Economie/ Djedda et Djoudi

[Guest D. ESSERHANE]

Si Djedda était aux commandes.

 

 

Il ne fallait pas être un érudit des finances pour tirer les enseignements en ce qui concerne l’avenir morose des Algériens et comme toujours, l’on constate, que la médiocrité chez nous a, encore une fois, prévalu. Et nous pourrions tomber au plus bas de l’échelle en si peu de temps et puis aussi, fini l’opulence et re bonjour les dégâts !

 

Mais si ‘Djedda’ était aux commandes, nous serions aujourd’hui l’un pays le plus riches de la planète avec quelque 5OO milliards de dollars, au moins, dans nos coffres.

 

Djedda, comme toutes les grands-mères algériennes, d’un temps, hélas, révolu, avait, fallait-il le rappeler, un goût très prononcé pour la parcimonie , mais aussi, une folle démesure pour tout ce qui est or. Car, en cas de disette, l’or vaudrait toujours son pesant d’or, ce qui nous éviterait la famine ou la mendicité.

 

Vous alliez me prendre pour un crétin. Mais non… !

 

Suivez cette toute petite logique toute censée.

 

Nous avons aujourd’hui, un pactole de 173 milliards de dollars et quelques poussières dont une bonne partie est gelée comme une glace de l’antarctique. Alors, si Djoudi, notre ministre des finances et était tout simplement comme Djedda, il aurait troqué, sans hésiter, toute cette énorme somme, en lingots d’or.

 

Et aujourd’hui, l’or vaut plus que son pesant d’or. Il a réalisé, tout bonnement, un bond magistral de 5 fois plus en un temps record, sur les marchés boursiers. Vous vous rendez compte?

 

Et puis, Djedda ne se serait jamais tenté par un placement inutile et sinon, à risque comme il fait, bêtement Djoudi.

 

 

Alors qui est le meilleur ? Djedda ou Djoudi? –

 

Mais ne dit-on pas que « El Djahlou Dhalam, wa El 3ilmou Doudja.

 

Alors, Imala, Ellah yerhmak ya Djedda

 

Par Didine RAYAN