scipio 10 Posted August 6, 2011 Partager Posted August 6, 2011 Les opportunités d'investir "sont en Afrique", assure le directeur de la Banque africaine de développement | Boursorama Les opportunités d'investir "sont en Afrique", assure le directeur de la Banque africaine de développement : Au moment où l'économie mondiale est secouée par la crise de la dette en Europe et aux Etats-Unis, avec un Japon qui peine à se remettre des conséquences du séisme, les investisseurs devraient se tourner vers l'Afrique, estime le président de la Banque africaine de développement. Investir en Afrique donnerait un coup de fouet à l'économie de l'ensemble de la planète, insiste Donald Kaberuka dans une interview accordée cette semaine à l'AFP à Washington. "Il n'y a pas tellement d'opportunités (d'investir) ailleurs. C'est en Afrique que se situent les opportunités", estime M. Kaberuka. D'ailleurs, dit-il, "certaines de nos obligations sont plus solides que celles de la Grèce". Les pays d'Afrique subsaharienne devraient voir leur économie croître de 5,6% cette année et 6,5% l'an prochain, et certains connaîtront même des taux de croissance de 7%, ce qui est considéré comme un seuil permettant une réduction durable de la pauvreté, insiste M. Kaberuka. "La croissance est au rendez-vous dans les marchés émergents", souligne-t-il. Mais "imaginez qu'il n'y ait ni la Chine, ni l'Inde ou le Brésil au moment où l'Europe et les Etats-Unis sont en difficulté. Il y aurait une énorme récession, car la Chine, l'Inde et le Brésil prennent le relais". Pour lui, "si l'on pouvait aujourd'hui y ajouter l'Afrique, cela pourrait dynamiser l'économie mondiale". M. Kaberuka insiste sur le fait que l'Afrique a d'autres atouts que le pétrole et les minerais, dans lesquels des investisseurs étrangers sont déjà présents de longue date. "40% des Africains vivent en zones urbaines. Cela signifie qu'ils ont besoin de logements, d'infrastructures. Ils utilisent du dentifrice, des réfrigérateurs, des appareils ménagers", explique-t-il. "On a le choix entre les fabriquer en Afrique ou les importer. Dans les deux cas, cela crée de l'activité". M. Kaberuka défend aussi la signature d'accords de libre-échange avec l'Afrique et cite le Premier ministre britannique David Cameron, qui a estimé le mois dernier qu'une zone de libre-échange africaine pourrait faire augmenter le PIB de l'ensemble du continent de 60 milliards de dollars par an, soit 20 milliards de plus que le montant de l'aide internationale accordée à l'Afrique. "Les pays riches n'auraient plus à nous apporter de l'aide, c'est le commerce qui créerait la richesse", souligne-t-il. Des négociations ont été lancées en juin en Afrique du Sud pour créer une zone de libre-échange entre 26 pays dont l'économie combinée pèse 875 milliards de dollars. Citer Link to post Share on other sites
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