Praline 10 Posted August 1, 2011 Partager Posted August 1, 2011 Changement à l'algérienne À l'heure du printemps arabe, l'Algérie fait exception. © Reuters L’orchestre des révoltes arabes ne joue pas la même symphonie sous toutes les latitudes. Tunisie, Égypte, Libye, Syrie, Bahreïn, Yémen se sont embrasés comme des buissons d’épineux aspergés d’essence. Même le Maroc, qui a pourtant devancé les aspirations populaires, a dû affronter le vent de la contestation. Il existe cependant une exception, incongrue pour nombre d’observateurs qui auraient parié six mois de salaire sur l’explosion de cette présumée poudrière : l’Algérie. Un pays qui a certes vécu moult émeutes, marches et sit-in. Mais les griefs exprimés concernaient la plupart du temps des revendications corporatistes (fonction publique, étudiants, enseignants, personnel soignant, avocats…) ou la cherté de la vie. Pas ou peu de « Bouteflika dégage ! » ou de vibrants appels à plus de démocratie. Mais la remise en question de tout un système, mis en place par la génération qui a mené la lutte pour l’indépendance, qui ne redistribue pas suffisamment ni assez bien, et offre peu de perspectives d’avenir sereines. Chômage, jeunesse marginalisée, système politique sclérosé voire verrouillé, corruption : les mêmes ingrédients qu’ailleurs, mais pas de séisme… D’autant moins compréhensible de prime abord que d’autres symptômes affectent aussi le patient algérien : une société tiraillée entre une envie de modernité évidente et un conservatisme qui peine à s’estomper, l’existence de nombreux tabous pesant comme un carcan de plomb sur les épaules d’une jeunesse qui suffoque, le parcours du combattant attendant ceux qui cherchent un logement ou désirent créer leur entreprise en respectant les règles labyrinthiques élaborées par l’administration, ou encore l’absence de loisirs accessibles, voire simplement disponibles, pour le commun de la population (concerts, salles de cinéma, librairies et bibliothèques, musées, etc.). Alors pourquoi ? Plusieurs facteurs expliquent cette relative exception. Le plus rationnel : les Algériens ont déjà « donné ». Peu nombreuses sont les nations arabes qui ont versé un tel écot, pour leur indépendance, d’abord, pour l’équité et la justice, ensuite (Printemps berbère en 1980, révolte kabyle en 2001), pour la démocratie, enfin (octobre 1988). L’épilogue de cette histoire contemporaine où la violence a trop souvent joué les premiers rôles, la décennie noire et ses plus de 150 000 morts, a traumatisé un pays qui, depuis, n’a jamais autant aspiré à la paix. Autre explication, la personnalité du zaïm. Bouteflika n’est pas Moubarak, Ben Ali, Saleh, Assad ou Kaddafi. Il ne suscite ni haine ni rancœur. Les Algériens le critiquent sur sa méthode des petits pas et ses silences, s’interrogent sur sa capacité, compte tenu de sa santé fragile, à tenir la barre d’un vaisseau qui, s’il est sorti de la tempête, tangue plus que de raison, ou blâment son entourage. Sa légitimité reste cependant intacte. On lui sait gré, entre autres, d’avoir ramené cette paix qui semblait, à l’orée de son pouvoir en 1999, inaccessible. Le vrai problème, comme au Maroc d’ailleurs, n’est pas « Boutef », ou le roi. C’est la réalité vécue, les logements de fortune, les écoles inaccessibles, les hôpitaux qui ne vous soignent pas ou mal, les injustices quotidiennes, les mille et un tracas qui font que vous avez plus le sentiment de survivre que de vivre, et la conviction que les « chefs » sont loin de tout cela et regardent ailleurs. La majorité, celle qui est loin des salons de la capitale, ne souhaite pas qu’ils « dégagent », elle ne voit d’ailleurs pas qui pourrait prendre leur place. La Constitution, le nombre de mandats, la répartition des pouvoirs ? Bof… Elle veut tout simplement qu’ils « fassent le job ». Et vite… Lire l'article sur Jeuneafrique.com : Révolutions arabes : l'exception algérienne | Changement à l'algérienne | Jeuneafrique.com - le premier site d'information et d'actualité sur l'Afrique Citer Link to post Share on other sites
An-Nisr 6 595 Posted August 1, 2011 Partager Posted August 1, 2011 un pays qui, depuis, n’a jamais autant aspiré à la paix. و الحديت قياس Bof… Elle veut tout simplement qu’ils « fassent le job ». Et vite… الحديت قياس أُس تنين Citer Link to post Share on other sites
Guest taki Posted August 1, 2011 Partager Posted August 1, 2011 و الحديت قياس Salut an nisr saha ramdhanek:) je te demanderais de bien vouloir m'expliquer ta phrase :p Citer Link to post Share on other sites
Sally 11 Posted August 1, 2011 Partager Posted August 1, 2011 Autre explication, la personnalité du zaïm. Bouteflika n’est pas Moubarak, Ben Ali, Saleh, Assad ou Kaddafi. Il ne suscite ni haine ni rancœur. Les Algériens le critiquent sur sa méthode des petits pas et ses silences, s’interrogent sur sa capacité, compte tenu de sa santé fragile, à tenir la barre d’un vaisseau qui, s’il est sorti de la tempête, tangue plus que de raison, ou blâment son entourage. Sa légitimité reste cependant intacte. On lui sait gré, entre autres, d’avoir ramené cette paix qui semblait, à l’orée de son pouvoir en 1999, inaccessible. Je me demande combien paye le gouvernemnt algérien pour l'insertion de ce genre de phrases dans un article. Le vrai problème, comme au Maroc d’ailleurs, n’est pas « Boutef », ou le roi. C’est la réalité vécue, les logements de fortune, les écoles inaccessibles, les hôpitaux qui ne vous soignent pas ou mal, les injustices quotidiennes, les mille et un tracas qui font que vous avez plus le sentiment de survivre que de vivre, et la conviction que les « chefs » sont loin de tout cela et regardent ailleurs. La majorité, celle qui est loin des salons de la capitale, ne souhaite pas qu’ils « dégagent », elle ne voit d’ailleurs pas qui pourrait prendre leur place. La Constitution, le nombre de mandats, la répartition des pouvoirs ? Bof… Elle veut tout simplement qu’ils « fassent le job ». Et vite… Lire l'article sur Jeuneafrique.com : Révolutions arabes : l'exception algérienne | Changement à l'algérienne | Jeuneafrique.com - le premier site d'information et d'actualité sur l'Afrique Elle est bien bonne celle-là. Je ne sais pas, mais je trouve cet article humiliant. Il nous fait passer pour des demeurés à moins que nous souffrions tous du syndrome de Stockholm. Citer Link to post Share on other sites
An-Nisr 6 595 Posted August 1, 2011 Partager Posted August 1, 2011 Salut an nisr saha ramdhanek:) je te demanderais de bien vouloir m'expliquer ta phrase :p صح رمضانك تكتوكة L’expression signifie à peu près : point barre. Ou, pour faire moins péremptoire : tout est dit. Citer Link to post Share on other sites
Guest D. ESSERHANE Posted August 1, 2011 Partager Posted August 1, 2011 vous pouvez me faire un résumé:confused: Citer Link to post Share on other sites
Guest taki Posted August 2, 2011 Partager Posted August 2, 2011 صح رمضانك تكتوكة L’expression signifie à peu près : point barre. Ou, pour faire moins péremptoire : tout est dit. thanmirth:04: Citer Link to post Share on other sites
Nuto 10 Posted August 2, 2011 Partager Posted August 2, 2011 Je ne sais pas qui a écrit cet article mais ce n'est pas un journaliste doué de raisonnement car : 1° "À l'heure du printemps arabe, l'Algérie fait exception". Et l'Arabie Saoudite ? Et le Qatar ? Et la Jordanie ? Et le Koweït ? Et les EAU ? 2° Le monde arabe n'a pas monolithique : chaque pays a ses propres problèmes. 3° Ce journaliste veut remettre au goût du jour LA PENSÉE UNIQUE ARABE. Citer Link to post Share on other sites
dockers 10 Posted August 5, 2011 Partager Posted August 5, 2011 L'Algérie c'est bien koulech batel.tricity,el ma,essoukna social el moudhadines bientot leurs enfants c'est l'Amerik Citer Link to post Share on other sites
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