loeil19 10 Posted August 20, 2011 Partager Posted August 20, 2011 Israël, la nouvelle frontière de l'Europe ! Le 27 mai 2010 à Paris, avait lieu l’adhésion d’Israël à l’OCDE (Organisation de Coopération et de Développement Économiques). Netanyahu s’était déplacé à cette occasion, et bien entendu l’événement fut présenté par les sionistes comme une victoire de la politique israélienne. Mais quelles en sont les conséquences pour la France ? Il s’agit d’abord d’un certificat de bonne conduite décerné par l’Union européenne aux dirigeants de Tel Aviv. Par ce geste, les gouvernements européens ont donné leur caution morale à l’agression et aux crimes de guerre israéliens commis contre la population civile de Gaza, ainsi qu'à la transformation de Gaza en un ghetto où la population, prise en otage, souffre chaque jour des privations. C’est l’approbation par les gouvernements européens de l’expulsion massive des populations palestiniennes, de la confiscation de leurs terres, de la destruction de leurs maisons, de la construction du Mur, et des check-point permanents et humiliants pour les habitants de Palestine. C’est un encouragement de plus à un État revendiquant et pratiquant ouvertement l’apartheid. C’est un soutien à un État belliciste qui n’a jamais caché son mépris du droit international. L’adhésion d’Israël à l’OCDE signifie que le masque démocratique de l’Union européenne est tombé, depuis longtemps, pour le plus grand profit du sionisme. Cette adhésion signifie également, sous couvert de coopération, le transfert de technologies à usage militaire vers Israël, ainsi que l’arrivée en France de produits agricoles israéliens provenant de colonies en Cisjordanie et cultivés par des saisonniers arabes ou immigrés dont on imagine les conditions de vie et de travail. Mais il y a plus grave. En acceptant l’entité sioniste à l’OCDE, ce qui est le premier pas vers l’intégration à l’Union européenne, nous venons d’acquérir sans trop nous en apercevoir une nouvelle frontière ! Par cette adhésion, l’Europe est, de fait, frontalière avec la Palestine, la Syrie, le Liban, la Jordanie et l’Égypte. Autrement dit, nous sommes davantage impliqués aux côtés de Tel Aviv dans le conflit du Moyen-Orient. Pour l’opinion publique arabe et internationale, il y a longtemps que la France n’apparait plus comme un arbitre ou un médiateur indépendant, mais comme un auxiliaire et un complice de l’entité sioniste. Cette adhésion officialise donc une réalité. C’est un pas de plus vers la participation de l’Union européenne, et surtout de la France, dans la guerre que préparent les sionistes contre le Front de la Résistance (Gaza, Syrie, Liban, Iran). Et ce n’est pas un hasard si, lors de leur entrevue à Paris en mai 2010, MM. Sarkozy et Netanyahu ont appelé à durcir les sanctions contre la République islamique d’Iran. Et bien-sûr, pas un mot sur le nucléaire israélien, sur le blocus de Gaza, sur les milliers de prisonniers palestiniens, ou sur la colonisation sioniste qui s’intensifie. Frappés de plein fouet par cette crise économique, qui n’est au fond que la crise d’un système mondial dont le sionisme est le pivot, beaucoup de nos compatriotes pensent d’abord aux questions immédiates : emploi, retraite, services publiques, pouvoir d’achat. Ils ont raison, nous les comprenons et nous les soutenons dans leurs combats au quotidien. Mais qu’ils n’oublient pas que les crises économiques d’une telle ampleur débouchent généralement sur des guerres permettant au système de se survivre… Nous savons qui a su tirer profit des deux précédentes guerres mondiales (déclaration Balfour en 1917, création d’Israël en 1948). Ne permettons pas cette fois-ci au sionisme de nous entraîner dans une guerre qui n’est pas la nôtre. Il faut que nos concitoyens comprennent que le lobby sioniste est aux commandes à Paris, et que chaque jour un peu plus il nous conduit vers une catastrophe. Il est encore temps pour réagir ! Yahia Gouasmi Président du Parti Anti Sioniste Israël, la nouvelle frontière de l'Europe ! | Parti Anti Sioniste (PAS) Citer Link to post Share on other sites
loeil19 10 Posted August 20, 2011 Author Partager Posted August 20, 2011 Grèves 2010 : Les raisons de la colère… Grèves 2010 : Les raisons de la colère… Fin octobre 2010, le mouvement de grève contre la réforme des retraites s’étendait lentement, suivant une stratégie de paralysie du pouvoir. Les transports, les écoles, les lycées et plusieurs raffineries ont participé à ce mouvement. Plus de deux mille cinq cents stations services ont été mises à sec, tandis que les lycéens et les étudiants descendaient dans la rue, faisant la jonction avec le mouvement social. Il y eut plusieurs heurts avec les forces de police, et chacun s’attendait à d’imprévisibles « dérapages » susceptibles de changer la nature du conflit… Quelle était d’ailleurs la vraie nature de ce conflit ? Et si la question des retraites n’était que le détonateur d’un malaise beaucoup plus profond ? Et si ce mouvement n’était que la traduction d’une sorte de ras-le-bol, de rejet de ce régime qui affiche ouvertement son mépris pour les pauvres, pour tous ceux qui ne sont pas des exilés fiscaux ou de grands « donateurs » pour l’UMP ? Notre pays a déjà connu par le passé des gouvernements où l’affairisme et la corruption ont gangrené le pouvoir. Mais ce ne fut jamais avec un tel cynisme, avec un tel culte revendiqué de l’argent roi, avec une telle volonté de provoquer ouvertement, et avec une telle insolence. La majorité de la population ne vit que de son travail (quand elle en trouve), ou du peu que constitue sa retraite, qui n’est – on ne le dira jamais assez – qu’un salaire différé. C’est tout cela qui remontait à la surface. C’était une façon de dire « Ça suffit ! » à ce mélange de rapacité et de morgue qui caractérise si bien M. Sarkozy et son clan. La grande bourgeoisie française n’a jamais été tendre au cours de son histoire. Mais depuis la venue au pouvoir de M. Sarkozy et de ses amis, il y a comme une odeur de nouveaux riches, de parvenus pressés de prendre ce qui peut l’être, sans se soucier ni du bien commun, ni de l’avenir de la France et des Français. Voilà ce qui a poussé les gens à descendre dans la rue, et à refuser le sort qui leur était fait. Ce mouvement était donc aussi une protestation contre l’immoralité financière de notre époque. Mais cette crise sociale doit être située dans son cadre réel : un cadre mondial. Le capitalisme financier, dont la survie – autre que la guerre – ne dépend que de sa capacité à fuir en avant, a déjà trouvé ses limites. La crise financière, qui ne fait que commencer, en est l’illustration parfaite. L’apparition de pays « émergents » (autrement dit de nations qui ne se laissent plus spolier comme autrefois), la concurrence féroce qui s’est installée dans un marché mondialisé, l'économie dite virtuelle aux mains de quelques banquiers (qui sont, de fait, les vrais chefs d’État)… tout cela a une conséquence : en Europe comme aux États-Unis il n’y a plus de grain à moudre, ou de « petits avantages » à concéder aux classes populaires. Nous sommes plutôt entrés dans une phase inverse, où il faut reprendre tout ce qui a été concédé depuis près d'un siècle. Le gouvernement Sarkozy s’est jusqu’à présent montré ferme face aux revendications. Céder à l’une d’entre elles équivaudrait à céder à toutes les revendications, mais le système n’en a plus les moyens ! Toute l’Europe occidentale est touchée. La faillite de la Grèce (précédée par celle de l’Islande) annonce déjà celles qui vont suivre. Tous les Français savent que l’avenir s’appelle crise et non reprise, chômage et non plein-emploi, bas salaires et non croissance… et cela pour une durée indéterminée. Cela veut-il dire que la grève n’était pas justifiée ? Certainement pas, car on a toujours raison de se défendre face aux arrogants et à leurs complices. Mais il vaut mieux savoir dans quel contexte se livre une bataille, et bien connaître la vraie nature de l’adversaire. Une telle situation est propice à toutes les manœuvres et à toutes les provocations. La psychose d'un attentat n’était pas apparue par hasard à l'époque, et le pouvoir n'aurait reculé devant rien pour se maintenir. M. Sarkozy comptait sur un essoufflement du mouvement, connaissant bien certains dirigeants syndicaux davantage doués pour éteindre un incendie au lieu de l’étendre. Il règne en France, depuis plusieurs années, un étrange climat, comme s'il se tramait quelque chose… On a parfois l’impression qu’après les acquis sociaux, ce sont tous les autres acquis – en particulier démocratiques – qui vont disparaître, pour faire place à un autre type de régime, plus musclé, plus autoritaire… Au profit de qui ? Yahia Gouasmi Président du Parti Anti Sioniste Grèves 2010 : Les raisons de la colère? | Parti Anti Sioniste (PAS) Citer Link to post Share on other sites
Jazairi 10 Posted August 21, 2011 Partager Posted August 21, 2011 Israël, la nouvelle frontière de l'Europe ! Grace à la présidence française de l'UE et notamment grace à Sarkozy-Kouchner , l'entité sioniste est devenue un membre à part entière de l'europe et ce contre l'avis du parlement européen ; pour les sionistes , la France bafoue les règles élementaires de la démocratie et les principes fondateurs de l'union européenne ! L’Union européenne capitule devant Israël mercredi 10 décembre 2008, par Alain Gresh Les ministres des affaires étrangères de l’Union européenne ont adopté, les 8 et 9 décembre, un texte intitulé « Council Conclusions Strengthening of the EU bilateral relations with its Mediterranean partners - upgrade with Israel ». Sous l’impulsion de la présidence française, le principe de rehausser les relations entre Israël et l’Union européenne a été accepté. Déjà, avant la tenue du sommet méditerranéen, Paris avait essayé de faire adopter cette mesure, mais avait dû reculer devant la levée de boucliers de certains régimes arabes, notamment l’Egypte (lire « Enquête sur le virage de la diplomatie française », Le Monde diplomatique, juin 2008). Ce texte a été adopté après de nombreuses discussions. La première version présentée par la France faisait la part belle à Israël et a suscité des réserves chez certains des partenaires — notamment le Royaume-Uni et la Belgique — qui ont demandé un « rééquilibrage » du texte. Un comble, quand on pense qu’il y a quelques années encore, la France était accusée d’être pro-arabe. Notons aussi que ce texte a été entériné le jour même où l’expert de l’ONU sur les droits humains dans les territoires palestiniens, Richard Falk, demandait la mise en œuvre de « la norme reconnue de la “responsabilité de protéger” une population civile punie collectivement par des politiques qui s’assimilent à un crime contre l’humanité ». Dans le même sens, ajoutait-il, « il semble que c’est le mandat de la Cour pénale internationale d’enquêter sur la situation, et de déterminer si les dirigeants politiques israéliens et les chefs militaires responsables du siège de Gaza doivent être inculpés et poursuivis pour violations du droit pénal international ». Finalement, le texte adopté par l’Union européenne intègre des références à la politique de voisinage européenne, au Maroc, à la Tunisie, et à presque tous les Etats arabes, références purement formelles qui permettent de faire passer l’essentiel : le point 9, qui affirme la détermination du Conseil à rehausser les relations avec Israël. Il est toutefois souligné que ce rehaussement doit avoir lieu dans le contexte de « nos intérêts communs », qui incluent la résolution du conflit israélo-palestinien sur la base de la coexistence de deux Etats. Une longue annexe comprend les lignes directrices pour renforcer les structures du dialogue politique avec Israël. D’abord, la tenue régulière de réunions des chefs d’Etat et de gouvernement de l’Union européenne et d’Israël, un privilège qui n’était accordé jusque-là qu’à quelques grands Etats, Chine, Russie, Inde, etc. La première réunion devrait avoir lieu sous la présidence de la République tchèque, pays qui, selon la formule d’un haut fonctionnaire à Bruxelles, « ne défend pas la politique du gouvernement israélien, mais celle du Likoud ». Ensuite, la tenue régulière, au moins trois fois par an, de réunions entre ministres des affaires étrangères (ce qui n’est pas nouveau, et existait déjà de facto). De telles réunions sont étendues à d’autres secteurs que les affaires étrangères. L’invitation régulière de responsables du ministère des affaires étrangères israélien aux comité pour la politique et la sécurité de l’Union. Inviter aussi plus systématiquement des experts israéliens dans les comités travaillant notamment sur le processus de paix, les droits humains, la lutte contre le terrorisme et le crime organisé, etc. Organiser des consultations informelles plus larges sur les problèmes stratégiques. Intensifier les échanges sur des points précis, notamment les droits humains et l’antisémitisme. Encourager Israël à s’associer aux politiques étrangère et de sécurité commune de l’Union européenne. Permettre la coopération sur le terrain dans le cadre des politiques de sécurité et de défense commune. Des experts israéliens pourront ainsi participer à des missions extérieures de l’Union, que ce soit en Afrique ou ailleurs. Dans la mesure où Israël, aux Nations unies, ne peut participer au groupe Asie, l’Union européenne tentera de l’intégrer au groupe Western European and other groups (WEOG), une vieille demande de cet Etat qui lui permettrait d’être élu dans différentes instances, dont le Conseil de sécurité. Intensifier le dialogue entre le Parlement européen et le parlement israélien. Ces décisions de l’Union européenne ont été vivement critiquées par l’Autorité palestinienne et par l’Egypte. Dans un article de Haaretz du 9 décembre, « EU votes to upgrade Israel relations despite Arab lobbying », Barak Ravid rapporte que la semaine précédente, « la ministre des affaires étrangères israélienne Tzipi Livni s’est rendue à Bruxelles pour faire son propre lobbying auprès des ministres des affaires étrangères, et en premier lieu de Bernard Kouchner. A un moment de la rencontre, elle a demandé à le voir en tête à tête et à ce que les autres sortent de la salle. Durant cette conversation, les deux sont tombés d’accord sur le fait qu’il n’y aurait pas de “lien” (linkage) (entre le rehaussement des relations UE-Israël et les négociations de paix), mais que l’Union européenne publierait une déclaration séparée appelant à la poursuite de conversations de paix sur le statut final ». Même si l’article est un peu à la gloire de Livni et note des « avancées » qui n’en sont pas – les réunions régulières des ministres des affaires étrangères avaient déjà lieu –, le texte est significatif de la victoire israélienne. D’autant plus que Livni a aussi empêché l’adoption d’un texte stratégique d’action qui rappellerait la position de l’Union européenne sur le conflit du Proche-Orient. Ce texte, préparé par la France, a été « retiré ». On peut noter que toute la stratégie française (et européenne) de rapprochement avec Israël est justifiée par le fait qu’une amélioration des relations permettrait à l’Union européenne et à la France d’influer sur la politique israélienne. Il suffit de voir ce qui se passe à Gaza, l’extension des colonies, les pogroms anti-arabes, pour mesurer le succès de cette stratégie. En revanche, Israël a subi une importante défaite au Parlement européen (lire « Israël devra attendre », La valise diplomatique, 5 décembre 2008). Ce refus du Parlement européen aura des conséquences concrètes sur un certain nombre de projets de coopération. Notons, pour l’anecdote, que le vote négatif a été provoqué à la fois par le lobbying d’un certain nombre de pays arabes et par l’arrogance et les pressions israéliennes, qui ont suscité le ras-le-bol d’un certain nombre de députés européens. D’autre part, on lira deux textes intéressants sur le conflit, l’un de Barak Ravid et Anshel Pfeffer dans Haaretz du 4 novembre, « Britain to EU : Clamp down on imports from settlements », qui souligne la manière dont Israël tente d’exporter les produits des colonies vers l’Union européenne ; l’autre, d’Yves Aubin de La Messuzière, publié dans Le Monde (10 décembre) : « Pourquoi l’Europe doit parler au Hamas ». L'Union européenne capitule devant Israël - Les blogs du Diplo Citer Link to post Share on other sites
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