Jazairi 10 Posted June 11, 2011 Partager Posted June 11, 2011 ALGER - L'organisation des groupes pharmaceutiques américains PhRMA s'est engagé jeudi avec les autorités algériennes à créer un pôle international de biotechnologie et de production de médicaments en Algérie, selon un partenaire de l'opération. Une lettre d'intention et d'engagement a été signée avec les ministères de l'Industrie et de la Santé avec l'objectif d'aboutir à un accord courant 2011, a déclaré à l'AFP le président du Conseil d'affaires algéro-américain (USABC), Smaïl Chikhoune. Pour ces firmes américaines, l'Algérie offre l'opportunité d'une double proximité avec l'Europe et l'Afrique du Nord et de marchés à l'export, a affirmé Djamel Ould Abbes, ministre de la Santé, lors d'un Forum Santé Algérie-USA organisé à Alger mercredi et jeudi. Les entreprises de PhRMA ont consacré en 2010 plus de 49,4 milliards de dollars à la recherche et au développement. Les numéros un et deux mondiaux de l'industrie pharmaceutique Pfizer et Merck, mais aussi Eli Lilly, Johnson and Johnson, Astra Zeneca, Amgen, BMS, GE et Raytheon, étaient présents à la signature. Les grands groupes américains s'engagent à faire beaucoup de recherche et développement en Algérie dans les domaines de la biotechnologie et de l'industrie pharmaceutique, a déclaré Smaïl Chikhoune. L'Algérie devrait, selon lui, créer une ville susceptible d'accueillir les futurs laboratoires de recherche et les unités de production des médicaments en partenariat avec ces groupes américains. L'Algérie importe 70% de ses médicaments. Ses importations sont passées de 500 millions de dollars en 2000 à 1,85 milliard de dollars en 2008, selon les chiffres officiels. Elle prévoit d'interdire à l'importation 800 produits pharmaceutiques en 2012 contre 300 actuellement. Selon M. Chikhoune, les groupes pharmaceutiques américains souhaitent faire de l'Algérie une plaque tournante pour la région du Moyen-Orient et de l'Afrique du nord afin de reproduire l'expérience que les Etats-Unis ont menée à Singapour où l'Etat avait mis à leur disposition les infrastructures. Les échanges commerciaux entre l'Algérie et les Etats-Unis sont dominés à 97% par les hydrocarbures. Leurs échanges s'élèvent à près de 16 mds USD en 2010, dont 13,7 mds USD d'exportations algériennes et plus de 2,1 mds USD d'importations. ©AFP © Copyright Romandie.com Citer Link to post Share on other sites
Jazairi 10 Posted June 11, 2011 Author Partager Posted June 11, 2011 Accord Algérie-Etats-Unis sur les médicaments le 11.06.11 L’engagement pour la création d’un pôle international de biotechnologie par les groupes pharmaceutiques américains a été concrétisé jeudi dernier, à Alger, par la signature d’une «lettre d’intention et d’engagement» avec les ministères de l’Industrie et de la Santé dont l’objectif est d’«aboutir à un accord courant 2011», selon une source proche du ministère de la Santé. Une information confirmée par le directeur du Conseil d’affaires algéro américain (USABC), Smaïl Chikhoune, à l’issue de la clôture du forum Algérie-US sur l’industrie pharmaceutique. Un projet que les Américains veulent matérialiser dans les plus brefs délais. D’ailleurs, une commission sera installée, dès cette semaine, pour passer directement à l’action et s’entendre sur les détails, avons-nous appris. M. Chikhoune a déclaré que cette nouvelle coopération avait pour objectif de stimuler l’industrie pharmaceutique en Algérie et d’en faire le prochain Singapour. Il s’agit, poursuit-il, de créer un «pôle attractif en matière de recherche et de développement, et d’innovation dans l’industrie pharmaceutique qui va devenir un pôle biotechnologique ensuite une référence en la matière». «Le souhait des Américains est que l’Algérie devienne le pôle d’excellence et la destination pour la région Afrique et Moyen-orient en ce qui concerne la recherche dans la pharmaceutique et la biopharmaceutique», a-t-il dit. Un projet qui semble avoir toutes les opportunités d’aboutir, puisque l’Algérie «offre toutes les garanties et les possibilités aux grandes firmes pour venir investir», a déclaré le ministre de l’Industrie, de la PME et de la Promotion de l’investissement, Mohamed Benmeradi, à l’issue de la cérémonie de signature de la lettre d’intention en soulignant que les Américains, avant d’opter pour l’Algérie, avaient étudié la situation du pays économiquement et politiquement, mais aussi les moyens humains, matériels et financiers dont il dispose. Il a d’ailleurs invité les acteurs de la filière pharmaceutique et biopharmaceutique étrangère, notamment américaine, à explorer les montages en partenariat pouvant être rapidement mis en œuvre en Algérie et générer des richesses et des avantages mutuellement bénéfiques. L’Algérie, qui importe presque les trois quarts de ses besoins en médicaments pour près de 2 milliards de dollars par an, tente de réduire la facture d’importation de produits pharmaceutiques en augmentant progressivement la part de la production intérieure de médicaments, a-t-il ajouté. «Pour ces firmes américaines, l’Algérie offre l’opportunité d’une double proximité avec l’Europe et l’Afrique du Nord, et de marchés à l’export», a affirmé Djamel Ould Abbès, ministre de la Santé. «Les géants américains du médicament, avec onze firmes, n’ont pas choisi l’Algérie par hasard, car ils sont conscients de l’intérêt qu’ils ont en investissant dans le pays qui possède des avantages intrinsèques et comparatifs lui permettant de devenir le pôle de l’industrie biopharmaceutique dans la région», a-t-il relevé. Et d’annoncer que «le travail commencera, dès la semaine prochaine, dans la ville de Sidi Abdallah (Alger) qui accueillera le pôle, et un comité de pilotage y sera élu». Avec ce partenariat, «nous entrons dans une ère nouvelle et pouvons dire que nous en avons terminé avec le bricolage», a-t-il déclaré à la presse. Djamila Kourta El Watan Citer Link to post Share on other sites
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