Benhadj: qui sème le vent, récolte la tempête

[Guest D. ESSERHANE]

Benhadj: qui sème le vent, récolte la tempête

 

Abdelkahar, le fils de Ali Benhadj, ne sévira plus. Il a rendu l’âme de la manière la plus violente en faisant actionner la bombe qu’il a destinée à ses concitoyens. C’est du moins ce que rapportent les déclarations très au fait des affaires criminelles, liées à la subversion et au terrorisme.

 

Et tonton Benhadj aura à méditer du triste sort qu’il a lui-même réservé à son bambin depuis sa prime enfance, depuis qu’il l’a volontairement placé aux premières loges et l’inciter à faire galvaniser les foules dans les forums islamistes qui lui sont offerts à l’occasion des meetings quasi hebdomadaires, en répétant toujours et toujours cette expression si chère à l’époque ‘Alayha Nahia wa Alayha namout wa aalaya nalqa ellah’.

 

A défaut d’affection et d’amour qu’il aurait du inculquer à fortiori à sa propre progéniture puis en direction de ses militants enragés, l’innocente enfant n’a pu apprendre, d'un père peu attentif et attentionné, faut-il le rappeler, que les expressions liées à la violence, à la brutalité et à la haine telles ‘l’amour du klach, le désir du djebel, la ferveur du djihad et l’envie de la mort.

 

Belhadj, du haut de ses différents perchoirs, n’a fait, dans son sinistre sillage, que dépersonnifier et pousser à la rébellion toute une jeunesse en manque d'inspiration idéologique et de repères identitaires.

 

Faudra-t-il aussi le rappeler que Benhadj, inconscient de l’éducation qu’il affectionnait, n’a, malheureusement, cru à aucun moment que son fils, étant devenu adulte, a fini par se décider de rallier les groupes armés, en tentant vainement de prendre à témoin, l’opinion publique nationale et internationale quant à un prétendu enlèvement des services de sécurité.

 

Aujourd’hui, nul ne peut contester que la responsabilité de ce zaïm dans la tragédie nationale est sans équivoque. Et le comble de l’obstination, c’est que jusqu’au jour d’aujourd’hui, il n’a jamais appelé à la sagesse ou condamné le moindre attentat, fut-il le plus inhumain et le plus bestial de la horde terroriste.

 

Benhadj est aujourd’hui un homme fini. Il sait que la génération d’aujourd’hui n’est plus facile à manipuler. Il sait qu'elle n'est plus celle d’hier. Celle d’aujourd’hui aspire accéder à une liberté par des moyens un peu plus sages. Elle en a mare de la violence, elle en mare aussi des larmes et du sang. Elle sait que celui qui sème le vent, ne peut récolter que de la tempête et son lot de poussière et...rien de plus!

 

Saha s'hourkom!

 

Par Didine RAYAN

[si-nistri 10]

Benhadj: qui sème le vent, récolte la tempête

 

Abdelkahar, le fils de Ali Benhadj, ne sévira plus. Il a rendu l’âme de la manière la plus violente en faisant actionner la bombe qu’il a destinée à ses concitoyens. C’est du moins ce que rapportent les déclarations très au fait des affaires criminelles, liées à la subversion et au terrorisme.

 

Et tonton Benhadj aura à méditer du triste sort qu’il a lui-même réservé à son bambin depuis sa prime enfance, depuis qu’il l’a volontairement placé aux premières loges et l’inciter à faire galvaniser les foules dans les forums islamistes qui lui sont offerts à l’occasion des meetings quasi hebdomadaires, en répétant toujours et toujours cette expression si chère à l’époque ‘Alayha Nahia wa Alayha namout wa aalaya nalqa ellah’.

 

A défaut d’affection et d’amour qu’il aurait du inculquer à fortiori à sa propre progéniture puis en direction de ses militants enragés, l’innocente enfant n’a pu apprendre, d'un père peu attentif et attentionné, faut-il le rappeler, que les expressions liées à la violence, à la brutalité et à la haine telles ‘l’amour du klach, le désir du djebel, la ferveur du djihad et l’envie de la mort.

 

Belhadj, du haut de ses différents perchoirs, n’a fait, dans son sinistre sillage, que dépersonnifier et pousser à la rébellion toute une jeunesse en manque d'inspiration idéologique et de repères identitaires.

 

Faudra-t-il aussi le rappeler que Benhadj, inconscient de l’éducation qu’il affectionnait, n’a, malheureusement, cru à aucun moment que son fils, étant devenu adulte, a fini par se décider de rallier les groupes armés, en tentant vainement de prendre à témoin, l’opinion publique nationale et internationale quant à un prétendu enlèvement des services de sécurité.

 

Aujourd’hui, nul ne peut contester que la responsabilité de ce zaïm dans la tragédie nationale est sans équivoque. Et le comble de l’obstination, c’est que jusqu’au jour d’aujourd’hui, il n’a jamais appelé à la sagesse ou condamné le moindre attentat, fut-il le plus inhumain et le plus bestial de la horde terroriste.

 

Benhadj est aujourd’hui un homme fini. Il sait que la génération d’aujourd’hui n’est plus facile à manipuler. Il sait qu'elle n'est plus celle d’hier. Celle d’aujourd’hui aspire accéder à une liberté par des moyens un peu plus sages. Elle en a mare de la violence, elle en mare aussi des larmes et du sang. Elle sait que celui qui sème le vent, ne peut récolter que de la tempête et son lot de poussière et...rien de plus!

Saha s'hourkom!

 

Par Didine RAYAN

 

Ton optimisme est un tantinet béa, ce matin. Même s'il est vrai que la jeunesse tourne de plus en plus le dos à l'islamisme radical, la menace verte demeurera intacte et sérieusement nuisible tant que nos décideurs s'entêtent à ne s'attaquer qu'à son bras armé, les fils de Belhadj au maquis, tout en concédant toutes les largesses à sa matrice idéologique, leur père qui continue de semer ses prêches haineux et djihadistes aux abords des mosquées d'Alger. A quoi bon frapper la queue du serpent, si ce n'est pour le maintenir en vie et nourrir avec le climat d'insécurité et justifier ainsi l'Etat policier et tous les dépassements qui vont avec. On a beau envoyer nos jeunes militaires ratisser les derniers retranchements du GSPC, sa branche politique continue, en toute liberté et en toute impunité, à recruter de la nouvelle chair à canon.

[Guest D. ESSERHANE]

Ton optimisme est un tantinet béa, ce matin. Même s'il est vrai que la jeunesse tourne de plus en plus le dos à l'islamisme radical, la menace verte demeurera intacte et sérieusement nuisible tant que nos décideurs s'entêtent à ne s'attaquer qu'à son bras armé, les fils de Belhadj au maquis, tout en concédant toutes les largesses à sa matrice idéologique, leur père qui continue de semer ses prêches haineux et djihadistes aux abords des mosquées d'Alger. A quoi bon frapper la queue du serpent, si ce n'est pour le maintenir en vie et nourrir avec le climat d'insécurité et justifier ainsi l'Etat policier et tous les dépassements qui vont avec. On a beau envoyer nos jeunes militaires ratisser les derniers retranchements du GSPC, sa branche politique continue, en toute liberté et en toute impunité, à recruter de la nouvelle chair à canon.

 

j'ai évité de placer une petite phrase sur ce sujet et t'as raison: on ne peut combattre un criminel tout en lui faisant de clins d'œil.

 

j'espère que le pouvoir en place, arrive à distinguer, le bon grain de l'ivraie et mettre des balises à sa politique pendant qu'il est temps, faute de quoi, l'Algérie rebasculera dans un conflit idéologique, encore plus sanglant

[si-nistri 10]

j'ai évité de placer une petite phrase sur ce sujet et t'as raison: on ne peut combattre un criminel tout en lui faisant de clins d'œil.

 

j'espère que le pouvoir en place, arrive à distinguer, le bon grain de l'ivraie et mettre des balises à sa politique pendant qu'il est temps, faute de quoi, l'Algérie rebasculera dans un conflit idéologique, encore plus sanglant

 

crois-tu vraiment que c'est par ignorance de la réalité sécuritaire nationale qu'ils continuent à maintenir en vie et en toute liberté d'agir la matrice idéologique de l'islamisme armé?

[aynazppr75 29]

Exactement c'est prémédité et voulu tout ça

[Ladoz 11]

Ali Benhadj n'aura pas été , et c'est le moins que l'on puisse dire, un bon Algérien ...

 

Disons même que c'est une M ....