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Abdelaziz Belkhadem et l’ambition présidentielle


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Imaginez-vous, au lendemain des éléctions présidentielles algérienne en 2014, Daho Ould KABLIA ministre de l'intérieur annoncera que Belkhadem est président de la République Algérienne '' Démocratique'' et Populaire.

 

La démesure d?une ambition - Actualité - El Watan

 

Abdelaziz Belkhadem et l’ambition présidentielle

La démesure d’une ambition

 

Le secrétaire général du Front de libération nationale (FLN), Abdelaziz Belkhadem, veut forcer le destin en se frayant un chemin vers la présidence de la République, en 2014. Il y croit réellement.

 

Comment est-il parvenu à se faire à l’idée que son projet de conquête de la magistrature suprême est possible et réalisable ? «S’il était dans la posture des années 1990, il n’aurait jamais osé une telle ambition», disent ceux qui connaissent bien son parcours. A cette époque-là, personne ne pouvait parier sur le retour de celui qui était à deux doigts d’un compromis avec le Front islamique du salut de Abassi Madani et Ali Benhadj, un parti dissous pour avoir engagé le pays dans un interminable cycle de violence. Autres temps, autres mœurs : son retour et son ascension qu’il doit surtout au chef de l’Etat, et président d’honneur du parti du FLN, Abdelaziz Bouteflika, lui ont donné des ailes.

En quelques années seulement, Abdelaziz Belkhadem a fait le tour de plusieurs importants postes de responsabilité : il s’est vu confier le ministère des Affaires étrangères, il a été nommé chef de gouvernement, avant de prendre, par un coup de force, les destinées du FLN.

 

Il est aussi ministre d’Etat dans le gouvernement Ouyahia. Il y a huit mois seulement, Belkhadem, plus mesuré alors, misait sur la longévité du règne de Bouteflika ou du moins une succession maison intra-muros. Mais depuis le déclenchement des révoltes dans les pays arabes, la chute des régimes de Ben Ali en Tunisie et de Hosni Moubarak en Egypte, la donne a changé. Ce qui était un désir caché chez le secrétaire général du FLN commence à prendre forme pour devenir une ambition qu’il n’a, au fil du temps, pas pu réprimer tant la tentation est grande.

Parrainé par le président Bouteflika, qui l’a imposé à des postes-clés dans la hiérarchie de l’Etat, Belkhadem commence à croire réellement en ses chances d’arriver un jour au palais d’El Mouradia, il ne s’en cache plus. Pour ce faire, il faut un plan. Et Belkhadem en a bien un qu’il module au gré des situations.

 

 

Quand Belkhadem exhibe sa proximité naturelle avec l’islamisme

 

 

Il a d’abord peaufiné son profil de «barbe-FLN», un sobriquet avec lequel on désignait les islamo-consevateurs à l’époque du parti unique. Il pense pouvoir ainsi jouer sa proximité naturelle avec les milieux islamistes et conservateurs. Il s’en revendique même outrageusement, en s’affichant aux côtés d’anciens chefs terroristes, Madani Mezrag, Armée islamique du salut (AIS), entre autres, et les anciens fondateurs du FIS dissous, parmi eux El Hachemi Sahnouni qu’il a rencontré dernièrement pour évoquer la question de prisonniers politiques. Au FLN, Abdelaziz Belkhadem a tout simplement plombé la vie organique du parti en maintenant ses structures sous perfusion. Le secrétaire général du FLN a placé ses hommes partout, écartant «les vrais militants». Si pour certains membres du comité central, le «patron» du parti gère une coquille vide, ou pour reprendre leur jargon un «appareil», pour Belkhadem tout va pour le mieux dans le meilleur des mondes. C’est cet état d’esprit qui l’a amené en effet à décider de rompre le dialogue qu’il a lui-même initié avec le mouvement de redressement et de l’authenticité représenté par Salah Goudjil. «Je ne parlerai plus avec eux, ni d’eux», confiait-il, lors de la dernière session extraordinaire du comité central.

 

 

Belkhadem semble plus que jamais blasé par une contestation bien partie pour durer dans le temps. Son aveu fait déjà dire à certains que le secrétaire général du FLN manque d’endurance quand il s’agit de faire face aux problèmes. Un mauvais point pour quelqu’un qui doit pourtant resserrer les rangs de son parti avant les prochaines élections législatives. S’il fait semblant de ne pas entendre la contestation qui gronde, Abdelaziz Belkhadem devrait savoir en réalité que son règne ne tient qu’à un fil. Jamais un secrétaire général du FLN n’a été aussi décrié. La «menace» est réelle. Elle ne vient pas seulement du mouvement de Salah Goudjil, mais aussi et surtout des partisans de l’ancien secrétaire général du parti et candidat à l’élection présidentielle de 2004, Ali Benflis, qui continue à être dans les faveurs de la base militante. Beaucoup de membres du comité central ne comprennent pas cependant l’ambition qu’ils considèrent «démesurée» de Abdelaziz Belkhadem. «Il n’est pas présidentiable, ce n’est pas une grosse pointure politique, ne comprenant pas grand-chose à l’économie, on ne sait pas ce qui le fait courir», estime un membre du comité central.

 

 

«Il ne fait pas l’unanimité, mais il tient grâce au Président»

 

 

Un autre pense carrément que l’actuel secrétaire général du FLN a eu plus qu’il n’en voulait. «Il a été président de l’APN à la fin des années 1980, avant de faire une traversée du désert pour revenir à la faveur du retour de Bouteflika. Ce dernier lui a confié le poste de ministre des Affaires étrangères, il a exercé les fonctions de chef de gouvernement, son CV est plus étoffé que celui de Bouteflika et aujourd’hui, il cumule le poste de secrétaire général du FLN et de ministre d’Etat», enchaîne un autre. «Il devrait s’en contenter», renchérit un vieux cacique. Une chose est sûre : Abdelaziz Belkhadem ne fait pas l’unanimité au FLN. «Celle dont il bénéficie est factice», soutient une source crédible. Si on ne le crie pas tout haut au parti, tout le monde pense tout bas qu’«il tient son pouvoir de celui du chef de l’Etat».

Il suffit d’un rien pour que Abdelaziz Belkhadem devienne hors-jeu. «Et ça, il le sait.» D’ailleurs, il soupçonne Salah Goudjil et le mouvement de redressement qu’il dirige de travailler pour un autre agenda. Une lutte sans merci est alors engagée entre les deux parties, il reste à savoir quelle en serait l’issue et quand aura-t-elle lieu ? Avant ou après les prochaines élections législatives ?

Pour l’instant, Belkhadem s’affaire à mieux contrôler l’appareil du parti et prévoit de faire le ménage en 2012, confie une source digne de fois. Mais a-t-il son destin en main ? Peu de militants du FLN y croient.

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Guest mackiavelik

J'ai l'impression que présentement, on lance des rumeurs pour voir et mesurer la réaction populaire, si négative , si positive!

ils ont fait la meme chose avec Ouyahia avec des rumeurs persistantes dans les médias et la réaction populaire était trop négative donc c'est mort pour Ouyahia!

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ouyahia contrairement a belkhadem parait pas si chaud pour succeder à Boutef, Belkhadem est pret meme à lecher le ,,,,,,, des généraux pour etre élu

 

grave, pour un belkhadem pro FIS et pro chah et mollah d'Iran.

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