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Libye: doutes croissants sur la capacité de l'Otan à remplir sa mission


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Les interrogations fusent sur la capacité des pays de l'Otan à disposer de moyens militaires suffisants pour mener à bien leur mission en Libye si l'opération doit se prolonger trop longtemps, Mouammar Kadhafi refusant de céder.

 

La porte-parole de l'Otan, Oana Lungescu, est montée au créneau mardi devant la presse à Bruxelles pour tenter de dissiper les doutes.

 

Il est "clair" que l'Otan dispose des moyens nécessaires pour "maintenir la pression" sur le colonel Kadhafi, qui s'accroche toujours au pouvoir deux mois et demi après le début des frappes sur son pays effectuées par l'Alliance atlantique agissant sous mandat des Nations unies.

 

Le secrétaire général de l'Otan, Anders Fogh Rasmussen, est "confiant" dans le fait que l'alliance parviendra à ses fins, a ajouté sa porte-parole. "Nous savons que cela prend du temps", a-t-elle seulement concédé.

 

Le secrétaire américain à la Défense, Robert Gates, a pourtant jeté un pavé dans la mare en mettant en garde vendredi dernier les alliés, en particulier les Européens, sur leur manque d'investissements militaires et de volonté politique.

 

Ces "lacunes" pourraient "compromettre" l'efficacité de la mission en Libye, a-t-il averti. Onze semaines seulement après le début de l'opération, certains alliés commencent à manquer de munitions et "exigent, une fois de plus, que les Etats-Unis compensent" ce manque, a encore déploré M. Gates, qui doit quitter son poste à la fin du mois.

 

Mardi, le chef de la Royal Navy britannique, l'amiral Mark Stanhope, a averti, quant à lui, que les priorités de la Grande-Bretagne en Libye devraient être repensées si l'opération lancée par l'Otan durait plus de six mois.

 

Et à Belgrade, le commandant suprême allié pour la transformation de l'Otan, le général français Stéphane Abrial, juge lui aussi mardi que "si les opérations durent plus longtemps, bien sûr que la question des ressources deviendra critique".

 

"En fait, on n'en sait rien", explique un expert militaire, Joseph Henrotin, chargé de recherches au Centre dAnalyse et de Prévision des Risques Internationaux (Capri) à Paris.

 

Pour lui, le problème n'est pas tant la capacité militaire des alliés, que la "disponibilité" de ceux-ci. Il évoque notamment le manque de pièces détachées.

 

La Norvège, qui a envoyé six chasseurs F-16, a ainsi annoncé vendredi qu'elle mettrait fin à son engagement militaire en Libye à compter du 1er août.

 

"Nous devons pouvoir compter sur nos alliés pour qu'ils comprennent que la Norvège, avec une armée de l'air limitée, ne peut pas maintenir une grosse contribution aérienne pendant beaucoup de temps", a expliqué la ministre de la Défense, Grete Faremo.

 

Le chef d'état-major de la marine française, l'amiral Pierre-François Forissier, a pour sa part évoqué "un problème de ressources humaines". Si le porte-avions Charles de Gaulle "était engagé en Libye jusqu'à la fin 2011, il ne travaillerait plus du tout en opération en 2012", essentiellement pour des raisons de maintenance, a-t-il souligné.

 

Mais d'après Joseph Henrotin, si d'un point de vue militaire, les alliés "peuvent tenir le coup", la vraie question est celle des ressources financières.

 

Pour la France, le coût des opérations est évalué à 1,2 million d'euros par jour, selon une source au ministère français de la Défense.

 

"Faut-il utiliser les ressources disponibles pour réduire les déficits publics, ou pour l'opération en Libye ? C'est un vrai choix politique", considère le chercheur, la crise de la dette dans la zone euro incitant les Européens à réduire au maximum leurs dépenses.

 

challenges.fr/

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Opérations militaires en Libye : Le nerf de la guerre fait défaut

 

La Royal Navy ne serait pas en mesure de poursuivre ses activités en Libye pour trois autres mois en raison des restrictions budgétaires, a déclaré hier, le commandant en chef de la marine britannique, l’Amiral Mark Stanhope.

 

PUBLIE LE : 14-06-2011 | 19:42

 

La Royal Navy ne serait pas en mesure de poursuivre ses activités en Libye pour trois autres mois en raison des restrictions budgétaires, a déclaré hier, le commandant en chef de la marine britannique, l’Amiral Mark Stanhope. "L'intervention militaire britannique en Libye est insoutenable avec les coupes budgétaires, la Royal Navy ne serait pas en mesure de poursuivre ses activités en Libye pour trois autres mois en raison de ces coupes", a averti le premier responsable des forces navales. "La flotte sera en mesure de poursuivre ses opérations pour seulement 90 jours de plus avant qu'on ne soit forcé de faire des coupures graves ailleurs", a ajouté l’Amiral.

 

L’année dernière le gouvernement britannique avait décidé de réduire le budget destiné au secteur de la Défense. Sir Mark a déclaré que les forces britanniques seraient en mesure d’opérer pendant trois mois encore mais "au delà de trois mois d’exploitation, nous pourrions avoir à demander au gouvernement de prendre des décisions difficiles sur les priorités". Lundi, la Chambre des représentants américaine a approuvé un amendement visant l'interdiction de financer les opérations militaires américaines en Libye. Les élus ont adopté le texte — un amendement à un vaste projet de loi de financement des installations militaires — par 248 voix contre 163.

 

Nombre d'élus du Congrès ont exprimé leur mécontentement dernièrement face à la décision du président Barack Obama de se passer du feu vert des parlementaires pour déclencher les opérations en mars dernier et les poursuivre après le délai légal de 60 jours sans autorisation du Congrès.

 

Au chapitre diplomatique, Une réunion de consultation regroupera demain à New York des membres du Conseil de sécurité de l'ONU et de l'Union africaine (UA) pour discuter du conflit en Libye, ont rapporté les médias mardi. Au cours de cette rencontre, les membres du Conseil de sécurité de l'ONU, dont la Chine, et des ministres des Affaires étrangères des pays membres du haut comité ad-hoc de l'UA pour la Libye, discuteront de la situation en Libye et des moyens de trouver une solution politique au conflit qui se déroule dans ce pays. A ce propos, la Chine a souhaité hier, que ces consultations conjointes aideraient à mettre fin au conflit en Libye par des voies politiques. La partie chinoise espère que la communauté internationale se mettra d'accord, à la fin de la réunion, sur un cessez-le-feu immédiat en Libye, a déclaré un porte-parole de la diplomatie chinoise. Dans un récent communiqué, le président de la commission de l'UA, M. Jean Ping avait réaffirmé la détermination de l'organisation panafricaine à "poursuivre ses efforts pour résoudre la crise libyenne et de parvenir à une approche globale portant des solutions durables".

 

El Moudjahid

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Libye: doutes croissants sur la capacité de l'Otan à remplir sa mission

 

Les capacités de l'OTAN mises en doute en Libye

 

LEMONDE.FR avec AFP et Reuters | 14.06.11

 

Les forces de l'OTAN engagées en Libye disposent pour le moment de moyens suffisants, mais la situation pourrait devenir "critique" si les opérations se prolongeaient, admet, mardi, le commandant suprême allié pour la transformation de l'OTAN, le général français Stéphane Abrial.

 

"Si les opérations durent plus longtemps, bien sûr que la question des ressources deviendra critique", a-t-il déclaré. "Pour le moment, les forces engagées ont absolument tous les moyens nécessaires pour conduire les opérations", a-t-il souligné lors d'une conférence de presse accordée à Belgrade en marge d'une conférence de l'OTAN consacrée aux partenariats de l'Alliance atlantique.

 

MAINTIEN DE LA "PRESSION"

 

Une crainte réfutée par la porte-parole de l'Alliance atlantique, Oana Lungescu, qui a assuré mardi avoir les "moyens nécessaires" pour mener à bien sa mission en Libye. "Il est clair que l'OTAN a les moyens pour maintenir la pression sur Kadhafi", a-t-elle ajouté lors d'une conférence de presse à Bruxelles, avant de reconnaître que l'opération "prend du temps".

 

Ces déclarations interviennent après que le secrétaire américain à la défense Robert Gates a mis en garde, vendredi, les alliés occidentaux de l'OTAN sur leur manque d'investissements militaires et de volonté politique. Ces "lacunes" pourraient "compromettre" l'efficacité de la mission en Libye, selon M. Gates. Mardi, le chef de la Royal Navy, l'amiral Mark Stanhope, a par ailleurs estimé que les priorités devront être repensées si l'opération lancée par l'OTAN durait plus de six mois.

 

Pour sa part, le chef d'état-major de la marine française, l'amiral Pierre-François Forissier, a évoqué la semaine dernière "un problème de ressources humaines (...). Quand on est en opération, on ne fait plus d'école, plus de formation", avait-il souligné. Si le porte-avions Charles de Gaulle "était engagé en Libye jusqu'à la fin 2011, il ne travaillerait plus du tout en opération en 2012", essentiellement pour des raisons de maintenance, avait-il souligné.

 

Huit des 28 pays de l'OTAN — Belgique, Canada, Danemark, Etats-Unis, France, Italie, Norvège et Royaume-Uni — participent aux frappes aériennes en Libye. La moitié des Etats membres de l'Alliance atlantique n'apportent aucune contribution. D'autres participent de manière limitée, comme l'Espagne ou les Pays-Bas, qui font seulement respecter la zone d'exclusion aérienne.

 

LES REBELLES INVESTISSENT KIKLA

 

 

Sur le terrain, les forces gouvernementales libyennes se sont retirées de Kikla, une ville à 150 km au sud-ouest de Tripoli désormais contrôlée par les rebelles. Youssef Boudlal, un photographe de Reuters, a indiqué que les forces kadhafistes s'étaient repliées à une dizaine de kilomètres de la ville. Les rebelles installent des positions défensives pour parer à toute contre-attaque, a-t-il ajouté. Kikla se trouve à une cinquantaine de kilomètres au nord-est de Zenten, dans le djebel Nefoussa, une région montagneuse majoritairement peuplée de Berbères, qui s'est soulevée contre le régime de Mouammar Kadhafi.

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On leur a fait croire que les Libyens vomissaient leur leader .. ....

 

Qu'ils se soulèveraient au premier Tomahawk ........

 

On leur a fait croire que les "rebelles" étaient en fait .................la population Libyenne ......

 

Foutaises que tout cela et ils s'en rendent compte !!!!!!!

 

Le temps joue pour Kadhafi , les opinions publiques arabes se rangent doucement mais surement de son côté ......

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