Jump to content

L'explosion de l'Eurozone envisagée d'ici cinq ans


Recommended Posts

Par Mathilde Golla

 

L'économiste Nouriel Roubini connu pour avoir prévu la crise financière de 2008 estime que les pays de la périphérie européenne abandonneront l'euro d'ici cinq ans.

 

 

Alors que l'agence de notation Standard &Poor's a dégradé de trois crans la note de la Grèce qui devient ainsi le pays le plus mal noté au monde, l'éminent économiste Nouriel Roubini entrevoit la fin de la zone euro. Dans une tribune publiée dans le Financial Times mais également dans une conférence donnée à Singapour, l'homme qui avait annoncé la crise financière de 2008 estime que les pays de la périphérie européenne abandonneront l'euro d'ici cinq ans.

 

Aux yeux de Nouriel Roubini, la crise de la dette qui affaiblit actuellement la zone euro met en lumière les failles de cette union monétaire. De fait, la zone euro n'a jamais été une «zone monétaire optimale», autrement dit un groupement de pays qui a tout intérêt à partager une monnaie unique. Il y a en effet toujours eu de trop fortes divergences économiques et de compétitivité entre les pays de la zone euro. Les pères fondateurs de la zone euro espéraient toutefois que les divergences entre les politiques budgétaires, monétaires et de taux de changes soient compensées par une accélération des réformes structurelles au sein des pays de la zone euro. Ces mesures auraient ensuite permis aux pays de l'eurozone de converger.

 

Sans convergence économique, la zone euro est vouée à l'échec

 

Mais «la réalité est tout autre», affirme Nouriel Roubini. Suite à la mise en place d'une politique monétaire commune, les pays se sont rabattus sur l'arme budgétaire pour ajuster leurs politiques économiques. Des politiques très différentes ont été mises en place au sein de l'eurozone. En conséquence, l'absence de discipline budgétaire dans des pays comme la Grèce et le Portugal a côtoyé la naissance de bulles spéculatives dans d'autres pays comme l'Espagne ou l'Irlande. Et au final, les pays de la périphérie sont devenus moins compétitifs.

 

L'économiste réaffirme ainsi que, pour fonctionner, la création d'une zone monétaire doit être accompagnée d'une même politique budgétaire telle que la mise en place de sources de revenus supranationaux ou l'émission d'obligations souveraines communes. En l'absence de convergence économique, la zone euro est vouée à l'échec, selon l'économiste.

 

Ainsi, Nouriel Roubini estime qu'il n'existe aujourd'hui qu'un moyen de restaurer la compétitivité des pays périphériques : quitter la zone euro, reprendre des monnaies nationales et déprécier. Un tel scénario parait aujourd'hui inconcevable, relève l'économiste selon qui rien ne dit que dans cinq ans une telle idée n'aura pas fait son chemin, d'autant plus si les économies des pays périphériques stagnent. A moins que l'idée d'une zone euro plus fédérale parvienne à percer, certains dirigeants européens appellent en effet à plus d'intégration européenne.

 

Le Figaro

Link to post
Share on other sites
Par Mathilde Golla

 

L'économiste Nouriel Roubini connu pour avoir prévu la crise financière de 2008 estime que les pays de la périphérie européenne abandonneront l'euro d'ici cinq ans.

 

 

Alors que l'agence de notation Standard &Poor's a dégradé de trois crans la note de la Grèce qui devient ainsi le pays le plus mal noté au monde, l'éminent économiste Nouriel Roubini entrevoit la fin de la zone euro. Dans une tribune publiée dans le Financial Times mais également dans une conférence donnée à Singapour, l'homme qui avait annoncé la crise financière de 2008 estime que les pays de la périphérie européenne abandonneront l'euro d'ici cinq ans.

 

Aux yeux de Nouriel Roubini, la crise de la dette qui affaiblit actuellement la zone euro met en lumière les failles de cette union monétaire. De fait, la zone euro n'a jamais été une «zone monétaire optimale», autrement dit un groupement de pays qui a tout intérêt à partager une monnaie unique. Il y a en effet toujours eu de trop fortes divergences économiques et de compétitivité entre les pays de la zone euro. Les pères fondateurs de la zone euro espéraient toutefois que les divergences entre les politiques budgétaires, monétaires et de taux de changes soient compensées par une accélération des réformes structurelles au sein des pays de la zone euro. Ces mesures auraient ensuite permis aux pays de l'eurozone de converger.

 

Sans convergence économique, la zone euro est vouée à l'échec

 

Mais «la réalité est tout autre», affirme Nouriel Roubini. Suite à la mise en place d'une politique monétaire commune, les pays se sont rabattus sur l'arme budgétaire pour ajuster leurs politiques économiques. Des politiques très différentes ont été mises en place au sein de l'eurozone. En conséquence, l'absence de discipline budgétaire dans des pays comme la Grèce et le Portugal a côtoyé la naissance de bulles spéculatives dans d'autres pays comme l'Espagne ou l'Irlande. Et au final, les pays de la périphérie sont devenus moins compétitifs.

 

L'économiste réaffirme ainsi que, pour fonctionner, la création d'une zone monétaire doit être accompagnée d'une même politique budgétaire telle que la mise en place de sources de revenus supranationaux ou l'émission d'obligations souveraines communes. En l'absence de convergence économique, la zone euro est vouée à l'échec, selon l'économiste.

 

Ainsi, Nouriel Roubini estime qu'il n'existe aujourd'hui qu'un moyen de restaurer la compétitivité des pays périphériques : quitter la zone euro, reprendre des monnaies nationales et déprécier. Un tel scénario parait aujourd'hui inconcevable, relève l'économiste selon qui rien ne dit que dans cinq ans une telle idée n'aura pas fait son chemin, d'autant plus si les économies des pays périphériques stagnent. A moins que l'idée d'une zone euro plus fédérale parvienne à percer, certains dirigeants européens appellent en effet à plus d'intégration européenne.

 

Le Figaro

 

á tout seigneur tout honneur , certes Roubini est grand économiste connu dans le monde de finance comme le professeur apocalyps , il prevois l´effrondement de l´euro ???

mais il faut le prouver , et malheureusement les indicateurs prouvent le contraire

Link to post
Share on other sites

Plus de 300 milliards de dettes... :confused:

 

Je vois pas comment la Gréce pourra eviter un scénario à l'Argentine.

Je lui donne pas quelques semaines avant une faillite partielle avant qu'elle ne quitte l'Euro pour faire repartir la machine.

Link to post
Share on other sites
Par Mathilde Golla

 

L'économiste Nouriel Roubini connu pour avoir prévu la crise financière de 2008 estime que les pays de la périphérie européenne abandonneront l'euro d'ici cinq ans.

 

 

Alors que l'agence de notation Standard &Poor's a dégradé de trois crans la note de la Grèce qui devient ainsi le pays le plus mal noté au monde, l'éminent économiste Nouriel Roubini entrevoit la fin de la zone euro. Dans une tribune publiée dans le Financial Times mais également dans une conférence donnée à Singapour, l'homme qui avait annoncé la crise financière de 2008 estime que les pays de la périphérie européenne abandonneront l'euro d'ici cinq ans.

 

Aux yeux de Nouriel Roubini, la crise de la dette qui affaiblit actuellement la zone euro met en lumière les failles de cette union monétaire. De fait, la zone euro n'a jamais été une «zone monétaire optimale», autrement dit un groupement de pays qui a tout intérêt à partager une monnaie unique. Il y a en effet toujours eu de trop fortes divergences économiques et de compétitivité entre les pays de la zone euro. Les pères fondateurs de la zone euro espéraient toutefois que les divergences entre les politiques budgétaires, monétaires et de taux de changes soient compensées par une accélération des réformes structurelles au sein des pays de la zone euro. Ces mesures auraient ensuite permis aux pays de l'eurozone de converger.

 

Sans convergence économique, la zone euro est vouée à l'échec

 

Mais «la réalité est tout autre», affirme Nouriel Roubini. Suite à la mise en place d'une politique monétaire commune, les pays se sont rabattus sur l'arme budgétaire pour ajuster leurs politiques économiques. Des politiques très différentes ont été mises en place au sein de l'eurozone. En conséquence, l'absence de discipline budgétaire dans des pays comme la Grèce et le Portugal a côtoyé la naissance de bulles spéculatives dans d'autres pays comme l'Espagne ou l'Irlande. Et au final, les pays de la périphérie sont devenus moins compétitifs.

 

L'économiste réaffirme ainsi que, pour fonctionner, la création d'une zone monétaire doit être accompagnée d'une même politique budgétaire telle que la mise en place de sources de revenus supranationaux ou l'émission d'obligations souveraines communes. En l'absence de convergence économique, la zone euro est vouée à l'échec, selon l'économiste.

 

Ainsi, Nouriel Roubini estime qu'il n'existe aujourd'hui qu'un moyen de restaurer la compétitivité des pays périphériques : quitter la zone euro, reprendre des monnaies nationales et déprécier. Un tel scénario parait aujourd'hui inconcevable, relève l'économiste selon qui rien ne dit que dans cinq ans une telle idée n'aura pas fait son chemin, d'autant plus si les économies des pays périphériques stagnent. A moins que l'idée d'une zone euro plus fédérale parvienne à percer, certains dirigeants européens appellent en effet à plus d'intégration européenne.

 

Le Figaro

 

La pensée apocalyptique de l'effrondement et la disparition de l'euro n'est pas nouvelle déjas en 2004 , le gourou des matiére premiére le nomme Jim Rogers ,

avait predit la disparition de l'euro dans un intervalle de temps de 3-4 ans .

Quand á Nouriel Roubini , lui il a eu l'honneur et le prestige de prevoir la crise financiére de 2008 ( une consequence directe de la crise des supprimes) mais le fameux économiste á échoué dans sa théorie du " Double Deep " apres Avril 2010 , donc ce qu'il racontes ici n'est pas une parole divine

Link to post
Share on other sites

"L'économie "un des grands mythes moderne...auto proclamée science, il n'y a rien de scientifique la dedans, rien de prévisible ni de prédictible...Que des incantations et de la psychologie basique...

L'économie sert surtout à justifier des politiques qui générent des injustices ...

C'est toujours des histoires basiques de gâteaux à partager, mais celui qui tient le couteau se gargarise de justifications économiques pour justifier l'inégalité des parts...

Pour preuve il y a quelques années le prix Nobel d'économie (qui par ailleurs n'est pas vraiment un Nobel, ce prix a été rajouté pour crédibiliser encore plus l'économie en tant que science) a été donné à un psychologue

Link to post
Share on other sites
"L'économie "un des grands mythes moderne...auto proclamée science, il n'y a rien de scientifique la dedans, rien de prévisible ni de prédictible...Que des incantations et de la psychologie basique...

L'économie sert surtout à justifier des politiques qui générent des injustices ...

C'est toujours des histoires basiques de gâteaux à partager, mais celui qui tient le couteau se gargarise de justifications économiques pour justifier l'inégalité des parts...

Pour preuve il y a quelques années le prix Nobel d'économie (qui par ailleurs n'est pas vraiment un Nobel, ce prix a été rajouté pour crédibiliser encore plus l'économie en tant que science) a été donné à un psychologue

 

Avec tous mes mes respects monsieurs mais ce que tu vient d´écrire reléve d´un point de vue personnel que je le respectes mais je ne suis pas tout á fait d´accord avec toi sur le fait que l´économie est une science dépourvue de sens empirique , toutes les théories économiques ont des limites , mais aussi sont valables sur plusieurs lignes .

Quant au prix nobel d´économie obtenu par monsieur Daniel Kahneman en 2002 les travaux de recherches de Kahneman ( la théories des perspectives )

sont plus orientés sur les principes de la finance que sur la psychologie

les recherches de Kahneman étaient les fondements de cette nouvelle discipline appellée " Finance comportementale "

Link to post
Share on other sites

Tout à fait c'est un point de vue personnel...mais partagé par de plus en plus de personnes à commencer par Bernard Maris professeur d'économie en France et aux Etats Unis, chroniqueur le matin sur France inter et auteur du manuel d'anti économie ...

Link to post
Share on other sites
Tout à fait c'est un point de vue personnel...mais partagé par de plus en plus de personnes à commencer par Bernard Maris professeur d'économie en France et aux Etats Unis, chroniqueur le matin sur France inter et auteur du manuel d'anti économie ...

 

chaque économiste a son propre point de vue á défendre

Link to post
Share on other sites

Join the conversation

You can post now and register later. If you have an account, sign in now to post with your account.

Guest
Répondre

×   Pasted as rich text.   Paste as plain text instead

  Only 75 emoji are allowed.

×   Your link has been automatically embedded.   Display as a link instead

×   Your previous content has been restored.   Clear editor

×   You cannot paste images directly. Upload or insert images from URL.

×
×
  • Create New...