ABSO 10 Posted January 22, 2008 Partager Posted January 22, 2008 Tant les responsables américains qu'algériens démentent la présence des forces de l'OTAN en Algérie et pourtant d'autres sources confirment l'inverse. A votre avis? ___________________ Des forces spéciales de l’OTAN opèrent en Algérie La rumeur est récurrente depuis 2003 : l’Algérie accueillerait sur son sol des forces spéciales américaines chargées de traquer les terroristes islamistes dans le sud du pays. Mais, à chaque fois, elle est démentie par le gouvernement et par l’ambassade des États-Unis à Alger. Officiellement, l’Algérie mène seule le combat contre le terrorisme. Et pourtant : Alger s’appuie bien sur les forces spéciales de l’Otan pour traquer les terroristes du GSPC, devenu Al-Qaïda pour le Maghreb islamique (AQMI). Le scénario ressemble à la situation en Afghanistan, avec la traque d’Oussama Ben Laden. C’est un livre sorti aux États-Unis, fin 2007, qui raconte cette coopération dans le détail. Le célèbre journaliste américain Robert Kaplan, spécialiste des conflits, relate dans son livre "Hog Pilots, Blue Water Grunts" comment il a été, à l’été 2005, le témoin direct de l’envoi par le ministère de la Défense américain des premières forces spéciales en Algérie. Le 1er bataillon de la 10ème armée a décollé d’Allemagne pour atterrir à Alger. Après une soirée passée à l’ambassade américaine à Alger, les 11 bérets verts ont ensuite gagné Tamanrasset accueillis sur le tarmac de l’aéroport par des colonels et des militaires algériens. C’était là le début de l’opération «fusil à silex» menée conjointement avec des forces spéciales allemandes et roumaines. L’Allemagne et la Roumanie sont en effet membres de l’Otan. Les militaires américains ont rejoint la 41ème compagnie des forces spéciales algériennes dirigée par le capitaine Brahim G. de Souk Ahras pour cinq semaines d’entraînement commun. «C’était la première fois depuis 1942, écrit Robert Kaplan, que le drapeau américain se plantait dans les sables du Sahara», et avec l’arrivée d’un avion militaire C17 à Tamanrasset, les premiers véhicules blindés. Élogieux à l’égard des Algériens, l’auteur raconte avoir été impressionné par l’endurance et la motivation des forces algériennes. Il explique également avoir été frappé par le relatif sous-équipement dont font preuve les Algériens qui ne sont munis que de fusils AK 47 et de pistolet Makarov. Il note l’indéniable supériorité des Algériens capables de tenir en plein soleil avec un peu d’eau et quelques dattes. Durant ces cinq semaines, Kaplan raconte comment les Américains ont fait évoluer les techniques d’assaut algériennes. En retour, il rapporte tout l’intérêt de l’enseignement dispensé par les Algériens dans la guerre contre le terrorisme. Les Américains auront même eu droit à la projection du film «La bataille d’Alger», expliquant que les problématiques face au terrorisme islamique sont restés les mêmes que celle de la guerre d’indépendance. A la fin de cette opération «fusil à silex», Kaplan rapporte qu’un général algérien a proposé des opérations algéro-américaines contre les salafistes dans le désert. Il note également la volonté de Washington d’avoir une base dans la région. Si l’Algérie a finalement renoncé nul doute que d’autres forces spéciales ont depuis rejoint la région… L’ambassade des États-Unis à Alger n’a pas souhaité faire de commentaires sur le contenu du livre. «Nous n’avons pas une présence permanente en Algérie. Nous travaillons avec les Algériens dans le cadre de programmes de coopération», s’est contenté d’indiquer un porte-parole de l’ambassade américaine. Source: TSA Citer Link to post Share on other sites
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