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Les réserves de change de l’Algérie placées à perte aux Etats-Unis


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L'Algérie doit-elle encore placer l'essentiel de ses réserves de change – 155 milliards de dollars à la fin 2010 – en bons du Trésor américain ? De nombreux spécialistes ont déjà répondu par la négative mais les performances actuelles de ces bons révèlent chaque jour un peu plus l'erreur que font les autorités en persistant dans cette stratégie de placement. Si c'était une bonne stratégie il y a quelques années, aujourd'hui les résultats montrent que ces placements n'ont plus une rentabilité optimale.

 

Ainsi, le rendement « réel » – indexé sur l'inflation – des obligations du Trésor américain ne cesse de décroître tendanciellement (de 10 % au milieu des années 80 à moins de 4 % en 2000). Il a même été négatif au plus fort de la crise économique mondiale entre 2008 et 2009 (-2 %). Après une reprise en 2009 (+6 %), ce rendement est reparti à la baisse à partir de 2010. Aujourd'hui, il est tout simplement égal à zéro (voire le graphe du 31 mai sur l’image). Concrètement, cela signifie que les placements dans ces bons du Trésor américain ne rapportent rien ou plus grand chose aujourd'hui à l'Algérie.

 

Les gouvernements successifs ont joué la prudence à outrance et n'ont en fait pas adapté leur stratégie de placement aux évolutions du contexte financier mondial. Ainsi, avec la crise, la note de triple A (la meilleure) des bons du Trésor américain est menacée d'être revue à la baisse d'ici la fin de l'été à cause de l'endettement record des États‑Unis. En réponse, plusieurs créanciers des Américains – surtout les privés – ont commencé à reporter leurs placements sur le marché de l'or, bien plus sûr. Mais pas l'Algérie.

 

Pourtant, de nombreux économistes et spécialistes de la finance ont alerté le gouvernement sur ce risque du mono‑placement et ont plaidé pour une stratégie plus diversifiée, comme par exemple la création d’un fonds souverain. C'est ce qu'ont fait la majorité des autres pays exportateurs de pétrole et les résultats leur ont donné raison. Ils ont multiplié les investissements et les placements à l'étranger. Ils ont ainsi à la fois diversifié leurs ressources financières et se sont construit des portefeuilles de participations dans de grands groupes internationaux.

 

Cette stratégie algérienne est d'autant plus critiquable qu'elle semble plus être le fait du prince que le fruit d'une véritable concertation. La politique de gestion des réserves reste opaque. La répartition des placements est inconnue dans le détail et leurs performances annuelles ne sont jamais communiquées par le gouvernement. La gestion des réserves ne fait jamais l'objet de débat au sein du Parlement alors que cette ressource financière pourrait s'avérer essentielle dans l'avenir avec la baisse inexorable des revenus tirés des hydrocarbures.

 

Début 2010, il y a bien eu – une première ! – un désaccord public entre Abdelhamid Temmar et Karim Djoudi, le premier souhaitant qu'une partie des réserves soit utilisée pour financer des investissements dans le pays, le deuxième plaidant pour le statu quo. Le débat a fait long feu et Temmar a perdu deux mois plus tard le portefeuille de l'Industrie pour un ministère mineur de la Prospective et des statistiques. Et depuis, le sujet n'a plus jamais été abordé. Mais au moment où on parle d'ouverture politique, il serait peut-être temps de mettre aussi sur le tapis la question de la transparence de la gestion économique des réserves.

 

In : tsa-algerie.com

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Comment qualifier ça ???

 

 

Résultat de la gabegie et de la médiocrité régnante?

 

Simple acte d'incompétence?

 

Irresponsabilité criminelle?

 

Acte de haute trahison ?

 

 

Honte à vous de mettre l'argent du peuple en "otage" ??????

 

Honte à vous bande de .......

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Comment qualifier ça ???

 

 

Résultat de la gabegie et de la médiocrité régnante?

 

Simple acte d'incompétence?

 

Irresponsabilité criminelle?

 

Acte de haute trahison ?

 

 

Honte à vous de mettre l'argent du peuple en "otage" ??????

 

Honte à vous bande de .......

 

 

 

ils auraient pu, financer un fonds d'investissement algérien, pour l'achat des entreprises ou a défaut dans de la pierre !

 

Quand tout un peuple "ghachi" est pris en otage, pourquoi pas son argent? qu'est ce qui peut les en empêcher?

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ils auraient pu, financer un fonds d'investissement algérien, pour l'achat des entreprises ou a défaut dans de la pierre !

 

Quand tout un peuple "ghachi" est pris en otage, pourquoi pas son argent? qu'est ce qui peut les en empêcher?

Ils auraient mieux fait de garder les réserves d'hydrocarbures sous terre puisque , apparemment , ils sont incapables de transformer l'argent en postes d'emplois , en croissance économique , en développement tout court...

 

La ils mettent l'argent des générations futures en danger ...

 

Rien n'empêchera les Yankees de ....................... "yakhourdjou triq" :eek: et voler cet argent sous le pretexte (désormais classique) qu'il s'agirait de l'argent du régime Algérien en s'aidant d'un CNT bis par exemple .

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Ils auraient mieux fait de garder les réserves d'hydrocarbures sous terre puisque , apparemment , ils sont incapables de transformer l'argent en postes d'emplois , en croissance économique , en développement tout court...

 

La ils mettent l'argent des générations futures en danger ...

 

Rien n'empêchera les Yankees de ....................... "yakhourdjou triq" :eek: et voler cet argent sous le pretexte (désormais classique) qu'il s'agirait de l'argent du régime Algérien en s'aidant d'un CNT bis par exemple .

 

des contrats sont signés, il faut les honorer !

Les générations futures sont en danger pas uniquement leurs "argent"

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Guest opticien

Ils auraient mieux fait de garder les réserves d'hydrocarbures sous terre puisque , apparemment , ils sont incapables de transformer l'argent en postes d'emplois , en croissance économique , en développement tout court...

 

La ils mettent l'argent des générations futures en danger ...

 

Rien n'empêchera les Yankees de ....................... "yakhourdjou triq" :eek: et voler cet argent sous le pretexte (désormais classique) qu'il s'agirait de l'argent du régime Algérien en s'aidant d'un CNT bis par exemple .

 

ha! parce que tu crois qu'ils exploitent nos réserves pour l’économie du pays ?

sans les richesses naturelles ,leur raison d’être en Algérie n'est plus .

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ha! parce que tu crois qu'ils exploitent nos réserves pour l’économie du pays ?

sans les richesses naturelles ,leur raison d’être en Algérie n'est plus .

 

On ne peut comparer que ce qui est comparable .....

 

Cette bande de crapules qui nous gouverne c'est une chose mais un scénario à l'Irakienne c'est autre chose !!!!

 

Cet argent appartient au peuple Algérien pas à Bouteflika ni au général Toufik

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des contrats sont signés, il faut les honorer !

Les générations futures sont en danger pas uniquement leurs "argent"

 

Ceux qui les ont signés devraient être jugés pour haute trahison .

 

Ces 150 milliards peuvent devenir une raison objective pour qu'ils nous fassent un scénario à l'Irakienne ou à la Libyenne ....

 

Les Chinois font pareil mais possèdent les arguments militaires dissuasifs , ce qui est loin d'être notre cas !

 

PS: elle est bien bonne cette histoire de contrats et de lois que seuls les arabes et noirs sont tenus d'appliquer

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On ne peut comparer que ce qui est comparable .....

 

Cette bande de crapules qui nous gouverne c'est une chose mais un scénario à l'Irakienne c'est autre chose !!!!

 

Cet argent appartient au peuple Algérien pas à Bouteflika ni au général Toufik

 

UNE BANDE DE CRAPULE ISSUE DU PEUPLE;;;;;;;;;;;;;;;;;;; J'IRAIS PAS DIRE POUR LE PEUPLE

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Ceux qui les ont signés devraient être jugés pour haute trahison .

 

Ces 150 milliards peuvent devenir une raison objective pour qu'ils nous fassent un scénario à l'Irakienne ou à la Libyenne ....

 

Les Chinois font pareil mais possèdent les arguments militaires dissuasifs , ce qui est loin d'être notre cas !

 

PS: elle est bien bonne cette histoire de contrats et de lois que seuls les arabes et noirs sont tenus d'appliquer

 

cEUX QUI SIGNENT SONT LES HERIDITAIRES D'UN CERTAIN SORDIDE !

LE PRESIDENT EN EST L'EXEMPLE §

COMPARAITRE N4EST PAS RAISON:

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Ceux qui les ont signés devraient être jugés pour haute trahison .

 

Ces 150 milliards peuvent devenir une raison objective pour qu'ils nous fassent un scénario à l'Irakienne ou à la Libyenne ....

 

Les Chinois font pareil mais possèdent les arguments militaires dissuasifs , ce qui est loin d'être notre cas !

 

PS: elle est bien bonne cette histoire de contrats et de lois que seuls les arabes et noirs sont tenus d'appliquer

 

certains signataires sont de nationalité US mon ami :wavetowel3::wavetowel3::mdr:

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Rien n'empêchera les Yankees de ....................... "yakhourdjou triq" :eek: et voler cet argent sous le pretexte (désormais classique) qu'il s'agirait de l'argent du régime Algérien en s'aidant d'un CNT bis par exemple .

 

 

 

 

Bingo Mister Ladoz,c'est ce qui arrivera si l'Algérie s'embrase comme l'Egypte,la Tunisie et la Libye.Tous les avoirs seront gelés sous prétexte que l'argent est volé au peuple.Mais pourquoi personne ne dit aujourd'hui à Boutèf et Toufik que ça se passera comme ça?

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Il ne faut pas s'enflammer , ce n'est qu'un article de TSA , Echorouk est plus crédible car c'est du khorotisme bien de chez nous alors que TSA fait partie de la presse française sur l'Algérie qui défend les intérêts du pays où elle paie ses impôts !

Cet article m'a tout l'air d'être une commande , TSA verrait surement d'un bon oeil les avoirs algériens en France !

Pour ma part , je privilégie les analyses du Quotidien d'Oran :

 

L’argent de l’Algérie à l’étranger ne risque rien

 

Le premier argentier du pays a laissé entendre hier, sur les ondes de la radio nationale, que la loi de finances complémentaire 2011 est à 100% taillée sur mesure pour la paix sociale, après les décisions prises en février pour faire descendre les prix des denrées alimentaires.

 

L’Algérie a recours de plus en plus à une loi de finances complémentaire pour boucler l’année budgétaire. Cette technique est, selon le ministre des finances, Karim Djoudi, très utilisée par beaucoup de pays, dont la France, qui ont recours à plusieurs correctifs budgétaires pour faire face à des dépenses imprévues. Pour le cas de l’Algérie, il en va de même, a souligné M. Djoudi.

 

‘’La LFC apporte une réponse en termes de ressources financières à des mesures sociales prises en termes de soutien aux produits de première nécessité’’, a précisé le ministre. Il a ainsi indiqué que la loi de finances 2011 (LFC) a été prise pour budgétiser les mesures sociales et économiques prises lors du Conseil des ministres de février dernier. Ce conseil avait pris la décision de ramener les prix de certains produits alimentaires de base, qui avaient flambé sur le marché national, à la portée des citoyens, après les émeutes de janvier.

 

La LFC 2011 a été également élaborée pour prendre en charge les mesures de la tripartite, notamment en direction des entreprises. La LFC 2011 donne ‘’plus de ressources. Elle consacre 25% du budget de fonctionnement sur l’aspect compensation des prix (lait, blé dur, légumes secs, sucre et huile), en plus des dispositifs budgétaires de soutien à l’emploi, et de solidarité’’, a t-il précisé. En outre, des dispositions particulières ont été prises par la LFC 2011 pour le soutien fiscal aux investissements des PME. ‘’Il s’agit, a dit M. Djoudi, de mesures pour conforter l’outil de la croissance nationale’’, avec une inversion de la croissance économique. ‘’Entre 1999 et 2010, il y a eu une inversion de la production nationale, avec 70% du PIB créés par la production hors hydrocarbures, et 30% par les hydrocarbures, une baisse du taux de chômage à 10%, et une croissance des crédits à l’économie de 16%’’, relève M. Djoudi.

 

Par ailleurs, il a encore confirmé l’opposition franche du gouvernement au retour du crédit à la consommation, estimant qu’il est un élément accélérateur de l’endettement des ménages, et qu’il (le crédit) a été surtout utilisé pour l’achat de véhicules neufs, ce qui a provoqué une sortie de devises.

 

LES BANQUES ET LES AVOIRS EXTÉRIEURS

 

‘’Mais, s’il y a une production nationale, on verra’’, a-t-il relevé, avant d’affirmer que les banques ne sont pas frileuses en matière de financements des investissements. ‘’Il faut que les banques aient devant elles des projets viables, puisque leur argent appartient aux épargnants, et que ce projet leur permette de récupérer leur argent’’, at- il dit sur ce sujet. Pour autant, le gouvernement a souhaité, a précisé M. Djoudi sur ce chapitre, ‘’partager les risques avec les PME et encourager les investissements à travers le FNI à hauteur de 34% des projets, ainsi que la mise en place de fonds d’investissement régionaux.

 

Quant aux avoirs extérieurs de l’Algérie, ‘’ils sont bons’’, a dit le ministre des Finances, selon lequel ‘’la croissance de cette liquidité ne peut être absorbée par le marché national’’. Pour la question délicate qui gêne énormément les autorités monétaires, celle de la gestion des actifs algériens à l’étranger, notamment par des banques américaines, M. Djoudi a estimé que ‘’ces actifs sont bien placés’’ là où ils sont. ‘’Le choix est de limiter les risques en perte de capital, (alors nos actifs) sont placés dans des actifs d’Etat, et pas dans des fonds souverains (privés),’’ a t-il relevé, récusant le fait que ces actifs soient mal placés, tout en laissant le soin à la Banque d’Algérie ‘’de situer le niveau de rémunération de ces actifs’’.

 

‘’Nous sommes dans un contexte international de grandes incertitudes financières. Nous sommes dans une démarche de gestion prudente de ces actifs qui sont placés dans des actifs d’Etat. C’est ce que nous faisons’’, a encore souligné le ministre, qui a été très peu loquace sur les réserves de change, se contentant de dire que ‘’la banque d’Algérie reste souveraine pour gérer ces réserves de change, et gère ces actifs pour protéger le patrimoine de l’Algérie’’. Le ministre des Finances est également resté discret sur le manque alarmant de liquidités dans les bureaux de poste, relevant seulement que cette question ‘’concerne Algérie Poste et la Banque d’Algérie’’. Par ailleurs, M. Djoudi a été foncièrement gêné lorsque le nouveau billet de 2.000 dinars a été abordé, et notamment sa quasi-absence du circuit monétaire, concédant seulement que « ‘le paramétrage de contrôle des billets et des distributeurs n’est pas encore effectif.’’

 

Côté chiffres, il a annoncé que près de 500 milliards de dinars sont consacrés à sauver les entreprises publiques en difficultés financières, et des mesures bancaires pour soutenir les PME privées. Pour les salaires, il a indiqué que près de 1.600 milliards de dinars ont été prévus pour les rappels des augmentations salariales, 850 mds de dinars payés pour les salaires en 2010-2011, 150 autres milliards de dinars en provision d’ici la fin de l’année, et près de 350 milliards de dinars prévus pour 2012.

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Bingo Mister Ladoz,c'est ce qui arrivera si l'Algérie s'embrase comme l'Egypte,la Tunisie et la Libye.Tous les avoirs seront gelés sous prétexte que l'argent est volé au peuple.Mais pourquoi personne ne dit aujourd'hui à Boutèf et Toufik que ça se passera comme ça?

 

Il serait étonnant qu'ils ne le sachent pas :mdr::mdr:

 

Mais enfin cet argent n'étant pas le leur :eek:

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Il ne faut pas s'enflammer , ce n'est qu'un article de TSA , Echorouk est plus crédible car c'est du khorotisme bien de chez nous alors que TSA fait partie de la presse française sur l'Algérie qui défend les intérêts du pays où elle paie ses impôts !

Cet article m'a tout l'air d'être une commande , TSA verrait surement d'un bon oeil les avoirs algériens en France !

Pour ma part , je privilégie les analyses du Quotidien d'Oran :

 

L’argent de l’Algérie à l’étranger ne risque rien

 

Le premier argentier du pays a laissé entendre hier, sur les ondes de la radio nationale, que la loi de finances complémentaire 2011 est à 100% taillée sur mesure pour la paix sociale, après les décisions prises en février pour faire descendre les prix des denrées alimentaires.

 

L’Algérie a recours de plus en plus à une loi de finances complémentaire pour boucler l’année budgétaire. Cette technique est, selon le ministre des finances, Karim Djoudi, très utilisée par beaucoup de pays, dont la France, qui ont recours à plusieurs correctifs budgétaires pour faire face à des dépenses imprévues. Pour le cas de l’Algérie, il en va de même, a souligné M. Djoudi.

 

‘’La LFC apporte une réponse en termes de ressources financières à des mesures sociales prises en termes de soutien aux produits de première nécessité’’, a précisé le ministre. Il a ainsi indiqué que la loi de finances 2011 (LFC) a été prise pour budgétiser les mesures sociales et économiques prises lors du Conseil des ministres de février dernier. Ce conseil avait pris la décision de ramener les prix de certains produits alimentaires de base, qui avaient flambé sur le marché national, à la portée des citoyens, après les émeutes de janvier.

 

La LFC 2011 a été également élaborée pour prendre en charge les mesures de la tripartite, notamment en direction des entreprises. La LFC 2011 donne ‘’plus de ressources. Elle consacre 25% du budget de fonctionnement sur l’aspect compensation des prix (lait, blé dur, légumes secs, sucre et huile), en plus des dispositifs budgétaires de soutien à l’emploi, et de solidarité’’, a t-il précisé. En outre, des dispositions particulières ont été prises par la LFC 2011 pour le soutien fiscal aux investissements des PME. ‘’Il s’agit, a dit M. Djoudi, de mesures pour conforter l’outil de la croissance nationale’’, avec une inversion de la croissance économique. ‘’Entre 1999 et 2010, il y a eu une inversion de la production nationale, avec 70% du PIB créés par la production hors hydrocarbures, et 30% par les hydrocarbures, une baisse du taux de chômage à 10%, et une croissance des crédits à l’économie de 16%’’, relève M. Djoudi.

 

Par ailleurs, il a encore confirmé l’opposition franche du gouvernement au retour du crédit à la consommation, estimant qu’il est un élément accélérateur de l’endettement des ménages, et qu’il (le crédit) a été surtout utilisé pour l’achat de véhicules neufs, ce qui a provoqué une sortie de devises.

 

LES BANQUES ET LES AVOIRS EXTÉRIEURS

 

‘’Mais, s’il y a une production nationale, on verra’’, a-t-il relevé, avant d’affirmer que les banques ne sont pas frileuses en matière de financements des investissements. ‘’Il faut que les banques aient devant elles des projets viables, puisque leur argent appartient aux épargnants, et que ce projet leur permette de récupérer leur argent’’, at- il dit sur ce sujet. Pour autant, le gouvernement a souhaité, a précisé M. Djoudi sur ce chapitre, ‘’partager les risques avec les PME et encourager les investissements à travers le FNI à hauteur de 34% des projets, ainsi que la mise en place de fonds d’investissement régionaux.

 

Quant aux avoirs extérieurs de l’Algérie, ‘’ils sont bons’’, a dit le ministre des Finances, selon lequel ‘’la croissance de cette liquidité ne peut être absorbée par le marché national’’. Pour la question délicate qui gêne énormément les autorités monétaires, celle de la gestion des actifs algériens à l’étranger, notamment par des banques américaines, M. Djoudi a estimé que ‘’ces actifs sont bien placés’’ là où ils sont. ‘’Le choix est de limiter les risques en perte de capital, (alors nos actifs) sont placés dans des actifs d’Etat, et pas dans des fonds souverains (privés),’’ a t-il relevé, récusant le fait que ces actifs soient mal placés, tout en laissant le soin à la Banque d’Algérie ‘’de situer le niveau de rémunération de ces actifs’’.

 

‘’Nous sommes dans un contexte international de grandes incertitudes financières. Nous sommes dans une démarche de gestion prudente de ces actifs qui sont placés dans des actifs d’Etat. C’est ce que nous faisons’’, a encore souligné le ministre, qui a été très peu loquace sur les réserves de change, se contentant de dire que ‘’la banque d’Algérie reste souveraine pour gérer ces réserves de change, et gère ces actifs pour protéger le patrimoine de l’Algérie’’. Le ministre des Finances est également resté discret sur le manque alarmant de liquidités dans les bureaux de poste, relevant seulement que cette question ‘’concerne Algérie Poste et la Banque d’Algérie’’. Par ailleurs, M. Djoudi a été foncièrement gêné lorsque le nouveau billet de 2.000 dinars a été abordé, et notamment sa quasi-absence du circuit monétaire, concédant seulement que « ‘le paramétrage de contrôle des billets et des distributeurs n’est pas encore effectif.’’

 

Côté chiffres, il a annoncé que près de 500 milliards de dinars sont consacrés à sauver les entreprises publiques en difficultés financières, et des mesures bancaires pour soutenir les PME privées. Pour les salaires, il a indiqué que près de 1.600 milliards de dinars ont été prévus pour les rappels des augmentations salariales, 850 mds de dinars payés pour les salaires en 2010-2011, 150 autres milliards de dinars en provision d’ici la fin de l’année, et près de 350 milliards de dinars prévus pour 2012.

 

 

 

Djoudi est un simple exécutant .

De plus c'est quelqu'un de tout à fait ordinaire , sans intelligence ni perspicacité ...

 

Un simple bureaucrate qui a passé sa jeunesse à apprendre par coeur ses leçons au lieu d'essayer de comprendre :crazy:

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L'Algérie doit-elle encore placer l'essentiel de ses réserves de change – 155 milliards de dollars à la fin 2010 – en bons du Trésor américain ? De nombreux spécialistes ont déjà répondu par la négative mais les performances actuelles de ces bons révèlent chaque jour un peu plus l'erreur que font les autorités en persistant dans cette stratégie de placement. Si c'était une bonne stratégie il y a quelques années, aujourd'hui les résultats montrent que ces placements n'ont plus une rentabilité optimale.

 

Ainsi, le rendement « réel » – indexé sur l'inflation – des obligations du Trésor américain ne cesse de décroître tendanciellement (de 10 % au milieu des années 80 à moins de 4 % en 2000). Il a même été négatif au plus fort de la crise économique mondiale entre 2008 et 2009 (-2 %). Après une reprise en 2009 (+6 %), ce rendement est reparti à la baisse à partir de 2010. Aujourd'hui, il est tout simplement égal à zéro (voire le graphe du 31 mai sur l’image). Concrètement, cela signifie que les placements dans ces bons du Trésor américain ne rapportent rien ou plus grand chose aujourd'hui à l'Algérie.

 

Les gouvernements successifs ont joué la prudence à outrance et n'ont en fait pas adapté leur stratégie de placement aux évolutions du contexte financier mondial. Ainsi, avec la crise, la note de triple A (la meilleure) des bons du Trésor américain est menacée d'être revue à la baisse d'ici la fin de l'été à cause de l'endettement record des États‑Unis. En réponse, plusieurs créanciers des Américains – surtout les privés – ont commencé à reporter leurs placements sur le marché de l'or, bien plus sûr. Mais pas l'Algérie.

 

Pourtant, de nombreux économistes et spécialistes de la finance ont alerté le gouvernement sur ce risque du mono‑placement et ont plaidé pour une stratégie plus diversifiée, comme par exemple la création d’un fonds souverain. C'est ce qu'ont fait la majorité des autres pays exportateurs de pétrole et les résultats leur ont donné raison. Ils ont multiplié les investissements et les placements à l'étranger. Ils ont ainsi à la fois diversifié leurs ressources financières et se sont construit des portefeuilles de participations dans de grands groupes internationaux.

 

Cette stratégie algérienne est d'autant plus critiquable qu'elle semble plus être le fait du prince que le fruit d'une véritable concertation. La politique de gestion des réserves reste opaque. La répartition des placements est inconnue dans le détail et leurs performances annuelles ne sont jamais communiquées par le gouvernement. La gestion des réserves ne fait jamais l'objet de débat au sein du Parlement alors que cette ressource financière pourrait s'avérer essentielle dans l'avenir avec la baisse inexorable des revenus tirés des hydrocarbures.

 

Début 2010, il y a bien eu – une première ! – un désaccord public entre Abdelhamid Temmar et Karim Djoudi, le premier souhaitant qu'une partie des réserves soit utilisée pour financer des investissements dans le pays, le deuxième plaidant pour le statu quo. Le débat a fait long feu et Temmar a perdu deux mois plus tard le portefeuille de l'Industrie pour un ministère mineur de la Prospective et des statistiques. Et depuis, le sujet n'a plus jamais été abordé. Mais au moment où on parle d'ouverture politique, il serait peut-être temps de mettre aussi sur le tapis la question de la transparence de la gestion économique des réserves.

 

In : tsa-algerie.com

 

Bonjour tout le monde

 

C´est faut ce que raconte TSA , d´ailleurs on remarque bien le niveau des journalistes de TSA en matiére d´économie .

L´algerie ne posséde pas 150 milliards de dollars US sous forme de Bon de tresor américain mais posséde 52 millards de dollars

L´algerie est classés avec les pays producteurs de pétrole concernants les pays deteneurs des bons de tresor américain , la somme totale des avoirs des pays de l´OPEP en matieres de T-Bondes est estimée á 223 milliards de dollars dont 52 milliards comme avoirs algeriens .

Donc vous voyez bien que TSA racontes n´importe quoi

 

Mais le plus beau c´est que les Bons de Tresor américains detenus par l´Algerie sont des " unmarketable T-Bonds " qui veut dire que l´Algerie detiens des bons de caisse et si je vais vous dire combien est le rendement de ces fameux T-Bonds detenus par l Algerie vous n´allez pas me croire ????

c´est 0,50% de rendement annuel ( un demi pourcent ) , cela veut dire que sur les 52 milliards de dollars , l algerie recoit un rendement annuel de 260 millions de dollars .

Voila les fameux placements algeriens en US T-Bonds ?????

Si l´Algerie avait places son argent en " marketable T-Bonds " on aurait gagné un rendement de 6-7% annuellement ( le coupon baisse mais le prix de l´obligation d´état américain de 5 ans augmentes ).

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Bonjour tout le monde

 

C´est faut ce que raconte TSA , d´ailleurs on remarque bien le niveau des journalistes de TSA en matiére d´économie .

L´algerie ne posséde pas 150 milliards de dollars US sous forme de Bon de tresor américain mais posséde 52 millards de dollars

L´algerie est classés avec les pays producteurs de pétrole concernants les pays deteneurs des bons de tresor américain , la somme totale des avoirs des pays de l´OPEP en matieres de T-Bondes est estimée á 223 milliards de dollars dont 52 milliards comme avoirs algeriens .

Donc vous voyez bien que TSA racontes n´importe quoi

 

Mais le plus beau c´est que les Bons de Tresor américains detenus par l´Algerie sont des " unmarketable T-Bonds " qui veut dire que l´Algerie detiens des bons de caisse et si je vais vous dire combien est le rendement de ces fameux T-Bonds detenus par l Algerie vous n´allez pas me croire ????

c´est 0,50% de rendement annuel ( un demi pourcent ) , cela veut dire que sur les 52 milliards de dollars , l algerie recoit un rendement annuel de 260 millions de dollars .

Voila les fameux placements algeriens en US T-Bonds ?????

Si l´Algerie avait places son argent en " marketable T-Bonds " on aurait gagné un rendement de 6-7% annuellement ( le coupon baisse mais le prix de l´obligation d´état américain de 5 ans augmentes ).

 

Il aurait mieux valu laisser cet argent sous terre (en hydrocarbures) au lieu de le placer aux USA pour faire tourner leur économie (afin qu'ils financent leur effort de guerre en Irak et en Afghanistan) et courir le risque de le faire "saisir" un jour ou l'autre par ces pirates des temps modernes !

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Il aurait mieux valu laisser cet argent sous terre (en hydrocarbures) au lieu de le placer aux USA pour faire tourner leur économie (afin qu'ils financent leur effort de guerre en Irak et en Afghanistan) et courir le risque de le faire "saisir" un jour ou l'autre par ces pirates des temps modernes !

 

Oui c´est une bonne alternative de laisser tout ca sous terre , mais ce que je n´arrives pas á comprendre , il ya eu une grande crise financiére dans le monde en 2007-2008 , et l´Algerie avait du cash , comment on a pas pu profiter de l´occasion pour optimaliser des gains énormes , ou méme creer un lobby avec tout l´argent que notre pays possede .

Tu préte de l´argent á quelqu´un tu peux facilement lui demander un service il pourra pas te refuser .

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Oui c´est une bonne alternative de laisser tout ca sous terre , mais ce que je n´arrives pas á comprendre , il ya eu une grande crise financiére dans le monde en 2007-2008 , et l´Algerie avait du cash , comment on a pas pu profiter de l´occasion pour optimaliser des gains énormes , ou méme creer un lobby avec tout l´argent que notre pays possede .

Tu préte de l´argent á quelqu´un tu peux facilement lui demander un service il pourra pas te refuser .

 

Nous n'avons pas les dirigeants politiques , ni les managers ni encore moins un peuple pour ça ....

 

On est médiocres un point c'est tout .

 

L'argent a besoin d'être bien utilisé pour créer du ............. développement !

 

 

En Algérie , on ne sait que voler et manger :woot_jump:

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