Jump to content

Interview de Said Sadi, accordée et publiée dans le journal électronique d'information arabophone Elaph


Recommended Posts

Dans un entretien accordé au journal électronique arabe, Elaph, paru aujourd’hui ( le 23/05/11 ), le président du RCD a passé en revue toutes les questions d’actualité nationale et internationale. Nous en reproduisons ici le texte intégral.

 

Pour commencer quelle lecture faites vous de la situationpolitique qui prévaut actuellement dans le pays ?

 

Nous vivons une situation prévisible. C’est la fin d’un système politique figé et autoritaire qui s’est installé dès l’indépendance par un coup d’Etat, imposant depuis sa continuité par les fraudes électorales et se reproduisant par la corruption. Jusque là, cela a plus ou moins marché pour deux raisons : l’épuisement et pour une grande partie, la corruption de la génération qui a libéré le pays et, au niveau externe, la complicité des grandes puissances qui exigeaient avant tout la stabilité quelle que soit la brutalité des régimes en place dans le sud. Aujourd’hui la jeunesse déterminée a changé de mentalité et de repères et la communauté internationale a compris que non seulement la dictature ne garantit pas la stabilité mais qu’elle engendre le chaos. Le pouvoir algérien, par obstination mais aussi, il faut bien le dire, par peur refuse d’admettre ce double constat qui condamne les régimes autocratiques qui se sont légitimés par la confiscation des guerres de libération. Plus qu’une crise politique, notre pays est dans une impasse historique. Si les choses trainent encore la nation peut éclater.

Comment jugez vous le bilan du président Bouteflika notamment en matière de relance économique, de la restauration de la paix et de la sécurité et au sujet de la place de l’Algérie sur l’échiquier international ?

Pour établir un bilan il faut qu’il y ait un projet. Le pouvoir algérien n’a ni vision ni programme. Sa politique consiste à dépenser et souvent à tord et à travers. Quand on interroge les partis de la coalition au pouvoir sur leurs intentions, ils disent tous qu’ils appliquent « le programme du chef de l’Etat ». Le problème est que ce programme n’existe pas. Vous allez sur le site de la présidence algérienne vous ne trouvez rien. Le premier ministre Belkhadem a mené une politique économique qui a été reniée par son successeur Ahmed Ouyahia au nom du même programme présidentiel. Je sais que le pouvoir ne manque jamais de parler des grands chantiers en cours. Le jour où on fera une évaluation sérieuse de ces travaux, on découvrira comment le potentiel algérien a été littéralement dilapidé. Quand on compare nos réalisations avec la Tunisie et l’Egypte qui sont pourtant loin d’être des exemples de rigueur dans leur gestion on est atterré. L’aérogare d’Alger a été réalisée en 18 ans, celle de Tunis en moins de 3 ans. Le métro d’Alger traine depuis bientôt 30 ans ; le Caire a inauguré plusieurs lignes en moins de 6 ans. L’autoroute est-ouest devait coûter 5 milliards de dollars et être livrée en 5 ans. Nous en sommes à près de 13 milliards dépensés et cela fait plus de 12 ans que le projet connait rallonge sur rallonge. Au Maroc, l’autoroute qui relie Tanger à Agadir, longue de plus de 800 km, et qui a traversé le Haut Atlas a été ouverte 4 ans après le lancement des travaux. Vous constaterez que même comparé à des pays du sud et pour certains, gangrénés par la corruption, l’Algérie peut toujours revendiquer la première palme de la gabegie. La sécurité ne s’est malheureusement pas améliorée. Les attaques terroristes sont toujours meurtrières et les enlèvements de citoyens sont récurrents. Si les massacres collectifs de populations civiles, qui ont marqué les années 90, ont cessé cela est du à un changement de stratégie de la nébuleuse intégriste et non à une performance de la politique de réconciliation qui est une faute politique qui perturbera l’Algérie pendant de longues années si ce pouvoir perdure. On ne règle pas un drame comme celui qui a frappé l’Algérie par la censure et l’oubli. Tôt ou tard il faudra bien que la vérité et la justice passent avant que le pardon ne soit consacré. Quant à notre politique étrangère, il y a longtemps que l’Algérie est invisible et inaudible. Le règne de Bouteflika est une longue parenthèse qui a fragilisé la cohésion nationale par la tribalisation des institutions et aggravé la crise de confiance qui a opposé la société au pouvoir. Le chef de l’Etat avait pourtant bénéficié de circonstances exceptionnelles : extinction du terrorisme, vivacité de la mobilisation citoyenne, remontée extraordinaire du prix du baril…

A votre avis, l’annonce d’une batterie de réformes politiques émane-t-elle d’une volonté réelle du pouvoir pour annoncer le changement et la mutation politiques ou serait-elle dictée seulement par les pressions liées à la nouvelle donne dans le monde arabe et celles de la rue algérienne ?

Il faut d’abord soulever une belle contradiction dans l’approche du pouvoir. D’un côté tous les dirigeants s’essoufflent pour dire qu’en Algérie il n’y a pas de crise politique mais seulement un léger malaise social que l’on s’emploie à corriger ; d’un autre côté la première sortie du chef de l’Etat, après des mois d’hibernation alors que le pays brûlait ; annonce des réformes politiques. Dans la forme et dans ses objectifs, cette démarche vise à maintenir le satu quo ; ce qui est le contraire du changement. J’ajoute que le pouvoir n’a ni la volonté ni la capacité de démocratiser le pays. Le message de soutien que vient d’envoyer Abdelaziz Bouteflika au dictateur yéménite qui sévit depuis 40 ans et les implications algériennes en Libye illustrent plus que tout autre propos la culture et les objectifs du pouvoir algérien. Bouteflika et le DRS partagent la conviction que, faute de pouvoir perpétuer le parti unique, il faut impérativement couler le pays dans la pensée unique.

Comment le RCD réagit-il à la désignation de l’actuel Président du conseil de la nation Abdelkader Bensalah à la tête de la commission chargée de préparer les réformes politiques annoncées par le chef de l’Etat dans son dernier discours en associant les partis politiques?

Le RCD n’a pas de problème avec des personnes. S’agissant du responsable que vous citez, si interrogation il devait y avoir, elle ne porterait que sur sa filiation, récemment abordée par certains titres. Si effectivement ses parents sont marocains, il ne devrait pas, au regard de la loi algérienne, occuper les fonctions qui sont les siennes. Pour le reste, ce ne sont pas les individus à proprement parler qui posent question mais leur parcours. Comment des responsables qui sont parties prenantes du système peuvent-ils conduire et encadrer des débats portant sur la rupture ? La rue a déjà répondu : Laâab Hmida, recham Hmida fi qahwat Hmida.

Etes-vous pour la dissolution du Parlement comme préalable à toute discussion concernant les réformes politiques ?

Nous avons dit qu’il faut dissoudre toutes les instances élues, présidence comprise, et engager le pays dans une phase de transition démocratique sous l’autorité d’une instance consensuelle comme cela s’est fait partout dans les pays qui sont sortis pacifiquement de systèmes autoritaires. A quoi cela servirait-il de dissoudre le Parlement si c’est le DRS et Bouteflika qui organisent les élections suivantes ? Nous parlons de changement de système et non de changement de pouvoir.

Comment jugez- vous la réaction du gouvernement algérien vis-à-vis des revendications portées par la CNCD, des syndicats ou d’autres secteurs de la vie nationale ?

Il faut toujours avoir à l’esprit que le pouvoir en Algérie est structuré et contrôlé par le DRS. Le gouvernement n’est qu’un des leviers de la police politique. Dès lors, la réponse à la revendication politique est toujours policière. Comme dans tous les systèmes totalitaires, le pouvoir a d’abord infiltré la CNCD dont il voyait le danger. Une fois ses éléments activés, il les fait relayer par des cercles qu’il peut intéresser par des promesses politiques ou, pour certains, par des chèques consistants. Parallèlement à ces opérations d’infiltration, le gouvernement use de la répression. Mais on voit bien les limites de ces tactiques. La CNCD continue son chemin malgré les difficultés et depuis lamarche lancée par le RCD le 22 janvier, la contestation est dans la rue avec des mots d’ordre et des acteurs clairement identifiés alors qu’au début janvier,le pouvoir espérait discréditer la revendication populaire en la présentant comme une succession d’émeutes sans organisation ni objectif politique ou social précis.

Link to post
Share on other sites
  • Réponses 219
  • Créé
  • Last Reply

Top Posters In This Topic

...suite et fin

 

 

Certaines voix estiment que les partis politiques sont incapables de mobiliser la rue comme cela est constaté partout dans le monde arabe ; ce qui reviendrait à dire que ces partis ont quelque peu perdu leur raison d’être. Qu’en pensez-vous ?

L’argument est vieux. On censure l’opposition et le DRS laisse courir la rumeur que les partis démocratiques sont inaudibles. On bourre les urnes dans toutes les élections et le même DRS sort sa propagande martelant que le citoyen ne vote pas par ce que la classe politique est discréditée.Depuis janvier, on place 30 000 policiers dans Alger qui arrêtent et blessent des centaines de personnes, on interdit aux transports publics l’accès vers la capitale et on déclare que les citoyens ne veulent pas manifester. Incapable d’assumer un bilan désastreux, le pouvoir essaie d’intoxiquer l’opinion en focalisant le débat sur l’opposition. A Aden, au Caire, à Tunis ou à Damas les gouvernements n’ont pas 150 milliards de dollars à sortir, sans le moindre contrôle, pour arroser tout ce qui bouge. Cette tactique peut faire gagner du temps au pouvoir mais, croyez moi, le potentiel de violence en Algérie est bien plus grand qu’ailleurs et le jour où toutes les énergies en lutte convergeront,la déflagration sera terrible. Ce n’est d’ailleurs pas un hasard si le régime qui survit le plus est celui de Tripoli car, lui aussi, dispose de ressources importantes.

Justement quel commentaire faites-vous sur la participation du député Bouguetaïa à un congrès des partisans de Kadhafi ?

On peut aisément comprendre que si ce personnage s’est rendu à Tripoli c’est qu’il y a été envoyé par les animateurs du pouvoir de l’ombre. Ce qui pose problème c’est qu’il a parlé au nom du peuple algérien pour encourager un dictateur qui a dévasté son pays. Ce soutien est justifié par le rejet de l’ingérence. Dans d’autres pays, la position adoptée par l’Algérie dans ce conflit s’appelle au minimum un refus d’assistance à peuple en danger au pire une complicité de crime contre l’humanité.

Pourquoi les partis de l’opposition n’ont-ils pas pu constituer une alliance pour exercer une pression sur le pouvoir et l’acculer à admettre l’ouverture politique ?

Je peux parler pour le RCD. Nous sommes prêts à tout moment pour engager des discussions avec tous ceux qui veulent la fin du système en place et qui respectent l’Etat de droit. Depuis le premier jour de notre création nous avons milité à la fois pour dénoncer la corruption et l’abus d’autorité et élaborer tous les dossiers en débat aujourd’hui. C’est le RCD quia porté le combat des droits de l’homme et la question identitaire au moment où personne n’en parlait, c’est notre rassemblement qui a imposé la discussion sur les réformes de la justice, de l’école, de l’Etat ou sur le statut de la femme. C’est encore nous qui avons, les premiers, alerté sur la problématique de l’environnement ou sur l’émigration dont nous disons qu’elle doit être associée au développement national…Nous avons payé cher notre engagement, nous avons connu torture et prison pour nourrir la vie politique nationale ; par fidélité et responsabilité nous demeurons disponibles pour faire avancer ensemble notre combat.

Pensez- vous que la vague de révolte qui secoue nombre de pays arabes aujourd’hui va épargner l’Algérie ?

Il n’y a que le régime algérien pour croire qu’un mouvement historique comme celui que nous observons actuellement va s’arrêter aux frontières algériennes. Cela dit, chaque pays a ses expériences et ses traditions. Mais s’il fallait absolument procéder par comparaison, je pense que l’Algérie se rapproche plus du cas Libyen que des situations tunisiennes ou égyptiennes. L’Algérie et la Libye sont des pays sociologiquement hétérogènes, minés par letribalisme et dominés par une hiérarchie militaire violente et politiquement fruste ; ce qui fait que dans ces deux pays l’avenir sera plus compliqué si les forces de la stagnation font perdre plus de temps aux peuples qui exigent le changement.

Revenons à la politique intérieure. Quels commentaires vous inspirent les déclarations de Ben Bella où il soutient que Bouteflika est le meilleur président pour l’Algérie ?

M. Bella illustre jusqu’à la caricature le désastre algérien. Quand on l’entend aujourd’hui et que l’on se rappelle que c’est lui que Boumediene a installé à la tête de l’Etat en 1962 après avoir renversé le gouvernement, on comprend pourquoi une révolution aussi grande que celle de novembre et de la Soummam a accouché d’une régression aussi terrible. Quant à sa connivence avec Bouteflika, elle confirme une donnée historique : pour la plupart des dirigeants algériens, la solidarité tribale transcende la conscience nationale. Bouteflika a beau avoir été un des premiers artisans de son renversement, il est absous par ce qu’il est de la même secte.

Parlons des relations avec le Maroc. L’échange des visites ministérielles et des déclarations de part et d’autre laisse croire que la réouverture des frontières entre les deux pays est proche. Trouvez vousqu’il est de l’intérêt des 2 pays d’ouvrir les frontières avec l’Algérie à l’heure actuelle ?

Je sais que la conférence tenue à Tanger en 1958 par lesdirigeants marocains, algériens et tunisiens avait conclu que les indépendances des 3 pays devaient naturellement aboutir à la construction de la fédération des Etats nord-africains. Je sais aussi que la tension qui perdure entre nos deux pays profitent aux segments sécuritaires des deux régimes qui ne veulent pas entendre parler d’échange et donc de démocratie. Je sais enfin que tant du point économique que géostratégique ce blocage est préjudiciable à l’émancipation de nos peuples.

Comment jugez- vous le partenariat avec l’Union européenne après la demande introduite par l’Algérie d’ajourner l’entrée en vigueur de la zone de libre échange entre les deux parties à 2020 au lieu de2017 alors que le démantèlement tarifaire aurait coûté au trésor public, selon le ministre Benbada, environ 2,5 milliards de dollars depuis l’entrée envigueur de l’accord de partenariat ?

L’Algérie officielle ferme portes et fenêtres pour continuer à jouer à guichet fermé. Cela permet à la maffia politico financière de dilapider la rente et d’assurer la reproduction du système dans l’opacité. On vient de voir que les frontières avec le Maroc sont toujours fermées. Avec l’UE c’est le yoyo diplomatique depuis le départ alors que nos voisins ont su tirer de substantiels avantages de la coopération avec l’Europe. Nous tergiversons avec l’OMC et nous avions également louvoyé avec le processus de Barcelone. La coopération avec des Etats régis par le droit signifie règles, contrôles et transparence,toutes choses dont ne veut pas entendre un pouvoir construit sur la cooptation et la négation du contrat. Si on veut vraiment évaluer les pertes subies par l’Algérie dans cette relation ambivalente avec nos partenaires européens, il faut prendre leproblème par l’autre bout et calculer le manque à gagner du fait de cette économie de rente qui importe tout et qui refuse le marché avec les possibilités de délocalisation dont aurait bénéficié notre pays, les transferts de technologies induits par une coopération sérieuse,la formation qui, à terme, accompagne toujours la compétition... Ce n’est pas l’ouverture qui menace l’économie algérienne mais l’autarcie qui est la matrice de la prédation et du sous-développement.

Votre ouvrage sur le colonel Amirouche a provoqué un tollé. Faut-il s’attendre à des réactions plus violentes à la parution de la version arabe ?

Je n’en sais rien. Ce qui est clair c’est que la parution de ce livre a révélé deux choses essentielles pour notre pays. La confiscation et le détournement de l’Histoire sont pour une bonne part à l’origine du drame algérien. Il a suffi de rendre public un crime politique sans précédent (la séquestration des ossements de deux héros de la guerre d’indépendance) pour que les certitudes du système vacillent. Par ailleurs, le succès du livre, publié à compte d’auteur, renseigne sur la soif des Algériens de connaître la vérité et leur besoin de voir leur histoire sortir des manipulations claniques.J’espère, pour ma part, que d’autres témoignages documentés et rigoureux suivront. Nous devons assumer notre passé dans sa grandeur et ses zones d’ombre si on veut construire une nation de justice, de liberté et de progrès. Il n’y a pas de démocratie politique sans vérité historique.

 

Interview accordée à Yacine Boudhane et publiée dans le journal électronique d'information arabophone Elaph (?????? ?? ???? ??????? ?? ??? ????? ??? ???????????? ?? ??????? )

Link to post
Share on other sites
Guest Frontalier
..Je vous pris de me citer, par les temps qui courrent, un Homme Politique Algérien aussi clair et lucide que Said Sadi ??? :shifty:

 

 

être Kabyle et s'afficher laïque, et de surcroit défensseur de Tamazight ne pourront jouer en sa faveur...il est condamné à son confinement dasn l'aire géographique kabyle.

Link to post
Share on other sites
être Kabyle et s'afficher laïque, et de surcroit défensseur de Tamazight ne pourront jouer en sa faveur...il est condamné à son confinement dasn l'aire géographique kabyle.

..au contraire il est plus Maghrébin ou Tamazghi, que tu ne le crois,...relis bien l'interview !!!:)

Link to post
Share on other sites
Guest vuqaruy
être Kabyle et s'afficher laïque, et de surcroit défensseur de Tamazight ne pourront jouer en sa faveur...il est condamné à son confinement dasn l'aire géographique kabyle.
Et encore il est si minuscule, voir microscopique même en Kabylie!!
Link to post
Share on other sites
Guest mackiavelik
être Kabyle et s'afficher laïque, et de surcroit défensseur de Tamazight ne pourront jouer en sa faveur...il est condamné à son confinement dasn l'aire géographique kabyle.

 

oui c'est vrai que ça n'aide pas mais ça n'a pas pour autant nuit au FFS...pourquoi?!

il faut revenir en arrière et se souvenir du soutien direct ou indirect du RCD aux généraux et au DRS.il faut se rendre compte que d'une facon ou d'une autre, ses meilleurs amis, Mehenni et Ait Ahmed l'ont laché en le lynchant publiquement

Link to post
Share on other sites
oui c'est vrai que ça n'aide pas mais ça n'a pas pour autant nuit au FFS...pourquoi?!

il faut revenir en arrière et se souvenir du soutien direct ou indirect du RCD aux généraux et au DRS.il faut se rendre compte que d'une facon ou d'une autre, ses meilleurs amis, Mehenni et Ait Ahmed l'ont laché en le lynchant publiquement

 

..Ait Ahmed n'a jamais été " l'ami " de Said Sadi,..mais de Mehri ( FLN ), Ben- Bella ( mda ) et de Anouar Heddam ( FIS ) !!!

 

..Mhenni n'a quitté le RCD qu'à la fin de l'année 1995 , suite à la grève du cartable,..pour d'autres objectifs et stratégies !!!

 

..Quoi qu'il en soit, il n'y a pas que Sadi qui a soutenu la démarche des Militaires de combattre les égorgeurs,..beaucoup de Patriotes l'ont fait, car il s'agissait de "Sauver la République Algérienne Démocratique",...et si c'était à refaire, nous le refairons,...voilà !!!!

Link to post
Share on other sites
être Kabyle et s'afficher laïque, et de surcroit défensseur de Tamazight ne pourront jouer en sa faveur...il est condamné à son confinement dasn l'aire géographique kabyle.

 

 

Il a le mérite de se présenter comme il est avec ses idée

Il ne veut pas plaire , renier ses principes, pour accéder au pouvoir

C'est tout a son honneur!

Link to post
Share on other sites
Il a le mérite de se présenter comme il est avec ses idée

Il ne veut pas plaire , renier ses principes, pour accéder au pouvoir

C'est tout a son honneur!

 

..Exact,..en plus, il est cohérent dans ses positions avec ses principes et ses idées,..ce qui le différencie de certains "Politiques" arabo-kabylo-islamo-baathistes "Hypocrîtes" et sans vergogne !!!

Link to post
Share on other sites
Il a le mérite de se présenter comme il est avec ses idée

Il ne veut pas plaire , renier ses principes, pour accéder au pouvoir

C'est tout a son honneur!

 

J'ai tjr pensé ainsi jusqu'à sa participation vigilante :mdr: au 1er gouvernement de AB3 !:57:

Link to post
Share on other sites
Juste un chargé de mission, rien de plus, comme un antibiotique, il est nuisible quand on est sain!!

 

..Comme toi,.. seulement lui, il le fait pour l'Amour de son Pays et de sa communauté,..par contre, toi, tu le fais pour servir, gratuitement les ennemis de ta Culture !!!!:)

Link to post
Share on other sites
..Comme toi,.. seulement lui, il le fait pour l'Amour de son Pays et de sa communauté,..par contre, toi, tu le fais pour servir, gratuitement les ennemis de ta Culture !!!!:)

 

Quand on juge le pouvoir en place d'anti-kabylisme primaire, je ne comprends pas ce qu'on...fabrique dans les institutions élues de ce mm pouvoir!

Link to post
Share on other sites
Quand on juge le pouvoir en place d'anti-kabylisme primaire, je ne comprends pas ce qu'on...fabrique dans les institutions élues de ce mm pouvoir!

 

On joue le rôle de l'opposant :mdr::mdr::mdr:

 

 

Le cabinet noir a quand même besoin de donner l'illusion de l'existence d'une opposition :rolleyes:

Link to post
Share on other sites
On joue le rôle de l'opposant :mdr::mdr::mdr:

 

 

Le cabinet noir a quand même besoin de donner l'illusion de l'existence d'une opposition :rolleyes:

 

Oh-la, ne rigole pas trop. en tout cas, c'est mieux que les islamo-machins !:punk:

Link to post
Share on other sites
Mais le Ladozisme est meilleur que les deux :mdr::mdr:

 

Tu parle beaucoup trop...

pourquoi ne ferais tu pas un partie politique ?? qu'on rigole un peut...

D'ailleurs comment fait fais ton pour crée un parti politique au bled ??

Link to post
Share on other sites

Join the conversation

You can post now and register later. If you have an account, sign in now to post with your account.

Guest
Répondre

×   Pasted as rich text.   Paste as plain text instead

  Only 75 emoji are allowed.

×   Your link has been automatically embedded.   Display as a link instead

×   Your previous content has been restored.   Clear editor

×   You cannot paste images directly. Upload or insert images from URL.


×
×
  • Create New...