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BHL, petit télégraphiste d’Israël à Benghazi


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par Gilles Munier - publié le samedi 4 juin 2011

 

A Jérusalem (occupé), le 2 juin dernier, Bernard-Henri Lévy (BHL) a vendu la mèche en annonçant qu’il a remis un message du Conseil national de transition (CNT) à Benyamin Netanyahou l’informant que la Libye entretiendrait « des relations normales avec Israël » (1) si l’insurrection l’emportait.

 

Une base israélienne à la frontière algérienne ?

 

On sait qu’à chaque voyage en Cyrénaïque (Est de la Libye), BHL s’emploie à persuader le CNT de l’intérêt d’entrer en contact avec Tel-Aviv et qu’il n’hésite pas – selon ses dires - à évoquer la « grandeur d’Israël » devant des insurgés perplexes (2). Quelques dirigeants rebelles se sont laissés convaincre car la présence de conseillers militaires israéliens à Benghazi – des juifs d’origine libyenne ou maghrébine, dit-on – a fini par bruiter. Le document douteux, remis au gouvernement libyen par un officier de renseignement ukrainien, selon lequel le CNT accepterait l’installation d’une base militaire israélienne dans le Djebel Akhdar, près de la frontière algérienne – non démenti par les rebelles - peut maintenant être interprété comme un appel du pied (3).

 

On imagine la consternation - voire la panique - des chefs de l’insurrection qui ne s’attendaient pas à ce que leur décision de nouer des relations avec Israël soit ébruitée de cette façon. Abdel Hafiz Ghoga, vice-Président du CNT, a aussitôt démenti avoir chargé l’activiste pro-israélien de quoi que ce soit. Trop tard, le mal était fait dans l’opinion publique arabe. Les initiateurs de l’opération s’en moquent. Leur but est de convaincre les Etats qui n’ont pas reconnu le CNT en raison de la présence Al-Qaïda en Cyrénaïque. Israël, disent-ils, n’accueillerait pas favorablement les propositions des rebelles si l’influence des djihadistes était aussi importante que les spécialistes le prétendent.

 

Prendre l’Egypte en tenaille

 

En visite officielle en Israël, Alain Juppé, ministre français des Affaires étrangères, a avalé une nouvelle couleuvre en apprenant que le porte-parole de Benyamin Netanyahou avait confirmé les dires de BHL, son vibrionnant rival sur la scène libyenne. Le Premier ministre israélien qui reproche à la France de vouloir reconnaître la Palestine dans ses frontières de 1967, s’est fait un malin plaisir à remercier Nicolas Sarkozy pour l’intervention militaire française en Libye. Pour Netanyahou, le renversement du Colonel Mouammar Kadhafi permettrait à Israël de s’approvisionner plus facilement en pétrole - une denrée lui manquant cruellement - et l’avantage de prendre l’Egypte en tenaille en cas de conflit.

 

Oumma.com

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ce n'est pas l'agitation de BHL qui le grandit aux yeux des décideurs israéliens. Pour eux ce n'est qu'un "arabe" qui cherche leur protection. Juif séfarade tlemcénien il est considéré comme arabe avec tout les préjugés qui suivent. Son bla-bla et sa philosophie, nos cousins s'en tapent. Ils ont ont donné au monde des penseurs d'un autre accabit. Et jusqu'à présent le protégé de SARKOSY, qui ne parle pas hébreux est dans l'incacipté de lire dans le texte une Thora.

 

Un arabe bobo judaisant , vil et demandeur , voilà ce qu'il est notre BHL. Tefouh.

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