Zoubir8 174 Posted June 19, 2011 Partager Posted June 19, 2011 Un article intéressant d'un journal de "gauche" israélien qui montre les interrogations en israël. Une île flottant vers l'abîme Source: "Ha'aretz - Tsivi Beriil" Trois guerres civiles ont lieu au Moyen-Orient - en Libye, en Syrie et au Yémen. Le gouvernement de l'Irak est sur le point de s'écrouler. L'Egypte hésite entre un régime militaire et un autre civil, et il est inconnu quel régime engendrera la révolution populaire. Au Liban, pas de gouvernement, en Iran existe un conflit politique sans pareille sur la direction du système, et en Turquie, une nouvelle Chambre de représentants sera élue, qui conduirait également vers une révolution constitutionnelle. En Israël, rien. Quelques dizaines de manifestants qui tentent de franchir la frontière avec la Syrie représentent la «menace existentielle ». C’est ce qui se passera dans l'Organisation des Nations Unies en Septembre qui sera un "tsunami, non pas ce qui s'est passé dans le Moyen-Orient depuis Janvier. Le bateau des imbéciles navigue toujours comme une île flottante qui se limite à la protection du Dôme de fer et il ne peut surement pas être affecté par les tremblements de terre et les vagues régressives qui se produisent dans la région. Cependant, les scénarios possibles sont préoccupants. En Egypte, par exemple, la crainte n'est pas que les Frères musulmans prennent le contrôle du gouvernement, ou qu’il y ait une nouvelle guerre sur le front sud, mais de la politique qui sera adoptée par le gouvernement égyptien prévu d’être élu en Septembre prochain. L'ouverture du passage de Rafah, la négociation non officielle qui a lieu avec l’Iran à propos de la reprise des relations diplomatiques, les manifestations contre l'ambassade israélienne au Caire, la blessure d’une journaliste égyptienne qui fut prise pour une israélienne d'origine allemande," ainsi que la demande d’un nouvel examen des accords de Camp David ou des articles économiques au moins – Tout cela montre les défis qui seront établis par l'Egypte contre Israël. En Syrie, deux scénarios sont possibles: Si Bachar al-Assad reste après la vague de protestations armées, cela remplacera une réforme politique profonde qui rendra son contrôle absolu stérile, ou après un bain de sang qui secouera la Syrie et la séparera, dans un avenir proche au moins, de l’impact régional. Si le régime d’Al Assad s'est écroulé, la Syrie témoignerta d'une période d'instabilité politique à long terme ainsi d’une purgation violente de la minorité alaouite. L’Iran, la Turquie, la Russie, les États-Unis et l'Union européenne se disputeront l’influence de l'État. Le Liban se détériorerait sans «l'impact d’Al Assad », qui a longtemps freiné les violentes explosions, vers un conflit interne dans lequel le Hezbollah qui perdra son pilier politique cherchera à construire le Liban par la force d'armes comme il lui plaît. Même le Yémen éloigné devrait susciter la préoccupation, d'autant plus qu'il est situé dans le détroit de Bab el Mandab qui est traversé par le mouvement des ports maritimes jusqu’à l’Arabie Saoudite, Eilat et Aqaba. Al Qaida possède dans le sud une base relativement large, et a informé l'Iran que ses sous-marins visitent la mer Rouge pour recueillir des informations militaires. La Jordanie échappe jusqu’à maintenant au sort du Yémen et de la Syrie, mais le taux de l'insatisfaction du régime est en hausse. Il s'agit d'un pays qui gère ses propres affaires sans certificat d'assurance en cas de tsunami, et les effets en Israël n'ont pas besoin de preuves. Ne sommes nous pas encore affectés? La question suivante sera donc: quelle sera alors la politique américaine ? Nous pouvons deviner que les États-Unis feront tout leur possible pour installer son emprise sur la région après avoir substitué les régimes gouvernants. Elle s’est engagée à accorder à l'Egypte deux milliards de dollars, et ne refusera pas une aide au nouveau gouvernement du Yémen. De même pour les rebelles en Libye quand ils triompheront. E syrie, ils aspireront avec l'Union européenne de remporter la victoire dans la compétition avec l'Iran et la Russie. Ainsi la Syrie obtiendra également après Al-Assad, la convivialité américaine. Il ne s’agit pas uniquement d'aide économique. La procédure suivante peut être une alliance entre les Arabes de nouveaux régimes. Ce ne sera pas une nouvelle ligue arabe, mais une place de rencontre d’intérêts où les «anciens régimes » comme l'Arabie saoudite, le Qatar et le Koweït manipuleront les nouveaux systèmes de gouvernance. Ainsi, ce serait une alliance dans laquelle les Etats-Unis souhaiteront être un partenaire dominant et aura une grande chance d'être acceptée. Qu'en est-il alors de l’"île flottante" Israélienne? Il y a environ un an, le général David Petraeus, ancien commandant militaire en Afghanistan devenu aujourd'hui le président de l'Agence centrale de renseignement, a averti que la politique d'Israël dans les pays nuit aux intérêts américains dans la région. Si Israël ne change pas sa politique après la dissipation de la fumée dans la région, et n’aide pas les États-Unis à être une superpuissance – elle sera alors considérée somme suspecte, si ce n’est comme véritable ennemi. Que fournira-t-elle alors au Moyen-Orient et aux États-Unis? Citer Link to post Share on other sites
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