Jazairi 10 Posted July 30, 2011 Partager Posted July 30, 2011 Gilad Atzmon Merci à l’antisioniste respecté Jeff Blankfort (qui m’a communiqué un lien crucial), je sais maintenant que juste la veille du massacre de vendredi (22 juillet) en Norvège, un ancien trotskyste converti en néocon, David Horowitz, a publié un article de Joseph Klein dans son magazine FrontPage, titré Les Quisling de Norvège, qui aurait pu fournir au meurtrier de masse Anders Behring Breivik toute la motivation nécessaire pour commettre son crime. Vous pouvez lire cet article sur le site : FrontPage. Voici certaines des « perles » publiées par le magazine pro-guerre de la droite juive(*), quelques heures à peine avant que Behring Breivik ne prenne ses armes et ne se lance dans son expédition meurtrière : « L’infâme Vidkun Quisling, ce norvégien qui a soutenu l’Allemagne nazie alors qu’elle avait conquis son propre pays, doit être applaudi dans sa tombe... Dernier exemple de la collaboration norvégienne avec les ennemis des juifs, le ministre norvégien des Affaires étrangères, Jonas Gahr Stoere, a déclaré lors d’une conférence de presse cette semaine, aux côtés du président palestinien Mahmoud Abbas, que "la Norvège estime qu’il est parfaitement légitime pour le président palestinien de se tourner vers les Nations-Unies" pour obtenir la reconnaissance d’un État palestinien indépendant. » « Pendant l’occupation nazie de la Norvège, presque tous les juifs furent déportés vers les camps de la mort ou durent fuir vers la Suède et au-delà. Aujourd’hui, la Norvège se trouve effectivement sous l’occupation des gauchistes antisémites et musulmans radicaux, et elle paraît prête à permettre la destruction de l’État juif d’Israël ». « Le législateur travailliste norvégien, Anders Mathisen, est allé encore plus loin et a nié publiquement l’Holocauste. Il a déclaré que les juifs "exagéraient leur histoire" et "qu’il n’y avait aucune preuve que les chambres à gaz et les charniers aient existé". Même si l’establishment politique norvégien et l’élite faiseuse d’opinion n’en sont pas encore arrivés à ce niveau de démence, ils n’en ont pas moins tendance à traiter les musulmans comme des victimes de l’oppression israélienne - comme si les musulmans d’aujourd’hui se retrouvaient à la place des victimes juives de l’Holocauste et que les nazis d’aujourd’hui étaient les Israéliens. » « La leader socialiste Kristin Halvorsen a conduit la campagne de boycott contre Israël. Alors qu’elle était ministre des Finances de la Norvège, elle se trouvait parmi les manifestants dans une protestation anti-israélienne, où une affiche disait : "Le plus grand axe du Mal : USA et Israël". Et entre autres slogans maintes fois scandés dans la manifestation : "Mort aux juifs ! ». « L’an dernier, le gouvernement norvégien a décidé de se désinvestir de deux sociétés israéliennes qui travaillent en Cisjordanie. Les fonds souverains de Norvège ont été désinvestis de la société israélienne Elbit parce qu’elle travaillait à la clôture de sécurité israélienne qui protège contre les kamikazes palestiniens. Israël a été bloqué également alors qu’il soumissionnait pour des contrats pour la Défense norvégienne. » « Une part de ce qui motive cet antisémitisme est l’afflux en Norvège ces dernières décennies d’une masse de musulmans venant du Pakistan, d’Iraq, de Somalie et d’ailleurs. Le multiculturalisme a appris à l’élite culturelle norvégienne à être non critique, voire obséquieuse, à l’égard de tout ce qui concerne la culture et la croyance musulmanes. Quand les dirigeants musulmans pestent contre Israël et les juifs, la réaction réfléchie de l’élite multiculturaliste est de se joindre à leurs déchaînements. C’est ce qu’on appelle la solidarité ». Sûrement que la vérité en la matière apparaît clairement aujourd’hui : il existe des plates-formes pro-guerre juives de droite, tels Front Page, Daniel Pipes, Harry’s Place et bien d’autres qui suivent leur exemple, qui, consciemment, publiquement, de façon retorse et cherchant la discorde, développent une culture dominante de haine et d’islamophobie. Behring Breivik était-il un adepte du magazine FrontPage ou de l’incitation à la haine de Harry’s Place ? Il est trop tôt pour le dire avec certitude, mais espérons que nous le saurons bientôt. Cependant, le message doit être pressant et clair pour nous tous : les services intérieurs de police, de renseignements et de sécurité à travers le monde doivent enquêter efficacement et mettre en vigueur des mesures de répression contre ces publications qui inspirent la haine, et ce sans plus attendre. Leurs motivations, objectifs et activités doivent faire l’objet d’examens et d’interrogatoires. Par souci de paix, et de notre sécurité générale, les législateurs d’Europe et d’Amérique feraient mieux très vite de prendre les mesures nécessaires pour limiter l’activité de ces bellicistes sionistes dans notre milieu. (*) - NB : Quand Gilad Atzmon dit "Juif", cela indique bien évidemment l’origine religieuse et non pas une nationalité. Gilad Atzmon est né en Israël et il a servi dans l’armée israélienne. Il habite Londres et est l’auteur de deux romans, le premier : A Guide to the Perplexed et le second : My One and Only Love. Atzmon est aussi le meilleur saxophoniste d’Europe. On peut le joindre à : giladatzmon@mac.com. Son site : Gilad Atzmon - Home Citer Link to post Share on other sites
Jazairi 10 Posted July 30, 2011 Author Partager Posted July 30, 2011 Le profil gênant d’un terroriste bushien Le profil du criminel qui a endeuillé la Norvège dérange vraiment la presse bien-pensante. Dans un premier mouvement, les médias occidentaux ont naturellement privilégié la piste djihadiste, voie exclusive du terrorisme depuis le 11 septembre 2001. Dès la diffusion de la photo de ce meurtrier de masse, accompagnée de précisions de la police d’Oslo sur le caractère « de souche » de ce Norvégien, une certaine gêne est palpable. Pourtant, la matière abonde sur un personnage qui a posté un texte de plus de mille pages sur le Web. Islamophobe certes, chrétien fondamentaliste aussi, mais également, il l’affirme à plusieurs reprises, militant sioniste de choc. Et c’est bien à ces niveaux que le portrait d’Anders Behring Breivik pose problème aux chroniqueurs anti-arabes qui sont légion au commissariat médiatique de la pensée occidentale. Ce terroriste bushien à tous points de vue brouille la représentation manichéenne que les porte-parole de la Civilisation s’évertuent à imposer dans l’inconscient collectif. Et c’est donc à un exercice curieux de contorsions sémantiques, d’omissions béantes et de représentations biaisées que se livrent les préposés à l’idéologie officielle. Certains n’hésitant pas à accuser les islamistes d’avoir provoqué ce « contre-terrorisme » par leurs attaques et leur rhétorique enflammée. C’est faire peu de cas du terrorisme d’extrême droite qui existe, des deux côtés de l’Atlantique, depuis des décennies, bien avant l’apparition de Ben Laden et de ses émules. Même le qualificatif de terroriste, dévolu avec beaucoup de générosité dès qu’il s’agit d’un crime commis par des basanés, est utilisé avec une certaine réserve. Breivik serait ainsi une sorte de fou, un « déséquilibré », un « psychopathe », et son acte, vidé de sens politique, ne serait qu’une explosion de violence individuelle relevant de la pure démence. Les « grands » pseudo-spécialistes de l’Islam et du terrorisme seront donc exemptés de service télévisé. Et comme il n’existe pas d’experts en terrorisme « blanc », l’opinion devra se contenter d’une déploration lacrymale à large spectre. Pourtant, ce terroriste a pris soin de marteler son engagement politique pro-israélien et antimusulman, assurant par son passage à l’acte la synthèse opérationnelle de l’idéologie nauséabonde diffusée en permanence par les différentes composantes de la propagande néoconservatrice. Breivik est bien le fruit du discours suprématiste et raciste de G.W. Bush et de ses épigones à Tel-Aviv et en Europe. Et c’est précisément cette relation directe entre un terrorisme d’Etat, construit sur une représentation du monde caractérisée par la soi-disant guerre des civilisations, et l’acte d’un militant fanatisé que l’on cherche à occulter. Il n’est pas question d’absoudre quelque terrorisme que ce soit, ni de verser dans l’essentialisme caractéristique des néoconservateurs. Il ne s’agit ni d’une spécificité chrétienne ni d’une particularité scandinave : ce criminel appartient bel et bien à un continuum politique parfaitement identifié. Le discours guerrier à l’endroit du monde arabo-musulman, dépeint comme une totalité menaçante, constitue le bain idéologique qui contribue en Occident à la justification des fanatismes. Il n’existe pas de déterminisme culturel prédisposant à l’extrémisme, il est le résultat d’un contexte politique où la démocratie est mise à mal par des discours et des pratiques d’exclusion. Il s’agit là d’un constat universel qui résiste à toutes les catégorisations culturalistes et qui concerne tout autant les terroristes du Sud que ceux venus du froid. K. Selim - Le Quotidien d’Oran Citer Link to post Share on other sites
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