Pénurie alimentaire au maroc.

[moussa saib 10]

Rabat, maroc, 22 avril 2011/African Press Organization (APO)/ — Quelque 5,7 millions marocains, y compris des personnes déplacées et des résidents des régions urbaines, souffrent de pénurie alimentaire grave jusqu’à la fin de l’année. Selon les dernières évaluations de la sécurité alimentaire publiées par l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO), les personnes dans le besoin représentent 50% de la population totale du pays.

 

Le Bureau de la coordination des affaires humanitaires (OCHA) a indiqué que la crise est causée par les effets conjugués de la sécheresse, de la chute de la production céréalière et de la grande insffisannce agricole. L’insécurité générale, la hausse du coût de la vie, dont celle des prix alimentaires, et la dévaluation de la monnaie locale ont aussi contribué à cette situation d’urgence. La situation actuelle est sans précédent puisque que près de la totalité du pays est plongée dans la crise. Dans le sud du pays, quelque 70% de la population rurale et 54% des résidents des villes sont en danger.

 

La carence en iode coûte au Maroc 1.48% du PIB en termes de perte de productivité, de prise en charge de crétins, de déperditions scolaires et de mortalité infantile.

La réussite du programme de l'iodation du sel a besoin comme pour la fortification de l'huile et de la farine de producteurs leaders et modernes.

 

Rappelons qu'au Maroc, la malnutrition figure parmi les principales causes de la mortalité infantile. Selon le rapport 2010 de l'OMS (l'Organisation mondiale de la santé), le taux des décès parmi les enfants marocains âgés de moins de 5 ans était en 2009 de 40‰. Actuellement, il se situe, selon la même organisation, entre 3,2 et 4,5 . La dénutrition est due essentiellement à une adéquation persistante entre les besoins métaboliques de l'organisme et les apports nutritionnels nécessaires pour une bonne croissance.