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L'olivier en Kabylie.


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Je suggère ce topic sur la culture de l'olivier en Algérie et notamment en Kabylie (où il est très présent) et sur l'huile d'olives (production, qualité, ...).

1- Un lien sur un excellent guide de l'olivier et du pressage des olives:

http://www.vulgarisation.net/Guide_producteur_huile_olive.pdf

2-Un site pour avoir des contacts en Algérie.

http://www.filaha-dz.com/Filahainove/revue4.pdf

Marhba bikoum.

 

:zoo_dog:

 

L'Olivier en Algérie: un patrimoine séculaire à préserver

 

Culture essentiellement méditerranéenne, l’oléiculture occupe les zones agro-écologiques difficiles. Le caractère marginal de la culture fait que les ressources biologiques sont exposées à un risque d'érosion génétique certain.

 

 

L’olivier est concentré au Nord de l’Algérie, particulièrement dans les régions du Tell. Le secteur privé dispose de plus des 2/3 des superficies. Un modèle de développement novateur de cette ressource biologique est impératif pour, notamment, faire face au vieillissement du verger et son sous bassement socio économique, le déclin de l’économie des montagnes en l’occurrence.

 

Rustique, fortement adapté au contexte agropédoclimatique et ayant un fort pouvoir anti- érosion en milieux physiques, l’olivier ne bénéficie pas pour autant des faveurs des politiques agricoles mises en œuvre en Algérie depuis le début des années 70. L’industrie de transformation et la logistique commerciale des produits oléicoles accuse un retard important, comparativement aux autres pays d’écologie similaire.

 

L’intérêt de cette culture est d’autant plus important que l’Algérie recèle un potentiel génétique important dans ce domaine. Il existe, en Algérie, plusieurs variétés d’oliviers, qui sont à la base de la subsistance des communautés rurales :

 

- Variété « Siguoise » ou olive de Tlemcen appelée aussi olive du Tell ou Picholine marocaine. On la rencontre de Oued Rhiou jusqu’à Tlemcen. Sa zone d’extension déclinante arrive à la Mitidja. Cette variété est utilisée principalement pour la production d’olives de table en vert ou en noir est également appréciée pour la production d’huile.

 

- Variété « Sévillane » ou Gordal. D’origine Hispanique, cette variété présente de très gros fruits et se localise dans les plaines sub littorales oranaises. Cette variété est utilisée uniquement pour la production d’olives de table en vert.

 

- Variété « Rougette » de la Mitidja : Fréquente dans la plaine de la Mitidja et sur le piémont de l’Atlas, à faible altitude, c’est une variété à huile.

 

- Variété « Chemlal»

Sans doute la plus réputée en Algérie, la variété « Chemlal» est une olive à huile. Son aire de distribution va de l’Atlas Blidéen jusqu’aux Bibans et le Guergour. Sa grande vigueur lui permet de rentabiliser des sols maigres pour donner des huiles de qualité.

Accompagné des « Azeradj» et « Bouchouk», dont le fruit est parfois conservé, le vaste peuplement de « Chemlal» est bordé par des variétés locales de très faibles extension à l’instar de l’ « Aguenaou», des variétés du « Guergour » et celles de la Soummam. Ces variétés sont à double fin.

 

- Variété Limli : c’est la variété des versants montagneux de la basse vallée de la Soummam jusqu’à la mer. C’est une bonne variété à huile.

 

- Variété Rougetteet Blanquette de Guelma: deux variétés à huile qui coexistent en mélange dans les régions de l’Est du pays.

 

L’entreprise de conditionnement de l’huile Ifri Olive part à la conquête du marché chinois. El Watan 23/01/2012

 

Après avoir exporté, depuis 1996, ses huiles au Canada, en Afrique du Sud, en France, en Suisse, aux Emirats arabes unis et au Sénégal, cette entreprise implantée à Ouzelaguen, (Béjaïa) part à l’assaut de l’empire du Milieu. Ifri Olive, un des trois opérateurs qui exportent l’huile d’olive à Béjaïa, a déployé toute une stratégie en amont et en aval pour muscler l’offre à l’export.

Cette marque a participé, en septembre 2011, au salon de Guangzhou, en Chine. La participation à cet événement s’inscrit dans le cadre d’une nouvelle stratégie lancée pour découvrir de nouveaux débouchés à l’export. Et le paquet a été mis pour séduire un pays qui a été désigné par le Conseil oléicole international comme étant l’un des marchés les plus prometteurs. La Chine aurait importé 30.000 tonnes d’huile d’olive, en 2010.

 

C’est la première entreprise à prospecter le juteux marché chinois où toutes les attentions y sont tournées. «Nos produits ont réussi à séduire. Nous comptons désormais sur un partenaire chinois qui a d’ores et déjà lancé un site internet dédié à notre marque en chinois. Les potentialités sont exponentielles», affirme Zahir Kemiche, gérant de l’entreprise. L’huile d’olive peut devenir un bon filon susceptible de booster les exportations algériennes hors hydrocarbures. Pour l’heure, elles restent pourtant dérisoires. «Nous sommes en pleine phase d’apprentissage, de prospection et d’analyses sur le terrain compliqué et rude de l’exportation», estime cet opérateur. Il s’agit désormais de trouver les leviers et comprendre les accès aux marchés extérieurs», dit-il. Triste réalité, la majorité de l’huile d’olive produite en Algérie est une huile lampante, donc déclassée à cause de son acidité. Ifri Olive a décidé de changer la donne et de redorer l’image de l’huile algérienne à l’étranger. Commercialiser l’huile d’olive algérienne à l’étranger n’est pas une mince affaire. «A chaque salon, (Allemagne, Marseille…), les clients nous disent que notre huile a un bon goût, et qu’elle est fruitée.

 

Mais pour produire une telle huile, il faut que le processus de fabrication soit respectueux des normes de qualité», affirme M. Kemiche. Les entreprises algériennes ne sont pas rodées à l’export. Le marché à l’exportation est difficile. Parmi les contraintes liées à l’export, M. Kemiche évoque «l’éparpillement et la non-structuration de l’offre locale.» Aussi, ce chef d’entreprise souligne que «même si les opérations d’exportation sont exonérées des droits de douane et d’impôts et même si le paiement se fait par anticipation, les exportateurs algériens de l’huile d’olive sont loin de satisfaire les quotas qui leur sont réservés dans les accords d’associations». «Les pays européens se protègent trop», relève M. Kemiche qui souligne une contrainte: une pratique protectionniste exercée par les pays européens: «l’instauration de la note organoleptique.» «Un jury de dégustation peut à tout moment juger que la qualité du produit n’est pas bonne.» «Face à un tel verdict sans appel, l’exportateur se retrouve désarmé, car il ne peut pas confronter ce verdict avec une autre appréciation d’un jury algérien. Où est le jury de dégustateurs qui a été formé par l’institut technique de l’arboriculture fruitière (ITAF) ?», cet opérateur oléicole.

 

La promotion de l’exportation d’huile d’olive conditionnée est l’un des principaux défis de la filière oléicole algérienne. Une stratégie a été mise en place par un instrument d’aide: M. Kemiche souligne l’«aide appréciable du Fond de promotion des exportations». Les exportateurs réclament «un fonds de promotion de l’huile d’olive conditionnée et un financement des opérations d’intérêt public visant à faire connaître davantage le produit algérien, à travers des campagnes de promotion et la commercialisation au profit des entreprises privées.»

 

D’autres opérateurs déplorent «une faible aide à l’export consentie par le Fonds de soutien et de la promotion des exportations (FSPE), pour couvrir les frais de transport et des expositions dans les foires internationales.» Qui des prix pratiqués à l’export ? «Cette année, les prix ont flambé et le marché sera difficile à l’export, mais on restera présents pour subsister», confie M. Kemiche. Et pour mieux résister, il faut innover. L’entreprise a développé toute une gamme de nouveaux produits à base d’huile d’olive destinés à l’export : du thon à l’huile d’olive, de la salade aux piments (Hmis), du fromage à l’huile d’olive avec son partenaire Ramdy et bien d’autres produits du terroir. Aussi, M. Kemiche note une grande demande à l’export en grignon, sous produit de la trituration des olives utilisé comme biocarburant. Pour mener à bien ce processus d’innovation M. Kemiche affirme tirer beaucoup profit des «aides appréciables assurées par les universités de Béjaïa ,Tizi Ouzou, le centre de recherche scientifique et technique en analyse physico-chimiques (CRAPC) de l’université de Bab Ezzouar et le Centre algérien du contrôle de la qualité et de l’emballage (le CACQE).»

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Guest samirovsky

Comme en Palestine, il y a la culture de l'olivier en Kabylie

mais contrairement à la Palestine, son rameau est brandi pour autre chose que pour la paix.

Alors, on doit apprendre de la Palestine.

et vive la Palestine :cool::cool:

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En parlant de qualité certains diront qu'ils préfèrent l'huile extraite dans une huilerie traditionnelle d'autres la trouvent impure et un peu opaque ils préfèrent donc l'huilerie moderne.

 

Le procédé d'extraction est certes bien diffèrent car les olives sont passées au peigne fin et sont bien nettoyées dans une huilerie moderne toutefois les arômes et les flavonoïdes peuvent être éliminés facilement ce qui se répercute sur la qualité organoleptique de l'huile en question.

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Qualité de l'huile.

 

Système discontinu d'extraction par presse

BTT 141: Technologies modernes d'extraction de l'huile d'olive et gestion de sa qualité

Ce système, dont le processus d'extraction est illustré dans la figure 1 (voir fichier pdf), utilise des presses métalliques à vis ou, le cas échéant, des presses hydrauliques.

 

La pâte issue du broyage est empilée sur les scourtins, à raison de 5 à 10 kg/scourtin.

 

L'application de la pression sur la charge des scourtins doit être réalisée de manière progressive. La durée totale de l'opération de pressage, réalisée en une seule fois, varie entre 45 à 60 mn.

 

Les scourtins doivent être lavés, selon la norme internationale en vigueur et à raison d'une fois par semaine, pour éviter d'augmenter l'acidité de l'huile ou de lui conférer un défaut organoleptique (défaut dénommé "scourtin"). Le choix du type de scourtin et un nettoyage approprié et régulier pourrait éviter ce goût "scourtin" des huiles.

 

Étant donné que les huileries dotées d'un tel système d'extraction mettent en oeuvre, à l'amont, un broyeur à meules, la qualité des huiles produites par pression est assujettie à la qualité des olives et de la propreté des scourtins. Les composants préexistants dans le fruit se retrouvent intacts dans les olives, qui sont généralement plus "franches" et "typiques".

 

Aussi, les opérations de broyage et de pressage de la pâte des olives, conduites en pleine air, peuvent entraîner l'altération des huiles de cette pâte qui est exposée à l'air libre durant environ 1 heure, parfois plus. En effet, l'auto-oxydation de l'huile, déclenchée par la présence de l'air, provoque la dégradation des acides gras insaturés et par conséquent la formation des hydroperoxydes qui peuvent se décomposer et donner lieu à des produits volatils (aldéhydes, cétones, ...) conduisant à un état de rancissement oxydatif de l'huile.

 

Un autre inconvénient avec ce système c'est qu'il génère des margines (60 à 70 l/100 kg d'olives), en plus des huiles et des grignons. Ces margines posent un sérieux problème de pollution de l'environnement.

 

Si la séparation de l'huile se fait dans des cuves de décantation, elle doit être opérée au moins une fois toute les 8 heures, pour éviter un développement d'acidité et des défauts organoleptiques (défauts "lies", "putride" et "margines").

 

Le système de presse peut donner une huile riche en polyphénols permettant de la conserver convenablement, propre à la consommation selon les caractéristiques physico-chimiques mises en œuvre par la réglementation en vigueur, mais peut être déclassée par les propriétés organoleptiques, surtout le défaut du critère de goût lié au goût "scourtin" et le goût "margines".

 

Il est utile de rappeler que la capacité de stockage d'une unité doit être adaptée à sa capacité de trituration; les olives ne doivent pas dépasser plus de 3 jours dans l'unité. D'autres paramètres de transformation sont déterminants de la qualité des huiles produites par les presses:

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Autre chose le conditionnement de toutes les formes d'huile devrait se faire dans un emballage opaque pour éviter l'oxydation, je me demande d'ailleurs ce qu'attend Cevital pour le faire:rolleyes:

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Guest vuqaruy

L'huile extraite traditionnellement est d'une qualité très supérieur par rapport a celle extraite avec une huilerie moderne qui est beaucoup plus fluide et moins concentrée! Il y a aussi le problème du noyau de l'olive qui rend cette huile amère, ce qui n'est pas le cas avec celle traditionnelle qui n'écrase pas ce noyau!

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L'huile extraite traditionnellement est d'une qualité très supérieur par rapport a celle extraite avec une huilerie moderne qui est beaucoup plus fluide et moins concentrée! Il y a aussi le problème du noyau de l'olive qui rend cette huile amère, ce qui n'est pas le cas avec celle traditionnelle qui n'écrase pas ce noyau!

 

L'amertume est plus en rapport avec la maturité de l'olive, si celle ci est cueillie avant terme il est clair que l'huile extraite sera amere

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Guest vuqaruy
Autre chose le conditionnement de toutes les formes d'huile devrait se faire dans un emballage opaque pour éviter l'oxydation, je me demande d'ailleurs ce qu'attend Cevital pour le faire:rolleyes:

Je ne sais pas pourquoi, mais l'argile est le mieux indiqué pour la conservation de l'huile d'olive! Il donne une saveur particulière!

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Guest vuqaruy
L'amertume est plus en rapport avec la maturité de l'olive, si celle ci est cueillie avant terme il est clair que l'huile extraite sera amere
ça c'est évident, mais ce n'est pas le cas chez nous puisque on ne fait dans l'industrie de l'huile d'olive comme l'Espagne, la cueillette se fait généralement à la main donc prend plus de temps ce qui laisse le temps a l'olive de bien murir!
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Vous connaissais la réputation de travailleurs des Corses?

ZEux ils ont une AOC (appellation d'origine contrôlée) d'huile d'olive qui consiste à ne pas cueillir les olives mais attendre (sur la chaise longue et devant en apéro je pense) que les olives tombent toutes seules...il parait que cela donne 1 huile dont tu ne trouves pas l'équivalent ailleurs:p

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Guest MARCEL
Je suggère ce topic sur la culture de l'olivier en Algérie et notamment en Kabylie (où il est très présent) et sur l'huile d'olives (production, qualité, ...).

 

Marhba bikoum.

 

:zoo_dog:

 

L'Olivier en Algérie: un patrimoine séculaire à préserver

 

Culture essentiellement méditerranéenne, l’oléiculture occupe les zones agro-écologiques difficiles. Le caractère marginal de la culture fait que les ressources biologiques sont exposées à un risque d'érosion génétique certain.

 

 

L’olivier est concentré au Nord de l’Algérie, particulièrement dans les régions du Tell. Le secteur privé dispose de plus des 2/3 des superficies. Un modèle de développement novateur de cette ressource biologique est impératif pour, notamment, faire face au vieillissement du verger et son sous bassement socio économique, le déclin de l’économie des montagnes en l’occurrence.

 

Rustique, fortement adapté au contexte agropédoclimatique et ayant un fort pouvoir anti- érosion en milieux physiques, l’olivier ne bénéficie pas pour autant des faveurs des politiques agricoles mises en œuvre en Algérie depuis le début des années 70. L’industrie de transformation et la logistique commerciale des produits oléicoles accuse un retard important, comparativement aux autres pays d’écologie similaire.

 

L’intérêt de cette culture est d’autant plus important que l’Algérie recèle un potentiel génétique important dans ce domaine. Il existe, en Algérie, plusieurs variétés d’oliviers, qui sont à la base de la subsistance des communautés rurales :

 

- Variété « Siguoise » ou olive de Tlemcen appelée aussi olive du Tell ou Picholine marocaine. On la rencontre de Oued Rhiou jusqu’à Tlemcen. Sa zone d’extension déclinante arrive à la Mitidja. Cette variété est utilisée principalement pour la production d’olives de table en vert ou en noir est également appréciée pour la production d’huile.

 

- Variété « Sévillane » ou Gordal. D’origine Hispanique, cette variété présente de très gros fruits et se localise dans les plaines sub littorales oranaises. Cette variété est utilisée uniquement pour la production d’olives de table en vert.

 

- Variété « Rougette » de la Mitidja : Fréquente dans la plaine de la Mitidja et sur le piémont de l’Atlas, à faible altitude, c’est une variété à huile.

 

- Variété « Chemlal»

Sans doute la plus réputée en Algérie, la variété « Chemlal» est une olive à huile. Son aire de distribution va de l’Atlas Blidéen jusqu’aux Bibans et le Guergour. Sa grande vigueur lui permet de rentabiliser des sols maigres pour donner des huiles de qualité.

Accompagné des « Azeradj» et « Bouchouk», dont le fruit est parfois conservé, le vaste peuplement de « Chemlal» est bordé par des variétés locales de très faibles extension à l’instar de l’ « Aguenaou», des variétés du « Guergour » et celles de la Soummam. Ces variétés sont à double fin.

 

- Variété Limli : c’est la variété des versants montagneux de la basse vallée de la Soummam jusqu’à la mer. C’est une bonne variété à huile.

 

- Variété Rougetteet Blanquette de Guelma: deux variétés à huile qui coexistent en mélange dans les régions de l’Est du pays.

 

 

 

Très bien copié ms loin de la réalité actuelle.

Parle plutôt de l'olivier Espagnol (1ere Pº mondiale).

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ça c'est évident, mais ce n'est pas le cas chez nous puisque on ne fait dans l'industrie de l'huile d'olive comme l'Espagne, la cueillette se fait généralement à la main donc prend plus de temps ce qui laisse le temps a l'olive de bien murir!

 

Dans certains villages les familles font la queue à l’huilerie donc elles liquident quelques sacs et ce même si l'olive n'est pas encore mure :)

En parlant de cueillette je pense qu'on devrait se mettre à la nouvelle méthode avec le vibreur sur le tronc d'arbre, ça épargnerait à nos hommes et à nos vieilles dames de monter aussi haut à leur risques et périls :rolleyes:

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Guest MARCEL
Autre chose le conditionnement de toutes les formes d'huile devrait se faire dans un emballage opaque pour éviter l'oxydation, je me demande d'ailleurs ce qu'attend Cevital pour le faire:rolleyes:

 

 

 

Tu as raison taki.Tout le problème est là.

Nos arrières gd parents (je suis kabyle)

transformaient l'olive d'une manière empirique.

Ils ramassaient (et ça continue) les olives

tombées par terre et oxydées.En plus pour

la séparation,ils utilisaient l'eau chaude.

Ceci rend l'huile + acide et influe sur sa qualité.

Autre chose,nos oliviers sont trop grands,donc

bcp de Pº pour une huile de mauvaise qualité.

La culture et la transformation modernes de l'olive

c'est tout à fait autre chose.On utilise des séparateurs,

des clarificateurs etc....d'ou l'obtention d'huile vierge

(aucun contact avec l'eau) et l'huile courante à un

Tx d'acidité ne dépassant pas les 0,4 Alors que chez

nous le tx d'acidité est sup. à 3.

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C'est malheureux que cette région (de même que celle de Sig par exemple) n'en profite pas au maximum .....

 

Toute une chaîne pourrait se créer (instituts de formation , usines , agriculteurs , revendeurs, fabricants d'emballage .......) !

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Guest vuqaruy
Dans certains villages les familles font la queue à l’huilerie donc elles liquident quelques sacs et ce même si l'olive n'est pas encore mure :)

En parlant de cueillette je pense qu'on devrait se mettre à la nouvelle méthode avec le vibreur sur le tronc d'arbre, ça épargnerait à nos hommes et à nos vieilles dames de monter aussi haut à leur risques et périls :rolleyes:

 

Surtout pas ça, en tout cas pour nos 117 oliviers, car ça s'appelle chez nous démolir l'olivier, et y en a qui sacrifie un fils mais pas un olivier!!

C'est vrai que c'est risqué pour nos grands-mères sinon il faut monter soit même, pour ma région, je sais que c'est pas le cas de toutes, monter sur l'arbre est exclusivement légué aux hommes, sinon parfois ma grand-mère le fait par plaisir et nostalgie, elle est persuadée que pour avoir une bonne huile pleine de saveur, il faut cueillir tendrement et nettoyer l'olivier avec amour! Et pour une bonne huile le plus dur n'est pas la cueillette, mais préparer l'olive au broyage ( la faire bouillir, puis l’assécher ...), il faut vraiment s y connaitre, car la température joue un rôle très important, sinon la broyer et la presser est trop facile!!

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C'est malheureux que cette région (de même que celle de Sig par exemple) n'en profite pas au maximum .....

 

Toute une chaîne pourrait se créer (instituts de formation , usines , agriculteurs , revendeurs, fabricants d'emballage .......) !

 

Et comme le pouvoir d'alger a peur d'une kabylie prospère, ce que tu suggère ne sera pas pour demain et c'est vraiment dommage!

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Guest vuqaruy
C'est malheureux que cette région (de même que celle de Sig par exemple) n'en profite pas au maximum .....

 

Toute une chaîne pourrait se créer (instituts de formation , usines , agriculteurs , revendeurs, fabricants d'emballage .......) !

 

Ya des choses que tu ignores Ya Sidi Ladoz! Comme cette région (puisque il fallait pas la citer) est très croyante, l'olivier est un arbre béni, donc son huile n'est pas destinée à la commercialisation sauf pour les nécessiteux! delà a faire de l'industrie!La baraka ya Sidi Ladoz la baraka!

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Le procédé d'extraction est certes bien diffèrent car les olives sont passées au peigne fin et sont bien nettoyées dans une huilerie moderne toutefois les arômes et les flavonoïdes peuvent être éliminés facilement ce qui se répercute sur la qualité organoleptique de l'huile en question.

 

J'ai essayé de me renseigner sur le net.

Apparemment,

- il ne faut pas stocker longtemps les olives avant de les presser,

- il faut qu'elles soient bien lavées (surtout, pas de terre),

- il faut enlever les feuilles,

- il faut bien nettoyer le pressoir.

BTT 141: Technologies modernes d'extraction de l'huile d'olive et gestion de sa qualité. Le lien:

http://www.vulgarisation.net/bul141.htm

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300 Da pour celle industrielle et 600 Da la traditionnelle

 

Merci khô pour cette info.

J'espère que ces prix vont encourager les producteurs.

je me suis renseigné un peu à propos de l'huile palestinienne.

Ils commencent à percer sur le marché européen, mais grâce à une amélioration de la qualité:

- baisse de l'acidité (c'est le point crucial),

- huile stockée dans des cuves inoxydables en inox.

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L'huile extraite traditionnellement est d'une qualité très supérieur par rapport a celle extraite avec une huilerie moderne qui est beaucoup plus fluide et moins concentrée! Il y a aussi le problème du noyau de l'olive qui rend cette huile amère, ce qui n'est pas le cas avec celle traditionnelle qui n'écrase pas ce noyau!

 

On voit que vous êtes un fin connaisseur.

Merci de votre contribution au topic.

J'ai visité une oliveraie et sa boutique dans le sud de la France (ce sont des Suisses de la famille des montres Breittler). Ils vont même de l'huile d'olive en flacon vaporisateur (genre Chanel 5) dans une très belle boite (packaging de luxe).

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En parlant de cueillette je pense qu'on devrait se mettre à la nouvelle méthode avec le vibreur sur le tronc d'arbre, ça épargnerait à nos hommes et à nos vieilles dames de monter aussi haut à leur risques et périls :rolleyes:

 

Oui ce serait l'avenir.

En avez vous vu au bled?

Pourquoi ne pas lancer leur fabrication.

J'ai vu une fois un reportage à la TV.

Une sorte de bache est déployée sous l'arbre, le vibreur s'accroche eu tronc ou à de grosses branches et il se met à "pleuvoir" des zitounes.

Liens:

Une fiche technique sur la récolte.

http://www.oleiculteur.com/recolte.html

Adresse de fabricants de matériel.

http://www.afidoltek.org/index.php/Fournisseurs_de_mat%C3%A9riels_pour_la_r%C3%A9colte_des_olives

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