Guest bkam Posted June 21, 2011 Partager Posted June 21, 2011 Sionisme et arabisme ont produit au cours de leur affrontement une diaspora, celle des Palestiniens, dont on peut dire qu'elle fut victime autant du mythe "Eretz Israël" (des massacres de Deir Yassine à la Mosquée Ibrahim à Hebron) que celui de "Nation Arabe" (à ceux de Septembre noir à Sabra et Chatila). Après l'exode et l'exil, le siège de Beyrouth (1982), les expulsions de civils du Koweït (1990) et aujourd'hui de Libye, le peuple palestinien erre, désespérant de la fin de l'occupation. La fin du sionisme, si douloureuse soit-elle, pourrait permettre l'expression d'une plus grande diversité culturelle et politique au sein de la société israélienne. A terme et malgré l'extrémisme religieux, il y a là peut-être la promesse que le judaïsme renoue avec son passé et ses traditions arabes qui, en dépit de l'Inquisition, n'a souffert que de la lecture tragique, idéologique, de l'histoire contemporaine. Au-delà de la scission entre adversaires et partisans de la paix, sait-on que plus d'un citoyen israélien sur six est arabe et non-juif et qu'une part importante des juifs israéliens est d'origine arabe? Voilà peut-être pour l'avenir, avec le peuple palestinien, les liants culturels indispensables à une paix juste et durable au Moyen-Orient. Réda BENKIRANE Citer Link to post Share on other sites
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