ABSO 10 Posted January 22, 2008 Partager Posted January 22, 2008 en 2005, l'Algérie avait pris une sage décision d'interdire l'importation de véhicules d'occasion plus anciens à 3 ans de leurs premières mises en circulation. Cette décision faisait suite au "massacre" causé par la circulation en Algérie, ce pays étant en 3eme position mondiale (au pro rata de son parc de véhicules) des morts dues aux accidents de la circulation. Certes, les Algériens avaient crié au scandale sans pour autant vraiment en comprendre les raisons et on peut craindre que rusés comme ils ont, nombreux permis d'immatriculation, de voitures d'occasion importées en Algérie, étaient falsifiés. Cela dit, qu'en dites-vous? ______________________________ Algérie : vers la levée de l'interdiction d'importer des véhicules de moins de trois ans L'Algérie envisage de lever l'interdiction d'importer les véhicules âgés de moins de trois ans. Décidée en 2005, la mesure serait en effet sur la voie d'être supprimée selon le ministre du Commerce El Hachemi Djaâboub, a rapporté lundi le quotidien El Moudjahid. La levée de l'interdiction pourrait intervenir dans les prochains mois, via la suppression de l'article 10 de la circulaire 05-05 du 25 juillet 2005, interdisant l'importation des véhicules d'occasion, selon le ministre. Cette suppression devrait être accompagnée d'un durcissement des conditions d'importation et de contrôle des véhicules usagés. Les importateurs devront par exemple fournir des justificatifs sur la date de fabrication de la voiture au lieu de la date de mise en circulation, comme précédemment. But : éviter l'achat à l'étranger de voitures aux papiers falsifiés, mais aussi répondre aux exigences de l'OMC. L'organisation mondiale du commerce a jugé la mesure contraire aux principes de libre-échange des marchandises. La décision d'autoriser de nouveau l'importation des véhicules d'occasion devrait avoir des conséquences positives sur le marché du véhicule d'occasion en Algérie. En 2005, près de 65000 voitures de moins de trois ans ont été importées, en majorité par des particuliers qui apprécient les véhicules d'occasion en provenance d'Europe occidentale. Le parc automobile algérien est estimé entre 3 et 4 millions de véhicules. La décision du ministre du commerce aura aussi des retombées sur le marché noir des devises. La demande sur l'euro de la part des importateurs de voitures usagées va augmenter, ce qui renfoncera le cours déjà élevé de la monnaie unique européenne sur le marché parallèle. Actuellement, un euro est échangé à plus de 110 dinars sur le marché noir des devises, contre 100 dinars dans les banques. Source: TSA Citer Link to post Share on other sites
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