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Polémique Kamel Daoud / Yasmina Khadra


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Droit de réponse de Yasmina Khadra :

 

Il est des gens qui, si on venait à étaler sous leurs yeux toutes les splendeurs de la terre,n’y verraient que leur propre laideur. La nuit est en eux. Telle la Vallée des ténèbres, le cauchemar officie jusque dans le cadet de leurs soucis.Un peu comme les vautours attendant la curée,ils fourbissent leur bec nauséabond pareils auxbourreaux leur hache et guettent le moindre remous pour sévir.....

Ils sont le tort claironnant, la mauvaise foi en marche, et ils charrient dans leur sillage la misère mentale de toute une nation. Et lorsqu’ils s’attaquent aux baobabs, ils se veulent bûcherons tandis qu’ils ne sont que des termites. Ainsi court le monde à sa perte. Votre indignation tonitruante me déçoit, monsieur Daoud. J’ai du chagrin pour vous. Le seul journaliste que je recevais chez moi, le SEUL, c’était vous. Je croyais avoir trouvé dans votre pugnacité de la probité.Je me rends compte que je me suis trompé. Ain-si, c’est tout ce que vous avez retenu de monentretien dans Liberté : le prix bahreïni, le prix maculé de sang, et un probable marché à conquérir ? Je ne suis pas un homme d’affaires, je suis romancier. Si je voulais l’argent, jamais je n’aurais accepté de diriger le Centre culturel al-gérien à Paris pour vous défendre, VOUS, et tous ceux en qui je crois. Je suppose qu’être Algérien, c’est être parfois daltonien. Vous vous octroyez le droit de donner des leçons à vos maîtres et vous ne les retenez pas. Parce que vous disposez d’une tribune, vous vous élevez au rang du despote et vous déversez votre fiel sur ceux que vous n’égalerez jamais. Ni en intégrité ni en labeur......

La manipulation, la désinformation qui a réduit notre pays à un dépotoir interlope, à un coupe-gorge et un vivier de la barbarie ? Je vous croyais aguerri, alerte, et vous réagissez au quart de tour comme une bombe artisanale.......

Aucun pays n’est parfait. Surtout lorsqu’il a le malheur d’être riche. Et d’être convoité par des prédateurs de tout poil. Et puis,laissez-moi le temps de rentrer de Manama. J’ai dit dans Liberté que j’allais m’y rendre pour com-prendre ce qui s’est réellement passé. Ne soyezpas impatient de me clouer au pilori. Générale-ment, ce genre d’inimitiés est un plat qui se mange froid. Mais je parie que vous n’auriez pas tenu une minute de plus pour sortir votre tronçonneuse et me tailler un costume en sapin à la manière des croque-morts. Quelle pitié! Voyez-vous,cher ami, contrairement à vous, je ne prends pas pour argent comptant ce que racontent les médias. Je réfléchis là où vous réagissez de façon épidermique, voire haineuse. Pour votre gouverne, j’ai reçu le prix bahreïni, il y a des mois déjà.Ce sont les événements dramatiques récents qui ont reporté la date de son attribution. Je connais la région, et je sais au moins de quoi je parle. Contrairement à vous. En réalité, ce n’est pasle prix bahreïni qui vous chagrine, mais vos pro-pres frustrations. La preuve, ce trop-plein de reproches contenu dans votre chronique digne d’un parano. Sincèrement, je m’attendais à un SMS de félicitations de votre part, comme j’en ai reçus de partout. Mais vous avez choisi de gâcher l’un de mes rares moments de satisfaction.Il s’agit pourtant de la plus haute distinction littéraire, le seul à être conjointement attribué et par l’Académie française et l’Institut de France; je suppose que vos œillères ne sont pas assez larges pour l’entrevoir. C’est bien beau de s’attribuer le beau rôle. Surtout lorsqu’on dispose d’un bout de papier dans un journal. Sauf que ça se passe sur le terrain,cher Daoud. Et je suis un homme de terrain.C’est précisément cette connaissance, cette lucidité, cette quête de vérité qui a fait de moi le romancier que je suis. Vous faites des vagues dans un verre d’eau, monsieur Daoud. Un pro-verbe algérien dit : « Si je ne te connaissais, mon rot, je te prendrais pour un coup de canon ». Par ailleurs, j’ai écrit : « En tout peuple, il y a ceux qui relèvent de la race et ceux qui appartiennentà l’espèce. Les races font d’une lueur une torche, et d’une torche un soleil. Les espèces crient au feu dès qu’elles voient un semblant de lumière au bout de leur tunnel. Mais il existe une troisième catégorie d’énergumènes plus ancrée dans la gangue originelle, une gent aussi vénéneuse que les champignons et aussi farouche que les fauves. Cette gent ne relève ni de la race ni de l’espèce, à peine trouverait-elle une case dans« la flore et la faune ». Je vous laisse le soin de vous caser, monsieur Daoud. Et dites-vous que l’abus n’est que le privilège des insignifiants. Je regrette seulement que cette diatribe hautement tendancieuse vienne de quelqu’un que je comptais parmi mes amis et parmi les écrivains que j’ai le plus défendus.....

Je tiens à apporter un démenti catégorique, quant à vos allégations qui ont donné pour morte la jeune poétesse Ayat El Ghermazi. Cette personne n’a été ni violée ni assassinée. Elle est VIVANTE. Condamnée à 1 an de prison,elle a présenté récemment ses excuses à la télé bahreïnie. Raison pour laquelle j’ai accepté de me rendre à Bahreïn. J’ai déjà plaidé sa cau-se auprès des plus hautes instances du royaume. Je vais à Manama pour demander sa libéra-tion et, dans la mesure du possible, surseoir à l’exécution de 2 condamnés à mort, auteurs de l’assassinat de policiers. Eh oui, cher Daoud, je ne vais pas à Bahreïn pour établir un cahier de charges, mais pour des causes beaucoup plus nobles. Vous auriez pu m’appeler avant de me fustiger. Ca vous aurait évité d’écrire n’importe quoi.

 

Yasmina Khadra

 

Réponse de Kamel Daoud:

 

Ambassade du Bahreïn à Paris pour bien souligner le caractère de tirs groupés, mise au point tonitruante, débarquement d’alliés. Il ne manquait plus, hier, en réponse à l’indignation du chroniqueur, qu’un bataillon du«bouclier de la péninsule» envoyé par les Saoudiens. L’ambassade y confirme qu’une poétesse Bahreïni a été arrêtée parce qu’elle a dit un poème contre la monarchie et Yasmina Khadra ajoute qu’elle a présenté ses excuses à la télé du Roi (sachant ce que valent les excuses télévisées sous les dictatures). Pour les autres morts de la place de la Perle, et bien ils sont morts. On aurait pu s’arrêter au comique de la situation d’un écrivain de talent qui explique qu’il va au Royaume des Al Khalifa pour faire ce qu’il ne fait pas dans son pays : libérer des prisonniers, enquêter sur des atteintes aux droits de l’homme, rétablir la vérité et demander des grâces. Sauf que la lecture de la réponse Khadra est intéressante du pointde vue de la psychologie : s’y confirme cet étrange paradoxe entre un écrivain doué et un personnage qui bascule sans effort dans la paranoïa devenue naturelle. Tout ce que vous pouvez dire de Khadra à Khadra, il le prendra pour une attaque personnelle, une traîtrise et une jalousie. Le vocable de ses réponses aux«détracteurs» ressemble d’ailleurs aux pires paroliers des chanteurs Raï : on y retrouve le mauvais œil, la dénonciation des «jaloux», la plainte et la solitude de l’incompris. Khadra croit que l’amitié est une forme d’allégeance et croit que toute critique de son œuvre est la preuve qu’on le jalouse. En Algérie, comme ailleurs, le personnage reste admiré pour son talent mais fait rire à propos de ses croisades de ventilateurs. On aime le lire mais sa course à la reconnaissance est devenue agaçante. Il est devenu impossible de parler de cet homme et de son œuvre sans qu’il vous charge et vous pend haut et court. Dans les milieux de presse ou du monde de l’édition, rares sont ceux qui n’ont pas eu droit à «sa réponse» systématique, dénonçant la jalousie et l’œil des envieux. Khadra entend des coups de feu partout, voit bouger les buissons comme à l’époque de la guerre et soupçonne de traîtrise tout ceux qui disent non à son délire.

....

Pour la réponse d’hier, le chroniqueur est encore étonné par sa violence, sa grossièreté et sa méchanceté disproportionnée. On y est presque forcé de croire que Khadra répond à un cauchemar personnel, un ennemi intime et pas à unecritique. Les mots y sont grossiers, les explications oiseuses et le procès du chroniqueur d’une rare violence. L’exercice de liberté est donc impensable dans l’univers de cet écrivain : on y a droit à deux postures : le garde-à-vous ou le procès. Dire ce que l’on pense dans sa proximité est le signe d’une trahison. Ecrire que cet homme a tort est la preuve d’une embuscade. L’attitude de cet homme fait rire en Algérie mais peu osent le lui dire en face. C’est ce qu’a fait le chro-niqueur au nom d’une ancienne amitié qui ne doit pas être confondue avec basse allégeance.Le chroniqueur ne croit pas à l’immunité qu’impose le copinage. Il s’est donné cette liberté de parler du pays et des siens sans recourir à l’insulte, à la haine ou au compromis. Une liberté que Khadra n’arrive pas à concevoir, ni à admettre, ni à imaginer : enfant d’une sévérité mutilante, il continue de confondre guérilla et critique, livres et victoires militaires, médailles et talent. Le chroniqueur, dans son indignation à propos de cet écrivain, a essayé de garder la mesure et les bonnes manières et d’expliquer qu’il s’agit d’un devoir que d’attirer le regard d’un homme sur lerisque du comique de sa posture. Le chroniqueura usé de la phrase la plus neutre et de la mesurela plus proche de la justesse pour parler de cethomme, sachant qu’il allait se heurter à une susceptibilité légendaire et à une violence habituelle chez cet homme qui ne conçoit ni la liberté des autres, ni leur libre critique, ni leur indépendance en dehors de son univers ou contre son univers. Cela n’a servi à rien. Si vous dites du bien de Khadra, Yasmina en sera jaloux. C’est un univers clos. On ne remerciera peut-être jamais les divinités d’avoir fait en sorte que les personnages de Khadra sont meilleurs que sa personne. Si tous lui ressemblaient, on aurait eu droit à quelques bons «livres verts» à lire sous la menace et pas à de bons romans. Mais passons. Il faut remercier aussi le destin : avec un président pareil, le chroniqueur aurait pourri dans les prisons du pays pour une seule chronique. Monsieur Khadra, réveillez-vous donc : arrêtez de courir après les prix, arrêtez de croire que personne ne vous aime, arrêtez de promener cette haine de soi par le biais de la méfiance envers vos compatriotes. Acceptez la liberté des autres, leurs efforts et leurs différences. Essayez de ne pas être le centre du monde et votre monde deviendra plus grand. Le chroniqueur dit ce qu’il pense et l’écrit. Sur vous, vos employeurs ou vos «maîtres», pour reprendre votre lexique féodal. Cette liberté, ce n’est pas vous qui la lui enlèverez : il n’y a pas de dictature en littérature, pas de casernes. Ce bout de papier, comme vous écrivez, est un bout du pays. Et cessez, enfin, de vous plaindre : vous excellez tellement dans les chagrins imaginaires que peut-être vous devriez vous intéresser à écrire des chansons d’amours passables. Vos explications sur votre voyage au Bahreïn ne tiennent pas la route, et vous le savez. Vous vous battez pour la vérité au Bahreïn ? Revenez donc au pays et faites-le ici où il y a des harcelés, des immolés et des battus : on cotisera tous, peuples et pauvres pourvous offrir un prix. Vous les aimez tant ! Pour le reste, le chroniqueur refuse toutes les dictatures militaires ou pas. Le pays est libre, l’armée ne fait plus de politique officiellement. Elle ne fait donc pas de la littérature. Vous êtes un civil depuis des années Monsieur Khadra, détendez-vous. Pour le reste, prenez un peu de la hauteur : l’histoire des pays arabes est en train d’être faite par des gens qui meurent, des sacrifiés, des jeunes et des hommes de courage. Choisissez votre camp et surtout votre mesure : c’est un Royaume pour les humbles et pas pour les vaniteux. Allez au Bahreïn des Al khalifa, nous, on attendra de le visiter quand il n’y aura plus d’apartheid.

 

Kamel Daoud

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Guest jagellon

La polémique entre Moulesshoul et des auteurs algériens a commencé en mars 2010 quand le directeur du CCA a déclaré a propos des algériens:

« Des êtres forgés dans la suspicion chimérique, de grandes gueules aux bras écourtés, fainéants impénitents, terrés au fond des nullités et des absences insalubres, sordides jusque dans leurs «nobles» pensées. Les a-t-on jamais vus se rassembler autour d’un idéal probant? Les a-t-on jamais vus honorer un héros, un chantre ou bien un martyr? Ils sont là, les doigts dans le nez, à ne rien fiche de la journée, et dès qu’il y a l’ébauche d’une initiative, ils s’extirpent de leur sommeil post-digestif pour ruer dans les brancards »

 

Inutile de trop revenir sur cette polémique.Moulesshoul a dit que le texte a été utilisé hors contexte et qu'il parlait des algériens qui s'étaient opposés a sa caravane Camus.IL lui a été reproché de parrainer le pouvoir avec sa fonction et de ce fait participer activement a l'élimination de tout ce qui faisait montre d'esprit d'initiative en Algérie.C'est facile de casser de l'algérien quand on est du coté de ceux qui le poussent a oublier ses valeurs.Sa position officielle lui a enlevé tout mérite d'énoncer clairement ce que pas mal d'algériens pensent.

Par contre il a effectivement reçu Daoud à Paris mais contrairement a ce qu'il dit il en a reçu d'autres ( 6 auteurs et essayistes algériens si mes infos sont bonnes).C'est lui qui a fait le revirement par rapport à Daoud quand ce dernier a été sélectionne pour l'un des Goncours alors que son "Ce que le jour doit à la nuit" été exclu de toute sélection.L'histoire du SMS a trait a cette jalousie.C'est de là que démarre réellement la récente inimitié entre les deux lurons.Tout ce baratin est une histoire de jalousie.

Si j'avais a choisir j'opterais pour Daoud.Lui au moins assume et ne se planque pas derrière des fonctions officielles et les titres grandiloquents d'officier des Arts et des lettres et de chevalier de la Légion d’honneur entre autres.De plus très sincèrement et en toute objectivité je préféré la plume de Daoud.

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Guest jagellon

Ja rajouterai une chose a propos de Moulesshoul .On en a parlé sur un autre topic.Le gars se prend vraiment pour le nouveau Kateb.Des phrases du genre ".....Et lorsqu’ils s’attaquent aux baobabs, ils se veulent bûcherons...." me font carrément gerber.

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Guest yasmi

Deux vrais gamins qui auraient pu régler çà en privé.

Yasmina Kadra me déçoit, je ne le voyais pas snob à ce point là.

Quand à Daoud, on sent une pointe de jalousie contre Khadra, il n'était pas le mieux placé pour en parler car il manque de neutralité.

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Le chroniqueur d'El Khabar appuie Kamel Daoud : (ça promet un été médiatique chaud) ! :D

 

''خضرة'' رسول آخر الزمان

لحسن بوربيع

 

كانت النقاشات وحتى المعارك بين الكتاب الجزائريين، كبارهم وصغارهم، ''جميلة''، حتى وإن خرجت

في كثير من الأحيان عن ''اللباقة''. لكنها كانت توفر لقرائهم ''متعة''، لأن المتشاكسين وإن استعملوا ''أغلظ الألفاظ والنعوت'' فيما بينهم، لم يدّع أحدهم أنه هو ''الرب الأعلى''. ولم يسمع أحد أو يقرأ أن كاتب ياسين، الذي لم يكن سهلا، قال عن نفسه ''عندي حبست''.

واعتقدنا مدة أن تلك النقاشات توقفت، مع رحيل ''كبير المشاكسين الجزائريين'' المرحوم الطاهر وطار. لكنها عادت في اليومين الأخيرين، بمجرد أن عبّر الكاتب الصحفي كمال داود عن وجهة نظره من الجائزة التي قررت البحرين منحها لمحمد مولسهول ''ياسمينة خضرة''.

عادت ''المشاكسات'' لتكشف أن الجزائر أنجبت ''خضرة'' رسول آخر الزمان، الذي لا يُسأل عما يفعل، منذ أن أحالته المؤسسة التي أرغمه والده على ارتداء بزتها، على التقاعد. الرسول الجديد يكتب كثيرا، ويتفق النقاد أنه يكتب جيدا، حتى أن فرنسا، التي خاصمها في وقت ما، قررت هذه السنة منحه جائزتين اثنتين مرة واحدة، ومن أرقى ما تمنحه من جوائز. بصحته وألف مبروك عليه. ومنحه قبل الفرنسيين الكثير من الأقوام جوائز. وأكثـر من ذلك وقبلهم جميعا، نصبه القائد الأعلى للقوات المسلحة الجزائرية مديرا للمركز الذي يحلم به كل الذين يجرون وراء الريع والمقام المريح. ولا أحد حسده أو قال أنا أولى من ''الرسول'' في المركز الثقافي الجزائري في باريس. لا علينا.

اكتشف الذين قرأوا أمس ''لوكوتيديان دوران''، كم تحمّل ويتحمّل الصحفيون الجزائريون، من ''قلة أدب'' الذين يدعون أنهم ''يدافعون عنهم'' كما يفعل ''الرسول'' في باريس. وليست المرة الأولى التي يثور فيها ''خضرة''، فمرة يتهم الذين يوجهون له سؤالا بالإرهاب، وأخرى ينعت كتابا بالحسد، ولا يتوقف على اعتبار نفسه أعلى من الجزائريين جميعا. وقال ذات مرة في وهران إن ''الجزائر هي التي تحتاج إلي وليس أنا الذي أحتاج إليها''. هكذا بكل بساطة.

من حق ''ياسمينة خضرة'' أن يقبل الجوائز من أين أتت، وكم يحبها. هذا مشكله الشخصي. لكن هل يحق له أن يحرم على قرائه، حتى وإن كانوا أدنى منه كما يعتقد، أن يشكلوا وجهة نظرهم بخصوص ما يكتب وما يقول. من المفروض أنه كاتب عالمي وأكثـر من ذلك يقيم في باريس، ويعلم أن تلك المدينة لا تسع ''الرسل والأنبياء''.

وفي الحقيقة حتى الجزائريين الذين يأكلون ''القديد'' ويمشون في الأسواق لا ينتظرون ''رسولا''. فقد يعود الفضل لكاتب صحفي مازال يعيش في وهران ويصر على البقاء فيها اسمه كمال داود، ليكشف للمواطنين الذين ينقل يومياتهم، أنه يوجد في ذات الجزائر من يعتقد أنهم ''لا ينطقون عن الهوى''. رحمك الله يا الطاهر وطار، رحلت عن الدنيا، وانحدر بعدك مستوى ''النقاش'' إلى تحريم إبداء الرأي.

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C'est une polémique entre deux géants du verbe... l'un sobre, probe et austère, sûr de son honeteté intellectuelle et l'autre à la limite de la prétention, se prenant pour le nombril du monde envié par ce même monde, n'hésitant pas à se renier pour ...le fric_ si! si!_ et la gloire.

 

perso, si j'avais un seul ..."bravo!" à discerner ça serait pour Kamel Daoud. D'abord pour sa retenue ...majestueuse et pour son respect de soi... et ensuite pour n'avoir jamais ...craché sur l'Algérie et les algériens... tous les algériens y compris .... Souadia et Khaled el Djazzar:D

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Guest jagellon
Le chroniqueur d'El Khabar appuie Kamel Daoud : (ça promet un été médiatique chaud) ! :D

 

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Et bientot echourouk va s'y mettre et boutef va devoir envoyer les supporters par charters entiers.Il faut décider d'un terrain neutre.Je propose Cayenne :D

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Et bientot echourouk va s'y mettre et boutef va devoir envoyer les supporters par charters entiers.Il faut décider d'un terrain neutre.Je propose Cayenne :D

 

J'attends avec impatience la réaction des autres chroniqueurs : Laalam , Hammouche ... :D

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Ja rajouterai une chose a propos de Moulesshoul .On en a parlé sur un autre topic.Le gars se prend vraiment pour le nouveau Kateb.Des phrases du genre ".....Et lorsqu’ils s’attaquent aux baobabs, ils se veulent bûcherons...." me font carrément gerber.

 

 

Les kateb, mameri et les autres doivent d'abord leur notoriété à leur humilité, leur respect du soi et des autres. Quand à khadra, tel un officier évoluant dans un champ de mines, il voit du danger et des ennemis partout d'où sa paranoia envers tous ceux qui ne pensent pas comme lui.

Si grand en tant qu'écrivain, il est si petit en tant que individu. DOMMAGE.

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Guest jagellon
J'attends avec impatience la réaction des autres chroniqueurs : Laalam , Hammouche ... :D

 

J'aimerais bien lire la chronique de Chawki Amari aussi si Belhouchet lui laisse la liberté de la publier.Les cariccatures de Hic,voir de Dilem.

La chronique que j'aurais vraiment aimé lire a ce propos aurait été celle de Said Mekbel Allah yarhamou,la chronique d'un vrai sage.

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Je ne suis pas le seul... j'ai vu juste...

 

Bravo! pour ....mÔa:D

 

Kamel Daoud est , malgré son jeune âge , l'une des meilleures plumes du paysage journalistique algérien .

 

Toute la renommée et le succés de Yasmina Khadra n'y pourront rien ! :D

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J'aimerais bien lire la chronique de Chawki Amari aussi si Belhouchet lui laisse la liberté de la publier.Les cariccatures de Hic,voir de Dilem.

La chronique que j'aurais vraiment aimé lire a ce propos aurait été celle de Said Mekbel Allah yarhamou,la chronique d'un vrai sage.

 

Allah yerham Said Mekbel , qui nous avait régalé avec ses chroniques sages et son hebdo satirique Baroud !

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Guest jagellon
Kamel Daoud est , malgré son jeune âge , l'une des meilleures plumes du paysage journalistique algérien .

 

Toute la renommée et le succés de Yasmina Khadra n'y pourront rien ! :D

 

Malgré son jeune age il a déjà près de 10 ans de carrière derrière lui.Beaucoup aimeraient qu'il saute vraiment le pas et se défasse de Benabbou et du glauque qui l'entoure.Sa "Préface du Nègre" est à la foi un très bon livre et un très bon signe.

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J'aimerais bien lire la chronique de Chawki Amari aussi si Belhouchet lui laisse la liberté de la publier.Les cariccatures de Hic,voir de Dilem.

La chronique que j'aurais vraiment aimé lire a ce propos aurait été celle de Said Mekbel Allah yarhamou,la chronique d'un vrai sage.

 

Au final, wahrani compilera le tout sous le titre de "Chronique d'un été algérien". :clap::clap::clap:

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Guest jagellon
Cela voudrait dire qu'il se passera quelque chose de culturel en Algérie cet été ! :D :35: :D

 

Ça ne sera pas la seule manifestation littéraire.Il parait que la mode est aux bikinis imprimés texte.IL y' aura de quoi lire cet été fi la grande:D

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j'ai deja dis que mon estime pour yasmina khadra a baissée suite a ses mot sur bahrein ......je crois ...que cette estime va encore baisser d'un ton ..suite a sa diatribe avec kamel daoud !!!!

 

j'ai beau me dire qu'on peut tout pardonner au ecrivains ; artistes et autre createur ....mais la........c'est difficile a faire passer ...

 

eh momo !!! ....il faut qu'on refasse une autre cuite un jour !!!

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Yasmina Khadra a pris la grosse tête et s'est totalement déconnecté de la réalité algérienne. C'est vraiment dommage. Il devrait se contenter d'écrire. A force de ne pas vouloir faire preuve de fausse modestie, il a basculé dans l'autosuffisance.

 

Ce genre de lavage de linge sale sur la place publique m'écœure un peu.

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Guest samirovsky

La joute verbale entre Kamel Daoud, un intellectuel en phase avec son peuple et le nombriliste Yasmina Khadra ; plutôt à la recherche d’un peuple de substitution, puisque le sien ne saurait l’apprécier à son juste grade ; est de bon augure pour la vie littéraire algérienne connue plus pour sa morosité qu’autre chose.

 

Sinon, n’étant pas un critique littéraire pour juger de la qualité de l’œuvre de Yasmina Khadra, si jamais il y en avait une, la critique que je pourrais formuler à son encontre est cette condescendance doublée de mépris qu’a l’officier de carrière de l’armée algérienne, Mr Mouleshoul, pour ses subalternes, les hommes de troupes, qu’il a substitué par son peuple tout entier.

Dans ses sorties publiques, j’ai remarqué que c’est plutôt le militaire, Mouleshoul, qui parlait que l’écrivain, Yasmina.

Est-ce la nouvelle mission qui lui a été assignée ?

Et si c’était sa femme, le vrai écrivain ?

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La polémique entre Moulesshoul et des auteurs algériens a commencé en mars 2010 quand le directeur du CCA a déclaré a propos des algériens:

« Des êtres forgés dans la suspicion chimérique, de grandes gueules aux bras écourtés, fainéants impénitents, terrés au fond des nullités et des absences insalubres, sordides jusque dans leurs «nobles» pensées. Les a-t-on jamais vus se rassembler autour d’un idéal probant? Les a-t-on jamais vus honorer un héros, un chantre ou bien un martyr? Ils sont là, les doigts dans le nez, à ne rien fiche de la journée, et dès qu’il y a l’ébauche d’une initiative, ils s’extirpent de leur sommeil post-digestif pour ruer dans les brancards »

 

 

C'est quand même fascinant de voir à quel point ce discours est proche de la rengaine de certains de nos "gouvernants".

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