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Poèmes d 'Amours


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Guest Halwa

 

 

Toi, qui m'attires

 

 

Toi, qui m'attires.

Toi, qui par un sourire,

M'as plu dès la première fois,

Et m'as fait espèrer, qu'il y aurait d'autres fois.

 

J'aimerais te dire que tu me plais.

Te faire savoir que je suis moi,

Dès que je suis près de toi.

Et que j'aimerais que tu restes là.

À quoi ça sert de me battre,

ceci est un vrai tour d'acrobate.

Je suis sur une corde raide, et, je voudrais que tu m'aides.

 

Mon coeur est en balance.

Ton regard est comme une lance.

Tu l'as projeté jusqu'au dedans,

dans mon corps, tu as atteint mon coeur.

 

Toi, qui m'émerveilles.

Qui m'éleves jusqu'au ciel.

Comme un oiseau,

je me poserai dans tes lieux.

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Guest Halwa

J'aime, j'aimais, et j'aimerai l'Amour

Toute ma vie entière, chaque jour.

J'aime ce sentiment, ses plaisirs, Que je peux écrire avec sourires...

C'est un appui-tête, repos du coeur,

De l'esprit en fête, pour toujours, Les yeux illuminés avec son bon sens,

Ses larmes de rosés qui ensencent...

J'aime ce sentiment et sa chaleur, Sa lumière qui en moi demeurent,

Les jours tristes de pluie, d'hiver,

Où la nuit prompte envahit dehors. Il me reste que le Livre, son feu,

L'ardeur qui est fièvre, bienheureux,

De redécouvrir les rides du passé, De l'avenir qui s'écrit, caressé.

J'aime cette douceur qui m'enlace,

Qui me saisit et dont je me lasse

Qu'au premier baiser de la Lune,

Qui se dépose sur vue, alors pleine...

De pensées, de rêves et d'étoiles,

Qui rappellent la Flamme, sa danse,

Sous la douce brise qui me berce.

J'aime aimer sans rien compter, las,

A la monotonie de ce monde plat.

L'Amour a ses formes, je suis là,

Je goûtte, favori, comme un plat.

Je pars doucement vous laissant...

Les yeux lourds, bien à l'instant.

C'est l'appel de l'Amour, doux,

C'est l'appel de l'Amour, beau,

Je me laisse séduire, conscient..

Qu'il rend aveugle pour longtemps... Mais tant pis, je serai heureux au moins,

Sans nulle peine ici, sans nul chagrin...

Que cache l'Amour à tous les amoureux,

Pour qu'ils croient en la vie, en Dieu.

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Guest Halwa

Toi et moi

 

Comment raconter notre histoire

Comme une destinée

Comme un conte de fées

Je ne sais pas mais je l’ai en mémoire

Toi et moi c’est le choc deux cœurs qui tremblent

Qui veulent finir de battre ensemble

Toi et moi c’est simplement une belle histoire

 

Toi et moi c’est l’harmonie des éléments

L’eau douce qui nourrit la terre

Le feu passionnel des volcans

Toi et moi s'est pareil C’est un sentiment qui émerveille

Si ce n'est pas de l'amour ça lui ressemble

Enfin il me semble

Toi et moi c’est une envie de construire Une histoire qui grandit avec l’avenir

En suivant nos sentiments

Un chemin des plus plaisant

Et qu’on aille au paradis ou en enfer

C’est ensemble qu’on quittera cette terre

Toi et moi c’est éternel

Toi et moi c’est je t’aime

Ou quelque chose qui viendrait de ce thème

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Guest Halwa

Amour perdu

 

Nôtre Amour perdu

Que reste-t-il,crois tu de ces matins bonheur, D’instants insupportables, de ces promesses,

De ces fous rires, nappés d’ivresse.

Quand tu me murmurais, tant de mots douceur.

 

Que reste-t-il, dis, de ces neuf mois d’attente ,

De ce ventre désir, source de cette vie, J’apprenais à peindre et lire tes envies.

Quand nous nous promettions d’encore nous surprendre.

 

Que reste-t-il, donc de ces nuits caresses,

Mes lèvres, posées sur ta croupe offerte,

De mes mains douceur, nos gestes ravageurs.

Quand, nous nous découvrions, des matins fraîcheur.

 

Que reste –t-il de toutes ces années grandeur,

De nos humeurs,nos disputes , de nos erreurs Histoire faite d’un mélange de couleurs.

Aujourd’hui, nous n’avons plus d’ardeur

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Guest Halwa

Le Baiser De La Belle

 

Hier soir, mon chemin croisa celui d’une demoiselle,

Dont les yeux brillaient comme ceux d’une jeune gazelle;

C’était au clair de lune, sur la plus jolies des plaines,

Et la brise était caresse sur mes deux joues d’ébène;

 

Nos âmes furent rapprochés par la chaleur de minuit,

Mielleuse attraction divine a l’aube de nos deux vies,

Et il a suffit d’un seul @#$%& de la belle, Pour que la douceur de sa présence me paraisse irréelle;

Etrange sensation que j’éprouve pour une inconnue,

Le Destin sait parfois nous jouer bien des tours,

J’ai découvert sur ses lèvres un arome que je croyais perdu,

Est-ce cela que les poètes appellent "Amour"?

J’ai demandais a mon coeur ce qu’il en pensait, Il m’a dit: "Jeune homme, laisse-moi avec cette reine,

Si Amour est folie, alors je suis fou d’elle!"

Pouvais-je contester pareille vérité?

 

La belle était femme si belle...

C'est ce que mes yeux ont découvert;

Et cette belle est la dame que j'aime...

C'est ce que mon coeur m'a dit hier;

 

Désormais, lorsque je marche seul sous la pluie,

Et qu’une étoile filante traverse le Ciel Etoile,

Plus aucun voeu ne se formule dans mon esprit, Car mon rêve d’une princesse est devenu réalité.

- Good Gee -

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Guest Halwa

Laisse mes mains se poser sur toi

 

 

 

 

Laisse mes mains se poser sur toi,

Ne vois-tu pas l’éternité,

Te souviens-tu d’un autre toi

De nos âmes enlacées ?

Laisse mes mains se poser sur toi,

Et viens encore me respirer

Laisse moi t’offrir cet autre moi

Ne peut –on pas encore vibrer ?

Tous les silences que tu cultives,

Les mots passion que tu retiens,

Toi si profonde et intuitive

Tu le sais bien…

 

Cette colère de croire encore

Que tu n’es pas pour moi cet autre !

Ne veux-tu pas qu’on soit plus fort

Que de l’amour on soit apôtres.

 

Combien faut-il de coup de grâce, Pour que ton cœur me cède enfin,

Faut-il que la vie te terrasse,

Et qu’un début soit déjà fin

Combien de maux nous faudra-t-il ?

Pour chavirer au même rebord,

Est-ce que l’amour n’est pas le fil,

Qui nous retient contre la mort.

 

Laisse mes mains se poser sur toi,

Ne vois-tu pas l’éternité,

Te souviens-tu d’un autre toi

De nos âmes enlacées ?

Laisse mes mains se poser sur toi,

Et viens enfin me respirer

Laisse moi t’offrir cet autre toi

Auquel tu voudrais renoncer.

 

A toi petit ange

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Guest Halwa

En bouquet

 

 

Quelques pas en arrière, cueillir les souvenirs,

De ce bouquet fané décorer l’avenir,

D’un regard nostalgie, pétales caresser, Le pardon dans les yeux, en raphias les nouer.

Aux pétales asséchés tombant sur le parquet,

Leur raconter l’histoire de ce qui fut parfait,

A ces âmes froissées offrir un bel écrin,

Les coucher sur la soie d’un sourire sans fin.

Dans un coin de sa vie les déposer heureux, De tous ces rires anciens entendre encor’ l’éclat,

A nos haines si futiles dépeçant les adieux,

Fredonner les rythmes qui balançaient nos pas.

 

Les larmes tant versées en sucrer l’amertume,

Pour que les roses pâles de nos mémoires subtiles,

Anoblissent nos âmes sans haine pour enclume, Et que les vains regrets soient fantômes graciles.

Arranger son bouquet sans épines et remords, Dans cet immense vase aux années révolues,

Y noyer ses colères, chapitres sans trésors,

D’une nature morte dessiner l’aube nue.

 

Quand le cœur se voudrait être cimetière,

Le fleurir des amours tant de fois dénigrés, Et laisser s’épanouir les boutons chagrinés,

En une magnifique floraison buissonnière.

 

Quelques pas en avant, déjà un souvenir,

Vient au monde innocent, vierge de tout passé,

Il rejoindra pourtant un jour sans défaillir ,

Le bouquet des pardons aux pétales asséchés.

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  • 1 month later...
Guest Halwa

Un souffle vers toi

 

 

 

Je dépose ici ces quelques mots

Sauras tu qu'ils te sont destinés

Comprendras tu mes sentiments Entendras tu mon coeur t'appeler

Je voudrais te toucher de mon désir

T'émouvoir et t'apprivoiser

Te raconter l'amour

Et peut être souhaiteras tu m'aimer Alors je vais doucement

M'asseoir sur le bord de ton coeur

Tu n'entendras aucun bruit

Mais si tu es attentif

Peut être sentiras tu

Le souffle de ma tendresse

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  • 1 month later...
Guest zinho

de l'amour tu as peur!

 

La goutte de cristal, dans le creux de sa poitrine,

offre des arcs-en-ciel à chaque battement de cœur,

Et vous savez bien que ce qu’en vous elle devine,

Restera secret car de l’amour elle a encore peur

...................

amicalement a t:) oi

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  • 4 months later...
Guest Jouljoul

Ibn al-Ahnaf

 

Hors du temps

 

Tu m'as parlé d'elle,

ô Sa'd, et ainsi

tu as augmenté

ma folie.

Ne t'arrête point,

ô Sa'd, et ainsi

tu augmenteras

ton conseil...

 

J'éprouve pour elle

toutes les affres

du désir ardent

et mon coeur

n'en connaît point d'autre :

un désir ardent

qui n'a pas d'avant

ni d'après.

 

Ibn al-Ahnaf

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Hors du temps

 

Tu m'as parlé d'elle,

ô Sa'd, et ainsi

tu as augmenté

ma folie.

Ne t'arrête point,

ô Sa'd, et ainsi

tu augmenteras

ton conseil...

 

J'éprouve pour elle

toutes les affres

du désir ardent

et mon coeur

n'en connaît point d'autre :

un désir ardent

qui n'a pas d'avant

ni d'après.

 

Ibn al-Ahnaf

 

Tres jolie

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  • 2 weeks later...
Guest Jouljoul

Il est vrai qu'Ibn Ahnaf excellait en poésie amoureuse ...

 

Quelques graines ...

 

Voici ma main droite,

Elle tient ma lettre à Toi,

Voici ma main gauche,

Elle tient mon coeur pour Toi.

 

Et sur le chapelet de mes jours,

J'écris ton nom

Car sur le chapelet de mon âme

J'écris celui de Dieu : l'Etre et le Non Etre ...

 

(ce n'est pas d'Ibn Ahnaf !)

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  • 2 weeks later...
  • 1 month later...

a ninon

 

le plus beau poeme de tout les temps.

 

 

 

Si je vous le disais pourtant, que je vous aime,

Qui sait, brune aux yeux bleus, ce que vous en diriez ?

L'amour, vous le savez, cause une peine extrême ;

C'est un mal sans pitié que vous plaignez vous-même ;

Peut-être cependant que vous m'en puniriez.

 

Si je vous le disais, que six mois de silence

Cachent de longs tourments et des voeux insensés :

Ninon, vous êtes fine, et votre insouciance

Se plaît, comme une fée, à deviner d'avance ;

Vous me répondriez peut-être : Je le sais.

 

Si je vous le disais, qu'une douce folie

A fait de moi votre ombre, et m'attache à vos pas :

Un petit air de doute et de mélancolie,

Vous le savez, Ninon, vous rend bien plus jolie;

Peut-être diriez-vous que vous n'y croyez pas.

 

Si je vous le disais, que j'emporte dans l'âme

Jusques aux moindres mots de nos propos du soir :

Un regard offensé, vous le savez, madame,

Change deux yeux d'azur en deux éclairs de flamme ;

Vous me défendriez peut-être de vous voir.

 

Si je vous le disais, que chaque nuit je veille,

Que chaque jour je pleure et je prie à genoux ;

Ninon, quand vous riez, vous savez qu'une abeille

Prendrait pour une fleur votre bouche vermeille ;

Si je vous le disais, peut-être en ririez-vous.

 

Mais vous n'en saurez rien. Je viens, sans rien en dire,

M'asseoir sous votre lampe et causer avec vous ;

Votre voix, je l'entends ; votre air, je le respire ;

Et vous pouvez douter, deviner et sourire,

Vos yeux ne verront pas de quoi m'être moins doux.

 

Je récolte en secret des fleurs mystérieuses :

Le soir, derrière vous, j'écoute au piano

Chanter sur le clavier vos mains harmonieuses,

Et, dans les tourbillons de nos valses joyeuses,

Je vous sens, dans mes bras, plier comme un roseau.

 

La nuit, quand de si loin le monde nous sépare,

Quand je rentre chez moi pour tirer mes verrous,

De mille souvenirs en jaloux je m'empare ;

Et là, seul devant Dieu, plein d'une joie avare,

J'ouvre, comme un trésor, mon coeur tout plein de vous.

 

J'aime, et je sais répondre avec indifférence ;

J'aime, et rien ne le dit ; j'aime, et seul je le sais ;

Et mon secret m'est cher, et chère ma souffrance ;

Et j'ai fait le serment d'aimer sans espérance,

Mais non pas sans bonheur ; je vous vois, c'est assez.

 

Non, je n'étais pas né pour ce bonheur suprême,

De mourir dans vos bras et de vivre à vos pieds.

Tout me le prouve, hélas ! jusqu'à ma douleur même...

Si je vous le disais pourtant, que je vous aime,

Qui sait, brune aux yeux bleus, ce que vous en diriez ?

 

 

 

A Ninon II

 

Avec tout votre esprit, la belle indifférente,

Avec tous vos grands airs de rigueur nonchalante,

Qui nous font tant de mal et qui vous vont si bien,

Il n'en est pas moins vrai que vous n'y pouvez rien.

 

Il n'en est pas moins vrai que, sans qu'il y paraisse,

Vous êtes mon idole et ma seule maîtresse ;

Qu'on n'en aime pas moins pour devoir se cacher,

Et que vous ne pouvez, Ninon, m'en empêcher.

 

Il n'en est pas moins vrai qu'en dépit de vous-même,

Quand vous dites un mot vous sentez qu'on vous aime,

Que, malgré vos mépris, on n'en veut pas guérir,

Et que d'amour de vous, il est doux de souffrir.

 

Il n'en est pas moins vrai que, sitôt qu'on vous touche,

Vous avez beau nous fuir, sensitive farouche,

On emporte de vous des éclairs de beauté,

Et que le tourment même est une volupté.

 

Soyez bonne ou maligne, orgueilleuse ou coquette,

Vous avez beau railler et mépriser l'amour,

Et, comme un diamant qui change de facette,

Sous mille aspects divers vous montrer tour à tour ;

 

Il n'en est pas moins vrai que je vous remercie,

Que je me trouve heureux, que je vous appartiens,

Et que, si vous voulez du reste de ma vie,

Le mal qui vient de vous vaut mieux que tous les biens.

 

Je vous dirai quelqu'un qui sait que je vous aime :

C'est ma Muse, Ninon ; nous avons nos secrets.

Ma Muse vous ressemble, ou plutôt, c'est vous-même ;

Pour que je l'aime encor elle vient sous vos traits.

 

La nuit, je vois dans l'ombre une pâle auréole,

Où flottent doucement les contours d'un beau front ;

Un rêve m'apparaît qui passe et qui s'envole ;

Les heureux sont les fous : les poètes le sont.

 

J'entoure de mes bras une forme légère ;

J'écoute à mon chevet murmurer une voix ;

Un bel ange aux yeux noirs sourit à ma misère ;

Je regarde le ciel, Ninon, et je vous vois ;

 

Ô mon unique amour, cette douleur chérie,

Ne me l'arrachez pas quand j'en devrais mourir !

Je me tais devant vous ; - quel mal fait ma folie ?

Ne me plaignez jamais et laissez-moi souffrir.

 

 

Alfred de Musset (1810-1857)

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  • 2 weeks later...

Mes amours avec toi prennent l’eau.

L île de l’amour que tu refuses.

Je regrette rien j’ai essayé.

Je suis tombé fou d’amour pour toi.

Je préfère rester dans mes étoiles que dériver.

Pas envie de perdre pied.

Je me penche sur l’avenir à présent.

Un jour l’amour vaincra car je suis fait pour.

Il tombera du ciel comme toi.

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Mes amours avec toi prennent l’eau.

L île de l’amour que tu refuses.

Je regrette rien j’ai essayé.

Je suis tombé fou d’amour pour toi.

Je préfère rester dans mes étoiles que dériver.

Pas envie de perdre pied.

Je me penche sur l’avenir à présent.

Un jour l’amour vaincra car je suis fait pour.

Il tombera du ciel comme toi.

 

tu as de la chance .. tu est amoureuse :rolleyes:

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  • 4 weeks later...

Je t’aimerai

 

Mon étoile au loin dans les cieux

Même si, sur toi, ne se posent mes yeux

Filante réalise mon souhait le plus cher

D’avoir à goûter aux divines brises frontières

 

Je t’aimerai

 

Ma lune, quand le temps t’habillera

De ce croissant à la finesse m’embrasant dans tes bras

Et lorsque plaine tu te feras, je craindrais cette louve

A qui tu brûles le sang que le désire approuve

 

Je t’aimerai

 

Mon soleil rien qu’une fois

Cette fois qui ne s’épuise pas

Eternel jour, cercueil de l’obscure

Infinie douceur chantant l’amour en murmures

 

Et puis je t’aimerai TOI

 

Avec ce que j’ai de plus cher, bien caché en moi

Je saurais t’offrir ce que nul ne recevra

De ce corps ductile tombant sous tes lois

Mon cœur battant à jamais traversant l’au-delà

 

Car je t’aime mon trésor de lumière

Je t’aime aujourd’hui bien plus qu’hier

Je t’aime est le seul cri de ma chair

Je t’aime et je t’aime. Le vois-tu, tendre mystère ?

 

Connais pas l'auteur

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  • 3 weeks later...
  • 1 month later...

a ninon

 

j'aime tellement ce poeme que j'estime utile de le remonter.

 

le plus beau poeme de tout les temps.

 

 

 

Si je vous le disais pourtant, que je vous aime,

Qui sait, brune aux yeux bleus, ce que vous en diriez ?

L'amour, vous le savez, cause une peine extrême ;

C'est un mal sans pitié que vous plaignez vous-même ;

Peut-être cependant que vous m'en puniriez.

 

Si je vous le disais, que six mois de silence

Cachent de longs tourments et des voeux insensés :

Ninon, vous êtes fine, et votre insouciance

Se plaît, comme une fée, à deviner d'avance ;

Vous me répondriez peut-être : Je le sais.

 

Si je vous le disais, qu'une douce folie

A fait de moi votre ombre, et m'attache à vos pas :

Un petit air de doute et de mélancolie,

Vous le savez, Ninon, vous rend bien plus jolie;

Peut-être diriez-vous que vous n'y croyez pas.

 

Si je vous le disais, que j'emporte dans l'âme

Jusques aux moindres mots de nos propos du soir :

Un regard offensé, vous le savez, madame,

Change deux yeux d'azur en deux éclairs de flamme ;

Vous me défendriez peut-être de vous voir.

 

Si je vous le disais, que chaque nuit je veille,

Que chaque jour je pleure et je prie à genoux ;

Ninon, quand vous riez, vous savez qu'une abeille

Prendrait pour une fleur votre bouche vermeille ;

Si je vous le disais, peut-être en ririez-vous.

 

Mais vous n'en saurez rien. Je viens, sans rien en dire,

M'asseoir sous votre lampe et causer avec vous ;

Votre voix, je l'entends ; votre air, je le respire ;

Et vous pouvez douter, deviner et sourire,

Vos yeux ne verront pas de quoi m'être moins doux.

 

Je récolte en secret des fleurs mystérieuses :

Le soir, derrière vous, j'écoute au piano

Chanter sur le clavier vos mains harmonieuses,

Et, dans les tourbillons de nos valses joyeuses,

Je vous sens, dans mes bras, plier comme un roseau.

 

La nuit, quand de si loin le monde nous sépare,

Quand je rentre chez moi pour tirer mes verrous,

De mille souvenirs en jaloux je m'empare ;

Et là, seul devant Dieu, plein d'une joie avare,

J'ouvre, comme un trésor, mon coeur tout plein de vous.

 

J'aime, et je sais répondre avec indifférence ;

J'aime, et rien ne le dit ; j'aime, et seul je le sais ;

Et mon secret m'est cher, et chère ma souffrance ;

Et j'ai fait le serment d'aimer sans espérance,

Mais non pas sans bonheur ; je vous vois, c'est assez.

 

Non, je n'étais pas né pour ce bonheur suprême,

De mourir dans vos bras et de vivre à vos pieds.

Tout me le prouve, hélas ! jusqu'à ma douleur même...

Si je vous le disais pourtant, que je vous aime,

Qui sait, brune aux yeux bleus, ce que vous en diriez ?

 

 

 

A Ninon II

 

Avec tout votre esprit, la belle indifférente,

Avec tous vos grands airs de rigueur nonchalante,

Qui nous font tant de mal et qui vous vont si bien,

Il n'en est pas moins vrai que vous n'y pouvez rien.

 

Il n'en est pas moins vrai que, sans qu'il y paraisse,

Vous êtes mon idole et ma seule maîtresse ;

Qu'on n'en aime pas moins pour devoir se cacher,

Et que vous ne pouvez, Ninon, m'en empêcher.

 

Il n'en est pas moins vrai qu'en dépit de vous-même,

Quand vous dites un mot vous sentez qu'on vous aime,

Que, malgré vos mépris, on n'en veut pas guérir,

Et que d'amour de vous, il est doux de souffrir.

 

Il n'en est pas moins vrai que, sitôt qu'on vous touche,

Vous avez beau nous fuir, sensitive farouche,

On emporte de vous des éclairs de beauté,

Et que le tourment même est une volupté.

 

Soyez bonne ou maligne, orgueilleuse ou coquette,

Vous avez beau railler et mépriser l'amour,

Et, comme un diamant qui change de facette,

Sous mille aspects divers vous montrer tour à tour ;

 

Il n'en est pas moins vrai que je vous remercie,

Que je me trouve heureux, que je vous appartiens,

Et que, si vous voulez du reste de ma vie,

Le mal qui vient de vous vaut mieux que tous les biens.

 

Je vous dirai quelqu'un qui sait que je vous aime :

C'est ma Muse, Ninon ; nous avons nos secrets.

Ma Muse vous ressemble, ou plutôt, c'est vous-même ;

Pour que je l'aime encor elle vient sous vos traits.

 

La nuit, je vois dans l'ombre une pâle auréole,

Où flottent doucement les contours d'un beau front ;

Un rêve m'apparaît qui passe et qui s'envole ;

Les heureux sont les fous : les poètes le sont.

 

J'entoure de mes bras une forme légère ;

J'écoute à mon chevet murmurer une voix ;

Un bel ange aux yeux noirs sourit à ma misère ;

Je regarde le ciel, Ninon, et je vous vois ;

 

Ô mon unique amour, cette douleur chérie,

Ne me l'arrachez pas quand j'en devrais mourir !

Je me tais devant vous ; - quel mal fait ma folie ?

Ne me plaignez jamais et laissez-moi souffrir.

 

 

Alfred de Musset (1810-1857)

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moi romantique????tu dis ca parce que je savoure la poesie et la bonne musique??

 

les amis vous avez une image tres ironee de ce que est un macho.ce gros tatoue qui ragarde un match de foot,boit beaucoup de biere et pete.est une image tres caricaturale et absolument fausse.

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  • 4 years later...
Guest Tiziri Bleue

L'amour et la destinée

 

Appelle cela hasard ou destinée,

Pour moi il s'agit avant tout d'aimer.

Quel souverain t'a placé sur mon chemin?

Quelle force me pousse à te prendre par la main?

Ton sourire de lumière me fait bondir,

Ta voix angélique m'a fait frémir,

Tes caresses amoureuses me font gémir,

Tes grands yeux améthyste me font sourire,

Tes baisers langoureux me font rougir.

Quel souverain t'a placé sur mon chemin?

Quelle force me pousse à te prendre par la main?

Si ce n'est l'amour et la destinée,

Qui me donne envie de tout te prendre et tout te donner...

:40:

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