Jump to content

Algérie: les députés sont-ils trop rémunérés?


Recommended Posts

Avec un salaire mensuel de 175 000 dinars (environ 1750 euros, un peu moins du salaire de Bouteflika...pour trois jours de travail!) les parlementaires algériens sont-ils trop payés? Cela dépens de leur travail et leur profession intiale. Or, un tel sens de raisonnement ne joue pas, du moins pas en Occident, car lorsque l'on se révolte contre tels défrayements (en Europe), les avocats d'affaires rétorquent qu'ils perdent de l'argent en siégeant dans une Assemblée.

 

Un comble?

 

Selon vous?

________________________________________

La fiche de paie des députés

 

Si l’on additionne les 20.000DA versés au titre de l’indemnité complémentaire (ou indemnité de représentation), ainsi que les différents frais remboursés partiellement -la facture du téléphone, la restauration, l’essence-, mensuellement, l’élu de la première chambre parlementaire touche une indemnité nette qui équivaut à 11,6 fois le Salaire national minimal global (Snmg), soit 13 millions de centimes. Elle est évaluée à 13 fois le Snmg pour le député occupant un poste de responsabilité, comme le vice-président de l’APN, le président de commission, le chef de groupe parlementaire. Ces derniers perçoivent exactement 15 millions de centimes. Le vice-président de commission et le rapporteur, eux, perçoivent 14,5 millions. Quant aux présidents de l’Assemblée populaire nationale et du Conseil de la nation, ils ont chacun une indemnité égale à la rémunération prévue pour le chef du gouvernement.

 

Source: L'Expression Edition OnLine - La fiche de paie des députés

Link to post
Share on other sites

700 milliards de centimes sont, chaque année, versés aux 389 députés. Sans compter les 129 sénateurs.

 

Et les quelque 8000 élus locaux. La facture est vraiment salée.

 

On y est presque. C’est la dernière ligne droite. La majorité des députés s’en iront dans moins de trois mois avec le sentiment du devoir accompli. 90 projets de lois votés en provenance de l’Exécutif. 2000 textes de lois amendés. Tel est le bilan d’une mandature qui prendra fin le 17 mai prochain. Un bilan mitigé. Huit ordonnances présidentielles passées, sans l’ombre d’une opposition, comme une lettre à la poste. Carence de conviction oblige, la cinquième législature aura été marquée par l’absence d’effervescence, d’une part et surtout des députés, d’autre part. Et ceux qui n’ont pas brillé par leur absence ont le plus souvent voté des lois qu’on leur soumettait sans les avoir auparavant étudiées.

 

Ainsi, au cours d’une magistrature, les «élus du peuple» ont voté 90 lois. Dans moins de trois mois, il sera procédé au renouvellement des 389 sièges de l’actuelle Assemblée populaire nationale (APN) en attendant les locales prévues pour octobre prochain. Ainsi, l’Algérie compte près de 10.000 élus nationaux et locaux dont beaucoup cumulent mandats, revenus et multiples avantages. Un décryptage des budgets des assemblées et des indemnités des différents mandats mettra à jour les dérives de l’économie nationale. Un peu moins de 90.000DA nets, vous répondront les députés si vous les questionnez sur leur revenu au titre d’élu de la nation. Un chiffre frôlant, certes, la réalité mais qui s’avère incomplet. Car il ne s’agit que de sa mensualité.

 

A cette dernière, il faudra ajouter la prime de restauration qui s’élève à 20.000 dinars sans parler de la prime de logement de l’ordre de 50.000DA. Et comme si cela ne suffisait pas, l’«élu du peuple» percevra une indemnité équivalente à son salaire pendant cinq ans à la fin de sa mandature. Et ce n’est pas fini, ces «élus du peuple» bénéficient de moult avantages allant de prêts sans intérêts pour l’acquisition de véhicules à la construction de villas en plus des voitures de service et des micro-portables et mobiles téléphoniques. Ces «élus» savent-ils au moins que le transport public existe? Ainsi, il apparaît qu’un «élu du peuple» est rémunéré en moyenne cent cinquante quatre mille dinars (154.000DA) mensuellement. Et rien que pour les 389 députés siégeant à l’APN, l’Etat débourse, annuellement, autour de 700 milliards de centimes.

 

A cela, il faudra ajouter les 129 sénateurs siégeant au Conseil de la nation et les 1529 présidents d’APC sans oublier leurs 5 vice-présidents, détachés de leurs fonctions. Et la facture sera salée. De quoi donner le tournis au simple citoyen; pardon électeur. Et c’est à se demander si la démocratie se mesure à l’aune du nombre d’élus.

 

D’autres nations, dotées d’institutions solides entretiennent beaucoup moins d’élus que l’Algérie. Certes, dans d’autres pays l’élu est mieux rémunéré mais il tient beaucoup plus compte des souhaits de ses électeurs. En effet, les «élus du peuple» quand ils ne se distinguent pas par leur absence à l’hémicycle, ne se sont le plus souvent intéressés qu’à leur confort et privilèges. Et il n’ y a qu’à se rappeler les débats consacrés à leurs «honoraires» pour avoir une idée de leurs préoccupations réelles. Du coup, les programmes présentés lors des campagnes électorales sont relégués aux calendes grecques et seul le calcul étroit prend le dessus, ce qui n’est pas sans porter préjudice à l’action politique et à la démocratie en général. Raison de plus pour ne plus payer autant de parlementaires, et à un tel prix! Trop nombreuse, la classe politique est aussi trop chère. Les privilèges des élus peuvent être supprimés, et les contribuables attendent des actes en ce sens.

 

Pire, certains «élus» n’apparaissent dans leurs circonscriptions qu’à l’occasion des élections pour transformer leurs locaux, quand ils existent, ce qui est rare, en lieu de négoce de mandature. Tous ces éléments constituent les ingrédients d’un jeu malsain dont les conséquences s’avèrent désastreuses sur le processus démocratique. Aussi, les pouvoirs publics ont le devoir d’y remédier par les moyens juridiques et pratiques en imposant, entre autres, une prime de présence à l’hémicycle.

 

Ce n’est qu’à ces conditions que l’Algérie pourra être citée comme pays démocratique et disposer d’institutions élues authentiques capables de servir l’intérêt du pays et du citoyen.

Link to post
Share on other sites

SALAIRES FARAMINEUX, PRIME DE LOGEMENT ET PRIVILÈGES DIVERS...

 

Un député: combien ça coûte?

 

Pour beaucoup de représentants du peuple, l’élection est devenue synonyme d’enrichissement.

Un salaire de base de 97.000DA, une prime de logement de 54.000 et une prime de restauration de 20.000DA par mois sans compter les divers privilèges, de quoi donner le tournis au contribuable. L’entretien des députés revient cher au Trésor public.

 

Des députés de différents groupes parlementaires, notamment de l’Alliance présidentielle, ont signé une pétition demandant le paiement de la prime de logement, évaluée à 66.000 dinars, selon certaines indiscrétions. Cette prime est accordée aux députés qui viennent des wilayas de l’intérieur du pays. Ceux qui résident Alger se trouvent lésés et qualifient la formule de «discriminatoire». Ils exigent de la présidence de l’APN de faire profiter tout le monde de ces «largesses».

 

Sauf que parmi les signataires, on retrouve beaucoup de députés qui habitent Alger depuis très longtemps, avec, en sus, des maisons de campagne. Ce sont, pour la plupart, les têtes de liste qui ont eu, antérieurement, des mandats ou des postes de responsabilité et qui veulent bénéficier des primes de logement.

 

Aux dernières nouvelles, on apprend que cette prime a été versée à tous les députés, sans exception, le week-end dernier et qu’elle serait de l’ordre de 54.000 dinars. L’APN a fait ce choix parce que les factures des hôtels revenaient beaucoup plus chères que la formule envisagée. Rappelons que lors de la dernière législature, l’APN avait décidé d’octroyer une prime de restauration pour tous les députés de près de 20.000 dinars, même si, parfois, on rencontre des députés se restaurer dans les gargotes de la rue Tanger.

 

D’autres primes, autant mirifiques sont accordées aux élus du peuple. Les présidents de commissions et vice-présidents ont des privilèges mirobolants qui font rêver plus d’un et qui expliquent la guéguerre qui a eu lieu récemment entre les pontes du FLN. Les députés bénéficient, également de crédits- logement et des crédits-véhicule sans intérêts ainsi que des billets d’avion pour ceux qui viennent des circonscriptions de l’intérieur.

Le crédit-véhicule est octroyé par le ministère des Transports et est remboursable dans un délai de 10 ans.

 

Le salaire de base d’un député est de 97.000 dinars. Lorsqu’on y ajoute toutes sortes de primes, il dépasse le cap des 20 millions de centimes pour un député moyen qui n’a pas de responsabilité à l’Assemblée. Quand au salaire d’un président de commission, il est de l’ordre de 106.700 dinars. Soit 10% de plus que le salaire de base d’un simple député. Pour rappel, il existe 12 commissions au niveau de l’APN. De son côté, le vice-président de l’APN a un bonus de 20% sur le salaire de base. Soit une mensualité de 116.400 dinars. Tandis que le président d’un groupe parlementaire a droit à 15%, soit 111.550 dinars par mois.

 

A cette mensualité, il faudra ajouter la prime de restauration. Et comme si cela ne suffisait pas, l’«élu du peuple» percevra une indemnité équivalente à son salaire pendant cinq ans à la fin de sa mandature. Et ce n’est pas fini, ces «élus du peuple» bénéficient de moult avantages allant de prêts sans intérêts pour l’acquisition de véhicules à la construction de villas en plus des voitures de service et des micro-portables et téléphones mobiles. Ainsi, il apparaît qu’un «élu du peuple» est rémunéré 171.000 DA par mois.

 

Le statut de député avait, rappelle-t-on, suscité un débat médiatique des plus acharnés, lors de l’avant-dernière législature. Le Conseil de la nation, dirigé alors par Bachir Boumaza, avait saisi le Conseil constitutionnel qui avait rejeté la loi, objet de polémique. Mais, depuis, on n’en a plus parlé. La présidence de l’APN a décidé de régler le contentieux loin des feux de la rampe, en octroyant des primes et des prêts sans attirer l’attention des médias. Le taux d’abstention -historique- des législatives de mai dernier est justifié en partie par les salaires mirobolants que perçoivent les membres du Parlement (sénateurs et députés).

 

Les citoyens, écrasés par la misère, la précarité et la cherté de la vie, voient d’un mauvais oeil les luttes auxquelles se livrent les candidats pour figurer en têtes de liste. Les «élus du peuple» quand ils ne se distinguent pas par leur absence à l’hémicycle, ne se sont, le plus souvent, intéressés qu’à leur confort et privilèges. Ils ne voient que l’aspect financier de la chose. Le débat autour des salaires des parlementaires mérite d’être posé.

 

Certaines personnalités politiques, au fait des intrigues de coulisses, proposent aux autorités politiques de supprimer les salaires accordés aux représentants du peuple. Qu’ils leur laissent les avantages et les commodités pour leur faciliter le travail mais qu’ils gardent les salaires qu’ils percevaient avant leur élection, indique-t-on.

 

Les avantages sociaux et les dérogations de tous genres sont les principales motivations de cette gent qui se rue sur les listes de candidature parce que la députation est devenue source de richesses.

Le meilleur amendement à apporter aux lois, en cette période de canicule, est celui qu’on pourrait administrer au statut de député. Les électeurs ne feront qu’applaudir l’initiative quand ils sauront que les représentants qu’ils ont choisis militeront pour leurs intérêts.

 

A ce moment là, les députés au lieu de signer des pétitions pour gonfler leurs salaires, doivent faire de même pour régler les problèmes de ceux qui les ont mandatés. Mais ce n’est que chimère quand on sait que des hommes et des femmes sont prêts à tout pour bénéficier de ces avantages.

Link to post
Share on other sites

Et dans tout ça le pouvoir a beau jeu de faire passer sans coup férir toutes ses décisions...parce que s'il y a unanimité dans le rejet d'une proposition de loi , l'assemblée serait dissoute et adieu pour nos braves députés les salaires faramineux et autres "sucreries" gracieusement offerts par ce même pouvoir.

Contre-pouvoir dites vous ???? :p :p

Link to post
Share on other sites
Et dans tout ça le pouvoir a beau jeu de faire passer sans coup férir toutes ses décisions...parce que s'il y a unanimité dans le rejet d'une proposition de loi , l'assemblée serait dissoute et adieu pour nos braves députés les salaires faramineux et autres "sucreries" gracieusement offerts par ce même pouvoir.

Contre-pouvoir dites vous ???? :p :p

 

Bonjour,

 

Ce qui me choque au plus au point, c'est le défrayement de 20 000 dinars par mois pour les repas! Ainsi donc, un député reçoit une compensation pour repas plus élevée qu'un budget familial de 5 personnes pour toutes les dépenses afférantes à une famille!

 

Pire, un député, qui'importe sa qualification, perçoit une prestation mensuelle trois fois supérieure à un professeur d'université.

 

En bref, en Algérie, le seul domaine qui rétribue convenablement est la politique et les hauts grades de l'armée, car les salaires des généraux sont encore plus élevés que ceux des députés. Du moins je le crois.

Link to post
Share on other sites

Bonjour Abso

Je comprends fort bien ton "coup de gueule" quand on remarque que la médiocrité et l'incompétence sont érigées en système politique très rentables pour les rebuts de la société , plus que cela combien "d'élus du peuple" peuvent se targuer d'études supérieures , la plupart étant "élus" par la grace de leur "fortune" en pratiquant à mort le copinage ou le clanisme hélas bien présents sous nos contrées . Comment voudrais tu qu'un repéché de la 4° année primaire puisse comprendre quelque chose aux relations sud sud ou à la politique monétaire des pays émergeants . Quand sous d'autres cieux la vie politique sert de tribune pour l'application d'idées , chez nous c'est la chasse aux "prébendes" et à la retraite dorée .

Link to post
Share on other sites
Bonjour Abso

Je comprends fort bien ton "coup de gueule" quand on remarque que la médiocrité et l'incompétence sont érigées en système politique très rentables pour les rebuts de la société , plus que cela combien "d'élus du peuple" peuvent se targuer d'études supérieures , la plupart étant "élus" par la grace de leur "fortune" en pratiquant à mort le copinage ou le clanisme hélas bien présents sous nos contrées . Comment voudrais tu qu'un repéché de la 4° année primaire puisse comprendre quelque chose aux relations sud sud ou à la politique monétaire des pays émergeants . Quand sous d'autres cieux la vie politique sert de tribune pour l'application d'idées , chez nous c'est la chasse aux "prébendes" et à la retraite dorée .

 

Il faut savoir que les députés algériens ne font que de la figuration, figuration très bien rémunérée au demeurant. En effet, Bouteflika est habilité à casser toutes leurs décisions. Comble d'ironie, c'est que le trois partis politiques de l'alliance ont donné leur accord à une révision constitutionnelle sans en connaître les changements qui seront apportés à la Constitution!! Il est vrai que l'on peut être d'accord sur le principe d'une modification constitutionnelle, mais quant à avaliser une révision, il s'agira de connaître les textes apportés aux modifications, sinon alors c'est succomber au suzerain Bouteflika et dans ce cas, il faut le dire au peuple.

 

Pas étonnant dans ces conditions que la votation sur les législatives n'avait atteint que 35% de participation. L'Algérie donne l'impression d'un navire qui fonce vers un échouage certain mais que le caipaine du navire ne veut rien entendre et s'obstine dans la direction qu'il a choisie.

Link to post
Share on other sites

Voilà ci-dessous tout le cirque de la politique algériennne. Avec ce genre d'intervention d'un ancien ministre, c'est finalement déjà savoir qu'un éventuel référendum devant le peuple pour la modification de la Constitution est déjà une chose acquise (c'est-à-dire que le peuple l'acceptera). Notez que l'article est une navrante désinformation, car Ahmed Ouyahia a toujours soutenu un troisième mandat de Bouteflika.

_______________________

 

Algérie : Ahmed Ouyahia apporte son soutien à un 3e mandat du président Bouteflika

 

C’est la surprise politique de ce début d’année : Ahmed Ouyahia a annoncé aujourd’hui officiellement son soutien au projet de révision de la Constitution pour permettre au président Abdelaziz Bouteflika de briguer un troisième mandat en 2009. « Nous soutenons la révision de la constitution et la réélection du président Bouteflika », a déclaré, cet après-midi, le secrétaire général du RND, lors de l'installation à Alger de la commission nationale de préparation du 3ème congrès ordinaire de son parti. L'ancien chef du gouvernement Ahmed Ouyahia rejoint ainsi le camp des partisans d'un partisan d'un troisième pour Bouteflika en 2009.

 

Le RND forme avec le FLN et le MSP la coalition gouvernementale au pouvoir depuis 2004. Le FLN soutient déjà depuis quelques mois le projet de révision de la Constitution. Le MSP devrait se rallier à cette idée très rapidement. L'UGTA a également apporté son soutien à la réélection de Bouteflika en 2009. Mais le chef de l'Etat ne s'est pas encore prononcé sur le sujet.

 

 

Source: TSA

Link to post
Share on other sites

"Nous sommes à la fin d'un régime, celui de la démocratie. Comme les élites du XVIIIe siècle qui ne s'attendaient pas à la chute de l'Ancien Régime, nous ne sommes pas conscients du fait que la démocratie va disparaître.

 

Parler de «crise», c'est suggérer que nous vivrions simplement un passage à vide, que la situation va s'arranger. C'est une vue erronée. Je crois profondément que la démocratie telle que nous la concevons n'existera bientôt plus. On en voit de multiples symptômes. En décembre 2003, la Convention européenne avait prévu d'inclure, dans le préambule de la Constitution européenne, une citation de l'historien de la Grèce antique Thucydide, citant la définition de la démocratie donnée par Périclès: pour que la démocratie existe, il convient que le pouvoir appartienne au plus grand nombre, donc à la majorité d'un corps politique qualifié de Peuple. En juin 2004, la citation a été supprimée par le Conseil européen à la demande de certains petits pays récemment intégrés ou intégrables à l'Union, qui craignaient qu'elle ne donne la majorité et donc le pouvoir de décision aux pays les plus peuplés.

 

Il y a effectivement un problème, assez analogue à celui soulevé par la persistance d'une minorité face à la majorité à l'issue d'élections démocratiques quelconques. Mais pourrait-on décider pour autant de supprimer les élections? Cela reviendrait à récuser la démocratie, pour laquelle on n'a pas trouvé autre chose que la règle arithmétique de la volonté du plus grand nombre pour prendre les décisions. C'est après coup, ce principe admis, qu'il convient d'imaginer des aménagements en faveur du petit nombre.

 

Plus généralement, il y a maintenant un doute philosophique sur la pertinence de la souveraineté populaire. Et on en vient à récuser la volonté majoritaire qui est pourtant le noyau de la démocratie. Quand, dans un pays du Sud, les élections portent au pouvoir un parti islamiste, n'entend-on pas dire qu'il vaudrait mieux annuler les élections?"

 

Extraits tirés de : «L'Hiver de la démocratie», Guy Hermet, Ed. Armand Colin

Link to post
Share on other sites

Salut TLM,

 

Dans le conscient collectif Algérien,Députés et Sénateurs sont tout simplement qualifiés de "KHOBZISTES-ENTRISTES-OPPORTUNISTES-Z'AFFAIRISTES" qui ne sont là pour que profiter d'une situation socio-politique

en état de décomposition avancées.On peut donc les qualifier simplement de "charognards" issus d'Association de malfaiteurs déguisés en pseudo politiciens qu'on appelle " partis politiques ".

 

Entendre par là que c'est le cas de la Majorité et pas de tous car, fort heureusement, il y a une minorité "écrasée" qui fait exception à ce constat.

 

C'est tellement profitables pour ces Messieurs qu'ils tapent du pied pour pousser " Boutef' " à commettre un viol politique sur la constitution pour un 3ème Mandat illégal !

Du temps de Feu Houari Boumédiène,ils étaient tous des "Socialistes" (El Ichtirakyya la Radj3ata fiha !!!) mais après,ils sont tous devenus des prophètes en Capitalisme (qu'ils confondent avec vandalisme...)

 

Nombreux sont ceux qui pensent qu'on est bien mieux dans "une bonne dictature" que d'être dans une "fausse démocratie".Parfois il vaut mieux être seul que d'être mal accompagné avec des économies en prime !.Le défunt Général Franco n'a t-il pas mis l'Espagne dans le droit chemin de la Démocratie et le Développement ???

 

Sale temps pour notre peuple cerné par de charlatans de tous bords et par des hordes de loups en peau d'agneau ! Notre Jeunesse se jette à la mer et se meurt à petit feu sur les trottoirs....

 

C'est triste ! Trop triste même !......

Link to post
Share on other sites

 

Nombreux sont ceux qui pensent qu'on est bien mieux dans "une bonne dictature" que d'être dans une "fausse démocratie".....

 

Comme dirait l'autre :les plus détestables mensonges sont ceux qui se rapprochent le plus de la vérité !

 

PS : Bienvenu au forum :-)

Link to post
Share on other sites

Join the conversation

You can post now and register later. If you have an account, sign in now to post with your account.

Guest
Répondre

×   Pasted as rich text.   Paste as plain text instead

  Only 75 emoji are allowed.

×   Your link has been automatically embedded.   Display as a link instead

×   Your previous content has been restored.   Clear editor

×   You cannot paste images directly. Upload or insert images from URL.

×
×
  • Create New...