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Afghanistan : le Sénat soutient la condamnation à mort d'un journaliste pour "blasphè


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Afghanistan : le Sénat soutient la condamnation à mort d'un journaliste pour "blasphème"

LEMONDE.FR avec AP | 30.01.08 | 17h30 • Mis à jour le 30.01.08 | 18h24Consultez les dépêches vidéo des agences AFP et Reuters, en français et en anglais.

 

Le Sénat afghan a soutenu, mercredi 30 janvier, le jugement prononcé une semaine plus tôt par un tribunal de Mazar-i-Sharif, condamnant à mort un journaliste afghan, Sayed Parwez Kaambaksh, pour "blasphème".

 

Le jeune homme âgé de 23 ans, étudiant à l'université de Balkh et reporter au journal local Jahan-e Naw, a été arrêté en octobre pour avoir imprimé, pour ses camarades de l'université, un article paru sur Internet dans lequel l'auteur estimait qu'hommes et femmes devraient être égaux face à l'islam, et demandait pourquoi les hommes pouvaient prendre quatre épouses alors que la polyandrie est interdite. Le tribunal de Mazar-i-Sharif a jugé que l'article humiliait l'islam.

 

 

 

"INGÉRENCE INTERNATIONALE"

 

 

Les Nations unies, ainsi que plusieurs organisations internationales de défense des droits de l'homme, ont aussitôt dénoncé ce jugement, mettant notamment en avant le fait que le journaliste n'avait pas eu droit à un avocat pendant son procès. Reporters sans frontières, la fédération internationale des journalistes Asie-Pacifique (FIJ), l'association des médias libre d'Asie (Safma) ont appelé le président Hamid Karzaï à intervenir et demandé aux autorités afghanes de casser la décision du tribunal.

 

Le Sénat a finalement réagi, mais dans le sens contraire, en appuyant la décision du tribunal et en dénonçant, en outre, dans une déclaration "l'ingérence internationale" en vue de faire annuler la sentence, déclaration signée de la main du président du Sénat, Sibghatullah Mojaddedi, un allié du président Karzaï. Selon Wadeer Safi, un juriste interrogé par la BBC, cette déclaration du Sénat, tout à fait inhabituelle et qui n'est pas autorisée par la Constitution pourrait influencer les juges. Car le sort du journaliste n'est pas encore scellé : il a fait appel de sa condamnation.

 

Selon l'organisation de soutien au journalisme de guerre IPWR (Institute for War and Peace Reporting), et le président de l'association des journalistes indépendants en Afghanistan Rahimullah Samandar, la détention du journaliste serait liée à des articles écrits par son frère, le journaliste Sayed Yaqub Ibrahimi, sur des exactions commises par les autorités de la région de Balkh.

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Et le Kenya dans tout ca?

 

 

Vous n'en avez pas marre de votre micro-interet quant des milliers de personnes meurent au Kénya....

Vous vous en fichez du Kénya , du moment qu'un malhereux journaliste se voit menacer de mort.......dans un pays musulman.

 

Aller en Birmanie afin d'y trouver des centaines de journalistes menacés de mort car contre la junte.Vous y etes deja en Birmanie? Ah non pardon trop ossupé avec le monde msuulman......

Et en Russie?On ne vous pas entendu lors de la mort de la journaliste Politkovskaia?

Et au Libéria, en Sierra Leone où sont les journalistes à votre avis?

 

En Bielorussie , savez qu'un dictateur emprisonne des milliers d'opposants?Vous n'avez pas eu l'info, normal vous ne vous y etes pas interessés tant c'est etranger à votre univers ...............

 

Une chose pour finir: c'est vrai aussi qu'en Israel il n'a ya aucun journaliste d'emprisonnés tant ils sont fidèles au pouvoir et complices de la propagande...........

 

 

Ah j'oubliais: votre chere Turquie laique: on a condamné pour des années de prisons un citoyen turque car il aurait critiqué Kemal ......

Une belle atteinte à la sureté de l'état .........mais bon vous vous en fichez du moment qu'il a été mis en prison pour insulte à votre idéologie..

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Quel mal y a t-il á se poser une question qui viendrait á la tète de chaque personne ayant une cervelle et la faculté de réfléchir.Pourquoi une femme ne peut pas épouser 4 hommes comme peut le faire un homme? c'est une question, une simple question. Ne dit on pas "La hayaa fi eddine" et puis l'islam peut aisément répondre. Croyez vous vraiment que c'est une raison de condanner quelqu'un á la peine de mort?

A mon avis si le prophéte (SAAWS) était encore vivant, il lui aurait répondu et si l'homme n'était pas convaicu, il l'aurait laissé á ses doutes ou á ses croyances car déja dans le coran il est dit " Lakoum dinoukoum wa liya dini".

C'est avec des procés comme celui ci que les ennemis de l'islam trouvent les raisons de leur propagande haineuse.

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