Zoubir8 174 Posted May 21, 2011 Partager Posted May 21, 2011 En Espagne, la « génération perdue » se révolte contre les politiques et les banquiers" 21/05/2011 à 18h29 - Madrid le 15 mai, un mouvement de protestation sociale surprend l’Espagne en pleine campagne électorale. Comme dans les pays arabes, la contestation a commencé sur le Web et sur Twitter. Qualifiée de « génération perdue » par le Fonds monétaire international, la jeunesse espagnole montre qu’elle ne s’est pas endormie. Depuis le 15 mai, ils sont des centaines de milliers dans la rue, avec pour mot d’ordre : « Nous ne sommes pas des marchandises aux mains des politiques et des banquiers ». Face aux mesures d’austérité, la révolte gronde... Vers un printemps espagnol à la Puerta del Sol -... par nocommenttv Des rassemblements ont eu lieu dans 50 villes à travers le pays. La majorité des manifestants était des jeunes qui malgres un haut niveau d'etude sont payés des peanuts. L’Espagne a l’un des taux de 21,3% et 4,9 millions de chômeurs. Des dizaines de milliers d’étudiants, de groupes et de chômeurs ont marché sous la bannière de "Nous ne sommes pas de la marchandise aux mains des politiciens et des banquiers" : La manifestation du 15 mai 2011 contre le plan d’austérité espagnol tourne à l’affrontement avec les forces de l’ordre à Madrid. 24 personnes on été interpellées, et cinq policiers blessés selon les autorités. Un groupe a perturbé la circulation dans la capitale en s’asseyant sur l’une des principales voies de la ville. Le défilé avait pourtant débuté dans le calme, hier en fin d’après-midi. A une semaine d‘élections municipales cruciales pour la majorité socialiste, des manifestations ont été organisées dans 50 villes du pays. Pas question pour ces Espagnols de payer la facture d’une crise financière qui n’est pas la leur mais celle des banquiers et des politiques, selon les organisateurs du mouvement : Citer Link to post Share on other sites
Guest mackiavelik Posted May 21, 2011 Partager Posted May 21, 2011 avec un taux de chômage de 21%...avec un taux de chômage de 42% pour les 18-25 ans...il y a de quoi manifester. Par contre, ça ne changera rien puisque les espagnols ont préféré s'endetter et vivre la belle vie tout comme les grecs au lieu de faire des concessions et assurer l'avenir aux nouvelles générations je ne vois pas ce que ses manifs peuvent changer dans la crise économique qui les frappe. Citer Link to post Share on other sites
Zoubir8 174 Posted May 21, 2011 Author Partager Posted May 21, 2011 a Par contre, ça ne changera rien . :zoo_dog: pas d'accord heureusement que le soir du 30 septembre 1954, les moudjahidines n'ont pas raisonné de cette façon sinon, on serait encore un département français. :zoo_dog: nachat oua hayawiya! Citer Link to post Share on other sites
Guest mackiavelik Posted May 21, 2011 Partager Posted May 21, 2011 :zoo_dog: pas d'accord heureusement que le soir du 30 septembre 1954, les moudjahidines n'ont pas raisonner de cette façon sinon, on serait encore un département français. :zoo_dog: nachat oua hayawiya! ces personnes ne demandent ni l'indépendance , ni faire tomber le régime, ni rien de cela...ils demandent de sortir de la crise financière , avoir des emplois et effacer la dette.Les espagnols comme les grecs paient tout simplement le fait qu'ils aient préféré s'endetter. Citer Link to post Share on other sites
Zoubir8 174 Posted May 21, 2011 Author Partager Posted May 21, 2011 ces personnes ne demandent ni l'indépendance qui parle d'indépendance je parle de résistance à une oppression, qu'elle soit capitaliste ou coloniale. Faut faire la Révolution! Citer Link to post Share on other sites
Guest mackiavelik Posted May 21, 2011 Partager Posted May 21, 2011 qui parle d'indépendance je parle de résistance à une oppression, qu'elle soit capitaliste ou coloniale. Faut faire la Révolution! comment effacer la dette? sortir de la crise financière? ce n'est pas une oppression, c'est un choix de société...ils ont préféré s'endetter et voila le résultat Citer Link to post Share on other sites
Zoubir8 174 Posted May 21, 2011 Author Partager Posted May 21, 2011 comment effacer la dette? sortir de la crise financière? ce n'est pas une oppression, c'est un choix de société...ils ont préféré s'endetter et voila le résultat Questions réelles. Comme pour la Grèce: comment rembourser avec des exportations d'huile d'olives et de fromage de brebis? Faut un système des impôt juste à mon avis. En Grèce, les armateurs paient très peu d'impôts. Faudrait avoir une analyse précise de l'Espagne. Avez vous un lien pour une analyse économique sérieuse? Cela m'intéresse. Citer Link to post Share on other sites
Guest mackiavelik Posted May 21, 2011 Partager Posted May 21, 2011 Faut un système des impôt juste à mon avis. En Grèce, les armateurs paient très peu d'impôts. Faudrait avoir une analyse précise de l'Espagne. Avez vous un lien pour une analyse économique sérieuse? Cela m'intéresse. voici une analyse intéressante http://www.atlantico.fr/decryptage/espagne-crise-croissance-chomage-manifestations-102830.html Si le premier ministre socialiste grec a limité les dégâts lors des dernières élections locales, il n’en sera pas de même ce week-end de son homologue et en outre « camarade » Jose luis Zapatero. La crise espagnole se concrétise dans l’immédiat par un déficit budgétaire proche de celui de la Grèce (respectivement -9,2% en Espagne et -9% en Grèce en 2010). Mais cette crise intervient dans une situation très différente. Avant la récession de 2009 qui s’est traduite par une contraction de 3, 6% de son PIB et une chute spectaculaire de l’investissement – baisse de -16% en 2009, l’investissement ayant continué à se contracter en 2010 et en 2011 malgré la reprise- l’Espagne connaissait une croissance de près de 4 % par an ; le taux de chômage y était redescendu à 8,5 % après avoir frôlé les 20 % aux débuts des années 90 ; l’Etat dégageait des excédents budgétaires (2% du PIB en 2007). Le pays affichait un strict respect des critères en termes de finances publiques du Pacte de Stabilité européen. Et compte tenu de l’évolution de sa croissance, les autorités n’hésitaient pas à pronostiquer que l’Espagne allait bientôt rejoindre l’Italie comme économie de référence en Méditerranée. C’était se voiler la face sur les faiblesses de la croissance espagnole. Axée de façon irraisonnée sur le bâtiment, cette croissance a certes été porteuse d’emplois, de réduction du chômage et donc de revenus. Mais comme les Espagnols ne vivent pas que d’immobilier, la demande supplémentaire due à cet accroissement des revenus n’a pas trouvé sur le plan macro-économique dans l’offre nationale de quoi être absorbée. Cette demande s’est donc portée sur les produits importés, générant un déficit extérieur abyssal. L’Espagne a mené dans les années 2000 une politique d’arbitrage implicite entre le déficit commercial nourri par un gonflement de la demande et le chômage. Et si elle a pu choisir de laisser filer son déficit commercial jusqu’à 10% de son PIB, c’est grâce à la mutualisation des déficits extérieurs au niveau de la zone euro. En ayant prétendu face à certaines critiques que son rythme d’inflation-qui était quand même de 3% en moyenne entre 2000 et 2007 quand les objectifs pour la zone euro sont de 2%- était dans les clous de l’Union monétaire, elle a fait mine d’ignorer son déséquilibre extérieur, déséquilibre qui est un déséquilibre offre/demande et constitue donc au strict sens du terme de l’inflation. Aujourd’hui la déflation « Zapatero » contre laquelle la population se révolte n’est que la correction de cette inflation savamment occultée. La crise grecque est une crise de gouvernance interne. La crise irlandaise une crise du système bancaire. La crise espagnole est une crise du gaspillage de l’investissement. C’est donc de ce fait probablement la plus grave, d’autant plus grave qu’elle était prévisible. D’ailleurs, dans son rapport de 2006 sur l’Espagne, l’OCDE écrivait « Les performances favorables de l'Espagne en termes de croissance se sont accompagnées de l'apparition de tensions inflationnistes (…). Ces performances sont fragiles car les réformes n'ont pas permis d'accroître la productivité. » Résultat, l’avenir de l’Espagne n’est pas ni dans la protestation ni dans la dévaluation sous une forme ou sous une autre de ses dettes mais dans la croissance assise la productivité… Citer Link to post Share on other sites
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