Youcef Khatib désapprouve Ben Bella et Yacef Saâdi

[Otto KHOR 10]

El Watan

 

le 20.05.11

 

 

En marge d’une conférence animée à Bou Ismaïl (Tipasa), à l’occasion de la célébration de la Journée de l’étudiant, Youcef Khatib, le colonel Si Hassan, commandant de la Wilaya IV historique, a livré ses commentaires sur les étonnantes sorties médiatiques de l’ex-président de la République, Ahmed Ben Bella, et de Yacef Saâdi, responsable de la Zone autonome d’Alger.

Youcef Khatib, président de la fondation de la Wilaya IV historique, demeure toujours en quête d’archives pour lever le voile sur les événements qui avaient marqué la Wilaya IV durant la guerre de Libération nationale. Le colonel Si Hassen tient également à apporter des précisions au sujet des déclarations d’Ahmed Ben Bella, relatives aux responsables qui avaient déclenché la guerre de Libération. «Seuls les ‘six’ avaient préparé et décidé de la date du début du déclenchement de la lutte contre la France coloniale. D’ailleurs, les ‘cinq’ se sont entendus pour désigner Boudiaf au poste de coordinateur, il n’y avait pas de zaïm, comme on essaye de le faire croire, Ben Bella n’était qu’un représentant des trois autres qui se trouvaient à l’étranger, il avait été informé seulement par ceux qui avaient décidé de prendre la décision de mener la guerre contre la France», dit-il.

Pour appuyer ses propos, l’ancien commandant de la Wilaya IV affirme : «Toutes les décisions étaient prises dans la collégialité. L’esprit du Congrès de la Soummam, c’était ça. Pour ma part, je crois toujours à l’esprit du Congrès de la Soummam et je l’applique à ce jour dans ma démarche au sein de la fondation. Ben Bella peut déclarer ce qu’il veut, mais seule l’écriture de l’histoire restera dans la mémoire du pays», ajoute-t-il. A propos de la polémique Yacef Saâdi-Louisette Ighilahriz, le colonel Si Hassen affirme que «Yacef Saâdi avait tort parce qu’il ne connaît pas tous les détails qui se déroulaient dans la zone autonome, il aurait pu d’abord s’approcher de ses proches compagnons pour s’informer sur la militante Louisette Ighilahriz qui avait subi les pires tortures de la part des parachutistes français».

 

 

M'hamed Houaoura

 

 

Après les bousbouss de BOUTEF à l’adjudant placé par FAFA à la tête de l’Algérie, aucun « révolutionnaire » vivant n’a osé intervenir. Le ABADOU Président de l’Association des AM a même approuvé et reconnu en BEN BELLA un exemple. La marocanisation de l’Algérie entame une seconde jeunesse et avec la frontière qu’on veut rouvrir le trabendo et la drogue sont de mode.

Merci Si HASSAN d’avoir remis les pendules à l’heure.