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Algérie:état des lieux et diagnostic sans concessions


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Pour véritablement comprendre les problèmes vécus par l’Algérie, il faut remonter en les cas à 1954, voire même à des temps encore plus antérieurs. Cependant, entamons la réflexion à partir du déclenchement de l’insurrection en laissant toute latitude à des intervenants plus érudits le soin d’apporter un complément par leurs connaissances d’histoire.

 

Est-ce que au départ de 1954, l’insurrection algérien avait-elle un projet de société autre que le nationalisme ?

 

Selon vous ?

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Avec l'espoir que les articles de ci-dessous puissent vous être accessibles.

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PLATEFORME DE LA SOUMMAM

 

ALGERIE : DE LA GUERRE A L'INDEPENDANCE

Une série de liens pour mieux comprendre la guerre d'Algérie, déclenchée il y a 50 ans avec l'insurrection du 1er novembre 1954.

GENERALITES

Une carte commentée des départements et grandes villes de l'Algérie française

La ville d'Alger en 1961

Une histoire de la guerre d'indépendance

Les principales étapes de la guerre d'Algérie

Vidéo : La guerre d'Algérie vue par la télévision française (INA)

Sur le nationalisme algérien

Algérie, un état des lieux fin 1954

La guerre d'Algérie, textes et discours

Une bibliographie sur la guerre d'Algérie

LES PRINCIPALES ETAPES DE LA GUERRE

A propos de l'insurrection du 1er novembre 1954

Vidéo : La nuit du 31 octobre au 1er novembre 1954 vue par la télévision française (INA)

"Appel au peuple algérien". Texte intégral du premier appel adressé par le Secrétariat général du Front de libération nationale au peuple algérien le 1er Novembre 1954

20 août 1956 : Congrès de la Soummam

7 janvier 1957 : Le déclenchement de la bataille d'Alger

La crise du 13 mai 1958

Vidéo : De Gaulle, le 1er juin 1958 à Alger "je vous ai compris"

Le manifeste des 121 (6 nov. 1960)

Sur le putsch des généraux

La position de l'armée française lors du putsch

Vidéo : De Gaulle condamne le putsch des généraux (INA)

17 octobre 1961 : Nuit tragique à Paris

17 octobre : un site contre l'oubli

Vidéo : La conférence d'Evian à la télévision française

Le texte des accords d'Evian : 18 mars 1962

19 mars 1962 : Cessez-le-feu en Algérie

Le référendum : 8 avril 1962

La première constitution algérienne

LES PROTAGONISTES

Ferhat Abbas

L'UDMA

Mohamed Boudiaf

Le MTLD

A propos de l'Etoile nord-africaine de Messali Hadj

La position de Messali Hadj sur la guerre d'indépendance

A propos du FLN

La biographie de Ahmed Ben Bella

L'affaire Abane Ramdane

Hocine Aït Ahmed

De Gaulle et l'Algérie

Biographie "officielle" du général Salan en Algérie

Le général Challe

Le général Massu

Le général Zeller

Le général Jouhaud

L'OAS

"J'ai été fellagha, officier français et déserteur", le récit d'un jeune Algérien, Rémy Madoui

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Il ne serait guère erroné de dire que l'indépendance algérienne fut déjà court-circutée par la France. En effet, en emprisonnant "les cinq chefs historiques", la France pensait négocier qu'avec des membres les plus occidentalisés du FLN ou GRPA (on ne sait pas trop lequel des deux fut convié à Evian), et cette lacune pèsera lourd sur l'avenir de la nouvelle République algérienne.

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la France, Maître de son jeu, le GPRA mena, jusqu'au bout, cette entreprise, en dehors de toute interférence extérieure, et sans solliciter de quiconque le moindre concours dans l'élaboration des décisions et la confection des dossiers.

 

C'est pour toutes ces raisons que la Révolution Algérienne pouvait revendiquer les Accords d'Evian et s'en montrer toute aussi fière que de ses autres accomplissements historiques... ». Il reste difficile pour tout chroniqueur de reporter des événements de façon diachronique, même avec un cadre référentiel disponible mais qui peut, lui aussi, occulter - de façon involontaire - des faits et peut être aussi des hommes qui n'ont pas été médiatisés par l'Histoire et les journaux de l'époque.

 

De là, apparaît déterminant le travail des historiens et spécialistes en sciences humaines et sociales, tant dans la récupération du matériau historico-social avec toutes les techniques de collecte et d'investigation que cette entreprise d'évocation et de fixation de la mémoire collective suppose... Quant à l'analyse des données et l'interprétation des résultats, elles restent respectivement assujetties aux compétences mobilisées et aux orientations politiques subjectives qui favorisent souvent l'intérêt immédiat et « clanique » au détriment de la recherche de l'objectivité et de la Vérité..

 

Lorsque le regretté Krim Belkacem appose sa signature au nom de la délégation du GPRA, le soir du 18 mars 1962, l'ultime étape des négociations et le texte final ont déjà été avalisés à Tripoli, le 27 février 1962, par le CNRA *3. Ce dernier vote à l'unanimité de ses membres moins quatre voix. Les « cinq » historiques, emprisonnés à Aulnoy, ont voté oui par procuration : Ben Bella, Aït ahmed, Bitat, Boudiaf et Khider.

 

 

Les accords d'Evian

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Il y a lieu d'insister sur le fait qu'en Algérie, ce n'est pas l'indépendance qui échouera, mais la révolution. En effet, seuls les pieds-noirs peuvent critiquer- et éventuellement- leur désespoir de l'affranchissement algérien-mais jamais celle-ci (indépendance) n'a été remise en question par autrui. Sinon, alors, il faufrait en convenir que toute indépendance a aussi échoué.

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Certains journalistes algériens ne craignent pas le ridicule!

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Durant la colonisation, - et particulièrement pendant la Lutte armée -, tous les intellectuels algériens étaient conviés à produire des écrits pour sensibiliser et, par suite, mobiliser le peuple algérien contre l'Occupant. Chaque intellectuel avait posé sa pierre de touche. Et pierre par pierre, l'édifice révolutionnaire fut construit parce que l'intellectuel, lui-même, était « la pierre angulaire de sa société » tels que Dib, Kateb, Moufdi Zakaria...

 

Selon la presse nationale, 400 000 chercheurs arabes vivent à l'étranger dont nombre d'entre eux sont de véritables sommités. Ces chercheurs de pointe mettent leurs compétences de très haut niveau au service d'autres pays et d'autres sociétés. Le manque de considération sociale et aussi le manque d'aisance matérielle font que nombre d'entre eux se sentent contraints à quitter leurs pays respectifs préférant, pour la plupart, de s'installer en Occident, plus respectueux du savoir et du savant. Le budget alloué à la recherche scientifique était de 0,25 % du PIB. Aujourd'hui, l'État algérien a consenti quelques efforts supplémentaires (mais nettement insuffisants) pour l'augmenter à 1 % alors que les pays, qui sont le fer de lance de la technologie, accordent un budget qui n'est pas inférieur à 3 %.

 

Enfin, force est de dire que nos décideurs se doivent de faire du Savoir une deuxième religion après l'Islam, religion de « Iqra'». L'avenir du pays en dépend. En 1830, 90 % des Algériens savaient lire et écrire. En 1962, 90 % de nos compatriotes étaient analphabètes. Durant cette même période (1830/1962), sept millions de martyrs sont tombés dans le champ d'honneur pour que vive l'Algérie.

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