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Ahmed Ouyahia, un Premier ministre déconnecté des réalités du monde


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Guest Nimos

Ahmed Ouyahia, un Premier ministre déconnecté des réalités du monde - Politique - Tout sur l'Algérie - page 1

 

 

Depuis des semaines le monde a de nouveau les yeux tournés sur la Grèce. Ce pays, membre de l’Union européenne, vient de voir sa note de confiance dégradée et a besoin d'un nouveau plan d'aide pour éviter la banqueroute. Le gouvernement, remanié, va devoir adopter de nouvelles mesures d'austérité suscitant la colère des Grecs. Conséquence : les Bourses de la planète ont le blues et les spécialistes craignent une nouvelle crise mondiale. Une situation qui inquiète le monde, chaque pays guettant les répercussions de cette situation sur son économie. Mais ce n’est apparemment pas le cas de nos autorités.

Certes, l'économie algérienne s'est relativement bien sortie de la précédente crise financière mondiale. Principalement parce qu'elle est déconnecté du système financier international. Mais aussi parce que l’Algérie est devenue un pays en crise permanente. Il est de plus en plus difficile de déceler les effets d’une crise internationale sur notre économie. Le pays reste toutefois très dépendant du pétrole et donc du niveau de ses prix. Or, une nouvelle crise pourrait avoir des conséquences sur les cours du brut et donc sur les finances algériennes. Le pétrole vient en effet de passer sous les 95 dollars.

 

Mais nos dirigeants préfèrent, comme Ahmed Ouyahia lors de sa dernière sortie publique à la télévision (dans l'émission Hiwar essaâ), évoquer les augmentations de salaires consenties aux fonctionnaires et aux employés des entreprises publiques ces derniers mois. Et donner son avis – certes en réponse à une question posée par un journaliste – sur le futur sélectionneur de l'équipe nationale de football.

 

Dans ses trois dernières interventions publiques en trois semaines, deux au titre du secrétaire général du RND et une comme premier ministre, Ahmed Ouyahia a évoqué bien sûr les réformes politiques en cours dans le pays, mais il n’a évoqué à aucun moment les conséquences pour l'Algérie de la situation économique mondiale, pourtant très instable. Le même constat s’applique à la dernière intervention de Karim Djoudi, ministre des Finances. Comme Ouyahia, Djoudi a donné l’impression de ne pas être au courant de l’existence de la crise grecque. Ces deux responsables peuvent expliquer que la Grèce est un petit pays de 11 millions d’habitants. Mais quand on voit l’implication de toute l’Europe, de Barack Obama et du FMI dans ce dossier, on comprend que les choses sont réellement graves et ne se limitent pas à la seule Grèce.

 

On attend pourtant du Premier ministre d’un pays comme l’Algérie qu'il évoque ces enjeux importants. C'est ce que font les autres premiers ministres dans le monde, qui accordent peu d'interviews et qui utilisent ce temps de parole pour tracer les grandes lignes de la politique du pays. Au lieu de parler de semoule, de football et des écrits de l’agence marocaine MAP. Comme si l'Algérie n'était pas connectée au reste du monde !

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Sans vouloir défendre Ouyahia, mais TSA devient lourd avec sa façon a vouloir avoir un avis sur tout et a toujours jouer aux connaisseurs et moralistes critiquant et pointant au doit les échecs du gouvernement, de l'opposition, de l'EN, des patrons et de tout le monde... d'autant plus, souvent leur "analyse" est d'une légèreté déconcertante

 

TSA= Echourouk version française.

 

90% des articles sont des "analyses"... On se demande ou est l'info...

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Sans vouloir défendre Ouyahia, mais TSA devient lourd avec sa façon a vouloir avoir un avis sur tout et a toujours jouer aux connaisseurs et moralistes critiquant et pointant au doit les échecs du gouvernement, de l'opposition, de l'EN, des patrons et de tout le monde... d'autant plus, souvent leur "analyse" est d'une légèreté déconcertante

 

TSA= Echourouk version française.

 

90% des articles sont des "analyses"... On se demande ou est l'info...

 

TSA , c'est les Zemmour/Nolleau des médias algériens , ils savent tout , ont un avis sur tout et jugent tout le monde !

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TSA , c'est les Zemmour/Nolleau des médias algériens , ils savent tout , ont un avis sur tout et jugent tout le monde !

Au moins les Zemmour et Nolleau (qu'est que je me marre quand j’entends son prénom celui la:D) assument leur role de "Critique"( ils sont payés pour ca), en plus du bagage intellectuels qu'ils possèdent, rien avoir avec nos journaleux de TSA.

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Ahmed Ouyahia, un Premier ministre déconnecté des réalités du monde

 

L'homme qui a su nager dans toutes les eaux ... troubles!

 

Celui qui avait ose mettre la main dans la poche des travailleurs et des travailleuses, et commettre sa ponction sur les salaires :bicycle:

 

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L'homme qui a su nager dans toutes les eaux ... troubles!

 

Celui qui avait ose mettre la main dans la poche des travailleurs et des travailleuses, et commettre sa ponction sur les salaires :bicycle:

 

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Yela3bou m3a Si Hmimed ! tkharjou mel bab , yedkhoul mettaqa ! :D

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selon Ouyahia «L’Algérie, est devenue un grand cabaret national.»

 

On attend pourtant du Premier ministre d’un pays comme l’Algérie qu'il évoque ces enjeux importants. C'est ce que font les autres premiers ministres dans le monde, qui accordent peu d'interviews et qui utilisent ce temps de parole pour tracer les grandes lignes de la politique du pays. Au lieu de parler de semoule, de football et des écrits de l’agence marocaine MAP. Comme si l'Algérie n'était pas connectée au reste du monde !

 

 

 

Sur les pas de Bouguerra Soltani et sa terminologie propre à la rue algérienne, Ouyahia a usé d’un langage qu’on ne lui connaissait pas.

 

Lors de son passage, devenu coutumier, à l’émission «Hiwar Essaâ », mercredi soir, Ahmed Ouyahia pond – sans réserve aucune – cette surprenante phrase : «L’Algérie, permettez-moi l’expression, est devenue un grand cabaret national.» Populiste ? Peut-être un peu trop. Entre la rhétorique et la pensée politique, désormais les frontières sont ténues. «Les Algériens sont méfiants entre eux, deux voisins qui habitaient dans des F2, l’un y reste, l’autre acquiert en trois ans une villa R+4 !», lance le Premier ministrre.

 

En d’autres termes, il fait allusion à la corruption qui gangrène la société. Bien évidemment, Ouyahia n’apporte pas de réponse et ne propose pas la voie à suivre pour combattre la richesse mal acquise. La phraséologie du Premier ministre renseigne sur le langage de nos responsables et la décadence qui règne au sein du gouvernent. Une question s’impose : qui est le gérant du «grand cabaret national» ?

 

 

http://www.elwatan.com/weekend/7jours/l-algerie-est-devenue-un-grand-cabaret-national-17-06-2011-129006_178.php

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