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Ex-Yougoslavie: Goran Hadzic, les coulisses d'une arrestation


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La presse de Belgrade revient longuement sur les conditions d'arrestation du dernier fugitif serbe. Mais c'est en Croatie, pays où Goran Hadzic aurait commis les crimes qui lui sont reprochés par la justice internationale, que le soulagement est le plus perceptible.

 

Dès le 19 juillet 2011, au soir, la rumeur circulait à Belgrade : Goran Hadzic, le dernier fugitif serbe recherché par la justice internationale, aurait été arrêté. Mais les autorités ont démenti à plusieurs reprises l'information. Ce n'est que le lendemain, au petit matin, qu'une source non identifiée confirmait devant un journaliste de la radio B 92 que Goran Hadzic avait bien été arrêté, à 8 h 24, près de la localité de Krusedol, dans la région de Fruska Gora, à une centaine de kilomètres au nord-ouest de Belgrade.

 

L'information a rapidement fait le tour des médias en ex-Yougoslavie. Mais c'est certainement en Croatie que le soulagement a été le plus perceptible. "C'est fini !" Ce titre – en lettres énormes – s'étalait sur la une du site Internet de Jutarnji List, le principal quotidien croate, quelques minutes après l'annonce de l'arrestation de Goran Hadzic. Les faits qui lui sont reprochés – pas moins de 14 chefs d'inculpation, notamment pour crimes de guerre – remontent à la guerre en Croatie [1991-1995], notamment le siège de Vukovar en 1991 et le massacre des patients de l'hôpital de la ville. A l'instar du quotidien Politika, les médias serbes ont rappelé le parcours de cet homme, a priori insignifiant : étudiant raté, il devient ensuite magasinier et s'engage, en Croatie, pour la cause de la Grande Serbie. Au début de la guerre, en 1991, et jusqu'en 1993, il a été l'un des chefs politiques de la minorité serbe à l'est du pays, devenant même (en 1992) "président" de l'éphémère république serbe de Krajina. "C'était une personnalité mineure, une sorte de petit caporal de Milosevic", a réagi Vuk Draskovic, ancien leader de l'opposition serbe de l'époque.

 

Comme il y a deux mois, lors de l'arrestation de Ratko Mladic, des détails – souvent insolites – de la cavale de Goran Hadzic n'ont pas manqué de faire surface dans la presse serbe. Sa photo, sans barbe et avec quelques kilos en plus, est à la une de tous les journaux. A en croire certains d'entre eux, l'homme se serait caché aussi à l'étranger, en Russie et en Biélorussie, et ne venait en Serbie que pour s'approvisionner en fonds. Et c'est d'ailleurs sa tentative de vendre un tableau de Modigliani qui aurait mis les hommes des services secrets sur sa trace... Quant à sa présence le jour de son interpellation dans la région de Fruska Gora, connue pour ses nombreux monastères, elle serait justifiée par un rendez-vous avec une relation extraconjugale, de laquelle serait même né un jeune enfant, croit savoir le quotidien populaire Blic.

 

Avec cette arrestation, la Serbie vient de "clore le chapitre le plus difficile de sa coopération avec le Tribunal pénal international de La Haye, a estimé le président de la Serbie Boris Tadic. Lors de sa conférence de presse [le 20 juillet], le chef de l'Etat a aussi voulu couper court à toute spéculation quant à d'éventuelles protections dont aurait bénéficié Goran Hazic. "Nous ne savions pas où il était. Si nous l'avons arrêté, ce n'est pas parce que nous nous sommes pliés aux pressions internationales, mais parce que nous avons travaillé sans relâche pour retrouver sa trace", a-t-il affirmé en substance.

 

EX-YOUGOSLAVIE ? Goran Hadzic, les coulisses d'une arrestation | Courrier international

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La presse de Belgrade revient longuement sur les conditions d'arrestation du dernier fugitif serbe. Mais c'est en Croatie, pays où Goran Hadzic aurait commis les crimes qui lui sont reprochés par la justice internationale, que le soulagement est le plus perceptible.

 

Dès le 19 juillet 2011, au soir, la rumeur circulait à Belgrade : Goran Hadzic, le dernier fugitif serbe recherché par la justice internationale, aurait été arrêté. Mais les autorités ont démenti à plusieurs reprises l'information. Ce n'est que le lendemain, au petit matin, qu'une source non identifiée confirmait devant un journaliste de la radio B 92 que Goran Hadzic avait bien été arrêté, à 8 h 24, près de la localité de Krusedol, dans la région de Fruska Gora, à une centaine de kilomètres au nord-ouest de Belgrade.

 

L'information a rapidement fait le tour des médias en ex-Yougoslavie. Mais c'est certainement en Croatie que le soulagement a été le plus perceptible. "C'est fini !" Ce titre – en lettres énormes – s'étalait sur la une du site Internet de Jutarnji List, le principal quotidien croate, quelques minutes après l'annonce de l'arrestation de Goran Hadzic. Les faits qui lui sont reprochés – pas moins de 14 chefs d'inculpation, notamment pour crimes de guerre – remontent à la guerre en Croatie [1991-1995], notamment le siège de Vukovar en 1991 et le massacre des patients de l'hôpital de la ville. A l'instar du quotidien Politika, les médias serbes ont rappelé le parcours de cet homme, a priori insignifiant : étudiant raté, il devient ensuite magasinier et s'engage, en Croatie, pour la cause de la Grande Serbie. Au début de la guerre, en 1991, et jusqu'en 1993, il a été l'un des chefs politiques de la minorité serbe à l'est du pays, devenant même (en 1992) "président" de l'éphémère république serbe de Krajina. "C'était une personnalité mineure, une sorte de petit caporal de Milosevic", a réagi Vuk Draskovic, ancien leader de l'opposition serbe de l'époque.

 

Comme il y a deux mois, lors de l'arrestation de Ratko Mladic, des détails – souvent insolites – de la cavale de Goran Hadzic n'ont pas manqué de faire surface dans la presse serbe. Sa photo, sans barbe et avec quelques kilos en plus, est à la une de tous les journaux. A en croire certains d'entre eux, l'homme se serait caché aussi à l'étranger, en Russie et en Biélorussie, et ne venait en Serbie que pour s'approvisionner en fonds. Et c'est d'ailleurs sa tentative de vendre un tableau de Modigliani qui aurait mis les hommes des services secrets sur sa trace... Quant à sa présence le jour de son interpellation dans la région de Fruska Gora, connue pour ses nombreux monastères, elle serait justifiée par un rendez-vous avec une relation extraconjugale, de laquelle serait même né un jeune enfant, croit savoir le quotidien populaire Blic.

 

Avec cette arrestation, la Serbie vient de "clore le chapitre le plus difficile de sa coopération avec le Tribunal pénal international de La Haye, a estimé le président de la Serbie Boris Tadic. Lors de sa conférence de presse [le 20 juillet], le chef de l'Etat a aussi voulu couper court à toute spéculation quant à d'éventuelles protections dont aurait bénéficié Goran Hazic. "Nous ne savions pas où il était. Si nous l'avons arrêté, ce n'est pas parce que nous nous sommes pliés aux pressions internationales, mais parce que nous avons travaillé sans relâche pour retrouver sa trace", a-t-il affirmé en substance.

 

EX-YOUGOSLAVIE ? Goran Hadzic, les coulisses d'une arrestation | Courrier international

Il reste a juger

.... la responsabilite collective

.... des Serbes et celle de toute

.... l'Europe Chretienne

.... qu'on m'explique alors pourquoi

.... de toute l'ex Yougoslavie

.... il n'y a que la Bosnie qui soit exclue

.... d'une eventuelle integration

.... a l'Europe

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Guest Frontalier
Il reste a juger

.... la responsabilite collective

.... des Serbes et celle de toute

.... l'Europe Chretienne

.... qu'on m'explique alors pourquoi

.... de toute l'ex Yougoslavie

.... il n'y a que la Bosnie qui soit exclue

.... d'une eventuelle integration

.... a l'Europe

 

La raison officielle est la division de la bosnie-herzégovine entre la rébuplique srbska et la fédération croato-musulmane. L'union européenne exige l'abolition de toutes les lois qui séparent entre les deux entités et la formation d'un seul gouvernement fédéral. Ce qui est normal mais le hic est qu'il n'exige pas la même chose des grecques et des turques de Chypre !!!!

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Il reste a juger

.... la responsabilite collective

.... des Serbes et celle de toute

.... l'Europe Chretienne

.... qu'on m'explique alors pourquoi

.... de toute l'ex Yougoslavie

.... il n'y a que la Bosnie qui soit exclue

.... d'une eventuelle integration

.... a l'Europe

 

A ce sujet, j'avais posté il y a peu un article sur la reconnaissance de la responsabilité des Pays-Bas par un tribunal de La Haye.

 

http://www.forum-algerie.com/actualite-internationale/56806-pays-bas-letat-reconnu-coupable-de-la-mort-de-trois-musulmans-srebrenica.html

 

Dante disait que les pires places de l'enfer sont réservées à ceux qui, dans les périodes de crise morale, ont choisi de rester neutres.

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A ce sujet, j'avais posté il y a peu un article sur la reconnaissance de la responsabilité des Pays-Bas par un tribunal de La Haye.

 

http://www.forum-algerie.com/actualite-internationale/56806-pays-bas-letat-reconnu-coupable-de-la-mort-de-trois-musulmans-srebrenica.html

 

Dante disait que les pires places de l'enfer sont réservées à ceux qui, dans les périodes de crise morale, ont choisi de rester neutres.

C'est impossible

.... de rester neutre

.... quand des innocents desarmes

.... se font trucider par des barbares racistes

.... et sanguinaires

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