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Appel à manifestation à Roissy


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Euro Palestine appelle à aller soutenir les militants sur place qui manifestent pour la Palestine.

 

 

ILS ONT BESOIN D’UN SOUTIEN MASSIF – RENDEZ VOUS DES MAINTENANT A L’AEROPORT, ET REJOIGNEZ-LES AU TERMINAL 2F ZONE 2 (BIEN LIRE TERMINAL 2F – ZONE 2)

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Euro Palestine appelle à aller soutenir les militants sur place qui manifestent pour la Palestine.

 

 

ILS ONT BESOIN D’UN SOUTIEN MASSIF – RENDEZ VOUS DES MAINTENANT A L’AEROPORT, ET REJOIGNEZ-LES AU TERMINAL 2F ZONE 2 (BIEN LIRE TERMINAL 2F – ZONE 2)

 

fonceeee Zoubirrrrrrrrrrrrrr .........................................

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Guest mackiavelik

Des militants propalestiniens empêchés en Europe de prendre l'avion vers Tel-Aviv

 

 

Photo: AFP/FABRICE COFFRINI

 

À Genève, 40 militants propalestiniens ont été empêchés d'embarquer sur un vol d'EasyJet vers Tel Aviv.

 

De nombreux militants propalestiniens cherchant à gagner l'aéroport international de Tel-Aviv ont été empêchés de prendre l'avion dans des aéroports européens, et six autres ont été expulsés vendredi peu après leur arrivée en Israël.

 

Les militants disent vouloir mener une mission pacifique en Cisjordanie pour attirer l'attention sur le sort des Palestiniens qui vivent sous occupation israélienne. Israël, qui contrôle l'accès à la Cisjordanie, craint de nouveaux incidents avec des militants étrangers depuis l'assaut israélien contre une flottille humanitaire pour Gaza dans lequel neuf ressortissants turcs avaient été tués en mai 2010.

 

Des centaines de militants avaient prévu arriver à l'aéroport international Ben-Gourion de Tel-Aviv à partir de jeudi et jusqu'à ce week-end. Israël a déployé des centaines de policiers à l'aéroport et a demandé aux compagnies aériennes étrangères d'empêcher des personnes figurant sur une liste établie par l'État hébreu d'embarquer sur des vols à destination d'Israël.

 

À la demande d'Israël, plusieurs compagnies ont empêché un total de 200 personnes en Europe de monter à bord de vols vers Israël, a déclaré Micky Rosenfeld, porte-parole de la police israélienne. « Les compagnies ne les ont pas autorisées à prendre l'avion, car nous leur avons dit clairement qu'elles ne pourraient pas entrer en Israël », a-t-il précisé.

 

À l'aéroport parisien Roissy Charles de Gaulle, plusieurs personnes ont été refoulées aux comptoirs d'embarquement et des manifestants se sont plus tard rassemblés au terminal, scandant « boycottez Israël ». Cynthia Beatt, une Britannique vivant en Allemagne qui voulait être du voyage en Cisjordanie, a déclaré à l'Associated Press avoir été empêchée de prendre un vol de la Lufthansa vendredi matin à Berlin.

 

À Genève, 40 personnes ont été empêchées d'embarquer sur un vol d'EasyJet vers Tel-Aviv à la demande des autorités israéliennes, a précisé Adrian Fuhrer, porte-parole de la compagnie à bas coûts.

 

Le ministre israélien de la Sécurité publique, Yitzhak Aharonovitch, a déclaré à l'aéroport Ben-Gourion que la liste des militants propalestiniens interdits d'entrée en Israël comportait 340 noms. Selon les organisateurs de la mission en Cisjordanie, environ 600 personnes devaient faire le voyage.

 

Six militants qui ont réussi à atterrir en Israël vendredi ont été expulsés dans l'après-midi, a précisé M. Aharonovitch.

 

La venue attendue des militants, pour la plupart en provenance d'Europe, n'a pas de lien avec la Flottille de la liberté, qui veut acheminer de l'aide humanitaire dans la Bande de Gaza en dépit du blocus maritime imposé par Israël, mais dont les navires sont actuellement bloqués en Grèce par les autorités locales.

 

Les militants disent vouloir se rendre en Cisjordanie par solidarité avec les Palestiniens et certains souhaitent participer à des manifestations organisées chaque semaine contre Israël à Jérusalem-Est et en Cisjordanie. Tous assurent que leurs activités seront non-violentes.

 

Associated Press

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Des passagés bloqués sur ordre d'Israel ! la France une colonie Israelienne?

 

Juste Ciel !

 

Publié le : vendredi 8 juillet

Auteur(s) : Félix Niesche

Source : Le petit Quimonte illustré

 

Nous savions (à réaction) l’atmosphère européenne étouffée sous la Kippa de plomb de la culpa éternelle.

 

Il fut même question un temps que chaque enfant du CM2 embarque à son bord pour le voyage de sa vie, les mânes d’un enfant juif mort derrière les barbelés des nazis.

 

Cette tentative de magie noire, qui ne tenait debout ni sur la terre ni dans les cieux, n’a pas réussi cette fois là à prendre son essor, les temps n’étant pas jugés suffisamment accomplis. Mais ce n’est que partie remise.

 

(De toute manière, le simple fait de l’avoir essayée, d’avoir été capable, d’avoir été en situation de la tenter, qu’il fut permis d’exhiber dans le plein jour cette charogne d’idée, dénude jusqu’à l’os la physionomie véritable de notre temps.)

 

Or donc, après le ciel métaphysique, c’est carrément l’espace physique aérien de l’Europe qui est devenu israélien.

 

Les trop fameux checkpoints des flics d’Israël ont fait des émules à Roissy, à Bruxelles, à Genève, à Budapest…et ailleurs sans doute.

 

La Lufthansa, évidemment, qui l’eût cru, mais les compagnies Easyjet, Malev, Swiss air, etc., sont des compagnies sous direction politique et policière israélienne. Toutes ont interdit aux militants en route vers Gaza, d’embarquer à leur bord leur indignation et leur espérance humaniste aux yeux humides.

 

« Voyez avec Israël ! »

 

ou : quand la vérité sort de la bouche des petits, des sans-grades.

 

« Des militants ont alors décidé de porter plainte au commissariat de police de l’aéroport de Roissy-Charles-De-Gaulle (CDG), contre cette compagnie », rapporte le site de l’association Bienvenue-palestine.com, « pour discrimination en raison de leurs opinions politiques, un délit puni de 3 ans de prison par le code pénal français ».

 

Toujours selon Bienvenue-palestine.com : « ils se sont vu opposer par la police un refus d’enregistrer leur plainte, un fonctionnaire leur déclarant :

 

« Nous avons reçu l’ordre de ne pas vous entendre. Voyez avec Israël ! »

 

Oui voyons directement avec l’Israël ou ses affidés : Roissy n’étant qu’une annexe de l’aéroport Ben Gourion, il faut demander à monsieur Delanoë, atteint de fièvre inaugurale [1] [2] de le rebaptiser d’urgence : « aéroport Roissy-Edmond de Rothschild »

 

Félix Niesche

 

Notes

 

[1] Qui inaugura en grande pompe l’esplanade David Ben Gourion.

 

[2] On relira : Ex-panade inaugurale - Egalite et Réconciliation

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Aéroport de Tel Aviv, une expérience israélienne

 

8 juillet 2011

 

Deux citoyennes belges interrogées, fouillées, maltraitées et enfermées en cellule par les gardes israéliens à l'aéroport Ben Gourion de Tel-Aviv pendant 25 h.

 

Vidéo: Aéroport de Tel Aviv, une expérience israélienne on Vimeo

 

Jeudi 30 juin 2011, Elise et Rachida atterrissent à l'Aéroport Ben Gurion de Tel Aviv, en Israël à 23h00, heure locale. « Le vol s'est bien passé, Elise a discuté avec sa voisine pour lui demander la traduction de mots en hébreu », nous explique Rachida. « Nous savions que quelques tracasseries à la douane étaient possibles, mais rien ne nous laissait présager les 24 prochaines heures ».

 

Arrivée à l'aéroport de Tel Aviv

 

Elise et Rachida planifient leur voyage en Palestine et en Israël depuis des mois. Elle s'y rendent pour visiter le pays, rencontrer des associations palestiniennes, visiter Jérusalem, la Cisjordanie, la Galilée, découvrir la réalité de l'occupation, de la discrimination contre la population palestinienne, mais aussi rencontrer les acteurs de terrains, des ONG, des associations de la société civile. Comme son amie, Elise s'est préparée : « On nous a expliqué qu'il ne fallait pas nous étendre sur les motifs de notre voyage. Si l'on stipule que l'on va rencontrer des Palestiniens, les autorités israéliennes nous refusent l'accès au territoire. »

 

Elles sortent de l'avion. C'est Elise qui est abordée par une garde : « Where are you going ? » « Tel Aviv » « And then ? » « On the coast, Jérusalem... ». Les filles avancent ensuite vers les douanes proprement dites. Rachida remet son passeport au douanier : « Il m'a posé quelques questions, sur ma destination surtout. Je lui ai dit que nous nous rendions à Tel Aviv, puis que nous descendrions la côte jusqu'à Eilat, avant de faire une boucle dans le pays. Alors que je lui parlais, une femme est arrivée à côté de moi et m'a demandé de la suivre. Après quelques minutes, Elise m'a rejoint ».

 

Début des interrogatoires

 

Les interrogatoires débutent. Ensemble, puis séparément, les deux belges font face aux officiers israéliens. Elise leur remet une réservation d'hôtel pour Tel Aviv et quelques papiers qui préparaient son voyage en Israël. De nombreuses questions sont posées sur leurs origines, leurs finances, leur lien entre elles, le but du voyage et le voile de Rachida. Ils demandaient également si elles avaient l'intention de se rendre dans les Territoires Palestiniens. « Ils étaient obsédés par les question de religions, de cultures, de langues » remarque Elise. « Vous avez des mots en hébreu dans votre pile de papier ! » remarque la garde. « J'ai appris un peu d'hébreu, je me suis entrainée. » « L'hébreu, comme c'est étrange... Pourquoi pas une autre langue ? » « « J'ai aussi appris l'italien, l'anglais et le néerlandais ! ».

 

Très vite les questions portent sur le voile de Rachida : « Cela ne vous dérange pas que votre amie porte le voile ? Comment nommerais-tu ce vêtement ? » demande une garde. « Heu un foulard, je ne sais pas le dire en anglais. »« Et toi Rachida, sais-tu tu comment on le dit en anglais ? ». « Euh... ? oui, on dit a scarf ». « Non, ce n'est pas comme cela qu'on appelle ce vêtement en anglais. En anglais, on appelle cela un hijab ! » souligne la garde.

 

Ils n'ont pas apprécié le fait qu'on réclame, qu'on ne soit pas dociles et silencieuses

 

Fin de la discussion, les filles sont renvoyées dans la salle d'attente. Elles commencent à s'impatienter : « Cela faisait plus de quatre heures que nous attendions dans cette salle d'attente entre des interviews de cinq minutes, nous voyions des touristes arriver et repartir, alors que nous devions attendre en restant coincées là, sans nos passeports... Nous commencions à nous impatienter, nous étions fatiguées et avions faim. »

 

Elise et Rachida se dirigent vers un bureau pour poser des questions : « Nous voulions une explication, cela faisait plusieurs heures que nous attendions. A partir de ce moment tout a changé, les gardes sont devenus agressifs. Ils n'ont pas apprécié le fait qu'on réclame, qu'on ne soit pas dociles et silencieuses ».

 

Après plusieurs heures d'attentes, on fouille leur GSM. Elise est interrogée pour la énième fois et on lui annonce : « You are denied. It will not be possible for you to enter Israel. You do not have enough money to do this trip. »

 

Deux gardes exigent alors de prendre ses empreintes et sa photo. Elle refuse. Ils insistent pendant 15 minutes. « Faites-le ! » « Non, vous n'avez pas à prendre mes empreintes. Je refuse catégoriquement. » « Faites-le ou vous aurez des problèmes. » « Pas question ! ». Les gardes laissent tomber.

 

De retour dans la salle d'attente, la même demande est faite à Rachida, elle refuse également. Un garde se poste devant la salle d'attente. Tout déplacement des filles est surveillé et accompagné. Rachida se fait aborder par une garde israélienne en arabe. « Je ne réponds pas, elle insiste en arabe, je lui explique en anglais que je ne parle pas l'arabe ». Les filles sont amenées vers la salle des bagages. Changement d'équipe, elles prennent leurs bagages, une fois de plus, les mêmes questions. Pendant deux heures, on procède à une fouille corporelle ainsi qu'à une fouille minutieuse de leurs bagages, objet par objet.

 

Le refus d'accéder au territoire est signifié

 

De retour dans le hall des arrivées, vers 6h30 du matin, il n'y avait plus aucun autre passager. Une dizaine de gardes les attendaient : « Votre accès au territoire israélien est refusé. Suivez-nous ! » Les filles protestent et exigent une explication : « Nous avions compris que nous serions de toute façon déportées. Nous n'allions pas l'accepter avec le sourire. Nous avions décidé de parler seulement en français et d'exiger une explication. Ils sont devenus super agressifs avec nous, nous nous sentions clairement menacées au milieu de ces gardes ». Toute demande pour contacter la Belgique ou l'Ambassade belge à Tel-Aviv leur a été refusée. Elles ont quand même eu le réflexe d'envoyer quelques sms en Belgique.

 

Cris, menaces, ... Les filles sont sommées de les suivre et sont embarquées manu militari dans une camionnette. Elise raconte : « Nous avions vraiment peur, je ne savais pas où ils nous emmenaient, l'ambiance était super agressive ». Rachida demande des explications au garde en charge de leur transfert : « Il me répond que l'Etat d'Israël expulse qui il veut, quand il veut et qu'ils n'ont pas à donner de raison ! La seule explication qu'il nous accorde est que nous nous dirigeons vers le centre de l'immigration ». Nous arrivons au centre : une prison avec des barreaux aux fenêtres.

 

Le centre de détention

 

Les filles sont amenées dans le hall, les gardes sont très nerveux. Ils leur crient dessus. Elise doit se lever, on lui donne des draps et on ouvre une cellule, lui ordonnant d'entrer. Pour elle, il n'est « pas question d'entrer. Six gardes m'entourent et on m'attrape par les bras pour me faire entrer de force en cellule. Ils me faisaient très mal ». Rachida profite de la confusion pour appeler l'Ambassade. Deux gardes foncent sur elle, l'agrippent au visage et lui arrachent son téléphone pour l'empêcher de laisser un message. Ensuite on la jette sur le côté et on les force toutes les deux à entrer en cellule. « Enfermées, nous n'avions plus aucun contact avec l'extérieur. Nos contacts en Belgique, alertés par nos sms envoyés plus tôt, se sont chargés de prévenir l'Ambassade belge à Tel-Aviv. Grâce à leur intervention, le secrétaire de l'Ambassade est venu nous rendre visite au centre de détention ».

 

Suite aux maintes négociations avec les gardes du centre, elles ont pu récupérer quelques affaires de base dans leurs bagages (médicaments, brosse à dent...). Elles ont enfin pu prendre contact avec leurs familles, via le téléphone du secrétaire de l'Ambassade, qui ont décidé de les faire rentrer par le premier vol vers Bruxelles.

 

Expulsion

 

Au bout de plusieurs heures d'attente en cellule, la police a finalement donné son autorisation pour que les filles quittent le territoire. Les billets d'avion ont alors été faxés au centre de détention.

 

Rachida et Elise ont été reconduites à l'aéroport Ben Gourion de Tel-Aviv après 17h d'enfermement et sont arrivées samedi 2 juillet à 5h du matin à Zaventem.

 

« Cette expérience de 25h d'interrogatoires, d'enfermement, d'injustice, nous a permis de réaliser ce que pouvaient ressentir quotidiennement un Palestinien. Nous avons vécu le racisme, l'arbitraire, le dénigrement et la frustration face à l'oppresseur. Encore une fois l'Etat d'Israël a abusé de son statut et n'a pas hésité à outrepasser ses droits. Malgré l'intimidation et les menaces proférées à notre égard et cela dans le but de nous dissuader de revenir en Palestine, notre motivation n'a fait que croître ainsi que notre sentiment de solidarité envers le peuple palestinien. »

 

 

 

Vous pouvez envoyer vos messages de soutien à Rachida et Elise.

 

Michel Collon - Info alternative dédiée au décodage des médias et analyse de la mondialisation

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