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La Tunisie sous le choc de l’affaire Oussama Achouri


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Onde de choc après les déclarations d’un manifestant qui dit avoir été violé par un agent de police.

 

par Maryam Mnaouar

 

Un jeune manifestant, Oussama Achouri, déclare dans une vidéo publiée sur facebook qu’il a été violé par un agent le 12 mai 2011 après son arrestation. Les tunisiens avaient découvert ce jeune homme de 22 ans dans le journal télévisé du jeudi soir avouant qu’il avait commis des actes de vandalisme sur ordre de Hamma Hammami et Siham ben Sedrine, respectivement secrétaire général du parti communiste POCT et célèbre militante des droits de l’homme.

 

Dans sa vidéo, Oussama revient sur ses déclarations à la tv nationale et explique qu’il a été obligé de tenir ces propos a la suite d’actes de violence dont le viol subi. Il n’expliquera pas la présence de la caméra ni les circonstances de l’enregistrement. Al jazzera relaye l’info, et dans la foulée le secrétaire d’état à la jeunesse déclare sur sa page officielle avoir lui même emmené Oussama à l’hôpital où un certificat médical lui a été délivré. Puis samedi 14, nouvel émoi, Oussama se serait fait arrêter à nouveau et la communauté du web s’enflamme. Communiqué aussitôt sur la page facebook de la police, Oussama n’a pas été arrêté, il aurait juste été entendu dans le cadre de cette affaire » prise très au sérieux » par le ministère de l’intérieur et il est libre de ses mouvements.

 

Joint par afrik.com, le syndicat de la police, reste égal à lui même : tout dépassement de la loi, même par un agent sera réprimé, mais de rappeler que tout reste au stade d’allégations tant que cela n’a pas été prouvé. Les investigations seraient en cours et la communication sera transparente et sereine.

Slim amamou, le secrétaire d’état à la jeunesse, confirme les faits indiqués sur son blog, il ne connait pas directement Oussama, c’est un autre blogueur qui l’a joint pour solliciter son aide après avoir constaté le refus d’ausculter Oussama.

 

Taoufik bouderbala, dit avoir eu connaissance de ce fait d’actualité, mais que ce jeune homme ne s’est pas présenté à sa commission, il est important qu’il vienne exposer son cas pour être pris en charge et permettre toute la lumière sur cette affaire. Il rajoute que le président de la commission a la latitude pour solliciter les hôpitaux pour les expertises en vertu de la circulaire du premier ministre de février 2011.

Bechir Warda, président de l’Observatoire National de la presse, interrogé par afrik.com sur la déontologie des chaines qui ont diffusé des séquences de personnes en détention sans vérification, sans publier de démenti quand la personne est revenue sur ses déclarations, trouve que le procédé est contraire à la déontologie, le travail journalistique a manifestement été bâclé, les conditions d’enregistrement restant floues. Sur les déclarations du jeune Oussama, M. Warda a beaucoup de doutes, il s’interroge notamment sur le fait qu’en tant que victime il n’ait toujours pas porté l’affaire devant la justice. Il rajoute par ailleurs que la haute autorité n’a été saisie d’aucune plainte.

 

Oussama Achouri, lui, reste jusqu’à ce mercredi matin injoignable, il serait caché par des camarades qui ne précisent pas ce qu’ils craignent. Le plus actif d’entre eux, Naim Jouini, un jeune de 22 ans, fait le relais entre lui, les médias, les avocats, et même la police qui l’a joint alors qu’afrik.com recueillait ses propos. Il enregistre au passage des témoignages sur facebook et donne des précisions sur l’affaire lorsque afrik.com tente de poser les interrogations directement à Oussama : Oussama n’est pas un blogueur, ce serait un manifestant de la kasbah, c’est là qu’ils auraient fait connaissance. Il aurait été arrêté jeudi 12 en début d’après midi lors d’un contrôle d’identité à Tunis. Relâché, il aurait parlé a ses amis du viol qu’il aurait subi par un agent suite à un premier refus de faire des aveux dictés à la tv.

 

L’affaire commence par la publication de la vidéo de Oussama sur facebook. Naim et un autre camarade l’auraient emmené pour effectuer un constat médical, mais ils se seraient heurtés à un refus, sans plus de précision. C’est là qu’ils ont eu l’idée de faire appel à Slim Amamou.

Sur les faits du samedi 14, Naim déclare qu’Oussama aurait été interpellé à la terrasse d’un café alors qu’il était en sa compagnie avec d’autres amis. Il aurait eu un malaise en découvrant son agresseur dans le camion de police. Les agents auraient indiqué qu’ils voulaient entendre Oussama pour lui rendre justice et comprendre ce qui s’était passé. Il aurait été donc entendu dans les locaux de la police judiciaire et on lui aurait montré des pages facebook et un historique internet démontrant un penchant homosexuel, ce qu’il aurait refusé de signer.

 

Il sorti libre du poste le jour même et il n’est pas en détention comme le suggèrent les internautes.

Afrik qui est sur l’affaire depuis dimanche n’arrive pas à avoir accès à Oussama, son protecteur ne donne pas de raisons précises, il dit juste avoir mis deux avocats sur l’affaire et indique se méfier beaucoup. Il pointe aussi un manque de soutien logistique et financier, mais refuse l’accès d’un avocat supplémentaire conseillé par afrik.com au dossier et à Oussama.

 

Oussama est apparu entre temps dans une nouvelle vidéo datant du 15 mai en réponse au communiqué du ministère de l’intérieur, pointant du doigt des incohérences grossières dans leur déclaration, notamment le fait de dire qu’il a été arrêté vendredi alors qu’il s’agit de jeudi, l’intervention tv du jeudi soir au poste, et le certificat médical datant de vendredi faisant foi. Il donne aussi plus de détails sur le viol qu’il aurait subi ; il aurait été immobilisé par un agent corpulent pendant qu’un autre le sodomisait. Ce dernier, lui aurait déjà fait des gestes et allusions obscènes alors qu’il montait les escaliers une heure avant l’agression.

 

Toujours selon Oussama dans sa vidéo, pour Nawat.org, le chef de poste qui nie avoir eu connaissance des faits, aurait admis lors de la 2eme arrestation d’Oussama qu’il savait qu’on l’avait séparé des autres jeunes et qu’on l’avait placé seul dans une pièce. Concernant la présence des caméras, il ne fournit pas d’explication sur les circonstances de leur présence et si elles étaient là depuis le début, on apprendra que NESSMA TV a été la première à recueillir ses propos 1 quart d’heure après le viol et qu’il était en pleurs dans la séquence. Impossible de mettre la main sur cette séquence aujourd’hui, une heure plus tard il fait les déclarations à la tv nationale déterminé, dit-il, à dire ce qu’il faut pour sortir du poste. Autre caméra présente, celle du ministère de l’intérieur qui aurait dépêché une équipe sur place.

 

Autre apparition de Oussama, au micro de Shems FM et de Mosaïque FM et à au haut comité de réalisation des objectifs de la révolution, le quel comité s’est montré très concerné.

L’émoi est vif sur la toile, le spectre policier refait surface, et déjà, on se divise : Ce jeune qui a déjà tenu des propos sur lesquels il est revenu est-il crédible ? Autre question récurrente, le timing de ces déclarations : le lendemain de l’interview de Baji Kaid Sebsi qui avait désigné sans les nommer des partis politiques derrière les actes de vandalisme.

 

Mais au delà de ces divisions en pour et contre, la grande question est : les arrestations après le 14 janvier sont elles toutes saines et sereines ? Ceux que la télévision nationale exhibe comme des casseurs et criminels, le sont-ils vraiment ? Comment en être certain, alors que tout le monde est tourné vers les faits précédent le 14 janvier, que les médias versent encore dans le sensationnel et que le ministère de l’intérieur n’a pas encore atteint la phase ou il désigne et se détache publiquement des éléments qui ont mal agi et entaché sa réputation durant et avant la révolution. Le doute est permis et bénéficiera toujours, tant que l’enquête ne s’est pas prononcée, à ceux qui se déclarent victimes de bavures de la part de l’état.

 

Le Quotidien d'Algérie La Tunisie sous le choc de l?affaire Oussama Achouri

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Je me permets de poster également un des commentaires:

 

Cette affaire du jeune tunisien torturé par les reliques de la police politique du Rat fugitif de Carthage m’a rappelé un cas que j’avais vécu durant les années de sang et de larmes, où les criminels du régime algérien utilisaient les mêmes méthodes d’ »aveux télévisés » et où d’innocentes victimes de la barbarie des « sauveurs de la démocratie » nous étaient présentées chaque jeudi soir sur Yatima-TV comme de dangereux « terroristes », alors que les véritables terroristes étaient …ailleurs.

Nous reversons ce témoignage que nous avions personnellement recueilli à l’époque et adressé à l’ONU et aux ONG internationales des Droits de l’Homme.

===================================================

Au soir du 06 avril 1993, alors que j’étais personnellement de garde à l’hôpital Salim Zmirli d’El Harrach, fut ramené par les gendarmes le corps frêle d’une malheureuse jeune fille inanimée, la tête ensanglantée qui venait de recevoir deux balles. Alors qu’elle venait d’être admise au bloc opératoire par mon confrère neurochirurgien de garde, elle rendit l’âme sur la table d’opération. L’ambiance était tendue. Les parents de la victime étaient effondrés par ce drame. Les gendarmes étaient sous tension. L’un d’eux, le doigt crispé sur la gâchette de sa kalashnikov, laissa partir accidentellement un coup de feu en plein couloir des urgences. Heureusement que personne ne se trouvait sur le trajet de la balle perdue.

Cette malheureuse fille s’appelait Karima Belhadj. Elle travaillait dans l’une des administrations de la police nationale. A son retour du travail, elle fut victime d’un attentat.

 

Un homme armé l’attendait dans son quartier des Eucalyptus (El Harrach) pour l’abattre.

Quelques jours plus tard, un jeudi soir, au journal télévisé de 20h, on nous présenta un groupe de jeunes, le visage oedématié et ecchymotique, faisant des « aveux complets ». Ils « reconnaissaient » avoir assassiné la malheureuse Karima Belhadj. Cela m’avait choqué car je me rappelais du visage de cette innocente victime sur la table d’opération, rendant l’âme.

Les yeux absents, les visages déformés par les coups de poings, les lèvres tremblantes, ils « récitaient », avec les moindres détails, le scénario de l’opération contre la malheureuse jeune fille.

 

Beaucoup de citoyens, incrédules, avaient pris l’habitude de voir et d’entendre ces « aveux » télévisés tristement célèbres de « terroristes » et ce, depuis octobre 1992, date à laquelle un certain Hocine Abderrahim et ses compagnons d’infortune, victimes expiatoires d’une grotesque machination, avaient été présentés à la vindicte populaire, à travers les écrans de la télévision, comme étant les auteurs de l’ignoble attentat de l’aéroport d’Alger commis le 26 août 1992.

 

Les images de ces jeunes présentés comme étant les assassins présumés de Karima resteront ancrés dans ma mémoire.

Plus de huit mois passèrent après la mort de Karima et le passage de ces jeunes à la télévision.

Le dimanche 3 janvier 1994, je recevais un jeune citoyen de 19 ans, O. Mohamed à ma consultation de chirurgie de la main. Il présentait une paralysie totale de sa main droite avec un sillon cicatriciel de strangulation au niveau du poignet. Les muscles de sa main étaient atrophiques, les doigts rétractés et enraidis. C’était une main totalement inutilisable pour un patient droitier. En plus de cet handicap définitif de la main, il présentait un dos et un abdomen zébrés, séquelles des coups de fouet qu’il avait reçus.

 

En l’interrogeant, je fus surpris d’apprendre qu’il s’agissait de séquelles de torture. Il me raconta alors dans les moindres détails sa mésaventure dramatique avec la gendarmerie de Bab Ezzouar qui l’avait arrêté le 11 avril 1993 dans le cadre de «l’enquête » sur l’assassinat de Karima Belhadj et comment il avait été sauvagement torturé dans des casernes de la sécurité militaire et certaines brigades de gendarmerie. Il traîna durant huit mois de caserne en caserne. Il avait été suspendu au plafond durant douze jours par son poignet dans l’un des centres de torture où il avait été séquestré. Au fur et à mesure qu’il relatait ses supplices, je commençais à mettre une étiquette sur son visage et à me remémorer ses « aveux » télévisés passés quelques mois auparavant où il avait raconté à travers l’écran, comment il avait « préparé » et « perpétré » avec ses complices l’attentat.

 

Il m’expliqua alors comment on lui fit apprendre par la contrainte ce qu’il devait réciter devant la caméra. Il » avouera » ainsi sur les écrans de la télévision avoir assassiné la malheureuse Karima Belhadj, aux Eucalyptus.

Il subit durant huit mois les supplices les plus inhumains. De l’épreuve du chiffon au fer à souder en passant par les bastonnades et son enfermement dans un congélateur de l’une des casernes de la sécurité militaire, il passera par plusieurs centres de torture d’Alger et de Boumerdès.

Au cours de l’après-midi du 11 décembre 1993 il fut jeté par ses tortionnaires de Châteauneuf dans une forêt de la périphérie d’Alger. Il était libre ! Il venait miraculeusement d’échapper à une mort certaine, avec cependant un handicap majeur : une main droite paralytique et impotente à 100%.

 

Que devenaient ses « aveux » télévisés et pourquoi huit mois de supplices et d’horreurs ?

Pourquoi n’a-t-il pas été présenté à la justice après ses «aveux» publics devant des millions de téléspectateurs ? Qui a alors tué la malheureuse Karima Belhadj ? me suis-je longtemps demandé.

Salah-Eddine Sidhoum

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sous ben-ali,le viol etait utilisè comme arme de rèpression .comme autre variante de ce procèdè : les epouses ou les soeurs des opposants etaient violees devant le concèrnè.le but est bien entendu de casser l'individu.ben-ali est un eleve de l'ecole americaine.

ce qui est grave dans l'affaire relatee dans le premier article mise à part le fait en lui même ,c'est la date du viol.cela veut dire ,si on arrive à le prouver,c'est que les mêmes procèdès existent.

une prèsse non muselee comme avant fait la difference.jusqu'à quand ? toute la problèmatique d'une transition difficile se situe dans l'èradication de tout un système rèpressif,inhumain et non pas la simple fuite d'un boureau lache.

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sous ben-ali,le viol etait utilisè comme arme de rèpression .comme autre variante de ce procèdè : les epouses ou les soeurs des opposants etaient violees devant le concèrnè.le but est bien entendu de casser l'individu.ben-ali est un eleve de l'ecole americaine.

ce qui est grave dans l'affaire relatee dans le premier article mise à part le fait en lui même ,c'est la date du viol.cela veut dire ,si on arrive à le prouver,c'est que les mêmes procèdès existent.

une prèsse non muselee comme avant fait la difference.jusqu'à quand ? toute la problèmatique d'une transition difficile se situe dans l'èradication de tout un système rèpressif,inhumain et non pas la simple fuite d'un boureau lache.

 

Je suis assez d'accord, le problème est également l'illusion de croire que le départ de la famille régnante constituerait une profonde césure dans l'ordre établi. Les exemples d'Amérique Latine ont montré d'ailleurs les limites de cet espoir, la transition n'en est que plus difficile.

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Mon Dieu!

 

Que j'ai mal pour ce malheureux handicapé par ces bêtes immondes... il faut prier pour qu'ils aient leurs comptes aujourd'hui avant demain... Amine.

 

Amine, la justice aide parfois à tourner à la page. Le problème est d'ailleurs posé quand la justice n'est pas au rendez vous.

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les secousses actuelles sont justement pour l'èlimination de tout le système.mais ils se heurtent à des opacitès.

apres le dèpart de ben-ali,il y a eu des manifestations pour le dèpart du premier gouvernement provisoire (constituè des anciens),il y a eu d'autre manifestation pour la dissolution du rcd et gèl de ses avoirs.

le gouvernement provisoire actuel sous kaid-essebssi est assez contèstè.il a limogè un ministre de l'intèrieur -farhat rajhi- qui jouissait d'une bonne popularitè.deux journalistes lui font une interview qu'ils ont diffusè à son insu (il etait de profil,fumait,parlait trop spontanèment..?).cet entretien ou il disait qu'un coup d'etat militaire se preparait en cas de victoire de la nahda,a eu un grand impact sur les gens.il y a eu des manifestations rèprimès par la violence.c'est à la suite de ça qu'il y a eu le couvre-feu à cause des agressions , pillages et violence dèchainee.

les pour et les contre rajhi se sont dèchirès.les 'pour-rajhi' ont parlè des hommes de l'ombre proches de ben-ali toujours prèsents et qui dictent leurs volontès.

les 'contre-rajhi' ont criè aux pèrturbateurs de la rèvolution.

en ce moment ,il y a une opacitè.les partis sont là,discutent.l'economie est au ralenti.chomage,mendicitè accrus....

l'incident rajhi et la rèpression qui s'en est suivi a rendu les gens plus prudents,conscients que quelque chose se trame mais en même temps ont peur de l'effondrement economique .le vote de juillet est attendu.une assemblee constituante sera votee.elle mettre peut-etre une annee pour mettre au point une nouvelle constitution.par la suite ,comment se fera la gouvernance ?par qui ?...

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les secousses actuelles sont justement pour l'èlimination de tout le système.mais ils se heurtent à des opacitès.

apres le dèpart de ben-ali,il y a eu des manifestations pour le dèpart du premier gouvernement provisoire (constituè des anciens),il y a eu d'autre manifestation pour la dissolution du rcd et gèl de ses avoirs.

le gouvernement provisoire actuel sous kaid-essebssi est assez contèstè.il a limogè un ministre de l'intèrieur -farhat rajhi- qui jouissait d'une bonne popularitè.deux journalistes lui font une interview qu'ils ont diffusè à son insu (il etait de profil,fumait,parlait trop spontanèment..?).cet entretien ou il disait qu'un coup d'etat militaire se preparait en cas de victoire de la nahda,a eu un grand impact sur les gens.il y a eu des manifestations rèprimès par la violence.c'est à la suite de ça qu'il y a eu le couvre-feu à cause des agressions , pillages et violence dèchainee.

les pour et les contre rajhi se sont dèchirès.les 'pour-rajhi' ont parlè des hommes de l'ombre proches de ben-ali toujours prèsents et qui dictent leurs volontès.

les 'contre-rajhi' ont criè aux pèrturbateurs de la rèvolution.

en ce moment ,il y a une opacitè.les partis sont là,discutent.l'economie est au ralenti.chomage,mendicitè accrus....

l'incident rajhi et la rèpression qui s'en est suivi a rendu les gens plus prudents,conscients que quelque chose se trame mais en même temps ont peur de l'effondrement economique .le vote de juillet est attendu.une assemblee constituante sera votee.elle mettre peut-etre une annee pour mettre au point une nouvelle constitution.par la suite ,comment se fera la gouvernance ?par qui ?...

 

Tu soulèves des questions intéressantes, je me demande également si les élections ne seront pas instrumentalisées. Enfin, on verra bien comme on dit.

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ils préparent le terreau au terrorisme, c'est des dépassement qui ressemblent a ce que nous avons vécus en 91/92.

 

notre grande ,immense,catastrophique erreur a ete de ne pas avoir continuè les contèstations.il fallait refuser la mascarade de l'ouverture politique et exiger le dèpart du fln.c'est à ce moment là qu'il aurait fallu une assemblee constituante votee par le peuple (des personnalites hors gouvernement) à l'epoque le pouvoir a eu reellement peur de la rue.mais il lui a offert une divèrssion sous forme de dèbats politiques pas plus.avec des querelles stèriles.

c'est cette assemblee constituante lègitimee par le vote qui aurait par la suite procèdè à l'elaboration de la constitution .des comitès non appartenant aux politiques (des avocats,des magistrats,des universitaires..) auraient expliquè,vulgarisè les articles puis soumission à un vote du peuple.

 

l'âne chadly a ete lachè mais tout le monde est rèstè.on etait tout content de voir les têtes des louisa-nehneh-saadi-ect,fiers d'etre un pays ,zaama avec des plateaux -dèbats-politiques alors que le fln se payait bien nos tètes à

nous et celle de cette naive opposition.(mis à part mer ait-ahmed).

 

pour revenir à la tunisie ,la difference avec notre situation de l'epoque c'est l'existance des rèseaux sociaux.mots d'ordre et consignes y passent.mais

ce qui peut aussi la faire flèchir et la faire accepter les mauvais choix malgrè elle c'est sa fragilitè economique.elle n'a pas de petrole pour pouvoir rèsister.

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