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Egypte : 1000 blessés dans des affrontements à la place Tahrir


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Par LEXPRESS.fr, publié le 29/06/2011 à 11:07

 

Des centaines de jeunes manifestants ont protesté contre les lenteurs des procédures judiciaires engagées contre l'ancien régime. Ils ont affronté la police égyptienne dans la nuit de mardi à mercredi place Tahrir au Caire.

 

Reuters/Asmaa Waguih

 

Des centaines de manifestants ont affronté la police égyptienne mardi soir place Tahrir au Caire pour réclamer, notamment, le départ du maréchal Tantaoui.

 

L'après-Moubarak laisse de nombreux Egyptiens amers. Le jugement des responsables du régime tarde. Des centaines de jeunes manifestants ont affronté la police égyptienne dans la nuit de mardi à mercredi place Tahrir au Caire. La foule a protesté contre les lenteurs des procédures judiciaires engagées contre l'ancien régime et a réclamé le départ de Mohamed Hussein Tantaoui, le chef du conseil suprême de l'armée, à la tête du pays.

C'est la première fois depuis des semaines que des violences se produisent sur ce haut-lieu des manifestations qui ont abouti au renversement de l'ancien président Hosni Moubarak, le 11 février dernier. Les premiers heurts ont éclaté mardi soir dans un quartier proche de la place où les familles de plusieurs des 840 victimes civiles de la "Révolution du Nil" s'étaient rassemblées dans un théâtre pour un hommage aux "martyrs".

 

La police, en tenue anti-émeute, a empêché les manifestants de marcher vers le siège du ministère de l'Intérieur. Les secours ont soigné plusieurs blessés, la plupart après avoir inhalé du gaz lacrymogène.

 

Des poursuites contre les anciens dignitaires sans cesse retardées

 

 

"Les gens sont furieux que les poursuites contre les hauts responsables soient sans cesse retardées", a expliqué Ahmed Abdel Hamid, un employé d'une boulangerie âgé de 26 ans. Il a déclaré que les manifestants s'étaient déplacés place Tahrir après l'intervention de la police lors du rassemblement d'hommage aux "martyrs" de la révolution.

 

"Le peuple veut la fin du régime", scandaient certains manifestants. D'autres exigeaient la démission du maréchal Tantaoui. Les militants qui ont contribué à l'organisation de récents rassemblements place Tahrir ont déclaré que les violences de la nuit de mardi n'avaient rien de planifié. Un responsable de la "Coalition des jeunes de la révolution", qui fédère plusieurs groupes pro-démocratie, Hossam Eddine Ammar, a lui, fait porter la responsabilité de ces affrontements sur "des éléments loyaux envers l'ancien régime".

 

L'ancien ministre de l'Intérieur Habib al Adli a été condamné début mai à douze ans de prison pour blanchiment d'argent et corruption mais il n'a pas encore comparu en justice pour la mort des manifestants pendant les 18 jours de contestation qui ont poussé Moubarak vers la sortie. L'ancien président, aujourd'hui hospitalisé, a été lui-même inculpé du meurtre de manifestants. Son procès débute le 3 août.

 

 

 

Et aussi : ÃßËÑ ãä 1000 ãÕÇÈ Ýí ÇÔÊÈÇßÇÊ Èíä ÇáÔÑØÉ æãÍÊÌíä ÈÇáÞÇåÑÉ æÇáãÌáÓ ÇáÚÓßÑí æÔÑÝ íÍÐÑÇä ãä ÇáÝæÖì

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Guest mackiavelik

j'imagine mal les égyptiens échouer leur révolution contrairement aux tunisiens, qui risquent de l'échouer!

 

dés que ça n'avance pas, on voit des centaines de milliers dans les rues, c'est difficile de contrer un tel monde chaque jour!

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