Jump to content

Les opportunités d'investir "sont en Afrique"


Recommended Posts

Les opportunités d'investir "sont en Afrique", assure le directeur de la Banque africaine de développement | Boursorama

 

Les opportunités d'investir "sont en Afrique", assure le directeur de la Banque africaine de développement :

 

Au moment où l'économie mondiale est secouée par la crise de la dette en Europe et aux Etats-Unis, avec un Japon qui peine à se remettre des conséquences du séisme, les investisseurs devraient se tourner vers l'Afrique, estime le président de la Banque africaine de développement.

 

Investir en Afrique donnerait un coup de fouet à l'économie de l'ensemble de la planète, insiste Donald Kaberuka dans une interview accordée cette semaine à l'AFP à Washington.

 

"Il n'y a pas tellement d'opportunités (d'investir) ailleurs. C'est en Afrique que se situent les opportunités", estime M. Kaberuka. D'ailleurs, dit-il, "certaines de nos obligations sont plus solides que celles de la Grèce".

 

Les pays d'Afrique subsaharienne devraient voir leur économie croître de 5,6% cette année et 6,5% l'an prochain, et certains connaîtront même des taux de croissance de 7%, ce qui est considéré comme un seuil permettant une réduction durable de la pauvreté, insiste M. Kaberuka.

 

"La croissance est au rendez-vous dans les marchés émergents", souligne-t-il. Mais "imaginez qu'il n'y ait ni la Chine, ni l'Inde ou le Brésil au moment où l'Europe et les Etats-Unis sont en difficulté. Il y aurait une énorme récession, car la Chine, l'Inde et le Brésil prennent le relais". Pour lui, "si l'on pouvait aujourd'hui y ajouter l'Afrique, cela pourrait dynamiser l'économie mondiale".

 

M. Kaberuka insiste sur le fait que l'Afrique a d'autres atouts que le pétrole et les minerais, dans lesquels des investisseurs étrangers sont déjà présents de longue date. "40% des Africains vivent en zones urbaines. Cela signifie qu'ils ont besoin de logements, d'infrastructures. Ils utilisent du dentifrice, des réfrigérateurs, des appareils ménagers", explique-t-il. "On a le choix entre les fabriquer en Afrique ou les importer. Dans les deux cas, cela crée de l'activité".

 

M. Kaberuka défend aussi la signature d'accords de libre-échange avec l'Afrique et cite le Premier ministre britannique David Cameron, qui a estimé le mois dernier qu'une zone de libre-échange africaine pourrait faire augmenter le PIB de l'ensemble du continent de 60 milliards de dollars par an, soit 20 milliards de plus que le montant de l'aide internationale accordée à l'Afrique.

 

"Les pays riches n'auraient plus à nous apporter de l'aide, c'est le commerce qui créerait la richesse", souligne-t-il.

 

Des négociations ont été lancées en juin en Afrique du Sud pour créer une zone de libre-échange entre 26 pays dont l'économie combinée pèse 875 milliards de dollars.

Link to post
Share on other sites

Join the conversation

You can post now and register later. If you have an account, sign in now to post with your account.

Guest
Répondre

×   Pasted as rich text.   Paste as plain text instead

  Only 75 emoji are allowed.

×   Your link has been automatically embedded.   Display as a link instead

×   Your previous content has been restored.   Clear editor

×   You cannot paste images directly. Upload or insert images from URL.

×
×
  • Create New...