Nytch 10 Posted July 4, 2011 Partager Posted July 4, 2011 Salam à tous. J'aimerais savoir s'il y a beaucoup de blonds dans la wilaya de Tlemcen (dont je suis originaire mais j'ai rarement visité). Ma tante est blonde et certains de mes cousins aussi. Ma sœur et mon frère était très châtains quand ils étaient jeunes et leurs cheveux ont noircit en grandissant. Je parle à ceux qui on vraiment visité la wilaya. Peace :cool:. Quant je vous disez qu'ils étaient complexés ces ar..." , ces berb..." !! .....". C'est devenu un fantasme qui fait vraiment honte à la 'bronzitude' et la 'frisétude' reconnu des algériens . BANDE DE COMPLEXE VA !! . bigmdr Citer Link to post Share on other sites
Louny 10 Posted July 4, 2011 Author Partager Posted July 4, 2011 Quant je vous disez qu'ils étaient complexés ces ar..." , ces berb..." !! .....". C'est devenu un fantasme qui fait vraiment honte à la 'bronzitude' et la 'frisétude' reconnu des algériens . BANDE DE COMPLEXE VA !! . bigmdr Parle pour toi, je ne suis ni bronzé, ni frisé. C'est une simple question. On dirait qu'on a plus le droit de poser de questions en Algérie, à chaque fois ça devient un sujet d'"arabes", de "berbères". Je parle pour MA région pas pour TOUTE l'Algérie. Citer Link to post Share on other sites
TLEMCENARAB 10 Posted July 4, 2011 Partager Posted July 4, 2011 Pour l'origine du Rai, il y ce texte qui est intéressant: ""Courant les esplanades des villes et les souks des villages, les bédaouis sont réputés pour leurs improvisations musicale de chansons présentant des thématiques, des formules, des clichés puisés dans la vie quotidienne, dans la langue quotidienne. Ces chants sont créés et diffusés dans les milieux populaires et rompent avec le langage précieux et la pratique codifiée des musiques établies. Ils privilégient la fusion de genres musicaux et la liberté de ton, cultivent l’irrévérence, voire la provocation, en évoquant des passions impossibles, des amours grivoises, ou en prenant l’allure de satires désabusées et de prophéties alarmistes. Ces chanteurs, souvent accompagnés de danseuses, interprètent aussi les succès de la poésie bédouine, des textes à la métrique rigoureuse, à la langue métaphorique et au vocabulaire recherché. On affuble du nom de cheikh, maître, les auteurs interprètes des personnalités distinguées de l’art bédouin. Ils ont influencé des générations de chanteurs raï. Animateurs de cafés maures, ces cheikhs (ou chioukh, en arabe) se produisent souvent chez leurs compatriotes juifs, tenanciers de débits de boissons où l’on sert de l’alcool (l’administration coloniale interdisait aux cafetiers musulmans de se procurer la licence pour en vendre). On croise souvent les compositeurs bédouins dans le café du virtuose de la musique arabo-andalouse Saoud Médioni, dit l’Oranais, un séfarade et chanteur violoniste virtuose du style hawzi qui tenait un café à Oran, - qui était le rendez-vous de tous les mélomanes, les musiciens, les paroliers et les vedettes locales (les théâtres étaient sous contrôle colonial et interdisaient à cette époque toute expression algérienne) et le mentor de Reinette dite l’Oranaise, où dans les bistrots qu’animent Maâlem Zouzou ou Eue Moyal alias Lili Labassi, autres maîtres juifs de l’art hérité de l’Espagne arabo-musulmane. Vivant dans le milieu urbain, les plus célèbres des poètes bédouins s’appellent Cheikh Hachemi Bensmir (1877-1938), dit "Taïr Labiadh" (l’Oiseau Blanc), Cheikh Benyekhlef Boutaleb (1883-1957), Cheikh Madani (1888- 1954), Cheikh Hamada (1889-1968)[2], Cheikh Khaldi[3] qui se singularise par des poèmes raffinés qui vantent ses multiples conquêtes. Parmi elles, la fameuse Bakhta, à qui il consacrera plus de cinquante poèmes! Il figure comme l'une des références majeures pour les chanteurs de raï ancien, mais aussi pour les nouvelles stars du genre, à l’exemple de Khaled influencé par les chanteurs comme Ahmed Wahby qui reprend Bakhta sur l’album N’ssi n ‘ssi. Plusieurs de ses morceaux sont aujourd'hui des standards: tous les chanteurs de raï ont repris ce qui est considéré comme un classique du genre, Yad del marsam (Ô Sanctuaire), chant composé dans les années 20 par le barbier Cheikh M’hamed dit " Er-Rouge " (le Rouge): " Ô sanctuaire, redis-moi ce qui s’est passé ici/Car c’est bien ici que nous avons vécu des instants merveilleux/Ma gazelle et moi/Je te tiens un langage gracieux/Mais tu restes sourd et muet et ne me réponds pas. "C’est grâce à ce poème qu’un adolescent au seuil d’une immense carrière se fera connaître dans tout le pays dès 1982, Cheb Mami...Le cadet de la chanson raï Cheb Najim, enregistrera avec Cheikha Remitti, quelques jours avant sa mort. Respectueuses d'une poésie écrite et complexe, des femmes souvent déracinées, délaissées, veuves, divorcées ou répudiées, et régulièrement sans ressources, donnent au raï ses aspects les plus sensuels en parlant de sexe sans fioritures ni préciosité. Les anciens Oranais se souviennent de ces chanteuses aux voix sulfureuses : Zohra bent Ouda, Soubria bent Menad, Bnat (les filles de) Baghdad, Kheira Guendil, Snabbiya, Fatma el Khadem, Mama e! Abassia, Cheikha Aïchouch, Zohra el Relizania ou encore Aïcha el Wahrania qui chantera à la fin des années 20: " Mama tu as le vin mauvais/Et ça te rend querelleur/Tu m’as habituée à tes visites/Puis tu as cessé de venir/Marna qui t’a poussé à me tourmenter/Tu me plonges dans l’inquiétude. " En raï ancien ou en version électrique, ce type de chant fait partie jusqu’à aujourd’hui du patrimoine féminin, surtout celui desmeddahates. Ces orchestres traditionnels féminins se produisent alors pour un public féminin lors des fêtes familiales où seuls les petits garçons accompagnant leurs mères et sœurs sont admis, comme au hammam. Plusieurs chanteuses ou chanteurs de raï actuels ont fait leurs classes au sein des meddahates. Abdou, feu cheb Madona, Houari Manar ou plus récemment El Houari Sghir faisant partie du mouvement masculin actuel. Ces femmes, qui vantent les embrasements charnels, les infidélités cruelles, la griserie éthylique, chantent aussi les odes mystiques musulmanes, d’où d’ailleurs leur nom de laudatrices, meddahate. Nombre de stars féminine du raï en sont issues comme Zahouania[4], Fadela, et même le fameux chanteur Cheb Abdou qui exerce son talent tout en assumant sa féminité et ses amours impossibles[5]. Leur répertoire religieux a été largement nourri par les poèmes mystiques de Abdelkader Bentobji (1871-1948), auteur du fameux chant interprété jusqu’à nos jours par les chanteuses et chanteurs de raï, y compris ceux nés en France comme Faudel : Abdelkader ya bou el aâlem (Abdelkader l’homme à l’oriflamme). Cet éloge du saint Sidi Abdelkader El Djilani (XVe siècle), créateur de l’obédience soufie la plus populaire du Maghreb, ouvre généralement les prestations des meddahate tout comme le poème mystique de Kheïra Essabsajiya, décédée en 1940, célébrant le saint patron d’Oran, Sidi El-Houari: " El Houari seigneur des meilleurs/M’a appelée d’urgence/ Après m’avoir ravi l’esprit il s’en est allé/Me laissant anéantie (d’amour) pour lui/El Houari est trop loin de moi/ Alors que son amour dans mon coeur est si puissant. " Parfois la poésie chantée croise la politique. En 1931, Houari Hanani écrit S’hab el baroud (Gens de la poudre), une réponse patriotique aux commémorations du centenaire (1930) de la colonisation de l’Algérie. Cette chanson exaltant les vertus et la fierté des vaincus d’hier, le courage des guerriers affrontant l’armée coloniale, deviendra l’un des plus grands succès de Cheb Khaled en 1983 à cause de son refrain prophétique: " Les gens de la poudre avec leurs fusils/Portent les bouches de canon la mèche allumée/Nos chefs ont délibéré et décidé/Ils ont voulu réaliser ce jour de célébration. "[6] Parmi les diverses sources qui ont alimenté le raï, retenons le melhoun, souvent porté par des accompagnements bédouins traditionnels (tambours sur cadre, percussions guellal, flûtes droites en roseau); cette poésie chantée qui avait fini par subir l'influence de la musique orientale populaire égyptienne va servir de réservoir thématique principal du style musical. Par rapport à l'occidentalisation progressive de la musique du Machrek, et en particulier à la modernisation de la musique égyptienne le raï réussi à s'imposer comme un phénomène original plein de potentialités nouvelles. Un certain caractère d'authenticité, que les autres expressions modernes de la musique arabe ont perdu, dérive de son urgence de communiquer."" Citer Link to post Share on other sites
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