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Lettre de l’Emir Abdelkader à Louis-Philippe (roi de France)


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Je ne faisais que répliquer à l'autre de ce que nous pensons, nous aussi, des gens comme lui.

Hacha wlid familia,

Il y en a partout, dont toi, Tlemcenarab

 

J'ai vu de mes propres yeux dans les Aures , des tombes de chouhadas originaires de l'ouest du pays et dont personne ne s'est inquiété jusqu'à nos jours .

C'est fort possible que leurs familles ou leurs descendants vivent dans la misère à coté des moudjahidines du 19 Mars 62.

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Guest samirovsky
Tu as le culot de répondre a un clochard qui n'a pas de vie ?

 

La prochaine fois, tu vas m'apprendre comment rester zen à des insultes pareilles.

C'est plus fort que moi, c'est après que je me rends compte que j'ai peut-être blessé des wlid familia et je le regrette.:cool:

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ca c'est ce que tu veux croire. mais t'inquiète pas qu'il y en a des milliers.

les kabyles c'est connu pour les émeutes en France et en Algérie.

 

Et toi saletés d'imbécile ? Tu ne ferais pas partie de ces pourris qui passent leurs temps a l'ouvrir en faveur du système tout en touchant ton RMI dans ta banlieue pourrie ? Comment as-tu l'audace de paraitre aussi con nouvellement inscrit ??

 

Bref, nous saluons tous ta chance de te trouver un emploi espèce de sans histoire.

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La prochaine fois, tu vas m'apprendre comment rester zen à des insultes pareilles.

C'est plus fort que moi, c'est après que je me rends compte que j'ai peut-être blessé des wlid familia et je le regrette.:cool:

 

Achètes toi un 9 mm et jette ta Kalashnikov fabriquée à Seriana ! :D

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Et toi saletés d'imbécile ? Tu ne ferais pas partie de ces pourris qui passent leurs temps a l'ouvrir en faveur du système tout en touchant ton RMI dans ta banlieue pourrie ? Comment as-tu l'audace de paraitre aussi con nouvellement inscrit ??

 

Bref, nous saluons tous ta chance de te trouver un emploi espèce de sans histoire.

 

toi qui me parle de France

y'a que des ouled kabail en France qui viennent parler

et Zidane jouer pour la France même pas 30 ans de la fin de l'indépendance ha ha ha

en plus j'ai jamais parler EN FAVEUR du système tu te fais tes propres films

quand on dit el mokrani c'est un traitre tout de suite on favorise le système

oui el mokrani c'est un traitre c'est la france qui l'a placé la où il était et le mec il se révolte en 1871 alors qu'il y avait ses soit-disant "frères" qui mourraient à l'ouest à l'est à Alger pendant ce temps il touchait bien son argent et avait sa dose de pouvoir

restez dernier c'est votre place vous la méritez amplement

en attendant les nouveaux colonisateurs les chinois et les indiens.

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J'ai vu de mes propres yeux dans les Aures , des tombes de chouhadas originaires de l'ouest du pays et dont personne ne s'est inquiété jusqu'à nos jours .

C'est fort possible que leurs familles ou leurs descendants vivent dans la misère à coté des moudjahidines du 19 Mars 62.

Grine

.... l'un des premiers

.... Moudjahidines mort

.... dans les Nementchas

.... etait originaire de

.... Sidi-Bel-Abbes

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Grine

.... l'un des premiers

.... Moudjahidines mort

.... dans les Nementchas

.... etait originaire de

.... Sidi-Bel-Abbes

 

J'ai trouvé un article sur un site français, parlant de Grine Belgacem et de sa mort .

 

Ce fut le premier accrochage de l'histoire de la rébellion algérienne. Il eut lieu le 29 novembre 1954 près d'Arris, dans l'Aurès. Ce jour-là, les parachutistes du 18e R.C.P., commandés par le colonel Ducournau, anéantirent, après un violent combat d'une dizaine d'heures, une bande de vingt-trois hommes vêtus d'uniformes et équipés d'armes de guerre. Des paysans devaient identifier, le lendemain, le cadavre du chef : un certain Grine Belkacem, qui défraya la chronique judiciaire du Constantinois dans les années 1950-1951.

L'automne tire à sa fin et le froid glisse déjà des sommets vers les vallées profondes du djebel. L'insurrection n'a pas encore un mois. Jusqu'ici personne, hormis les paysans des douars éloignés, n'a encore vu ces fameux brigands organisés en unités militaires, dont on parle depuis un mois dans les cafés maures du pays. Il y a toujours eu, dans cette région, comme en Kabylie, du reste, ce que les Corses appellent des bandits d'honneur.

Le plus célèbre d'entre tous, en Algérie, a nom Grine Belkacem. C'est un homme de trente ans, originaire de Kimmel, qui s'est signalé très tôt par une série de méfaits. Le 17 mars 1950, Grine tua son rival, originaire d'un douar voisin, puis il prit le maquis. Il assoit très vite sa réputation en détroussant quelques voyageurs et des paysans isolés, avec l'aide de coquins qui, comme lui, ont trouvé refuge dans la forêt. Il n'hésite pas à tirer, et sa connaissance du pays, la crainte qu'il inspire aux paysans lui permettent d'échapper aux gendarmes.

L'homme ne manque pas de caractère. Le 2 décembre 1951, accompagné de quatre complices armés jusqu'aux dents il arrête un autobus bondé de voyageurs sur la route de Khenchela. Sous la menace de son mauser, il contraint le chauffeur à descendre et le fait agenouiller sur le bord de la route, devant les passagers du car terrorisés. « Je suis Grine le bandit, dit-il, je t'ai condamné à mort pour avoir conduit dans ton taxi des gendarmes chargés d'une enquête. » Et il appuie aussitôt le canon de son arme sur le front du malheureux, muet de peur. Un vieil homme s'élance alors. C'est le père du chauffeur, qui supplie Grine de laisser la vie sauve à son fils. « Grand seigneur », le bandit accepte mais contre une rançon de 100 000 francs payable sur l'heure. On fait la quête pour la lui payer. Grine empoche l'argent et disparaît dans les profondeurs de la forêt de Bouamana.

Sa photo et son signalement : taille 1,64 m, yeux bleus, cheveux noirs, sont dans tous les postes de gendarmerie de l'Aurès. Un million de francs de récompense est promis à qui le ramènera mort ou vif.

Grine « l'insaisissable » est signalé un peu partout. Entre deux attaques à main armée, il fait quelquefois irruption chez le vieux garde forestier qui l'a vu grandir et pris souvent en train de braconner. Mi-amical, mi-menaçant, il se fait servir le « kaoua », discute de choses et d'autres, puis repart comme il est venu.

En 1954, on lui attribue au moins quatre crimes et un nombre incalculable de délits. Cependant, ceux qui le rencontrent et le subissent, le garde forestier lui-même, ne manquent pas de signaler que le personnage a curieusement changé. Grine semble avoir subi une certaine intoxication. Lui, que la politique laissait indifférent, parle maintenant d'indépendance, de libération, dénonce sa haine des Français et prétend qu'il sera bientôt général, confirmant ainsi les informations graves qui sont parvenues à la commune mixte. Au début de l'automne, Grine a accru son prestige dans la région. On ne le voit plus guère la nuit, dans les mechtas de l'Aurès, qu'accompagné d'une vingtaine d'hommes recrutés parmi les plus mauvais garçons du pays. Rançons, menaces, exactions, pillages s'abattent sur les montagnards. Jusqu'au 29 novembre 1954.

Ce matin-là, une patrouille de parachutistes débouche dans les gorges hostiles de l'oued R'Dam. Une concentration de rebelles, faisant mouvement vers le sud, a été signalée la veille au colonel Ducournau. Les paysans ont affirmé que les hors-la-loi étaient vêtus d'uniformes et dotés d'un puissant armement. Avant de déclencher une opération autour de Biskra, le colonel décide de donner un coup d'œil de sécurité dans le Nord. Le 1er bataillon du 18° R.C.P„ aux ordres du commandant Gral, reçoit pour mission de ratisser le djebel.

Il est 10 h 35. Soudain, l'aboiement bref d'un « mauser » retentit. Immédiatement suivi d'autres coups de feu qui déchirent, sous le ciel limpide, le silence séculaire de la montagne. La salve est meurtrière. Le sous-lieutenant Marquet, blessé à une épaule, s'effondre. Le caporal-chef Dubourdieu, deux séjours en Indochine, trois enfants, s'élance à son secours. Il est tué d'une balle en pleine tête. Touché dans le dos, le parachutiste Collin tombe également.

Les paras, coincés dans les anfractuosités de l'oued, fixent le tir ennemi. Ils sont allongés dans l'eau glacée qui coule entre les rochers et se teinte rapidement du sang de leurs camarades tombés plus haut.

Grine Belkacem et ses hommes ont trouvé refuge dans des grottes qui transforment les parois de la vallée en un énorme fromage de gruyère. Se croyant découverts, ils ont fait feu de toutes parts. La réaction des forces de l'ordre est vive.

Sous la protection d'un tir d'artillerie, les deux autres compagnies entreprennent de dégager l'unité accrochée. Manoeuvre audacieuse et difficile qui voit les parachutistes descendre des crêtes vers les grottes à l'aide de cordes. Au pistolet mitrailleur, à la grenade, ils délogent un à un les rebelles de leurs invraisemblables cachettes. Armé d'un mauser, Grine tombe le dernier. Il est vêtu d'un uniforme américain et porte deux étoiles sur son épaule droite. La nuit est déjà là quand le massif retrouve son calme. Pas un hors-la-loi n'a pu s'échapper. On compte 23 cadavres, tous plus ou moins affublés de frusques militaires. à l'exception d'un seul, sur lequel les paras découvrent un billet de passage du Villed'Oran, en date du 6 novembre. On apprendra plus tard que cet homme, un ouvrier de la région parisienne, était connu pour ses idées nationalistes. Ses fonctions de commissaire politique auprès de Grine le bandit ne font aucun doute.

Dans le repaire, les soldats découvrent des munitions de tout calibre, vestiges de l'Afrika Korps, des fusils de chasse, un paquet de tracts antifrançais et une série de lettres de menaces destinées à des notables de la région. Les paras se souviennent, après coup, que des « youyou » de femmes ont retenti à leur approche. Ils investissent les mechtas environnantes mais ils ne trouvent que des enfants et des vieilles apeurées. Tous les hommes ont fui dès les premiers coups de feu. Transporté à Arris, le cadavre de Grine Belkacem est identifié par des membres de sa famille. Les autres corps ont été abandonnés sur le terrain. L'A.L.N. vient de subir la première défaite d'une guerre qui va durer plus de sept ans.

 

 

Source :histoire-en-questions.fr

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J'ai trouvé un article sur un site français, parlant de Grine Belgacem et de sa mort .

 

 

 

 

Source :histoire-en-questions.fr

C'est vrai

.... mon frere

.... ce sont les paras

.... du colonel Ducourneau

.... qui l'ont tue

.... a l'epoque la Xeme D.P.

.... n'etait pas encore constituee

.... et la plupart des cadres

.... du 3eme RPC etaient encore

.... en conge de maladie du moins

.... pour les rescapes des camps viets

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Lettre de l’Emir Abdelkader

 

à

 

Louis-Philippe

 

(Roi de France).

 

Je t’ai déjà écrit deux fois pour t’ouvrir ton coeur. Tu ne m’a pas répondu. Mes lettres ont été interceptées sans doute, car tu es trop bienveillant pour ne m’avoir fait connaître tes véritables dispositions à mon égard ; puisse une dernière tentative avoir plus de succès ! Puisse l’exposé de ce qui se passe en Afrique y attirer ton attention et emmener enfin un système propre à faire le bonheur des populations que Dieu a confiées à notre commune sollicitude.

 

La conduite de tes lieutenants est injuste à mon égard et je ne peux supposer encore qu’elle soit connue de toi, tant j’ai confiance en ta justice.

On tâche de te faire croire que je suis ton ennemi, on t’abuse. Si j’étais ton ennemi, j’aurais déjà trouvé maintes occasions de recommencer les hostilités. Depuis le refus que j’ai fait au commandant de Salles, Ambassadeur du Maréchal Vallée (refus qui est motivé dans une des lettres citées plus haut), il n’est sorte de dégoûts dont je n’ai été abreuvés par tes représentants à Alger. Mes soldats ont été arrêtés et retenus en prison sans motif légal ; l’ordre a été donné de ne plus laisser pénétrer dans mes Etats la moindre quantité de fer, cuivre, plomb, etc. Mes envoyés à Alger ont été mal reçus par les autorités ; on ne répond à mes dépêches les plus importantes que par un simple accusé de récéption ; on s’empare des lettres qui me sont adressées d’Alger et puis on dit que je suis ton ennemi, que je veux la guerre à tout prix ; moi qui, margré ce prélude d’hostilité, facilite l’arrivée de toutes les productions de mon pays sur vos marchés, qui m’entoure d’Européens pour développer chez moi l’industrie et qui donne enfin les ordres les plus sévères pour que tes ingénieurs, tes savants même parcourent en sûreté mon térritoire et n’y trouvent que le plus bienveillant acceuil.

Mais te dira-t-on, l’Emir n’a pas encore rempli les premières conditions que lui a imposées le traité de la Tafna ! Je n’ai retardé l’accomplissement de ces clauses que parce que tes représentants ont, les premiers, manqué à leurs engagements.

En effet, où sont ces nombreux fusils, ces innombrables quintaux de poudre, ces approvisionnements de plomb et de souffre qu’on devait me fournir ?

 

Pourquoi vois-je encore à Oran ces chefs des Douars et des Smalas, dont l’extradition en France m’était promise ?

 

Tes généraux pensent-ils que je n’ai pas entre mes mains le traité particulier 1 (le seul qui m’intéressât) écrit de la main de l’un d’eux, et revêtu de son cachet ?

 

Pourrai-je croire un instant à la non-validité des promesses écrites d’un représentant du roi ?

 

Je te l’avoue, nous avions une si haute idée de la bonne foi des chrétiens francais que nous avons été effarouchés par ce manque d’exécution de leurs promesses et que sans de nouvelles instructions de ta part, nous avons refusé toute innovation du Traité.

 

Oui Sultan de France, tes agents exclusivement militaires, ne veulent que combats et conquêtes ; ce système n’est pas le tien, j’en suis sûr. Tu n’es point venu sur la terre d’Afrique pour en exterminer les habitants, ni pour les chasser de leur patrie. Tu as voulu leur apporter les bienfaits de la civilisation. Tu n’es point venu asservir des esclaves, mais bien les faire jouir de cette liberté, qui est l’apanage de ta nation, de cette liberté dont tu as doté tant de peuples et qui est une des bases des plus solides de ton gouvernement.

Eh bien ! la conduite de tes généraux est tellement contraire à ces sentiments (qui sont les tiens, j’aime à le penser), que les Arabes sont persuadés que la France a l’intention de les asservir et de les chasser de leur pays. Aussi, vois-je grandir chez eux et contre vous, une haine qui sera plus forte que ma volonté et mettra un obstacle insurmontable à l’éxécution de nos projets mutuels de civilisation.

Je te prie, au nom de Dieu qui nous a tous créés, cherche à mieux connaître ce jeune musulman que l’Etre suprême a placé malgré lui à la tête d’Arabes simples et ignorants et qu’on te dépeint comme un ennemi fanatique et ambitieux. Fais-lui savoir quelles sont tes intentions, que surtout tes propres paroles arrivent à lui et sa conduite te prouvera qu’il était mal apprécié.

 

Que Dieu continue à t’accorder les lumières nécessaires pour gouverner sagement tes peuples.

 

Cette lettre est écrite en langue française par Léon ROCHES - devenu musulman - arabisé pour le bien de l’histoire et qui a pris le nom de : El-hadj Omar - sous la dictée de l’émir Abdelkader dans son camp de Bou-Khorchefa le 15 avril 1839.

La contribution est de S.BENNAI

 

 

 

Je trouve curieux qu'il tutoie le roi !

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La lettre

.... si lettre il y eut

.... fut ecrite en arabe de chez nous

 

tout a fait,

mais se sachant s'adresser à roi, .le traducteur aurait pu faire l'effort!

Même quand c'est en arabe, j'ai souvent entendu

le "kountoum" au lieu du "kounta".. s'adressant a une sommité!

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tout a fait,

mais se sachant s'adresser à roi, .le traducteur aurait pu faire l'effort!

Même quand c'est en arabe, j'ai souvent entendu

le "kountoum" au lieu du "kounta".. s'adressant a une sommité!

J'ai dit

.... en arabe de chez nous

.... c'est a dire en kardassi

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