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CHERCHEURS ET ENSEIGNANTS HOSPITALO-UNIVERSITAIRES ÉCRIVENT À BENSALAH «Nous ne pouvons pas vous confier l’avenir de nos


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Guest Nimos

http://www.lesoirdalgerie.com/articles/2011/06/08/article.php?sid=118314&cid=2

 

 

 

Dans une lettre adressée à la commission Bensalah en charge des réformes politiques annoncées par le président de la République, le Syndicat national des professeurs et docents en sciences médicales et le Syndicat national des maîtres assistants en sciences médicales estiment qu’ils ne peuvent souscrire à la vision du pouvoir actuel.

Irane Belkhedim-Alger (Le Soir) - La démarche que propose le pouvoir, indiquent-ils, «est loin de trouver des solutions aux problèmes que vit notre pays et ne fera que perdre un temps précieux à notre nation avec tous les risques que cela comporte». Les enseignants-chercheurs et les hospitalo-universitaires expliquent que cette initiative pose déjà un problème de forme handicapante. «Quel sera le devenir des propositions qui seront formulées par les différents intervenants ? Qui va faire le tri des différentes propositions, qui décidera et sur quels critères tel avis est à retenir et pas tel autre ?», se demandent- ils. Sans détour, les syndicalistes précisent qu’ils ne croient pas à la capacité du pouvoir actuel de «se réformer par lui-même». «Nous ne voulons pas lui confier l’avenir de notre pays et nos enfants. On ne peut pas tromper le peuple et tout le temps.» Pour ces syndicalistes, la démarche du pouvoir n’est pas correcte puisqu’elle tend à faire croire que le mal qui ronge le pays est dû à l’inadaptation des textes de loi. «Nous ne pouvons partager cette vision des choses» car, disent-ils, dans beaucoup de domaines essentiels, «l’Algérie possède des textes extrêmement progressistes, mais c’est leur application qui pose problème». En plus, ajoutent-ils, le pouvoir politique actuel «ne veut pas prendre à sa juste mesure l’ampleur de la rupture et le manque de confiance entre le peuple et ses gouvernants». Pour étayer leurs propos, ils citent, à titre d’exemple, l’affaire Khalifa et s’interrogent sur les promesses faites par le ministre de la Justice de l’époque de juger tous les hauts responsables impliqués. «Gageons que ce procès n’aura jamais lieu et que même M. Moumen Khalifa ne sera jamais entendu en Algérie car ça serait dangereux pour beaucoup de monde. L’affaire Sonatrach, nous en sommes persuadés qu’elle connaîtra, elle aussi, la même procédure et le même sort.» Enfin, les chercheurs et enseignants hospitalo-universitaires pensent que le changement est «urgent» et «une nécessité impérieuse». Dans ce sens, ils émettent deux propositions : mettre fin aux fonctions de l’exécutif actuel et le remplacer par un gouvernement de transition qui se contentera de gérer les affaires courantes. Installer une commission qui regroupe des politiques de différentes tendances, des universitaires, des responsables du mouvement syndical et associatif «pour réfléchir aux voies et moyens à même de sortir notre pays de l’immobilisme dans lequel il est plongé depuis des années».

I. B.

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