l'indic et le terroriste

[Guest D. ESSERHANE]

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[Guest D. ESSERHANE]

Il était 8 heures du matin, il prit son petit déjeuner, avala à la hâte ses médicaments et dégringola les marches d’escaliers en direction du restaurant « Le Romana ». C’était là qu’il avait rendez-vous avec la personne que lui avait recommandée Krim.

 

Samy n’avait fermé l’œil que vers l’aube, tellement qu’il était surexcité. Il s’attendait à tout, sauf à cette mission délicate et périlleuse, lui qui n’avait aucune expérience de jouer à l’indicateur au profit de la police, mais il le faisait quand même. Mais, cette fois- ci, ce n'était pas une mission d'indicateur, c'était un peu plus. Sa nouvelle mission consistait à infiltrer une des ramifications d’une organisation criminelle des plus dangereuses, fraîchement établie et qui projetait, sans nul doute, de mener des actions sanglantes.

 

C’était une urgence signalée par les services des Renseignements Généraux qui avaient, pour la circonstance, sollicité le concours de toutes les forces vives pour venir à bout de cette hydre féroce aux longs tentacules. Krim, faisait partie du lot des compétences requises triées sur le volet, en raison de son sérieux et aussi des prouesses qu’il avait réalisées tout au long de sa brillante carrière professionnelle.

 

En fait, il avait été rappelé le deuxième mois ayant suivi sa retraite pour mener à bien des investigations à travers le territoire national. Son but consistait à prévenir surtout et à mettre le cas échéant, hors d’état de nuire les cellules terroristes disséminées un peu partout dans le pays…

 

On sait déjà que les missions d’infiltration connaissaient le plus souvent une fin tragique et finissaient, dans la plupart du temps, dans de bains de sang, si çà foirait un jour. Il le savait et ce n’était un secret pour personne de dire que les criminels de cette trempe, ne laisseront jamais la vie sauve à leur victime. Le dernier cadeau qu’il feront avec plaisir, ce serait tout simplement un joli pruneau entre les yeux, si ce n’est quelque chose d’autre de plus atroce et de plus horrible comme les sévisses corporelles avant la vie à trépas. Une sinistre façon de verser la haine et signifier aux amateurs, le prix de la trahison.

 

P/Didine RAYAN

[mirabata 10]

Il était 8 heures du matin, il prit son petit déjeuner, avala à la hâte ses médicaments et dégringola les marches d’escaliers en direction du restaurant « Le Romana ». C’était là qu’il avait rendez-vous avec la personne que lui avait recommandée Krim.

 

Samy n’avait fermé l’œil que vers l’aube, tellement qu’il était surexcité. Il s’attendait à tout, sauf à cette mission délicate et périlleuse, lui qui n’avait aucune expérience de jouer à l’indicateur au profit de la police, mais il le faisait quand même. Mais, cette fois- ci, ce n'était pas une mission d'indicateur, c'était un peu plus. Sa nouvelle mission consistait à infiltrer une des ramifications d’une organisation criminelle des plus dangereuses, fraîchement établie et qui projetait, sans nul doute, de mener des actions sanglantes.

 

C’était une urgence signalée par les services des Renseignements Généraux qui avaient, pour la circonstance, sollicité le concours de toutes les forces vives pour venir à bout de cette hydre féroce aux longs tentacules. Krim, faisait partie du lot des compétences requises triées sur le volet, en raison de son sérieux et aussi des prouesses qu’il avait réalisées tout au long de sa brillante carrière professionnelle.

 

En fait, il avait été rappelé le deuxième mois ayant suivi sa retraite pour mener à bien des investigations à travers le territoire national. Son but consistait à prévenir surtout et à mettre le cas échéant, hors d’état de nuire les cellules terroristes disséminées un peu partout dans le pays…

 

On sait déjà que les missions d’infiltration connaissaient le plus souvent une fin tragique et finissaient, dans la plupart du temps, dans de bains de sang, si çà foirait un jour. Il le savait et ce n’était un secret pour personne de dire que les criminels de cette trempe, ne laisseront jamais la vie sauve à leur victime. Le dernier cadeau qu’il feront avec plaisir, ce serait tout simplement un joli pruneau entre les yeux, si ce n’est quelque chose d’autre de plus atroce et de plus horrible comme les sévisses corporelles avant la vie à trépas. Une sinistre façon de verser la haine et signifier aux amateurs, le prix de la trahison.

 

P/Didine RAYAN

 

vivement la suite