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l'indic et le flic


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Guest D. ESSERHANE

En arrivant, il était exactement 8 h 3O et on ne se bousculait à cette heure ci, ni dans le bar, ni sur la splendide terrasse du « Romana ». Les seuls clients présents, étaient deux buveurs invétérés qui faisaient habituellement le plein au petit bar avant de regagner leur travail. Une troisième personne qui lui donnait le dos était attablée au coin de la salle. C’était sûrement celle avec qui il avait rendez vous. Il l’avait reconnue au journal bien plié qui traînait intentionnellement à ses pieds comme le lui avait indiqué Krim.

 

 

En s’approchant de plus prés, Samy lança timidement :

 

--- bonjour monsieur !

 

L’homme attablé ne prit la peine ni de répondre, ni de se retourner, tellement qu’il était absorbé à lire son second journal. Il ne fit aucune attention à Samy qui se tenait à un mètre derrière lui.

 

---Bonjour monsieur…relança-t-il

 

---Bonjour Samy, lui répondit-il, en fixant toujours son canard. Tu peux prendre place, je t’attendais déjà.

 

Samy tira doucement la chaise et prit place en faisant soin de ne pas faire de bruit.

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Guest D. ESSERHANE

En le dévisageant, il eut le sang glacé et un frisson lui parcourut l’échine. Il ne s’attendait nullement à retrouver ce traînard mal vêtu devant lui. Il réalisa tardivement que ce dernier était le patron de la police judiciaire chargé de traquer une bande de criminels qui projetait à mettre à feu et à sang toute cette paisible bourgade, épargnée jusque là par la terreur et la dévastation. Il se disait au fond de lui-même que cet individu était taillé pour exercer le métier de flic et pas celui d’un tôlier.

 

Mais quel était le lien qui l’unissait à Faty ?

 

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Guest D. ESSERHANE

---« Excusez-moi, monsieur Samy, j’ai pris l’habitude de passer en revue les infos du jour avant mon café du matin. Il lui tendit la main avec un sourire moqueur, puis enchaîna :

--- Je m’appelle Jiji, officier de police nouvellement installé chez vous, je crois qu’on va pouvoir s’entendre vous et moi, n’est ce pas monsieur Samy?

--- Vous n’êtes pas obligé de m’appeler monsieur Samy. Samy tout court, ça me va à merveil.

--- très bien Samy tout court. Je crois qu’on va pouvoir s’entendre tous les deux, lui lança-t-il ironiquement. Enfin, je plaisante. Krim vous a bien informé de votre mission, je présume ?

--- Oui, c’est pour cette raison que je suis devant vous.

--- Samy, savez-vous que ce n’est pas une mince affaire ce que vous allez entreprendre. Pourquoi avez-vous accepté cette mission ?

--- J’ai une dette à rendre à Krim.

--- vous pouvez m’expliquer ? Je suis de nature curieuse, Samy

--- Si ce n’était pas Krim, je ne suis pas à présent devant vous.

--- vous pouvez être un petit peu clair s’il vous plait?

--- Il m’avait épargné de moisir en prison.

--- Ah, je vois. Accusé à tort pour un crime que vous n’aviez pas commis ?

--- Oui, c’est ça.

--- Et vous avez failli payer pour quelqu’un d’autre, n’est-ce pas ?

--- Oui, c'est ça aussi.

--- Et Krim n’avait pas failli à sa mission, comme d’habitude. Ah, le veinard !

--- Vous le connaissiez?

--- Par notoriété. Un Bond bien de chez nous.

--- je suis persuadé que c’est un chic type.

--- Je peux savoir un peu plus sur ton infortune.

--- Suis-je obligé? Ce sont des mauvais souvenirs. Les raconter, est une torture morale. Vous pouvez toujours compulser le fichier pour assouvir votre curiosité.

--- Dernière question Samy ?

--- Je vous écoute.

--- Qui en était l’auteur ?

--- C’était mon frère, que Dieu ait pitié de son âme.

Jiji faillit renverser sa tasse de café, tellement qu’il ne s’attendait pas à cette réponse

--- Ton frère?... Ah, je crois comprendre maintenant pourquoi vous vous absteniez à tout commentaire sur votre passé. Veux-tu qu’on change d’aire ? Allons sur la terrasse s’il te plait. Je n’aime pas l’air vicié du bar…

--- On se tutoie maintenant, répondit Samy avec un sourire aussi moqueur que le sien, puis il enchaîna :

--- Je te suis alors Jiji. A la bonne air !

 

P/ Didine RAYAN

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Guest D. ESSERHANE

merci vous deux

c'était là que je me suis arrêté d'écrire. C'était mon dernier chapitre. Une inspiration et un brin d'imagination pour faire une histoire. Elle n'est pas aussi fameuse, il me manque un peu de talent et un zeste d'énigme et de passion :confused:

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