Guest bkam Posted June 12, 2011 Partager Posted June 12, 2011 Quant à l’origine de la dictature en Algérie, c’est un fait admis que le complot s’est concocté à Oujda durant les années de braise, pendant que les wilayas de l’intérieur se faisaient étrillées par l’Armée française. « Quand le diable assiste à nos réunions, il perd lui-même son latin », aurait confié Chérif Belkacem, l’ex-ami de Bouteflika et l’un des piliers du Clan d’Oujda. De leur Tkanbiss est sortie une idée géniale qu’il a fallu concrétiser avec l’aide de l’inévitable Messaoud Zeghar. Le Clan d’Oujda et leur ténor Boumediene étant d’illustres inconnus dans la Révolution, il leur fallait un historique pour rentrer en Algérie en triomphateurs. Mais, pour contacter les historiques qui se trouvaient en France dans une prison, la mission était apparemment impossible. Et c’est là qu’est intervenue la CIA à travers Zeghar, Le Roi Hassan II qui détestait au plus haut point les responsables du FLN/ALN qui se trouvaient sur son territoire et qu’il connaissait bien par leurs agissements et les libertés qu’ils se permettaient à la limite de la provocation, en particulier Boussouf et Boumediene, fut contraint de délivrer un passeport diplomatique à un émissaire de l’Etat-major de l’ALN, Bouteflika en l’occurrence et ce, à l’insu du GPRA dont dépendait l’ALN et avec lequel, il risquait de provoquer une crise diplomatique. Et c’est grâce à ce passeport diplomatique marocain que Bouteflika put entrer dans la prison où se trouvaient les cinq historiques. Il est absolument évident que, sans l’intervention de la CIA, la mission secrète de Bouteflika, criminelle et lourde de conséquences pour l’avenir du pays n’aurait jamais eu lieu, Hassan II n’ayant aucun intérêt à prendre position pour l’Etat-major de l’ALN dans son conflit avec le GPRA. Durant la Révolution, le travail fractionnel était durement réprimé et celui de l’Etat-major de l’ALN était d’une extrême gravité puisqu’il ne visait ni plus, ni moins que la division du GPRA. Malgré cela, Boumediene en est sorti indemne et le GPRA n’a élevé aucune protestation auprès de la monarchie marocaine au sujet de sa complicité avec l’Etat-major de l’ALN. Ces questionnements appellent des éclaircissements de la part des responsables encore en vie : qu’ils ne laissent pas les nouvelles générations sur leur faim. Lakhdar Zaïtri Citer Link to post Share on other sites
Recommended Posts
Join the conversation
You can post now and register later. If you have an account, sign in now to post with your account.