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SALAM

 

craignez Allah.

 

 

La bonne parole est comme un bel arbre...

Ibn al-Qayyim al-Jawziyyah - rahimahullah

 

Allah dit :

 

« N’as-tu pas vu comment Allah propose en exemple une bonne parole semblable à un bel arbre dont les racines sont fermes et les branches s’élancent dans le ciel ? 25. Il donne à tout instant ses fruits, par la grâce de son Seigneur. Allah propose ces exemples aux gens afin qu’ils se souviennent. »

 

■ Allah Y a comparé la bonne parole à un bel arbre. En effet, la bonne parole engendre les bonnes œuvres, comme le bel arbre produit de beaux fruits bénéfiques. Cette explication ressort des dires de la majorité des exégètes du Coran qui disent que la bonne parole est l’attestation de Foi qu’il n’y a de divinité [digne d’adoration] qu’Allah. Cette attestation engendre toutes les bonnes œuvres, visibles ou cachées. Et toute bonne œuvre qui procure l’agrément d’Allah Y est le fruit de cette bonne parole.

 

■ Selon l’explication de cAlî ibn Abî Talhah qui la tient d’Ibn cAbbâs : « « la bonne parole », c’est l’attestation de foi qu’il n’y a de divinité [digne d’adoration] qu’Allah, et « semblable à un bel arbre », c’est le croyant ; « Dont les racines sont fermes », c’est la parole qu’il n’y a de divinité [digne d’adoration] qu’Allah [bien ancrée] dans le cœur du croyant ; « et [dont] les branches s’élancent dans le ciel » : par cette parole les œuvres du croyant s’élèvent vers le ciel. »

 

■ Rabîc ibn Anas a dit : « La bonne parole : c’est un exemple pour désigner la foi. En effet, la foi est le bel arbre, et ses racines fermes qui persistent sont la pureté de la foi (al-Ikhlâs) ; et les branches qui s’élancent vers le ciel sont la crainte d’Allah (Khashiyatou Allah). »

Cette comparaison est plus plausible, plus évidente et meilleure, car Allah a comparé l’arbre de l’unicité (at-Tawhîd) planté dans le cœur, à un bel arbre dont les racines sont profondes, dont les branches s’élèvent bien haut vers le ciel, et qui produit des fruits à tout moment.

 

Si on médite sur cette comparaison, on constate qu’elle correspond bien à l’arbre du Tawhîd fermement planté dans le cœur, dont les branches sont les bonnes œuvres qui s’élèvent vers le ciel. Cet arbre ne cesse de produire de bonnes œuvres à tout moment, à la mesure de son enracinement dans le cœur, de l’ampleur de l’amour que le cœur lui porte, du degré de sincérité qui s’y trouve, de la connaissance de sa réalité, de sa mise en pratique et de la grandeur du respect que le cœur lui voue.

 

 

Celui qui a cette parole réellement ancrée dans le cœur, et dont le cœur a pris cette parole comme qualité, et qui s’est paré de la religion (Sibghah) d’Allah, que ne surpasse aucune autre religion – connaîtra la réalité de l’adoration vouée à Allah. Son cœur attestera que cette adoration n’appartient qu’à Allah, sa langue en témoignera, et ses membres le confirmeront [par la mise en pratique], de même que [ce cœur] reniera que la réalité [de l’adoration] et ses implications appartiennent à autre qu’Allah. Son cœur s’accordera avec sa langue pour affirmer [ceci à Allah] et le niera [à tout autre que Lui]. Les membres de celui qui atteste l’unicité d’Allah se soumettront, par obéissance, en empruntant la voie d’Allah rendue facile, sans s’en écarter ni emprunter une autre à la place, de même que son cœur ne recherchera aucune autre divinité digne d’être adorée en dehors de Lui.

 

 

Il ne fait aucun doute que cette parole émanant d’un tel cœur, prononcée par cette langue, ne cesse de produire des fruits qui sont les bonnes œuvres s’élevant vers Allah, constamment. Et c’est cette bonne parole qui élève ces bonnes œuvres vers le Seigneur le Très-Haut.

De plus, cette bonne parole produit de nombreuses autres bonnes paroles, accompagnées de bonnes actions, et les bonnes œuvres élèvent les bonnes paroles, comme le dit Allah le Très Haut :

 

« Vers Lui monte la bonne parole, et qui est élevée haut par la bonne action. » [Fâtir, v. 10]

Allah I nous a donc informés que la bonne œuvre élève la bonne parole, et que la bonne parole incite celui qui la prononce à faire des bonnes œuvres tout le temps.

 

Ce qui signifie que si le croyant atteste la parole du Tawhîd (Lâ Ilâha illallâh), en connaissant sa signification, et sa réalité en l’attribuant [à Allah Seul] et en la niant [à tout autre que Lui], en respectant ses implications, en ayant un cœur, une langue et des membres qui appliquent [chacun à sa manière] cette attestation, alors cette bonne parole sera celle qui fait monter ses bonnes œuvres ; elle sera fermement ancrée dans son cœur, et ses branches s’élèveront jusqu’au ciel, et elle produira constamment des fruits.

 

■ Parmi les Prédécesseurs, certains ont dit que ce bel arbre, c’est le palmier (dattier), en se basant sur le hadith authentique rapporté par Ibn cUmar[1].

 

Ainsi, parmi eux, certains ont dit : « C’est le croyant lui-même », à l’instar de Muhammad ibn Sacd, [...] qui rapporte les propos d’Ibn cAbbâs à propos de la parole d’Allah « N’as-tu pas vu comment Allah propose en exemple une bonne parole semblable à un bel arbre » : « Le bel arbre désigne le croyant », et il interprète les racines fermes dans la terre et les branches qui s’élèvent vers le ciel, comme étant le croyant qui œuvre et prononce des (bonnes) paroles sur terre et dont les œuvres et les paroles atteignent le ciel, alors qu’il se trouve sur terre.

 

■ cAtiyeh al-cAwfiy a dit à propos du verset « N’as-tu pas vu comment Allah propose en exemple une bonne parole semblable à un bel arbre » : « C’est la parabole du croyant, qui ne cesse de prononcer de bonnes paroles et accomplir de bonnes œuvres qui montent vers Allah.

 

■ Ar-Rabîc ibn Anas a dit à propos des racines fermes et des branches qui s’élèvent vers le ciel, c’est le croyant, dont l’intention sincère [représente les racines] et son adoration vouées sincèrement à Allah Seul [représente les branches]. Il a dit également : « Les racines fermes », c’est-à-dire que la base des œuvres [du croyant] est sur terre, et « les branches qui s’élèvent vers le ciel », c’est-à-dire qu’il est mentionné dans le ciel. » Et il n’y a pas de contradiction entre les deux avis.

 

Si le croyant est comparé au palmier-dattier et que ce dernier est qualifié de bon, alors le croyant est encore plus en droit d’être qualifié de bon.

Certains autres Prédécesseurs ont dit : « C’est un arbre du Paradis. » Et le palmier est parmi les arbres les plus nobles du Paradis.

 

Cette comparaison renferme des secrets, des informations et des connaissances en rapport avec la beauté du sujet, la science [infinie] et la sagesse de Celui qui nous l’a rapporté, Allah - Gloire et pureté à Lui.

 

Parmi ces secrets, on peut mentionner le fait qu’un arbre possède nécessairement des racines, une personne qui l’arrose, des branches, des feuilles et des fruits.

Il en va de même pour l’arbre de la foi et de l’islam : ses racines sont la science, la connaissance et la certitude ; celui qui l’arrose est la pureté de l’intention (al-Ikhlâs) ; ses branches sont les œuvres et ses fruits, les bienfaits et les conséquences bénéfiques des bonnes œuvres, les qualités exemplaires, les nobles comportements, le bon caractère, l’exemple à suivre et l’orientation honnête... [...]

 

Si la science est correcte, c’est-à-dire en accord avec les connaissances qu’Allah a révélé dans Son Livre, la croyance en accord avec ce qu’Allah et Son Prophète e ont informé à propos de Lui, et la pureté de l’intention (al-Ikhlâs) est présente dans le cœur, les œuvres en accord avec les ordres [divins], l’orientation, le comportement et le caractère sont en accord avec ces principes de base, adaptés à eux, alors on sait que les racines de l’arbre de la foi sont solidement plantées dans le cœur et ses branches s’élèvent haut dans le ciel.

Par contre, si les choses sont à l’inverse, alors on sait que ce qui est planté dans le cœur, c’est le mauvais arbre, déraciné, sans aucune stabilité.

 

Pour poursuivre cette comparaison, on peut dire également qu’un arbre ne survit que si on l’irrigue et on lui fournit de l’engrais. Et si on arrête de l’arroser, il se dessèchera. Il en va de même pour l’arbre de l’islam dans le cœur : si son propriétaire ne l’entretient pas en l’arrosant constamment avec la science utile et les bonnes œuvres, et l’alternance de la pensée et du rappel [d’Allah], alors il se dessèchera.

On rapporte dans le Musnad de l’imam Ahmad, selon Abû Hurayra, que le Prophète e a dit : « La foi dans le cœur s’use comme s’use le vêtement. Alors, renouvelez votre foi. »

En résumé, si on n’entretient pas le plant, il mourra.

 

À partir de là, on constate que les adorations qu’Allah a prescrites sont un besoin pressant des serviteurs, à tout moment, et cela fait partie de Son immense miséricorde et de la perfection de Sa bonté et de Sa bienveillance envers Ses serviteurs, de leur avoir imposé ces adorations et d’en avoir fait une eau avec laquelle ils peuvent arroser le plant du Tawhid qu’Il a semé dans leur cœur.

 

Pour poursuivre la comparaison : Allah Y a fixé comme règle qu’à toute plante ou culture bénéfique se mêle forcément toujours de la broussaille et des mauvaises herbes, qui sont de nature différente.

Donc, si le cultivateur entretient son plant, le nettoie et arrache les mauvaises herbes, ce plant se développera, atteindra sa maturité, et il donnera des fruits plus abondants, meilleurs et pleins de saveur.

Par contre, s’il ne le fait pas, les mauvaises herbes auront le dessus sur le plant, ou elles affaibliront ses racines et les fruits seront maigres et peu nombreux ou alors nombreux, mais sans saveur.

 

Et celui qui ne comprend pas cela verra un grand bénéfice lui échapper, sans qu’il ne s’en rende compte.

En conclusion, donc, on peut dire que le musulman doit constamment s’efforcer d’accomplir deux choses :

- arroser cet arbre,

- et nettoyer ce qui se trouve autour,

... car en l’arrosant, il perdure et survit, et en nettoyant ce qu’il y a autour, il grandit et se fortifie.

 

Et c’est d’Allah que nous demandons l’aide et c’est à Lui que nous nous en remettons en toute chose.

 

Extraits du livre « I’lâm Al-Mouwaqui’îne ».

Traduit et adapté par Yaaqub Leneen

Revu par Abu Hamza Al-Germâny

 

 

L’islam à la portée de tous !

 

 

 

[1] Le hadith en question rapporté par Ibn Umar dans lequel il dit : « Nous étions en compagnie du Prophète r à qui on apporta un cœur de palmier puis il dit : « Il existe un arbre qui ressemble au musulman. » Je (Ibn Umar) voulus répondre que l’arbre en question était le palmier, mais je gardai le silence [par respect] r, car j’étais le plus jeune de l’assemblée. Peu après, le Prophète nous informa que l’arbre en question était bel et bien le palmier. » (Rapporté par Al-Bukhâry)

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SALAM

 

" Craigner Allah à travers vos femmes "

 

L’opinion de l’Islam sur le mariage est exprimée dans le verset suivant du Coran:

 

“Et parmi Ses signes Il a créé de vous, pour vous, des épouses pour que vous viviez en tranquillité avec elles et Il a mis entre vous de l’affection et de la bonté. Il y a en cela des preuves pour des gens qui réfléchissent”(Sourate 30,verset 21)

 

 

 

Vie de Couple et violences conjugales

 

 

La responsabilité du mari sur l’entretien, la protection et la direction de la famille, en général, dans l’esprit de la consultation et de la gentillesse, est la signification du terme coranique “Qawwamoune”(Sourate 4 v.34). De la même façon Dieu a doté les hommes et les femmes de qualités physiologiques et autres, différentes et complémentaires mais également importantes. Ceci mène à certains rôles et devoirs différents mais complémentaires à l’intérieur de la cellule familiale. C’est ce à quoi le Coran réfère par le terme “(fad’)darâdja” (Sourate 2 v.228), souvent mal traduit comme “parce que Dieu l’a fait supérieur à l’autre”. Cette différenciation se retrouve strictement dans les rôles, non dans le statut ou l’honneur.

 

"La direction de la famille qui incombe aux hommes" est plutôt une épreuve qu'un privilège. Allah (l'Exalté le Très Haut) Accorde aux hommes cette direction de la famille mais leurs Demandra compte. C'est ce qu'on peut comprendre dans ces deux hadiths:

 

 

 

 

 

Le prophète (PSL) a dit: " Craigner Allah à travers vos femmes"

 

 

 

 

ou encore : " Chacun de vous est un berger et Allah lui demandra qu'adviendrat-il de son troupeau (Sa famille)"

 

 

 

 

Ce qui veut dire les hommes devraient faire attention à la manière dont ils vont se comporter avec leur femme. Leurs actes et paroles envers leurs femmes devront être guidés par la crainte d'Allah (SWT), car celui qui craint Allah ne saurait être injuste envers qui que ce soit à forte raison envers sa propre femme. Il leurs sera demandé vers quelle destination ils ont mené leur famille.

 

 

 

 

Il faut également comprendre qu'on ne doit pas confondre obéissance et soumission, car on ne doit être soumis qu'à Allah (SWT).

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SALAM

 

- Agonie

 

Demandez des comptes à votre âme…

 

…avant qu’elle ne vous en demande…

 

 

1. Agonie

 

Le moment de l’agonie, dévoile tant de secret jusqu’ici parfaitement bien caché par Celui qui ne dévoile et ne partage Son secret avec personne…

 

 

Le terme de la vie, met fin à toutes les jouissances ici-bas, à toutes les joies et peines, à tous les contrats qui ont pu être signés.

 

 

Ainsi, rappele toi de ta joie au moment de signer un contrat en « CDI » (Contrat à Durée Indeterminé), que Allah à Déterminé à chaque chose une fin. Ta fin à toi est déterminée, ne t’attache donc à rien de ce que peu contenir ce bas-monde… Il est effectivement si bas…

 

 

 

Ne restera que la face de ton Seigneur…

 

 

Les bonnes actions des uns, le laisser aller des autres, se réjouissent de la venue de l’ange de la mort, porteur de bonne nouvelle, alors que les 2nds voient désormais l’étau se resserer, ils comprennent désormais que le temps de la désobéissance, le temps imparti, qui a été utilisé dans le libertinage et le suivi de ses passions est arrivé à son terme.

 

L’ange de la mort les accueille avec un visage si terne… Si obscur… Il ne fait pas bon avoir à faire à lui lorsqu’il vient de la sorte. C’est en ce sens que le Prophète a dit :

 

Selon Aicha, le Messager de Dieu a dit: «Celui qui aime rencontrer Dieu, Dieu aime sa rencontre. Celui qui déteste rencontrer Dieu, Dieu déteste sa rencontre».

 

Je dis: «O Messager de Dieu! S'agit-il de notre aversion pour la mort ? Tous pourtant nous détestons la mort».

 

Il dit: «II n'en est pas ainsi. Mais quand le Croyant reçoit (l’Ange de la mort) la bonne nouvelle de la miséricorde de Dieu qui l'attend, de Sa pleine satisfaction et de Son Paradis, il aime alors rencontrer Dieu et Dieu aime sa rencontre. Quand au Mécréant, dès qu'on lui annonce les tourments de Dieu et Sa grande colère, il déteste rencontrer Dieu et Dieu déteste sa rencontre».

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  • 2 weeks later...

SALAM

 

 

BismiLLehi ar-Rahmâni ar-Rahîm

 

« Question de Abî al-Qassîm al-Maghribî à l’égard de L’imâm, l’héritier des anciens pieux, modèle des contemporains, le plus illustre de ceux que j’ai rencontré dans les pays du Levant et du Couchant, Taqî ad-dîn Abû al-Abbâs Ahmad Ibn Taymiyyah, qui a accepté de me donner une recommandation en mesure d’améliorer ma vie religieuse et ma vie terrestre, me dirigeant vers un livre [sur lequel repose] ma confiance dans les sciences du hadîth, et de la même manière, dans les autres sciences liées aux lois Islamiques, il a attiré mon intention sur les bienfaits des bonnes actions à faire après les obligations religieuses, et il m’a expliqué le bénéfice le plus probable [...] »

 

« Al-HamdouLLiLLehi Rabb il-’Âlamîn »

 

Quant à la recommandation [que le questionneur souhaite] : je n’en connais pas de plus utile que la recommandation faite par Allâh et Son messager à condition qu’elle soit bien comprise et appliquée. Allâh - Ta’âla - dit :

 

« Nous avons enjoint à ceux auxquels avant vous le Livre fut donné, tout comme à vous-mêmes :Craignez Allâh.. »

[1]

 

Et la recommandation du Prophète (sallallahu ’alayhi wa sallam) qui dit à Mou’âdh [ibn Djabal] envoyé au Yémen : « O Mou’âdh, crains Allâh où que tu sois, remplace la mauvaise action par une bonne pour qu’elle l’efface, et accorde un comportement aux gens, qui soit d’un bon caractère. » [2] Mou’adh (radhiallâhu ’anhu) occupait un haut rang auprès du Prophète (sallallahu ’alayhi wa sallam). C’est pourquoi [le Prophète] lui dit : « O Mou’adh ! Par Allâh - Je t’aime. » En plus, il le plaçait derrière lui sur sa monture. Il a été rapporté sur lui [Mou’âdh] : « Il est [Mou’âdh] le plus éminent savant de la Umma en matière du licite et de l’illicite. » [3] et : « Au jour de la Résurrection, il [Mou’âdh] devancera les savants d’un pas. » [4] Une des marques de son mérite est qu’il fut envoyé par le Prophète (sallallahu ’alayhi wa sallam) en tant que prêcheur, Faqîh [Jurisconsulte], Mouftî et gouverneur pour les gens du Yémen. Le Prophète (sallallahu ’alayhi wa sallam) le comparait à Ibrâhim al-Khalîl (’alayhi as-sallam). Car Ibrâhim était le guide des gens. Comme Ibn Mass’oûd (radhiallâhu ’anhu) qui disait que Mu’adh était un guide pieux et n’était point du nombre des associateurs ; et le comparait à Ibrâhim (’alayhi as-sallam). Si on la comprend bien, elle explique la recommandation coranique allant dans le même sens.

 

Sa dimension générale s’explique par le fait que le l’adorateur [d’Allâh] à deux droits à acquitter :

 

Le droit d’Allâh -’Azza Wa Djal

 

Le droit de Ses serviteurs.

 

Quant au premier droit, il fait quelques fois l’objet de manquements. Ceux-ci peuvent consister soit à ne pas exécuter un ordre ou à commettre un interdit. Le Prophète (sallallahu ’alayhi wa sallam) a dit : « Crains Allâh où que tu sois ». Cette phrase a une portée générale. Et l’expression « où que tu sois » confirme le besoin que l’on a de faire preuve de crainte [envers Allâh] intérieurement. Et puis il a dit : « Remplace la mauvaise action par une bonne pour l’effacer ». C’est parce que quand le médecin constate que le malade a absorbé une substance nocive, il lui prescrit un médicament qui la neutralise. Le péché est presque inévitable pour le serviteur. Le clairvoyant est celui qui ne cesse d’accomplir de bonnes actions qui effacent ses mauvaises actions. Dans la construction de la phrase [en arabe] le terme mauvaise action prédomine, bien qu’ayant la fonction d’objet direct, parce que l’on entend insister davantage sur l’effacement [des péchés] que sur l’accomplissement de la bonne action. Tout comme la parole [du Prophète] à propos de l’urine du bédouin : « Déversez là-dessus un récipient d’eau ». [5] Les bonnes actions doivent être de la même espèce que les mauvaises. Les conséquences des péchés sont éliminées par [certaines de] ces choses :

 

1) Le repentir

 

2) La demande de pardon sans repentir. Certes, Allâh peut accepter cette demande sans que son auteur se soit auparavant repenti. Mais si l’on peut réunir le repentir et l’imploration du pardon, c’est plus parfait.

 

3) La troisième chose consiste dans les bonnes œuvres expiatoires. S’agissant des actes expiatoires déterminés, comme celui recommandé à une personne qui accomplit l’acte sexuel au cours d’une journée de Ramadhân, celui recommandé à un homme qui assimile sa femme à sa mère [entendant jurer de ne plus coucher avec elle], celui recommandé au pèlerin qui viole certains interdits ou n’observe pas certains devoirs du pèlerin, et celui recommandé au pèlerin qui tue un animal dans le cadre de la chasse ; ses actes expiatoires comportent quatre espèces :

 

1) sacrifice animal

 

2) affranchissement [d’un esclave]

 

3) aumône

 

4) jeûne

 

Quant aux actes expiatoires incertains, comme l’a dit Hudhayfa à ’Oumar : « L’épreuve que l’homme subit à travers la personne de sa femme, à travers ses biens et ses enfants peut être conjurée grâce à la prière, au jeûne, à l’aumône, à la recommandation du bien et à l’interdiction du mal. Ceci a certes été attesté par le Coran et les hadîth authentiques qui indiquent l’expiation des cinq prières, de la prière du vendredi, du jeûne, du pèlerinage et de l’ensemble des actes à propos desquels on dit : Quiconque dit ou fait ceci ou cela, obtiendra le pardon ou aura ses péchés antérieurs pardonnés. » Ces actes sont très nombreux. On peut les trouver dans les Sounans et plus particulièrement dans les ouvrages qui traitent des actes méritoires.

 

Sache que les gens se doivent de faire de cela leur plus grande préoccupation, car les gens vivent une époque marquée par une décadence comparable à celle de l’époque pré-islamique dans certains de ces aspects. Les gens qui ont grandi entre les gens de science et bien instruits subissent de nombreuses influences identiques à l’époque pré-islamique, que dire alors de celui qui n’a pas grandi dans un tel entourage ? Il est rapporté dans les Deux authentiques, selon Abî Sa’îd (radhiallâhu ’anhu) que le Prophète (sallallahu ’alayhi wa sallam) a dit : « Vous suivrez vos prédécesseurs de la même manière que des flèches se suivent [pas à pas] au point que s’ils s’étaient introduits dans le trou d’un lézard, vous le feriez » - O Messager d’Allâh ! [Parlez-vous] des Juifs et Chrétiens ? - Qui d’autres [alors] ? » [6] Cette information est confirmée par la parole d’Allâh Ta’âla :

 

« Ils jouirent de leur lot [en ce monde] et vous avez joui de votre lot comme ont joui vos prédécesseurs de leur lot. »

[7]

 

Et cela est encore témoigné dans des traditions authentiques et bons. Cet ordre proscrit [interdit comme indiqué ci-dessus] peut s’étendre dans le domaine religieux en particulier, comme plus d’un des anciens pieux dont parmi eux Ibn ’Ouyayna l’ont affirmé. En effet, beaucoup des agissements reprochés aux Juifs ont été constatés chez ceux qui se réclament des [gens] sciences. De même, beaucoup des agissements reprochés aux Chrétiens ont été constatés chez certains de ceux qui se réclament des [gens] sciences. Cela est perceptible pour celui doué de raison dans religion Islamique qui a été envoyée [révélée] par Allâh à Muhammad (sallallahu ’alayhi wa sallam), et il peut observer ainsi [avec ces sources] les situations des gens. S’il en est ainsi, celui dont Allâh a ouvert la poitrine [le cœur] à l’Islâm jouira d’une lumière provenant de son Seigneur. Auparavant il était mort puis a été ressuscité par Allâh qui l’a doté d’une lumière qui guide ses pas parmi les gens. Celui-là ne manque pas de déceler les conditions [parmi les gens] d’une vie digne de l’époque préislamique et la voie empruntée par les deux communautés : celle qui encourt la colère divine et celle qui est égarée parmi les Juifs et les Chrétiens, ce qui lui permet de voir qu’il partage quelques-unes de leur épreuve. Le plus utile aux individus particuliers [dotés des qualités citées ci-dessus] et au commun des gens, c’est de s’adonner à ce qui peut sauver leurs âmes des pièges, qui consiste à faire suivre les mauvaises actions par de bonnes actions, et les bonnes choses dont Allâh a chargé les propos du Sceau des Prophètes en matière d’actions, de comportement et de qualités. Les péchés sont effacés aussi par les malheurs infligés à l’homme et qui englobent tout ce qui porte préjudice aux biens, à l’honneur, aux personnes et autres, mais qui ne dépend pas de l’homme [8].

 

Notes

[1] Coran, 4/131

 

[2] Rapporté par Ahmed et at-Tirmidhî qui dit que ce hadîth a une bonne et authentique chaîne de transmission.

 

[3] Rapporté par at-Tirmidhî, an-Nassâ-î, Ibn Mâdja - Hadîth avec une bonne et authentique chaîne de transmission

 

[4] Rapporté par al-Haythamî, at-Tabarânî

 

[5] Rapporté par al-Bukhârî

 

[6] Rapporté par al-Bukhârî et Muslim

 

[7] Coran, 9/69

 

[8] Madjmu’ al-Fatâwa de Ibn Taymiyyah, 10/368-370

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SALAM

 

** La sauvegarde de la tradition (sunna) du Prophète **

 

 

 

. ‘Irbâd Ibn Sâriya (RA) a dit :

- « Le Messager de Dieu (saws) nous a fait un sermon éloquent qui remplit nos cœurs de crainte et fit couler nos larmes. Nous lui dîmes : « O Messager de Dieu ! On dirait que c’est le sermon de quelqu’un qui fait ses adieux.

Aussi fais-nous quelques recommandations ! » Il dit :

« Je vous recommande la crainte pieuse de Dieu ainsi que l’obéissance totale même si c’est un esclave éthiopien qui s’est imposé à vous comme chef.

Celui d’entre vous qui vivra verra une grande discorde. Accrochez-vous alors à ma tradition et à celle des califes orthodoxes et bien guidés.

Saisissez-la fortement avec vos dents. Méfiez-vous des innovations car chaque innovation est une cause d’égarement ».

 

 

rapporté par Abou Daoud

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** La sauvegarde de la tradition (sunna) du Prophète **

 

 

 

. ‘Irbâd Ibn Sâriya (RA) a dit :

- « Le Messager de Dieu (saws) nous a fait un sermon éloquent qui remplit nos cœurs de crainte et fit couler nos larmes. Nous lui dîmes : « O Messager de Dieu ! On dirait que c’est le sermon de quelqu’un qui fait ses adieux.

Aussi fais-nous quelques recommandations ! » Il dit :

« Je vous recommande la crainte pieuse de Dieu ainsi que l’obéissance totale même si c’est un esclave éthiopien qui s’est imposé à vous comme chef.

Celui d’entre vous qui vivra verra une grande discorde. Accrochez-vous alors à ma tradition et à celle des califes orthodoxes et bien guidés.

Saisissez-la fortement avec vos dents. Méfiez-vous des innovations car chaque innovation est une cause d’égarement ».

 

 

rapporté par Abou Daoud

 

barraka allaho fik .. wou allahoma j3alna .mina el mottakine

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  • 3 weeks later...

SALAM

 

la plus grande recommandation

 

Parmi la plus grande recommandation

SHeikh al-Islâm Taqî ad-Dîn Abî al-’Abbâs Ahmad Ibn ’Abdel-Halîm Ibn ’Abdel-Sallâm Ibn Taymiyyah al-Harânî

 

 

par Ismail

 

BismiLLehi ar-Rahmâni ar-Rahîm

« Question de Abî al-Qassîm al-Maghribî à l’égard de L’imâm, l’héritier des anciens pieux, modèle des contemporains, le plus illustre de ceux que j’ai rencontré dans les pays du Levant et du Couchant, Taqî ad-dîn Abû al-Abbâs Ahmad Ibn Taymiyyah, qui a accepté de me donner une recommandation en mesure d’améliorer ma vie religieuse et ma vie terrestre, me dirigeant vers un livre [sur lequel repose] ma confiance dans les sciences du hadîth, et de la même manière, dans les autres sciences liées aux lois Islamiques, il a attiré mon intention sur les bienfaits des bonnes actions à faire après les obligations religieuses, et il m’a expliqué le bénéfice le plus probable [...] »

 

 

 

« Al-HamdouLLiLLehi Rabb il-’Âlamîn »

 

Quant à la recommandation [que le questionneur souhaite] : je n’en connais pas de plus utile que la recommandation faite par Allâh et Son messager à condition qu’elle soit bien comprise et appliquée. Allâh - Ta’âla - dit :

 

« Nous avons enjoint à ceux auxquels avant vous le Livre fut donné, tout comme à vous-mêmes :Craignez Allâh.. »

[1]

 

Et la recommandation du Prophète (sallallahu ’alayhi wa sallam) qui dit à Mou’âdh [ibn Djabal] envoyé au Yémen : « O Mou’âdh, crains Allâh où que tu sois, remplace la mauvaise action par une bonne pour qu’elle l’efface, et accorde un comportement aux gens, qui soit d’un bon caractère. » [2] Mou’adh (radhiallâhu ’anhu) occupait un haut rang auprès du Prophète (sallallahu ’alayhi wa sallam). C’est pourquoi [le Prophète] lui dit : « O Mou’adh ! Par Allâh - Je t’aime. » En plus, il le plaçait derrière lui sur sa monture. Il a été rapporté sur lui [Mou’âdh] : « Il est [Mou’âdh] le plus éminent savant de la Umma en matière du licite et de l’illicite. » [3] et : « Au jour de la Résurrection, il [Mou’âdh] devancera les savants d’un pas. » [4] Une des marques de son mérite est qu’il fut envoyé par le Prophète (sallallahu ’alayhi wa sallam) en tant que prêcheur, Faqîh [Jurisconsulte], Mouftî et gouverneur pour les gens du Yémen. Le Prophète (sallallahu ’alayhi wa sallam) le comparait à Ibrâhim al-Khalîl (’alayhi as-sallam). Car Ibrâhim était le guide des gens. Comme Ibn Mass’oûd (radhiallâhu ’anhu) qui disait que Mu’adh était un guide pieux et n’était point du nombre des associateurs ; et le comparait à Ibrâhim (’alayhi as-sallam). Si on la comprend bien, elle explique la recommandation coranique allant dans le même sens.

 

Sa dimension générale s’explique par le fait que le l’adorateur [d’Allâh] à deux droits à acquitter :

 

Le droit d’Allâh -’Azza Wa Djal

 

Le droit de Ses serviteurs.

 

Quant au premier droit, il fait quelques fois l’objet de manquements. Ceux-ci peuvent consister soit à ne pas exécuter un ordre ou à commettre un interdit. Le Prophète (sallallahu ’alayhi wa sallam) a dit : « Crains Allâh où que tu sois ». Cette phrase a une portée générale. Et l’expression « où que tu sois » confirme le besoin que l’on a de faire preuve de crainte [envers Allâh] intérieurement. Et puis il a dit : « Remplace la mauvaise action par une bonne pour l’effacer ». C’est parce que quand le médecin constate que le malade a absorbé une substance nocive, il lui prescrit un médicament qui la neutralise. Le péché est presque inévitable pour le serviteur. Le clairvoyant est celui qui ne cesse d’accomplir de bonnes actions qui effacent ses mauvaises actions. Dans la construction de la phrase [en arabe] le terme mauvaise action prédomine, bien qu’ayant la fonction d’objet direct, parce que l’on entend insister davantage sur l’effacement [des péchés] que sur l’accomplissement de la bonne action. Tout comme la parole [du Prophète] à propos de l’urine du bédouin : « Déversez là-dessus un récipient d’eau ». [5] Les bonnes actions doivent être de la même espèce que les mauvaises. Les conséquences des péchés sont éliminées par [certaines de] ces choses :

 

1) Le repentir

 

2) La demande de pardon sans repentir. Certes, Allâh peut accepter cette demande sans que son auteur se soit auparavant repenti. Mais si l’on peut réunir le repentir et l’imploration du pardon, c’est plus parfait.

 

3) La troisième chose consiste dans les bonnes œuvres expiatoires. S’agissant des actes expiatoires déterminés, comme celui recommandé à une personne qui accomplit l’acte sexuel au cours d’une journée de Ramadhân, celui recommandé à un homme qui assimile sa femme à sa mère [entendant jurer de ne plus coucher avec elle], celui recommandé au pèlerin qui viole certains interdits ou n’observe pas certains devoirs du pèlerin, et celui recommandé au pèlerin qui tue un animal dans le cadre de la chasse ; ses actes expiatoires comportent quatre espèces :

 

1) sacrifice animal

 

2) affranchissement [d’un esclave]

 

3) aumône

 

4) jeûne

 

Quant aux actes expiatoires incertains, comme l’a dit Hudhayfa à ’Oumar : « L’épreuve que l’homme subit à travers la personne de sa femme, à travers ses biens et ses enfants peut être conjurée grâce à la prière, au jeûne, à l’aumône, à la recommandation du bien et à l’interdiction du mal. Ceci a certes été attesté par le Coran et les hadîth authentiques qui indiquent l’expiation des cinq prières, de la prière du vendredi, du jeûne, du pèlerinage et de l’ensemble des actes à propos desquels on dit : Quiconque dit ou fait ceci ou cela, obtiendra le pardon ou aura ses péchés antérieurs pardonnés. » Ces actes sont très nombreux. On peut les trouver dans les Sounans et plus particulièrement dans les ouvrages qui traitent des actes méritoires.

 

Sache que les gens se doivent de faire de cela leur plus grande préoccupation, car les gens vivent une époque marquée par une décadence comparable à celle de l’époque pré-islamique dans certains de ces aspects. Les gens qui ont grandi entre les gens de science et bien instruits subissent de nombreuses influences identiques à l’époque pré-islamique, que dire alors de celui qui n’a pas grandi dans un tel entourage ? Il est rapporté dans les Deux authentiques, selon Abî Sa’îd (radhiallâhu ’anhu) que le Prophète (sallallahu ’alayhi wa sallam) a dit : « Vous suivrez vos prédécesseurs de la même manière que des flèches se suivent [pas à pas] au point que s’ils s’étaient introduits dans le trou d’un lézard, vous le feriez » - O Messager d’Allâh ! [Parlez-vous] des Juifs et Chrétiens ? - Qui d’autres [alors] ? » Cette information est confirmée par la parole d’Allâh Ta’âla :

 

« Ils jouirent de leur lot [en ce monde] et vous avez joui de votre lot comme ont joui vos prédécesseurs de leur lot. »

 

 

Et cela est encore témoigné dans des traditions authentiques et bons. Cet ordre proscrit [interdit comme indiqué ci-dessus] peut s’étendre dans le domaine religieux en particulier, comme plus d’un des anciens pieux dont parmi eux Ibn ’Ouyayna l’ont affirmé. En effet, beaucoup des agissements reprochés aux Juifs ont été constatés chez ceux qui se réclament des [gens] sciences. De même, beaucoup des agissements reprochés aux Chrétiens ont été constatés chez certains de ceux qui se réclament des [gens] sciences. Cela est perceptible pour celui doué de raison dans religion Islamique qui a été envoyée [révélée] par Allâh à Muhammad (sallallahu ’alayhi wa sallam), et il peut observer ainsi [avec ces sources] les situations des gens. S’il en est ainsi, celui dont Allâh a ouvert la poitrine [le cœur] à l’Islâm jouira d’une lumière provenant de son Seigneur. Auparavant il était mort puis a été ressuscité par Allâh qui l’a doté d’une lumière qui guide ses pas parmi les gens. Celui-là ne manque pas de déceler les conditions [parmi les gens] d’une vie digne de l’époque préislamique et la voie empruntée par les deux communautés : celle qui encourt la colère divine et celle qui est égarée parmi les Juifs et les Chrétiens, ce qui lui permet de voir qu’il partage quelques-unes de leur épreuve. Le plus utile aux individus particuliers [dotés des qualités citées ci-dessus] et au commun des gens, c’est de s’adonner à ce qui peut sauver leurs âmes des pièges, qui consiste à faire suivre les mauvaises actions par de bonnes actions, et les bonnes choses dont Allâh a chargé les propos du Sceau des Prophètes en matière d’actions, de comportement et de qualités. Les péchés sont effacés aussi par les malheurs infligés à l’homme et qui englobent tout ce qui porte préjudice aux biens, à l’honneur, aux personnes et autres, mais qui ne dépend pas de l’homme .

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