leparisien 10 Posted January 26, 2008 Partager Posted January 26, 2008 Bonjour Et si le pouvoir algerien nous dit la vérité? Le quotidien suisse a parlé vaguement de certains pays qui vont payer cher cette crise,mais il n 'a pas mentionné l'algerie,le seul article qui parle de la crise financiere qui touche le monde entier c est bien le quotidien d'oran(qui parle de l'algerie et heureusement). Alors notre ministre des finances,sortira t il de sa reserve? Vas t il nous balancer le chiffre ? Pourquoi on gere mal l'argent du peuple? Pourquoi prend t on un risque enorme,alors que le pays a besoin d infrastructures? Citer Link to post Share on other sites
leparisien 10 Posted January 26, 2008 Author Partager Posted January 26, 2008 Crise boursière Qu'en est-il de l'argent algérien placé aux Etats-Unis ? par Ghania Oukazi C'est à demi-mot que les analystes financiers reconnaissant qu'en plaçant ses réserves de change dans les fonds de pension américains, l'Algérie n'a pas réussi à les faire fructifier comme il se doit. «C'est la seule solution qu'elle a, mais la meilleure manière est de l'investir dans des projets», dit le professeur Bahloul. Rares sont les financiers et économistes algériens qui reconnaissent ouvertement que le placement d'une partie des réserves de change nationales dans les fonds de pension américains est une mauvaise idée des décideurs. Ceux qui nous l'affirment, aujourd'hui, tiennent à l'expliquer - dans l'anonymat - parce que, disent-ils, il n'est pas très juste de dire que «le pays n'a rien perdu après les importantes baisses enregistrées par les bourses mondiales» et que «les Algériens (sont) à l'ombre du dollar » (Lire Le Quotidien d'Oran du mercredi 23 janvier 2008). Pour rappel, l'Algérie avait décidé, il y a quelques années, de placer son argent dans des établissements financiers mondiaux pour le faire fructifier. Elle a donc décidé de procéder au placement d'une partie de ses réserves de change dont le volume n'a pas arrêté de gonfler en raison de l'envolée vertigineuse du prix du baril de pétrole. La Banque d'Algérie affirme aujourd'hui, que ces réserves de change ont atteint 100 milliards de dollars, un matelas financier qui met à l'aise et à l'abri le pays en lui assurant une longue période de sécurité «économique». Des banquiers affirment même que le niveau des réserves en question est bien plus important que celui annoncé officiellement. L'essentiel est de reconnaître que l'Algérie est loin des années 90, où des responsables ont été envoyés dans certains Etats occidentaux pour quémander des aides financières sous forme de crédits d'à peine une quinzaine de millions de dollars, mais ils retournaient les mains vides pour cause de non solvabilité du pays. L'Algérie passait alors à la table de ce qu'on avait appelé à l'époque le reprofilage, pour être, en réalité, un rééchelonnement de ses lourdes dettes sous les conditions et les pressions du FMI. S'en suivait de suite le plan d'ajustement structurel dont les effets et les conséquences négatifs sont visibles à ce jour sur les sphères économiques sociales. Des financiers affirment que l'Algérie a procédé à ce jour, à des dépôts aux Etats-Unis de près de 44 milliards de dollars des 100 milliards de dollars des réserves de change. «On n'est plus dans le scénario de 1929» L'Algérie a préféré les mettre dans les fonds de pension américains parce que, nous dit-on, «même si elle sait qu'elle finance avec le déficit budgétaire américain, elle voit que les taux d'intérêts qui lui sont accordés pour ses dépôts sont élevés». Elle en a placé aussi dans des fonds anglais «mais un montant moins important que celui déposé chez les Américains», précise-t-on. Depuis quelque temps, les marchés mondiaux observent une baisse importante du dollar par rapport à l'euro qui atteint ses niveaux les plus élevés depuis sa création. Les chutes répétitives du dollar et la crise de cette semaine des places boursières mondiales n'ont pas été pour aider l'Algérie à bénéficier de gains appréciables. «Ses placements n'ont pas été fructifiés comme elle l'attendait en tablant sur les forts taux d'intérêts qui lui sont accordés», disent les analystes. Le professeur Mohamed Bahloul, anthropologue et économiste, directeur de l'Institut des ressources humaines d'Oran, explique les choses autrement. Il souligne en premier, certaines caractéristiques de cette dernière crise boursière mondiale. «On n'est plus dans le scénario du krach boursier de 1929 parce qu'aujourd'hui, les Etats sont mieux outillés et leur système financier est encadré par un modèle institutionnel de régulation qui ne permet pas les courts-circuits, on ne doit donc pas paniquer», nous dit-il. Cependant, dans ce genre de situation, précise-t-il, «nous avons deux éléments importants, le premier est qu'on n'a pas toutes les informations sur l'état réel de la crise et sur l'ampleur du choc que le système financier subit. Les banques ne donnent pas toutes les informations». Le second est que «nous ne connaissons pas non plus l'état réel ainsi que les capacités de riposte du système financier». Bahloul affirme néanmoins que «nous ne pouvons pas exclure dans ce genre de situation la manipulation et la spéculation». Et c'est ce qui peut bouleverser un ordre établi pour atteindre des objectifs précis. Ceci étant dit, il fait remarquer que «si la crise persiste, la récession de l'économie américaine sera longue et son déficit budgétaire va se creuser». «La meilleure solution c'est d'investir» Les conséquences sur l'économie algérienne, «elles ne sont pas sur son économie réelle mais il est évident qu'elle perd du volume de ses rentrées en devises et n'aura pas tout de suite les gains qu'elle attend d'engranger par le biais des placements de ses réserves», dit Bahloul qui explique que «parfois, l'économie monétaire n'a pas d'incidences directes sur l'économie réelle». Notre interlocuteur tient à souligner que «si l'Algérie a recouru au dépôt de son argent dans des fonds américains, c'est parce qu'elle n'a pas d'autres choix ni d'autres solutions pour le faire fructifier». Pour lui, «le pays manque de capacités d'absorption rentable, il vaut mieux opter pour des dépôts que de laisser l'argent dormir dans les caisses». Mais il affirme que « la meilleure solution reste en évidence, celle de l'investir dans des projets bien ficelés pour le bien de l'économie nationale». Notre universitaire est optimiste quant à la suite à donner aux événements financiers qui secouent la planète. Si une forte et longue récession de l'économie américaine fait craindre le pire au reste du monde, Bahloul estime en effet, que «la panique ne doit pas être de mise parce qu'aujourd'hui, la croissance mondiale peut être tirée par des pays comme la Chine, le Japon, d'autres d'Amérique latine et les pays pétroliers, ils sont un substitut». Mieux, il reste persuadé que pour l'Algérie «comme l'argent a été placé en dépôts, ça va remonter, d'ailleurs, à voir le rebondissement des bourses asiatiques hier, ça commence à se faire». Un responsable dans les milieux financiers algériens nous rappelle que «les Etats-Unis ont déjà prévu que d'ici à la fin 2009, le dollar remontera comme au temps de ses jours de gloire». Le ton est donc donné pour rééquilibrer les finances du monde par la seule volonté des Américains. En attendant que les pays qui ont les capacités de tirer la croissance se constituent en force fondatrice d'un nouvel ordre économique mondial. Citer Link to post Share on other sites
Zinou 10 Posted January 27, 2008 Partager Posted January 27, 2008 Il y a un décalage énorme entre le contenu de l'article et le titre de ton topic. L'article ne parle pas de pertes d'argent pour l'Algérie. Alors, pourquoi ce titre? A moins que cela corresponde tout simplement à un shéma fantasmagorique qui t'est propre.:crazy: Non plus serieusement, je ne pense pas que l'Algérie ait perdu de l'argent dans cette crise des subprimes pour la simple raison que cet argent n'a pas été investi dans des opérations immobilières. Il a simplement été déposé sous formes de bon de trésor...et rapporte donc des intérêts(environs 3 mlds $ par an). Cet argent ne serait perdu que si les banques américaines dans lesquelles il a été déposé déclarent faillite, ce qui n'est pas le cas. Cela dit, l'Algérie peut toujours rapatrier cet argent si elle le souhaite. Quand le journaliste dit dans son article que l'argent déposé n'est pas fructifié, cela veut dire qu'il n'est pas investi ds des opérations pour faire des profits. Et franchement, c'est tant mieux! Cela veut dire qu'il n y a pas eu de prise de risques...Et quand on voit la situation dangereuse qui menace l'économie américaine, l'Algérie a bien fait de ne pas y avoir investi son argent. Citer Link to post Share on other sites
ABSO 10 Posted January 27, 2008 Partager Posted January 27, 2008 Il y a un décalage énorme entre le contenu de l'article et le titre de ton topic. L'article ne parle pas de pertes d'argent pour l'Algérie. Alors, pourquoi ce titre? A moins que cela corresponde tout simplement à un shéma fantasmagorique qui t'est propre.:crazy: Non plus serieusement, je ne pense pas que l'Algérie ait perdu de l'argent dans cette crise des subprimes pour la simple raison que cet argent n'a pas été investi dans des opérations immobilières. Il a simplement été déposé sous formes de bon de trésor...et rapporte donc des intérêts(environs 3 mlds $ par an). Cet argent ne serait perdu que si les banques américaines dans lesquelles il a été déposé déclarent faillite, ce qui n'est pas le cas. Cela dit, l'Algérie peut toujours rapatrier cet argent si elle le souhaite. Quand le journaliste dit dans son article que l'argent déposé n'est pas fructifié, cela veut dire qu'il n'est pas investi ds des opérations pour faire des profits. Et franchement, c'est tant mieux! Cela veut dire qu'il n y a pas eu de prise de risques...Et quand on voit la situation dangereuse qui menace l'économie américaine, l'Algérie a bien fait de ne pas y avoir investi son argent. C'est juste. Seul problème est qu'il ne faudrait pas que l'Algérie ait des tensions avec les USA qui seraient en situation de geler les avoirs algériens. Citer Link to post Share on other sites
leparisien 10 Posted January 28, 2008 Author Partager Posted January 28, 2008 Le cas de la Societé generale n'est pas un cas particulier,on a frolé la catastrophe,et si je vous cite le nombre de banques Americaine qui ont fait faillites,nos generaux risquent de ne pas dormir des siecles Amicalement le parisien. Ps:une seule politique sage ds un pays du tier monde,c est la politique de l'invinstissement Citer Link to post Share on other sites
leparisien 10 Posted January 28, 2008 Author Partager Posted January 28, 2008 Voilà un article qui mérite d'etre lu par nos competents economistes Algeriens: Arabie saoudite, Émirats, Bahrein Comment les États du Golfe ont appris à ne pas dilapider la manne pétrolière Les économies du Golfe sont en très rapide mutation. À l’occasion des voyages simultanés de MM. Bush et Sarkozy dans cette région, nous reproduisons un extrait du rapport de mission de la délégation sénatoriale française qui s’est rendue dans cette région en mars 2007. Il témoigne de la nouvelle gestion des avoirs pétroliers qui, après des décennies de gaspillage, s’est concentrée sur les investissements nécessaires à l’après-pétrole. À l’image de l’Arabie Saoudite, qui a mis en place une politique significative de désendettement, les pays de la péninsule arabique ont le souci de promouvoir une gestion publique rigoureuse afin de répondre aux défis socio-économiques des prochaines années, au premier rang desquels figurent l’éducation et le secteur de la santé. Conscients que « l’âge d’or » actuel ne pourra durablement se maintenir, les gouvernements de ces pays, dont les élites ont été, pour la plupart, formées dans les meilleures universités anglo-saxonnes, ont le souci de mener des politiques structurelles d’assainissement mais aussi de diversification afin de participer pleinement à la mondialisation. Diversification de l’économie vers l’industrie et les services La réduction de la part des hydrocarbures dans le PIB se constate dans les trois Etats visités, et, plus généralement, dans tout le Moyen-Orient. Cette réduction résulte, non pas du tarissement de la manne, mais du souci, largement partagé par les autorités politiques, d’accroître la part des autres secteurs, dans le double intérêt de rééquilibrage économique mais également de stabilisation de la société. Le Royaume d’Arabie Saoudite : à tous les niveaux sortir du « tout pétrole » Cet objectif est patent au sein de la principale force économique de la région, l’Arabie Saoudite, dont l’économie dépend très fortement du pétrole. En 2007, le pétrole représente encore 90 % de ses exportations, 80 % de ses recettes budgétaires et la moitié de son PIB. Cela se confirme à l’examen du palmarès du « top 100 » des entreprises saoudiennes qui sont concentrées principalement dans le secteur énergétique : le secteur pétrolier représentant à lui seul 10 % des capitaux de ce « top 100 » et générant près de 30 % du revenu de ces 100 entreprises. Aussi le gouvernement saoudien sous l’impulsion du roi Abdallah a-t-il mis en place une politique de privatisation de l’économie afin de favoriser l’émergence d’un secteur privé, créateur de croissance et d’emplois, et de diversifier l’économie pour qu’elle sorte de la dépendance énergétique : le 8eme plan quinquennal de développement, adopté en 2006, prévoit ainsi 500 milliards de dollars d’investissements d’ici 2024. La visite de la SAGIA (Saoudi Arabia General Investment Authority), permet par le dynamisme et le professionnalisme des équipes rencontrées, de conforter cette impression. Elle est, en effet, chargée « d’attirer » les capitaux étrangers et de les répartir le plus équitablement possible avec pour objectif officiel et ambitieux d’insérer l’Arabie Saoudite parmi les 10 économies les plus compétitives du monde avant 2010. La priorité est la restructuration de l’économie et les grands axes demeurent la diversification des ressources, la saoudisation des emplois, la libéralisation et l’insertion dans l’économie globalisée (comme en témoignent l’adhésion à l’OMC en novembre 2005 et la mise en oeuvre de l’union douanière du CCEAG) mais aussi l’appel aux investissements étrangers, l’ouverture de l’amont gazier ou le développement du tourisme, notamment religieux grâce à la proximité des lieux saints. L’Arabie Saoudite espère ainsi attirer une partie des 1,3 milliard d’habitants vivant à moins de 3 heures de vol de son territoire. Les privatisations sont entrées dans leur phase de concrétisation, dans les secteurs des télécommunications, du dessalement d’eau de mer, de la production d’électricité, des services parapétroliers et du transport aérien. La question du financement de ces projets d’infrastructures n’est cependant pas résolue alors que les besoins sont estimés à 17 milliards de dollars par an au cours des 10 à 20 années à venir. L’excédent budgétaire exceptionnel, dû au contexte extrêmement favorable du marché pétrolier, devrait y contribuer. Cependant, l’instauration d’une véritable fiscalité, parce qu’elle impliquerait des contreparties en matière de participation à la vie politique, n’est toujours pas envisagée. Des économies déjà plus diversifiées : les Emirats arabes unis et le Royaume de Bahreïn Deux images fortes attestent de cette diversification déjà largement engagée. En premier lieu, le dynamisme immobilier de Dubaï, caractérisé par l’augmentation du nombre des transactions réalisées et des mises en chantier ainsi que l’envolée des prix des actifs immobiliers. En second lieu, la visite d’ALBA (Aluminium Bahreïn) à Manama, l’une des plus importantes usines de production d’aluminium au monde. Une économie émirienne en profonde mutation L’économie des Emirats arabes unis (EAU) est ainsi en phase de mutation profonde : depuis 2000 a été lancé un vaste mouvement de privatisation dans les secteurs de l’eau, de l’électricité, de l’industrie et des services, tandis que le montant planifié d’investissement public et privé au titre « d’Abu Dhabi 2030 » est de 1.000 milliards de dirhams sur 15 ans, soit environ 200 milliards d’euros. A titre de comparaison, il y aurait eu, entre 1968 et 2006, « seulement » 192 milliards de dirhams d’investissement public soit environ 40 milliards d’euros. Les EAU apparaissent ainsi comme le pays de la région le plus avancé dans le processus de diversification de son économie : les services (commerce international, tourisme et activités financières) atteignent 40 % du PIB, essentiellement à Dubaï, tandis que le secteur des hydrocarbures a vu son poids relatif décroître : 70 % au milieu des années 1970, 45 % dans les années 1980 et environ 35 % aujourd’hui. L’économie des Emirats arabes unis a ainsi été classée « économie la plus compétitive du monde arabe » par le World Economic Forum (WEF) de Doha des 9 et 10 avril 2007. Les infrastructures et le secteur des transports connaissent un essor considérable : Dubaï revendique la place de première plate-forme aéroportuaire régionale. Un nouvel aéroport est en construction ambitionnant de devenir le plus grand aéroport mondial et le principal « hub » nord-sud, d’une capacité de 120 millions de passagers par an. La compagnie Emirates, fondée en 1985, est devenue un acteur aéronautique mondial majeur et est le premier client de lancement de l’A380 (43 appareils initialement commandés, auxquels se sont ajoutés quatre autres appareils en mai 2007). Avec Qatar Airways, cette compagnie constitue désormais un très sérieux concurrent d’Air France KLM. En outre, en contrepartie de ces achats d’avions, elle tente d’obtenir des ouvertures de lignes supplémentaires, ce qui peut susciter des tensions au sein de l’administration entre les directions en charge de la régulation des créneaux aériens et celles dont la vocation affichée est de dynamiser le commerce extérieur. L’émirat d’Abou Dabi semble désormais s’inspirer de la stratégie suivie par Dubaï afin de diversifier à son tour son économie et développe ses capacités aéroportuaires, industrielles et touristiques. Ainsi, à titre anecdotique, l’Emirates Palace, hôtel 7 étoiles, ouvert en 2005, dont le dôme est doré à l’or fin, a coûté plus de 3 milliards de dollars et représente la « vitrine luxueuse » d’Abou Dabi face à l’hôtel Burj Al Arab de Dubaï. Les entreprises émiriennes (en particulier Emirates, évoqué précédemment, mais aussi Dubaï Ports Authority, Etihad Airways, Emirates Bank International, Emaar, International Petroleum Investment Company et Dubaï Aluminium) ou les fonds d’investissement (Mubadala Development Company et Dubaï Holding) mènent d’ambitieuses politiques d’internationalisation et de prises de participation sur des marchés extérieurs. On doit cependant relever le caractère trop spéculatif de ces investissements, insuffisamment tournés vers les infrastructures et les moyens de production au profit de la mobilité et la forte rentabilité. L’exception du Qatar, et depuis peu, celle de Dubaï, qui souhaitent investir dans EADS, mérite à ce titre d’être soulignée [1]. En effet, le fonds d’investissement Dubaï International Capital (DIC) est entré à hauteur de 3,12 % dans le capital d’EADS en juillet 2007. Bahreïn : l’économie la plus ouverte de la région ? Le Royaume de Bahreïn est considéré comme détenteur de l’économie la plus ouverte et la plus libérale de la région avec une volonté constante et ancienne de diversifier le tissu économique. Premier pays du Golfe à avoir mis en exploitation ses réserves, il est également le premier pays à subir les effets de leur épuisement : les hydrocarbures ne représentent plus, aujourd’hui, que 25 % de son PIB, dont 16 % pour le seul pétrole, mais encore 75 % de ses recettes budgétaires. Dès le début des années 1980 la législation applicable à l’investissement étranger a été libéralisée, autorisant en particulier les sociétés étrangères à prendre une participation de 100 % dans une société bahreïnienne. Les autorités ont ainsi pu développer l’appareil industriel du pays, notamment dans le secteur de l’aluminium et dans celui du tourisme. L’organisme chargé du développement économique et de la promotion du pays auprès des investisseurs étrangers (l’Economic development board, EDB), s’est ainsi fixé 3 objectifs : d’une part, créer le plus grand nombre d’emplois en levant les obstacles au développement du secteur privé, et lutter ainsi contre le chômage, apparu dans les années 1980 ; Citer Link to post Share on other sites
leparisien 10 Posted January 28, 2008 Author Partager Posted January 28, 2008 d’autre part, attirer les investissements dans certains secteurs en se concentrant sur la qualité et la valeur ajoutée ; enfin, accroître le niveau de vie des habitants. Si l’Etat conserve un rôle prépondérant dans l’économie (60 % du PIB sont générés par des entreprises détenues en majorité ou en totalité par le gouvernement ou la famille royale, telles Gulf International Bank ou Alba), un programme de privatisation est en cours. Un bureau de supervision, de transparence et de contrôle des passations de marchés publics (tender board) a été créé et placé sous l’autorité du prince héritier. Jouant à la fois la carte de l’intégration régionale et de la mondialisation, le Royaume de Bahreïn a signé en septembre 2004 un accord de libre-échange avec les Etats-Unis. Le CCEAG, dont il est membre, et l’Union européenne négocient actuellement un accord de libre-échange, qui permettra au Royaume de Bahreïn d’obtenir une baisse des tarifs appliqués à l’aluminium et aux produits pétroliers. Une condition nécessaire : la mise en place d’un cadre juridique adapté pour attirer les compétences et les investissements A l’instar de la stratégie adoptée par le Royaume de Bahreïn depuis une trentaine d’années, l’attractivité et la diversification économiques de la région nécessitent la mise en place de zones franches non seulement fiscales mais également réglementaires. Cette « privatisation » de l’espace juridique public permet d’offrir aux investisseurs un cadre ad hoc sûr, négocié à la demande et donc particulièrement attractif. Les zones franches sont à la fois des « produits d’appel » mais aussi un « sas » qui permet aux investisseurs étrangers d’intégrer progressivement les particularités régionales. Ainsi, la visite et la présentation du Dubaï International Financial Center, DIFC, zone franche instituée en janvier 2004 avec l’ambition de s’ériger en place financière la plus importante du Golfe est très impressionnante. Elle propose une véritable supervision « clef en main » en matière financière qui s’inspire pour une très large part des pratiques anglo-saxonnes, en l’espèce du mode de fonctionnement de la City. Si l’Arabie Saoudite avait, jusqu’à présent, relativement peu attiré d’investisseurs étrangers, les autorités saoudiennes ont désormais instauré un cadre réglementaire jugé particulièrement sécurisant. L’adhésion du royaume à l’OMC, en décembre 2005 après douze ans de négociations, a consacré les efforts poursuivis en matière d’ouverture aux investissements directs étrangers (comme l’a illustré l’ouverture de « l’amont gazier » en 2003). Mais ces efforts n’en sont qu’à leurs débuts, puisque en dépit de ses atouts, l’économie saoudienne ne demeure toutefois que la 51ème destination des investissements directs étrangers dans le monde. Le recours aux meilleures techniques pour gérer ces avoirs Tous les interlocuteurs insistent sur la rigueur et le professionnalisme dont ces pays font preuve dans la gestion de leurs avoirs. La mise en place de « best practices » Ces qualités apparaissent indispensables au vu des montants concernés, des erreurs commises naguère et de la nécessité de constituer des fonds de réserves aptes à prendre le relais à plus ou moins brève échéance de la manne pétrolière et donc de conforter la solidarité transgénérationnelle. En outre, par effet de « contagion », l’affichage de ces exigences peut contribuer à rassurer les investisseurs potentiels étrangers quant à la stabilité et au sérieux de ces économies. Des stratégies d’investissement guidées par la recherche de rentabilité La nature et l’organisation des structures en charge du choix et du suivi des investissements prennent donc la forme, soit de fonds alimentés directement par les revenus du pétrole et ayant une stricte logique d’investissement de portefeuille la plus diversifiée possible, guidée par le seul critère de la rentabilité, soit de fonds chargés de prendre des participations stratégiques dans les sociétés cotées, avec ou sans présence au sein du management de l’entreprise. Aux EAU, l’ADIA réalise, pour l’essentiel, des investissements de portefeuille sous forme d’achats d’actions ou de bons du Trésor, tandis que la Mubadala Developpement Company (MDC) a pour vocation de prendre des participations stratégiques et que Dubaï Holding (créée en 2004 et entièrement contrôlée par le gouvernement) s’oriente vers des opérations sur des grosses sociétés emblématiques. Ainsi, le groupe Dubaï Ports World (DPW), après avoir racheté la compagnie britannique Peninsular and Oriental Ports, a-t-il tenté, fin 2005, de prendre le contrôle des six principaux ports de la côte Est américaine (New-York, Newark, Baltimore, Philadelphia, Miami et Nouvelle-Orléans). Devant le « tollé » politique et médiatique suscité aux Etats-Unis, le DPW a finalement renoncé à cette ambition en cédant ses droits à l’assureur AIG. A Bahreïn, Mumtalakat Holding Company, créée en juin 2006, est la structure choisie par le gouvernement pour y loger tous ses actifs industriels et commerciaux. Elle gère les participations stratégiques dans 29 entreprises parmi lesquelles Gulf Air, ALBA, ou MacLaren. Sa mission est de maximiser le rendement financier de ses actifs afin que les dividendes ainsi perçus compensent progressivement une partie de la baisse attendue de la rente pétrolière. Citer Link to post Share on other sites
Zinou 10 Posted January 28, 2008 Partager Posted January 28, 2008 L'Arabie Saoudite n'est pas un exemple de dévellopement, t'aurais du chercher autre chose... Son économie reste largement dépendante des exportations d'hydrocarbures (+ 90%), comme l'Algérie,du reste. Il y a des efforts de diversification de son économie entamés depuis peu, comme l'Algérie. L'Arabie Saoudite dispose de moyens financiers beaucoup plus importants que ceux de l'Algérie pour une population moindre.Cependant la pression démographique est plus importante qu'en Algérie qui connait une baisse constante de sa natalité. De plus, sa population est l'une des plus sous-éduquée du monde arabe avec une économie fortement dépendante de la main d'oeuvre étrangère. Citer Link to post Share on other sites
leparisien 10 Posted January 29, 2008 Author Partager Posted January 29, 2008 Drole de conception economique Placer l'argent d un peuple: Affamé,où l'illetrisme est une religion,le chomage,la prostitution,la corruption,le manque de democratie,l'ignorance,l'injustice................... Au lieu d investire pour luter contre tous ces maux Nos pseudos dirigeants preferent placer notre argent pour gagner 4 milliards de dollars d interets et on importe 7 milliards de dollards de blé et de yaourts!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!! Citer Link to post Share on other sites
leparisien 10 Posted January 30, 2008 Author Partager Posted January 30, 2008 Enfin un article qui parle de la crise financiere,encore un peu d'effort et ils vont nous étaler les pertes colossales de la mauvaise gestion de l'argent du peuple!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!! Privatisation et réformes bancaires Les vérités sur le CPA face à la crise financière mondiale Par : Safou Djamel Voilà donc une crise financière qui passe, corrige les valeurs, fait baisser les taux et le loyer de l’argent pendant que nos réserves et leur gestion voient le train des opportunités s’éloigner tout doucement : ouverture du capital du CPA et des autres compagnies dans les meilleures conditions, entrée possible mais non exploitée au capital de grandes multinationales. La crise s’explique d’abord par l’incapacité de très nombreux emprunteurs de rembourser les prêts octroyés par de très nombreuses banques. Ces banques ont emprunté cet argent à leur banque centrale, la Fed américaine, qui elle-même a emprunté à d’autres banques et pays via l’émission et l’acquisition de bons du Trésor américain. La valeur de ces bons baisse et l’investissement perd de sa valeur. Les emprunteurs ne pouvant plus rembourser vont devoir rendre les terrains et les maisons hypothéqués. Le montant des prêts est égal, en théorie, au montant des pertes. Pour l’Algérie, la perte s’inscrit tout d’abord dans des revenus moindres issus des placements en bons du Trésor américain et en placements à court terme en dollars, de la continuelle baisse du dollar par rapport à l’euro et de l’impact dans le courant de cette année sur les acteurs de cette crise (prêteurs, emprunteurs et leurs clients) qui, de loin ou de près, ont des liens avec l’Algérie et qui devront revoir leurs investissements à la baisse ou augmenter leurs prix : l’ouverture du capital des entreprises publiques en a été la première victime. Si l’augmentation des prix des denrées et matières premières de première nécessité est l’une des causes de cette crise, expliquant la remontée des taux (du loyer de l’argent), donc la remontée du coût du crédit et donc de l’impossibilité pour nombreux d’honorer leurs paiements d’intérêts et pour d’autres de continuer à investir dans une activité industrielle, voire commerciale tout simplement, est-ce qu’un État pouvait se prémunir de telles conséquences ? Les origines de la croissance La croissance des pays industrialisés est commune à chacun de ces pays car les activités industrielles sont également réparties et reliées dans ces pays. Les sources de cette croissance résident dans l’activité industrielle, technologique et du bâtiment. Les projets des pays émergents représentent peut-être 10% à 15% de cette croissance et respectivement, la croissance des pays émergents, comme l’Algérie, est constituée de 10% à 15% des créations de valeur des pays industrialisés… mais le taux de croissance n’est pas le même, la propension à développer n’est pas la même : 6% pour les pays émergents contre 2% pour les pays industrialisés et donc, un très petit pourcentage de croissance industrielle contribue à un grand pourcentage de croissance chez nous… pour minimiser, voire contrôler cet impact, il nous faut y contribuer. La pertinence de fonds souverain au contraire de la mobilité des capitaux Avec une économie constituée à 95% d’importations, il était impossible de contenir la hausse des prix à l’international sur le marché national. Mais alors, que faire ? Subir ? Ouf, au moins un ministre qui s’est exprimé en faveur de la création d’un fonds souverain algérien qui serait actif sur le marché international par l’achat de titres, d’obligations pour permettre le positionnement des intérêts algériens mais aussi établir un premier rempart entre le marché international et le marché national. Mais d’abord, qu’est-ce qu’un fonds souverain ? Ce sont les réserves de l’État qui sont utilisées pour acheter des titres de compagnies, participer à de grands projets d’infrastructures, participer au financement de l’activité budgétaire d’autres pays. La décision d’investir dans tel ou tel projet et le montant de l’investissement vont dépendre des objectifs et des contraintes de l’État. Projet sans risque ou peu de risque - secteur stratégique : énergie, renouvelable, eau, transport, télécoms, denrées alimentaires ; secteur géographique et liquidité de l’investissement, c’est-à-dire la facilité et la flexibilité de se retirer à moindre frais et surtout en récupérant la mise. Mais voilà, l’Algérie n’a pas de fonds souverain, investit ses réserves dans des bons du Trésor américain qui rapporteront au plus 1,8% par an net (en dollars !). Le fonds souverain peut être considéré comme un outil de gestion des réserves et de financement des situations économiques difficiles : une sorte de chambre de compensation. Le rating Pour permettre à ce fonds d’exister, l’Algérie doit d’abord faire évaluer sa crédibilité d’acteur financier international en se dotant d’un rating, sorte de classification identique à celle effectuée par la Coface mais qui jugerait de la fiabilité de l’État en qualité de partenaire. L’excellente et très opportune diminution des dettes extérieures, des dettes publiques internes, l’historique de crédit (re-paiement des dettes en temps et en heure) et le niveau exceptionnel des réserves contribueront certainement à l’obtention d’un bon rating. Ce rating permettra à l’Algérie de prêter et d’emprunter sur le marché international à un taux ou coût de référence qu’il faudra comparer avec le coût équivalent en monnaie locale (le dinar algérien) de prêter et d’emprunter afin de toujours mesurer l’opportunité de financer localement au lieu d’aller sur les marchés internationaux. Cette comparaison devra aussi être de mise pour les grands groupes publics, Sonatrach, Sonelgaz, SNTF, Air Algérie pour leurs immenses besoins de financement. La question ne se pose pas aujourd’hui : il faut financer localement. Dans un marché international complexe et volatile, il est plus sage d’être acteur que spectateur, il vaut mieux agir que réagir : If you cannot beat the market, be part of It ! Le calendrier Il ne faut pas croire que la crise va s’estomper avec le troisième mandat. Le ministre des Finances et la ministre de la Réforme financière lient la reprise du processus de privatisation du CPA à la santé financière des banques retenues. Toutes ces banques ont été touchées par la crise, toutes vont imputer une perte “théorique” dans leurs comptes (il n’y a pas perte de 100% du prêt !), toutes vont provisionner, voire recapitaliser et toutes seront donc moins agressives qu’elles ne l’auraient été avant la crise. En lieu du milliard espéré pour les 51% du CPA, il ne faut pas s’attendre à plus de 700 - 800 millions d’euros. On a pu lire ici et là que le processus de privatisation aurait été reporté à cause des prêts octroyés aux notables/tuteurs de l’Algérie et que même le président de la République se serait occupé de cela !! Pathétique ! Arrêtons la désinformation ! Il faut savoir que 85% des prêts octroyés par le CPA ont été revus, analysés et évalués par les banques retenues dans le cadre de la privatisation. Mais il ne faut plus attendre pour relancer le processus car les banques déjà présentes en Algérie vont atteindre un nombre d’agences assez important (il leur suffira de recapitaliser pour augmenter leur propension à emprunter et donc à prêter), la Citibank (et non City Bank ! ) a maintenant un P-DG (chose qu’elle n’avait pas fin novembre) mais c’est la banque qui a le plus perdu dans cette crise, on ne peut vraiment compter que sur les quatre françaises : SG, BNP, CASA el les Banques populaires. Les bilans de ces banques seront prêts courant mars et les capacités de chacune à investir en Algérie seront alors établies. Citer Link to post Share on other sites
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