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Affaire Murdoch : Le témoin clé du scandale retrouvé mort !


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Affaire Murdoch : Le témoin clé du scandale retrouvé mort !

 


Témoin clé du scandale des écoutes téléphoniques en Grande-Bretagne, Sean Hoare a été retrouvé mort à son domicile, lundi 18 juillet. Surnommé « l’accusateur » par la presse britannique, il avait déclaré en 2010 que les écoutes étaient une pratique courante de la rédaction de News of The World où il travaillait. « Donc, quand on vous demandait de revenir avec une histoire, il fallait l’avoir par n’importe quel moyen », déclarait-il alors devant les caméras de la BBC. A la question de savoir s’il avait été soumis aux mêmes pressions, il avait alors répondu : « Oui, bien sûr que je l’ai été, c’est ça la culture chez News of The World ».

Pour la police britannique, la mort de l’ancien reporter de 47 ans est probablement accidentelle, mais la coïncidence jette tout de même le trouble. Curieusement, les médias s’acharnent à le décrédibiliser aux yeux de l’opinion publique et à ternir son image. Selon Le Parisien, il avait été congédié du News of The World en 2005 pour des problèmes d'alcool et de drogue. Pour étayer ces informations, le journal montre des photos où il apparaît une cigarette en main, fumée jusqu’au mégot. Pourtant, la plupart des photographies qui l'illustrent ne reflètent en rien la physionomie ou la carrure d'un alcoolique ou d'un toxicomane… L’AFP rapporte la description que l’un de ses voisins a faite de Hoare, concluant à une perturbation mentale. Selon ce voisin, il présentait ces derniers temps « des signes de paranoïa », car « il disait avoir des ennuis et avait peur qu’on vienne le chercher ».

Hoare, qui avait également travaillé au Sun, un autre tabloïd du groupe de presse News Corporation détenu par le magnat australo-américain Rupert Murdoch, avait mis en cause Andy Coulson, son rédacteur en chef au News of The World. Il avait affirmé que ce dernier était « parfaitement au courant » de ce qui se passait dans le journal. Coulson était par la suite devenu directeur de la communication de David Cameron, avant d'être obligé de démissionner à cause du scandale. Selon Le Parisien, Hoare avait été interrogé par la police, mais s'était refusé à tout commentaire. Il y a une semaine, il était revenu à la charge, déclarant dans le New York Times que des journalistes avaient payé des policiers pour obtenir des informations. Sa déclaration est d’autant plus plausible que l’enquête a révélé, mardi 19 juillet, que dix journalistes de News Corporation ont travaillé pour Scotland Yard !

Pour rappel des faits, après avoir longtemps couvé, le scandale des écoutes illégales pratiquées par les journaux de News Corporation a éclaté et éclaboussé le monde politique. Ces dernières années, des journaux britanniques avaient révélé que de soi-disant scoops concernant des célébrités reposaient sur l'écoute de conversations privées. Récemment, les Britanniques ont appris avec effarement que l'ex-Premier ministre Gordon Brown ainsi que des membres de la famille royale avaient également été espionnés par certains journalistes de News Corporation. Ils ont découvert que l'enquête criminelle sur la mort d'une jeune femme, Milly Dowler, avait été sciemment manipulée. On a appris également, lors de l'audition de hauts responsables de la police londonienne, que leur hiérarchie était corrompue par le groupe Murdoch. L'actuel Premier ministre, David Cameron se retrouve au cœur de l'incendie. Il avait choisi comme proche conseiller, l'ex-rédacteur en chef de News of the World, à l'origine de toutes ces dérives ! Ce vaste scandale s’élargit autour du PDG Rupert Murdoch au Royaume-Uni, et le FBI vient d’ouvrir une enquête sur des allégations selon lesquelles News Corporation aurait cherché à pirater les téléphones de plusieurs victimes du 11 Septembre.

Questionnés pendant près de trois heures par la commission des médias de la Chambre des communes, Rupert Murdoch et son fils cadet, James, ont fait profil bas. James Murdoch a présenté les excuses des deux hommes aux victimes des écoutes illégales pratiquées par son journal, mais les deux hommes ont refusé de porter la responsabilité du scandale. M. Murdoch a renvoyé la responsabilité aux personnes en qui il avait placé sa confiance. Quand un des députés lui a rappelé que Rebekah Brooks, l'ancienne rédactrice en chef de News of the World, avait admis en 2003 que des policiers avaient été payés en échange d'informations, il a répondu qu'il l’apprenait « maintenant », mais qu'il n'était « pas au courant à l'époque ». Interrogé par la suite sur l'enquête en cours aux États-Unis, le patron de News Corporation s'est défendu, assurant qu'il n'y avait « absolument aucune preuve » que des proches de victimes des attentats du 11 Septembre à New York aient été l'objet d'écoutes.

Gordon Duff, rédacteur en chef de Veterans Today (journal américain de la communauté militaire et des vétérans), affirme que Murdoch a été le « front man » (meneur) d’un « complot criminel d’industriels, banquiers, et autres », qui sont derrière les événements du 11 Septembre, les guerres en Irak et en Afghanistan, ainsi que la crise financière mondiale. Le journal News of the World est accusé d’avoir piraté les téléphones, ordinateurs, comptes bancaires, registres de téléphone et dossiers médicaux de membres éminents de l’establishment britannique, des gouverneurs de la Banque d’Angleterre, de la famille royale, et de plusieurs politiciens comme Tony Blair, Gordon Brown, Jack Straw, Peter Mandelson et Alastair Campbell. Murdoch et son journal ont mené une opération de collecte de renseignements destinés à faire chanter et à contraindre l’élite de l’Angleterre. « Murdoch est un proche associé d’une importante conspiration criminelle d’industriels, de banquiers et autres. Il est la personne qui leur donne le contrôle des gouvernements par la corruption. Nous avons eu trois présidents des États-Unis qui ont été nommés par Rupert Murdoch. Il a entièrement contrôlé ce qui s’est passé au cours de leur administration », affirme Gordon Duff. Il ajoute que « Murdoch a joué un rôle très important dans l’effondrement économique aux États-Unis et en Europe, ainsi que dans les événements du 11 Septembre parce qu’il disposait d’un large contrôle sur toute l’information… ». 

Dans la presse britannique, certaines plumes se sont empressées de balayer toute possibilité que Hoare ait été tué, prétextant une mise en garde contre la théorie du complot. Un prétexte aussi vieux que les complots les plus réels !

 

Affaire Murdoch : Le témoin clé du scandale retrouvé mort ! | Parti Anti Sioniste (PAS)

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