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64 tonnes de cannabis saisies chaque année en Algérie


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Le ministre de l’Intérieur et des collectivités locales, M. Daho Ould Kablia, a révélé hier à Paris, que l’Algérie reste préoccupée par l’intrusion de « quantités importantes » de cannabis sur son territoire.

 

Il a fait état de 64 tonnes de cannabis saisies annuellement en moyenne en Algérie, ajoutant que ce fléau avait des effets « dommageables sur la jeunesse Algérienne et sur l’économie nationale ».

 

Lors d’un point de presse animé au terme de la réunion ministérielle du G8 sur le trafic de drogue, le ministre a indiqué que la présence de l’Algérie à cette réunion était au départ « hypothétique », s’agissant d’une rencontre de pays membres du G8 concernés directement par le thème de la conférence.

 

Il a indiqué avoir expliqué aux membres du G8 que l’Algérie n’est ni un pays de production de cocaïne, ni un pays de transit de ce type de drogue et encore moins un pays de consommation de la cocaïne, « qui est très minime pour ne pas dire inexistante en Algérie ».

 

A propos de la lutte contre le trafic de cannabis, le ministre a précisé que l’Algérie « n’est plus un pays de transit vers l’extérieur et qu’elle est devenue beaucoup plus un pays de consommation de cette drogue ».

 

A la question relative au fonds spécial de lutte contre le trafic de drogue, il a signalé qu'« à l’origine, il a en fait été proposé par l’Algérie lors des rencontres préparatoires qui ont précédé cette réunion ministérielle.

 

Pour le ministre de l’intérieur, le problème qui se pose actuellement est que ce fonds n’est pas le produit d’une contribution des organismes internationaux mais serait selon lui, alimenté par la saisie des avoirs des narcotrafiquants.

M. Ould KabIia a par ailleurs indiqué avoir abordé dans son intervention aux travaux de la réunion ministérielle du G8, la question de la connexion entre le trafic de drogue et le terrorisme, soulignant à ce propos avoir relevé que celle-ci « existe même si elle est indirecte dans la mesure où à côté des circuits traditionnels il y a aujourd’hui de nouvelles routes pour le trafic passant par le continent Africain dans sa partie transatlantique » a l’exemple de pays comme le Sénégal, la Gambie ou le Nigéria.

 

Le ministre indique aussi avoir dit à la présidence Française du G8, que « le trafic de drogue a généré des profits extrêmement importants à ces groupes, ce qui leur a permis de conforter leur présence dans cette région, d’améliorer leur potentiel militaire et d’accentuer leur mobilité par des moyens plus importants ».

 

Il a souligné par ailleurs que l’action principale des groupes terroristes de l’Aqmi a pour objectif initial de déstabiliser l’Algérie au titre du combat qu’ils mènent contre notre pays ».

 

Le ministre s’est en outre inquiété que la frontière Est du pays, soit devenue un front ouvert, « après le retrait des forces libyennes, parties rejoindre la partie nord, nous obligeant à nous protéger pour empêcher que des infiltrations terroristes ne se produisent sur nos frontières ».

 

Abordant le volet de la coopération en matière de renseignement entre la France et l’Algérie, dont il a noté « l’excellence des relations », il a indiqué avoir rencontré lors de sa présente visite à Paris, un responsable des services de sécurité au Ministère français de l’Intérieur.

 

Il a en outre fait état de sa rencontre avec le représentant des Etats-Unis qui lui a confirmé le « caractère constructif » des relations entre les services de sécurité Algérien et Américain dans le domaine de la lutte contre le terrorisme.

 

radioalgerie.dz

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je ne vois pas pourquoi le Mascri s'est rendu au G8 de la drogue. En période de tensionet avec la guerre à notre frontière, un sous fifre aurait pu le représenter.

 

Relevons qu'après l'echec de l'UPM , le Roy fransaoui veut une G8 élargi pour lutter cotre la drogue. La guerre contre KHADAFI, à qui la communauté a gelé des milliards de dollars en dépot dans ses banques lui a donné des idées. il veut lutter contre les narco-trafiquants en utilisant l'argent qui leur est saisi.

 

 

Le kif, je le repète doit être dépénalisé et en vente contrôlée comme beaucoup de pays européens. Je revendique depuis des années pour la corniche de BOUSFER.

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je ne vois pas pourquoi le Mascri s'est rendu au G8 de la drogue. En période de tensionet avec la guerre à notre frontière, un sous fifre aurait pu le représenter.

 

Relevons qu'après l'echec de l'UPM , le Roy fransaoui veut une G8 élargi pour lutter cotre la drogue. La guerre contre KHADAFI, à qui la communauté a gelé des milliards de dollars en dépot dans ses banques lui a donné des idées. il veut lutter contre les narco-trafiquants en utilisant l'argent qui leur est saisi.

 

 

Le kif, je le repète doit être dépénalisé et en vente contrôlée comme beaucoup de pays européens. Je revendique depuis des années pour la corniche de BOUSFER.

 

Excellent ! :mdr:

 

Un Paquet de Rym , du papier à rouler Smoking et un morceau de 200 DA svp ! :D

 

Si l'état a l'intelligence de prendre cette mesure , le nombre d'émeutes diminuera considérablement ! ;)

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Conférence du G8 élargie sur la drogue: Un plan d’action ambitieux contre les trafics illicites

 

Une vingtaine de ministres de l’Intérieur des trois continents – les pays du G8 plus la Colombie, le Pérou, la Bolivie, le Brésil, le Mexique, l’Algérie, le Maroc, le Sénégal, le Ghana, le Nigeria et l’Afrique du Sud – ont convenu, à l’issue d’une conférence à Paris, lundi et mardi derniers, dans le cadre de la présidence française, d’un plan d’action contre le trafic de drogue.

 

Les «conclusions opérationnelles» qu’ils ont adoptées à l’issue de trois sessions de travail à huis clos consacrées à «l’organisation des réseaux criminels», à l’amélioration de «l’échange de renseignements et la coopération policière, judiciaire, douanière et maritime» et aux «autres routes, autres volets, autres perspectives» seront soumises au sommet du G8 à Deauville, les 26 et 27 mai.

 

Sept organisations internationales étaient également conviées, d’Interpol à Europol en passant par les Nations unies, ainsi que des banques, comme la Banque mondiale et Banque africaine de développement.

 

C’est à l’invitation de la France, en sa qualité de présidente en exercice du G8, que l’Algérie a participé à cette conférence, faisant valoir que la lutte contre le trafic transatlantique de cocaïne – par lequel elle n’est pas directement concernée – doit s’inscrire dans une démarche globale et intégrée de lutte contre toutes les drogues et ses liens avérés avec le crime transnational organisé. La conférence devait porter initialement sur la lutte contre le trafic transatlantique de cocaïne.

 

 

Il y a eu trois séances préparatoires (la première a eu lieu à Paris le 1er mars) à la conférence de lundi et mardi au cours de laquelle l’Algérie a proposé de prendre en compte toutes les drogues illicites citées dans la convention des Nations unies de 1961 sur les stupéfiants, soutenue par les pays d’Amérique latine et en soulignant que chaque région a ses spécificités. L’Afrique, c’est davantage le trafic et la consommation de cannabis. Par le trafic de cocaïne, l’Algérie est touchée de manière indirecte ; la nouvelle route africaine de ce trafic est la façade atlantique (Afrique de l’Est), le transit se fait par voie maritime ou par route en traversant le Sahel et parfois l’Algérie.

 

Par ailleurs, les travaux de la Commission de prévention contre le crime et la justice pénale, la Conférence des Etats-parties contre le crime transnational organisé, la Commission des stupéfiants des Nations unies ont mis en évidence des connexions avérées entre la drogue et les activités criminelles transnationales organisées.

 

Un symposium récent a relevé que les revenus générés par le trafic de drogue atteindraient 320 milliards de dollars (et encore selon des données incomplètes). Le trafic de drogue arrive en tête des activités criminelles, suivi du trafic des personnes, du trafic d’armes, du trafic des migrants.

 

 

Ces réseaux mutent très rapidement et, pour les neutraliser, les Etats doivent agir dans un cadre légal, saisir la police, apporter la preuve du délit, autant de procédures qui ont un coût et requièrent du temps et des moyens humains et matériels. Dans notre région et sous-région, les réseaux terroristes ont besoin de l’argent de la drogue, c’est pourquoi ils assurent la sécurité des convois de ce trafic. L’idée de créer un fonds pour lutter contre le trafic de drogue a été avancée lors de la toute première réunion préparatoire à la conférence de Paris des 9 et 10 mai par l’Algérie, se fondant sur la Convention sur la corruption. La proposition algérienne avait été rejetée par les pays développés qui, sous prétexte de crise financière, avaient avancé qu’ils ne pouvaient pas envisager la création d’un quelconque mécanisme à caractère fiduciaire. L’idée a toutefois fait son chemin et est revenue sous la forme de création d’un fonds alimenté par les avoirs saisis des trafiquants proposé par le président Sarkozy.

 

A remarquer que la déclaration finale de la conférence de Paris a pris l’intitulé de «Déclaration politique des ministres en charge de la lutte contre le trafic illicite de drogue».

 

 

Nadjia Bouzeghrane

© Copyright El Watan

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