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France, intégration "ne plus s'appeler Mohamed"


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Il y a parmi les penseurs et les députés de bon chrétiens ou de bon juif qui ne font que répondre à l'inquiétude de leur semblables . Tenir des propos pareil devrait être considéré comme de l'extrémisme égal ou supérieur à celui du nazisme . Je dirai même beaucoup plus dangereux car il s'en approche à pas feutrer .

 

L'islamophobie est dans l'air du temps , aujourd'hui plus qu'hier ..... laissons les chiens aboyer ! .

 

 

 

.

 

moi je ne trouve pas qu'il faille les laisser aboyer.

 

et quand je lis des gens de notre origine, qui les approuve et les aplaudisse, ça me sidère au plus haut point.

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C'est simple, tu ne pourras pas le faire, c'est interdit!

il y'a une liste de prénoms a respecter autrement ton fils

ne sera pas enregistré !

 

C'est simple, il faut eviter de parler de ce qu'on ignore. ;)

 

Il n'y a jamais eu de liste de prenoms a respecter en Algerie, les Algeriens sont libres d'appeler leurs enfants comme bon leur semble ..... Je connais certains qui ont donne des prenoms occidentaux et meme d'origine douteuse a leurs enfants. ;)

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Je suis tout a fait d'accord avec toi!

je rajoute, que pour se faire respecter, il faut respecter!

 

pendant des décennies les "musulmans" ont respectés.

 

dois je te rappeler que la présence massive d'a0gériens musulmans sur le sol métropolitains est antérieur ou coincide avec la 1ere guerre mondiale? soit un siècle.

 

ces gens là ont courbé l'échine, comme il fallait respecté comme il fallait jusqu'à la guerre d'indépendance où il y a eut des mouvements en métropôle: grève et manifestations.

 

les 1ers signes de "rebellions" qu'on pourrait imputer à des "beurs" à proprement dit datent du début des années 80 à Vaux en velin, ça a débuter comme ça, puis la marche des beurs etc suite à ça, les jeunes sont parti de ces mêmes cités pourries de Lyon sont passé ar marseille et sont remonté sur paris à pied. mes parents y ont participé en 1984, j'étais avec eux.

 

après il y a eu sos racisme et compagnie.

 

alors me sors pas, ils respectent pas, LES MUSULMANS, respectent pas. après 100ans de présence massive en métropole. surtout ALGERIENNE

 

on vient te dire, "tu es un invité tu ferme ta gueule"

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il n'y a aucune liste de prénom en Algérie ni dans les consulats, faut arrêter cette légende urbaine. certains de mes cousins portent des prénoms français, et ont bien leur carte consulaire, mes enfants portent des prénoms 100% berbère et sont inscrits noirs sur blancs sur les registres. et pareil en Algérie, prénoms 100% berbères kabyles et inscrits dans les registres des wilayas non kabyles (tipaza, alger.....)

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Guest blood-n-sugar
ENCORE UNE FOIS, DE GRACE EPARGNEZ MOI VOS REFLEXIONS A DEUX BALLES -!!!!!Je ne sais quoi répondre a une personne qui prends l'Iran pour un pays arabe!

ceci dit, il faut prendre mes dires dans leur ensemble et surtout dans le sens de la discussion,

Les catholiques en moins de divergences avec les protestants qu'avec les musulmans

un latinos , a plus de chance de s'intégrer en Amérique qu'un musulman!

comme un nord africain musulman a plus de chance de s'intégrer dans un pays arabe qu'un protestant o catholique grecque!

 

Sauf que tu sais pas lire; c'est pas ce que je pense, je reprends une opinion commune. De plus les similitudes sont grandes et les origines mêlées, car beaucoup de choses pour ne pas dire la majorité, de ce que vous revendiquez en patrimoine culturel vient en fait de la Perse.

J'ai encore le droit de donner l'opinion que je veux!

Les catholiques et protestants sont rivaux et ne s'aiment pas depuis le début, dixit toutes leurs guerres de religions. A l'heure d'aujourd'hui c'est encore la galère si un catholique veut épouser une protestante dans son Eglise, au même titre que si c'était une musulmannes ou juive.

Faux. De part sa langue et sa culture un latino aurait plus de facilités à s'intégrer en Espagne, au Portgual, ou en Europe qu'aux USA. Les USA les attirent à cause de la main mise des USA en Amérique latine et l'influence qu'elle s'efforce d'exercer, et parce que c'est le premier grand pays joignable par voie terrestre c'est tout.

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Il existe déjà un code de la laïcité | Contretemps

 

Dans son éditorial du 27-28 mars, le Monde rapporte les propos de Claude Guéant : « les agents du service public « ne devraient pas porter de « signes religieux », pas davantage que leurs « usagers ». » Le Monde commente : « Bannis donc dans le métro, a-t-on cru comprendre, le crucifix, le foulard islamique ou la kippa » ; commente ces propos sans s’en étonner, et surtout sans poser la question de savoir si cette proposition est légale ou non.

 

Entre autres questions. Car cette « idée » de M. Guéant, comme l’idée de M. Chatel d’interdire aux mères dites « voilées », en fait portant un foulard, d’accompagner leurs enfants dans les sorties scolaires, comme l’idée de M. Copé d’imposer que les prêches dans les mosquées soient dit en français, toutes ces idées reposent sur une interprétation tendancieuse et fausse du mot « public », qui a plusieurs sens en France. Et derrière la confusion entretenue par certains entre ses différents sens, se profile une attitude qui réclame pour l’Etat le droit de vider subrepticement la loi de 1905 de son contenu, et aussi d’exercer un pouvoir absolu sur les pratiques et les consciences. Or cette attitude est contraire tant à nos lois qu’aux conventions internationales qui protègent les libertés individuelles, et d’abord la liberté de conscience.

 

Ou, pour le dire autrement, aucune de ces propositions n’est légale, et elles ne peuvent avoir l’apparence de la raison que parce que ceux qui les émettent, et probablement une partie de ceux qui les écoutent, jouent sur le mot « public », d’une part, et d’autre part voient sans déplaisir le contrôle de la société civile par l’Etat s’agrandir de jour en jour. Mais d’abord en poussant toute une partie de la population française, les Musulman.es, hors de la loi commune, hors de la vie commune ; en les déclarant fautifs, voire criminels, en leur retirant les protections et les droits usuels.

 

Depuis 2004, on n’entend plus parler que de laïcité. Les groupes féministes qui ont l’oreille des médias la mettent au centre de leurs revendications. Les manifestations du 8 mars défilent, depuis 2004, derrière des banderoles proclamant « laïcité ». Or, ceci qui est devenu banal, est pourtant nouveau, remonte à quelques sept ans tout au plus. Avant 2004, la laïcité était inconnue du vocabulaire féministe, et à vrai dire, du vocabulaire politique en général. Aujourd’hui elle est centrale, elle fait partie des « éléments de langage » obligés de tous les partis, UMP, PS, Front National. Pourquoi ?

 

Pourquoi sinon parce qu’elle a été l’arme, l’excuse invoquée pour mettre les Musulmanes au ban de la nation ?

 

C’est que c’est en son nom qu’a été menée la bataille pour voter la loi de 2004 contre le foulard « islamique ». Puis celle de 2010 contre la « burqa ». Au nom de laïcité et du « droit des femmes ». Car les deux sont aujourd’hui tenus pour synonymes. Les mêmes féministes qui scandaient en 1970 « Pas de libération des femmes sans révolution » scandent aujourd’hui : « pas de droit des femmes sans laïcité ».

 

Dans la Constitution la laïcité est un des adjectifs définissant la république française ; mais son contenu n’apparaît que dans une loi, celle de 1905 instaurant la séparation des Eglises et de l’Etat. M. Guéant la trouve insuffisante et veut écrire un « code de la laïcité. » Ce n’est guère étonnant, car ce code inclurait les dernières lois votées au nom de la laïcité ; et reviendrait à abroger la loi de 1905, car ces dernières lois sont contraires tant à la lettre qu’à son esprit ; ceci peut paraître surprenant, et pourtant nos législateurs ne se sont appuyés sur la loi de 1905 que pour mieux la faire plier.

 

Cette loi est tout entière résumée dans son article premier : « La République assure la liberté de conscience. Elle garantit le libre exercice des cultes sous les seules restrictions édictées ci-après dans l'intérêt de l'ordre public». Ce libre exercice est régulé dans les articles 3 et 4, mais on voit dès l’article 1 qu’il est présumé public. Il suffit de lire le premier article pour s’apercevoir que les clichés --tout nouveaux—qui circulent partout sur le caractère prétendument « privé », voire « intime » que devraient avoir les religions sont une série de contresens et de non-sens. Ces contresens ne sont possibles qu’en raison de la polysémie de « public ». La religion pour n’être évidemment pas d’Etat, n’est pas pour autant « privée » au sens de « privée d’expression publique » : car la liberté de conscience garantie par la loi implique la liberté d’expression, et parce que l’espace public n’appartient pas à l’Etat.

 

La confusion entre deux sens du mot « public ».

 

L’Etat doit être neutre ; séparé, par cette loi, des religions, il ne doit manifester aucune préférence pour une croyance ou une autre; et par conséquent les individus qui représentent ou incarnent l’Etat ne doivent manifester aucune préférence. Mais une autre question se pose alors : qui représente l’Etat ? Les hauts fonctionnaires, ceux qui sont tenus au devoir de réserve ? Tous les fonctionnaires ? Les fonctionnaires ET les contractuels de l’Etat ? Tous les personnels travaillant dans des administrations publiques, quel que soit leur statut, y compris ceux qui ne sont pas payés par l’Etat mais par une entreprise privée ?

 

Ensuite, quelles institutions sont d’Etat ? Quel est le statut de La Poste, ou de France Télécom, aujourd’hui qu’ils sont à moitié privatisés ? Pourquoi le Monde interprète-t-il la saillie de Guéant comme signifiant que les signes religieux seront interdits dans le métro, quand celui de Paris par exemple n’est nullement une administration d’Etat ?

 

C’est qu’il existe une confusion extraordinaire entre « public : du ressort de l’Etat », et « public : ouvert au public ». Certes beaucoup de lieux qui accueillent le public, comme les hôpitaux, sont dirigés par des administrations d’Etat. Mais beaucoup de lieux qui accueillent le public ne sont pas régis par l’Etat. L’expression souvent utilisée de « défense du service public » illustre cette confusion : car on ne sait jamais ce qui est défendu ; si c’est le statut des travailleurs de ces services (de l’Etat), ou l’existence de ce service pour les usagers (du public).

 

Le deuxième sens de « public », c’est en effet ce qui appartient au public : à tout le monde. Et c’est bien dans cet espace que tout le monde doit pouvoir exprimer ses opinions et défendre ses convictions. Car s’exprimer en « privé », nous le pouvons toujours ; c’est s’exprimer en public qui est un droit que l’Etat doit protéger, et d’abord respecter lui-même. Présenter les croyances religieuses comme relevant ou devant relever du « privé » et de l’ « intime », et interdites d’espace public, cela revient à attaquer la liberté d’expression qui est la traduction concrète de la liberté de conscience.

 

La confusion entre « agents » (d’un lieu régi par l’Etat) et « usagers »

 

Si la confusion volontairement entretenue entre les administrations de l’Etat et les services au public est grave, celle entre les personnes qui représentent l’Etat et les usagers l’est encore plus. Car les « usagers » des administrations, ce sont les citoyennes et les citoyens.

 

La première confusion permet de mettre dans le même sac l’ambassadeur, la maire : les fonctionnaires qui en effet représentent l’Etat, et celles qui, travaillant dans les administrations, ne sont pas fonctionnaires, ou, fonctionnaires, ne sont pas en contact avec le public ; et plus encore, de considérer que toute entreprise rendant un service au public relève ipso facto de l’autorité de l’Etat : eh bien, non, les conducteurs de rames de métro ne sont pas des fonctionnaires ; ils ne représentent pas l’Etat ; pas plus que les médecins qui dans les hôpitaux publics sont contractuels et non fonctionnaires.

 

La deuxième confusion, elle, assimile les usagers des administrations, les clients du métro, de la poste, de l’hôpital, les élèves de l’école -- et maintenant leurs parents-- à des fonctionnaires ; en somme elle mène à étendre à tout le monde des obligations de neutralité qui n’incombent qu’aux représentants de l’Etat. C’est cette confusion qui a permis d’interdire l’accès de l’école aux jeunes filles portant le foulard en 2004, en contravention de la loi de 1905.

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suite (...)

 

L’Etat en France a beaucoup traité les personnes comme des sujets : ce qui était logique sous la monarchie. Aujourd’hui que nous sommes citoyennes et citoyens, on dirait qu’une espèce d’atavisme le pousse à continuer de nous contrôler. En jouant sur les mots et en présentant les « transports publics », les « services publics » et « l’espace public », y compris la rue, comme des lieux de l’Etat, il entreprend d’y interdire l’expression des convictions religieuses : par exemple la loi contre le port du voile intégral, qui est elle aussi contraire à la loi de 1905. Renouant avec la tradition de l’Eglise « gallicane », aujourd’hui l’Etat veut intervenir dans la religion musulmane, tentant de créer un « Islam de France », et prétend lui dicter même sa langue de culte. Ceci aussi est contraire à la loi de 1905, qui protège l’Etat de l’ingérence ecclésiastique, mais réciproquement protège les religions de l’ingérence étatique.

 

La loi de 1905 est bafouée sans cesse depuis plusieurs années ; la liberté de conscience, la liberté d’expression, la liberté de culte n’existent plus. Aujourd’hui, le doute n’est plus permis : le gouvernement procède, en quelques jours et par des voix différentes (Chatel, Copé, Guéant) à un tir groupé ; si leurs recommandations deviennent lois, il deviendra illégal de manifester sa religion de façon publique.

 

Mais peut-on interdire une religion ? Peut-on interdire les religions ? Non, toutes les croyances, et l’athéisme est aussi une croyance – contrairement à l’opinion qui est devenue dominante en quelques années, selon laquelle la laïcité devrait favoriser l’athéisme -- doivent être traitées à égalité. Peut-on interdire que les religions soient visibles ? Non, leur visibilité est protégée par la loi de 1905. Peut-on assimiler les usagers à des représentants de l’Etat ? Non. Peut-on assimiler les lieux publics à des lieux étatiques ? Non encore.

 

Toutes ces nouvelles lois, et toutes ces lois en projets ne bafouent pas seulement la loi de 1905 ; elles sont contraires à notre constitution, et elles sont contraires aux conventions internationales ratifiées par la France. Et ces manœuvres ne tendent pas seulement à mettre hors la loi les religions : ce faisant elles instaurent une mainmise de l’Etat sur les consciences, et dessinent les contours d’une religion d’Etat, d’une seule croyance qui sera imposée, tandis que les autres seront interdites.

 

Une seule religion, une seule population en ligne de mire

 

Si le but de ces lois était vraiment la mise hors la loi des religions, si seul l’athéisme était permis, l’athéisme deviendrait la religion d’Etat de la France, qui serait ainsi un état peut-être totalitaire, et en tous les cas non-laïc.

 

Mais leur but est-il celui-là ? L’islam est visé, sous prétexte que sa visibilité, à l’école, dans la rue, serait contraire à la laïcité, ce qui, on l’a vu, est faux. Et les autres religions ? On argue beaucoup, pour se défier de l’islam, qu’il ne connaîtrait pas et serait incapable de respecter la séparation entre l’église et la politique. Cette séparation est-elle exigée des autres religions ? Notre pays compte un parti officiellement appelé chrétien–démocrate. Quand Christine Boutin l’a fondé en 2009, pas un sourcil ne s’est levé -- imaginons la fondation d’un parti « musulman-démocrate ». D’autres hommes politiques font état de leur foi catholique devant les caméras de télévision, comme Bayrou, sans que nul ne s’en offusque. L’UMP est affiliée au Parti populaire européen, le regroupement des partis démocrates chrétiens, et le plus grand parti européen. Le président de la république, Nicolas Sarkozy, visite régulièrement, de façon officielle et privée, le Pape. Il est Chanoine de Latran. De nombreuses obsèques officielles d’hommes d’Etat se tiennent à Notre-Dame de Paris. Mitterrand a eu deux obsèques officielles (avec déploiement de militaires), l’une à N.D. de Paris, l’autre dans l’église de Latché. On pourrait multiplier les exemples.

 

Ces rapprochements entre religion et politique sont-ils des confusions, voire des empiétements blâmables ou sont-ils conformes à la loi de 1905 ? Nul ne le sait car nul ne pose jamais la question.

 

Non : la question ne se pose qu’à propos de l’islam, et des Musulman.es. Les lois de 2004 sur le foulard, ou de 2010 sur le niqab s’adressent-elles à d’autres vêtements dénotant une appartenance religieuse ? La loi de 2004 sur le foulard le prétend. Mais elle n’a pas été appelée « loi sur le foulard » pour rien : elle prétend interdire les croix chrétiennes, mais seulement celles de dimensions « démesurées ». Ce qui signifie : qui ne sont pas ordinairement portées. Les élèves chrétiens n’ont donc rien eu à changer dans leurs façons de s’habiller. Seuls le foulard, la kippa, et les turbans des jeunes Sikhs ont été interdits. Encore ces derniers ont-ils été reconnus comme des « victimes collatérales » : autrement dit, ils n’étaient pas visés ; le législateur, dans sa bienheureuse ignorance, ne savait pas qu’il y avait des Sikhs en France.

 

Les coiffes et les voiles des religieuse catholiques, les robes des moines, les soutanes de prêtres traditionnalistes n’ont jamais été inquiétés, ni même mentionnés ; apparemment ils ne dérangent personne, ni dans la rue, ni dans le métro, ni dans les administrations publiques. Ce déferlement de lois sur la « laïcité » ne vise que les Musulman. es.

 

En 2004 on pouvait croire que la loi sur le foulard serait une occurrence unique. Mais dès le passage de la loi, on pouvait constater que cette loi d’interdiction donnait des idées à d’autres personnes. Des particuliers ont interdit l’entrée de banques, de cabinets médicaux à leurs clientes « voilées » (portant foulard), ce qui a occasionné des procès. Mais il ne faut pas s’étonner que les gens prennent la loi dans leurs mains : si le foulard est décrété « mauvais » à l’école, pourquoi serait-il « bon » dans la rue ? D’ailleurs dès le passage de la loi des groupes extrémistes ont demandé que celle-ci s’applique à tout espace « public ».

 

Ce qu’encore en 2004 on pensait impossible est en train d’arriver. On assiste à une restriction constante des droits des Musulman.es dans l’espace public. Depuis 2004 des écoles et des lycées interdisent aux mères portant un foulard d’accompagner leurs enfants dans les sorties scolaires. Il y a eu des recours : les tribunaux, quand il ont été saisi par les parents, la Halde ensuite, ont confirmé que la loi ne s’appliquait qu’aux élèves. Mais l’offensive continue, et le nouveau Ministre de l’Education nationale, Luc Chatel, annonce un décret qui affirmerait, au contraire de cette jurisprudence, une interdiction à l’encontre des mères.

 

Entre 2009 et 2010 une commission parlementaire a siégé pendant 6 mois pour discuter de l’interdiction de la « burqa » (en fait le niqab, ou voile intégral). Tous les avis juridiques qu’elle a recueillis ont été unanimes : professeurs de droit, Conseil d’Etat, Cour européenne des droits humains de Strasbourg ont dit qu’une telle loi était contraire aux principes régissant les libertés individuelles. La France a cependant persisté, et le Conseil constitutionnel s’est fait complice de la volonté politique de la majorité gouvernementale. Même si cette loi est abrogée dans quelques années, à la suite d’un recours devant la Cour de Strasbourg, elle aura eu le temps de faire son travail d’intimidation. Car il s’agit d’instiller la peur dans les esprits des Musulman.es, et l’audace dans les autres. En effet, enhardis par cette pression législative, certains n’hésitent pas à appliquer leur propre loi : ainsi récemment un professeur a refusé d’entendre un étudiant vêtu d’une tunique lors d’un examen. On pourrait citer de nombreux autres exemples d’initiatives individuelles que leurs auteurs n’auraient jamais rêvé de prendre avant 2004.

 

Les Musulman.es se sont tu, ont obtempéré, pensant désamorcer l’hostilité à leur encontre par la docilité, même en face de l’arbitraire et de l’inhumain. Mais cette attitude n’a fait en réalité qu’encourager l’audace et stimuler l’imagination des nombreuses forces qui se sont déclarées leurs ennemis.

 

La dernière initiative en date est la proposition du chef de l’UMP, Jean-François Copé, d’exiger que les prêches, dans les mosquées, soient faits en français. Cette exigence ne s’appliquerait pas aux autres religions qui utilisent le latin, le grec, l’hébreu ou le russe dans leurs services.

 

Une catégorie légale de sous-citoyens

 

Ce dont il s’agit donc, c’est d’abord d’interdire toute visibilité aux Musulman.es : de les rendre invisibles. D’exiger qu’elles et ils se cachent, se dissimulent. Comment ne pas penser à la colonisation ? Et à l’islam des caves ? Ensuite, il s’agit de les poursuivre d’injonctions non seulement à ne pas faire ceci, mais aussi à faire cela (par exemple les prêches en français). En leur demandant de se cacher, on induit l’idée qu’ils sont illicites. En leur imposant une langue de culte, on induit l’idée qu’il est normal, souhaitable, nécessaire de les surveiller de près. Eux, seulement eux ; pas les Chrétiens, les Juifs, les Bouddhistes : non, les Musulman.es.

 

Ainsi, l’islam et les fidèles de cette religion, mais aussi toutes les personnes qui sont attachées sentimentalement et culturellement à cette religion, sont-ils peu à peu privés des bénéfices de la loi commune : la liberté religieuse n’est plus pour eux. Et poussés hors la loi : l’islam, ses fidèles et toute la communauté de tradition musulmane sont soupçonnés d’être « quelque part » contraires aux lois, et contraires en tous les cas à la loi sur la laïcité.

 

Car cette persécution prétend s’appuyer sur la loi de 1905. Or, c’est le contraire : c’est cette persécution qui est contraire à la loi de 1905.

 

Il faut maintenant qu’elle CESSE. Que le gouvernement en dise les vraies raisons n’est pas nécessaire. On les connaît : il s’agit de faire comprendre à une partie stigmatisée et discriminée de la population française que la religion à laquelle elle est attachée est quasi criminelle, et que ceci justifie la stigmatisation et la discrimination dont elle est victime.

 

Ce qui est urgent maintenant c’est de mettre un coup d’arrêt à ces atteintes aux libertés : ce sont elles qui sont hors la loi et criminelles.

 

Contre la tentative de condamner à un régime dérogatoire au droit commun, à un statut d’exception toute une partie de la population, pour laquelle il ne restait plus qu’à ressusciter -- et l’UMP vient de le faire -- le nom colonial de « Français Musulmans » ; contre cette persécution, il existe un rempart : nos lois en général, et particulièrement la loi de 1905. Il est urgent d’exiger son rétablissement et son application pleine et entière.

 

Christine Delphy est sociologue, directrice de publication de Nouvelles Questions Féministes

date:

02/04/2011 - 13:56

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Guest samirovsky
C'est simple, il faut eviter de parler de ce qu'on ignore. ;)

 

Il n'y a jamais eu de liste de prenoms a respecter en Algerie, les Algeriens sont libres d'appeler leurs enfants comme bon leur semble ..... Je connais certains qui ont donne des prenoms occidentaux et meme d'origine douteuse a leurs enfants. ;)

 

Ce n'est pas vrai !! à moins que tu ne vives pas en Algérie

Il y a bien une nomenclature des prénoms à respecter, mais bon !! il y a des fonctionnaires zélés qui laissent passer quelques prénoms moyennant quelques euros, dollars et même shekels, dépendamment de l'origine du prénom.

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Ce n'est pas vrai !! à moins que tu ne vives pas en Algérie

Il y a bien une nomenclature des prénoms à respecter, mais bon !! il y a des fonctionnaires zélés qui laissent passer quelques prénoms moyennant quelques euros, dollars et même shekels, dépendamment de l'origine du prénom.

 

Tu reves ou quoi? A moins que tu habites au maroc. :mdr:

 

C'est plutot les fonctionnaires zeles/Islamistes qui font semblent de suivre une nomenclature qui n'existe pas ..... Je sais de quoi je parle et je peux t'assurer que tu peux donner n'importe quel prenom a tes enfants (certains de mes amis ont meme donne des prenoms occidentaux a leurs enfants, chacalette l'a aussi confirme). ;)

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samirovsky tu hallucines, je t'assures, je connais bon nombre d'algériens portant des prénoms français, des prénoms berbère, ma fille porte elle même un prénom berbère, et il n'y a eu aucun problème d'enregistrement sur l'état civil algérien, la seule question qui a été posé, c'est comment l'orthographier en arabe, car la dame ne savait pas l'écrire, n'ayant jamais entendu ce prénom, c'est tout.

 

des léa/ mélissa/ mathis/ robin/ etc algériens j'en connais plein!

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ma fille porte elle même un prénom berbère, et il n'y a eu aucun problème d'enregistrement sur l'état civil algérien

 

Chacalette, tu vas encore trouver que je te harcèle et que je me mèle de ce qui ne me regarde pas, mais je vais quand même te poser la question :

 

tu es née en France et tu vis en Bretagne, ta fille est née en France,

alors pourquoi vas tu l'inscrire à l'état-civil algérien ?

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Chacalette, tu vas encore trouver que je te harcèle et que je me mèle de ce qui ne me regarde pas, mais je vais quand même te poser la question :

 

tu es née en France et tu vis en Bretagne, ta fille est née en France,

alors pourquoi vas tu l'inscrire à l'état-civil algérien ?

 

pour qu'elle ait sa double nationalité enfin.

 

moi je suis peut être née en France, mais pas mon mari.

 

et la France vu le climat qui se déprécie ne sera pas forcément le lieu de vie de demain.

 

nous sommes des diplômés, nous comptons faire de même avec nos enfants.

 

nous avons de l'espoir pour l'Algérie de demain, surement pas pour nous-même, cest trop tard, mais pour nos enfants, pourquoi pas.

 

si le climat continue à se dégrader comme ça en Europe (islamophobie et j'en passe), et le fait que l'Algérie va FORCEMENT évoluer dans les décennies, fait qu'il vaut mieux assurer ses arrières. quand je vois le mouvement migratoire turc qui s'inverse (les Turcs d'Europe reviennent s'installer en Turquie)

 

ça fait longtemps, (sans t'offenser) que moi j'ai compris qu'il y aura sûrement un "ailleurs", et nous avons commencer à préparer tout ça bien sereinement au cas où.

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Guest jagellon
Ce n'est pas vrai !! à moins que tu ne vives pas en Algérie

Il y a bien une nomenclature des prénoms à respecter, mais bon !! il y a des fonctionnaires zélés qui laissent passer quelques prénoms moyennant quelques euros, dollars et même shekels, dépendamment de l'origine du prénom.

 

La liste existe toujours mais n'est plus utilisée.IL y' a eu un amendement dont je n'ai pas le matricule.Si un employé de mairie te cite la liste cite lui tous les noms d'oiseaux de ses aïeux.

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samirovsky tu hallucines, je t'assures, je connais bon nombre d'algériens portant des prénoms français, des prénoms berbère, ma fille porte elle même un prénom berbère, et il n'y a eu aucun problème d'enregistrement sur l'état civil algérien, la seule question qui a été posé, c'est comment l'orthographier en arabe, car la dame ne savait pas l'écrire, n'ayant jamais entendu ce prénom, c'est tout.

 

des léa/ mélissa/ mathis/ robin/ etc algériens j'en connais plein!

 

 

Il y a tellement de beaux prenoms Musulmans que je vois pas pourquoi j'en utuliserais des prenoms non musulman:

Pour mémoire , Tassadit , Mou-El khir , Akli , Idir , Mohan , Guessoum , Taoss ,etc .... Mais certains sont tellement compléxées que s'ils pouvaient ils changeraient la forme de leurs faces !!!!!!

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Il y a tellement de beaux prenoms Musulmans que je vois pas pourquoi j'en utuliserais des prenoms non musulman:

Pour mémoire , Tassadit , Mou-El khir , Akli , Idir , Mohan , Guessoum , Taoss ,etc .... Mais certains sont tellement compléxées que s'ils pouvaient ils changeraient la forme de leurs faces !!!!!!

liberté, choix.

conjugués ça donne liberté de choisir.

des mots qui te sont inconnus.

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c dingue cette appropriation de se "meler" toujours de la vie des gens jusqu'à le choix du prénom, qu'ils veuillent choisir un prénom berbère, arabe, français ou que sais-je, chaque parent est libre, ça devient barbant à la fin de commenter tout jusqu'au moindre geste des gens dans leur vie publique et privée.

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Il y a tellement de beaux prenoms Musulmans que je vois pas pourquoi j'en utuliserais des prenoms non musulman:

Pour mémoire , Tassadit , Mou-El khir , Akli , Idir , Mohan , Guessoum , Taoss ,etc .... Mais certains sont tellement compléxées que s'ils pouvaient ils changeraient la forme de leurs faces !!!!!!

 

je n'ai pas compris ton commentaire.

 

un prénom non-arabe est forcément non-musulman? faut que le prénom soit arabe pour qu'il soit musulman?

 

bah excuse-moi, c'est qui le complexé dans l'affaire? certainement pas moi, tu vois.

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si j'ai envie d'appeler mon filsBRENDON ou LWENNAS je vais pas me géner non mais sans blagues, et c'est pas au planton du consulat que j'irais rendre des comptes! (un grouillot non mais sans blague, je lui crache dessus moi!)

 

T'a tous les droits mème de l'appeller "gamel" ou mème sardine , comme moi j'ai le droit de choisir la communauté a laquelle je voudrais partager mon devenir !

 

 

En attendant ce n'est pas moi qui interdit quoi que ce soit c'est ton gvt pour lequel tu as mis son nom dans l'urne !

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Dans une equipe de sport si qqu un joue perso on le vire c'est pareil pour tout le reste !!!!!!!!!

 

pour moi, l'algérie n'est pas un terrain de sport....et si s'en etait un, je ne jouerai pas dans ton équipe.

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