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80 milliards dépensés pour «camoufler l'affaire»


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Khelil avait acheté deux appartements dans les deux tours du ministère de l'Energie 18140.jpg

 

L'affaire Sonatrach-BRC (société algéro-américaine), dont le procès n'a toujours pas eu lieu, n'a pas livré tous ses secrets, notamment pour ce qui est des deux tours se trouvant à côté du siège du ministère de l'Energie et des Mines achetées par la compagnie nationale pétrolière au prix «exagéré», selon une source judiciaire, de 40 milliards de centimes chacune.

 

«L'ex-ministre de l'Energie et des Mines, Chakib Khelil, avait acheté deux appartements dans ces tours, avant que la décision ne soit prise pour l'achat des deux bâtisses», selon une source crédible. «Le ministre avait, à l'époque, expliqué que ces deux appartements appartenaient au ministère, justifiant la transaction suspectée d'être faite à son bénéfice», ajoute la source.

 

«C'est pour cette raison, et pour ‘camoufler l'affaire’ que la décision a été prise d'acheter les deux tours», selon la source. Ce sont donc 80 milliards de centimes qui ont été déboursés pour «camoufler» l'affaire, précise la source. Il est à noter que les deux tours en question avaient été achetées par Sonatrach avec la médiation de BRC. Une sous-traitance qui constituerait, selon la justice, une «infraction» commise par BRC qui ne disposerait pas des compétences légales en la matière.

 

Ce ne serait pas la seule «infraction» commise par la société algéro-américaine, de 2001 à 2005, puisque d'autres affaires sont au niveau de la justice, dont le «recours abusif au gré à gré, fuite fiscale, surfacturation...»

 

L'affaire prise en charge par le tribunal de Bir Mourad Raïs, territorialement compétent, n'a toujours pas été jugée. Un complément d'enquête a été ordonné sans que la date de l'audience ne soit fixée jusqu'à présent.

 

D'énormes préjudices financiers ont été causés dans ces affaires au ministère de la Défense nationale, Sonatrach et autres institutions, tandis que le premier responsable de BRC, Ould Kaddour, avait été, rappelle-t-on, jugé au tribunal militaire pour «espionnage» et condamné à une peine d'emprisonnement.

 

Le pot aux roses avait été découvert en 2006 par l'Inspection générale des finances (IGF), rappelle-t-on, et le président de la République avait ordonné l'ouverture d'une enquête.

 

M. A.

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