Algérie:des amendes insensées contre l'école buissonnière!

[ABSO 10]

Lorsque l'on songe que certains se sont élevés contre l'idée de supprimer certaines prestations à des parents dont les enfants ne se conformeraient pas aux lois, la mesure prise par le ministre algérien de l'éducation paraît être disproportionnée à comparer à d'autres délits, notamment routiers.

 

Ls solution de l'internat ne serait-elle pas plus adéquate?

 

Selon vous?

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Algérie:une amende de 50 000 dinars aux familles qui privent leurs enfants de scolarisation

 

La mesure est sans doute révolutionnaire et risque de faire du bruit: le ministère de l’éducation nationale, confronté régulièrement à des contestations, compte sévir désormais contre les familles qui pour une raison ou une autre priveraient leur progéniture de rejoindre les bancs de l’école.

 

Selon le ministre Boubkeur Benbouzid, une amende de 50 000 Dinars, soit 4 fois le SMIG, sera infligée à toute famille qui se rendrait coupable d’avoir empêché un de ses enfants d’être scolarisé. Le ministre qui a annoncé cette mesure lors d’une rencontre tenue mercredi 30 janvier à Alger avec la fédération nationale des parents d’élèves a estimé à 97 % le pourcentage d’enfants scolarisés.

 

En Algérie, l’enseignement est obligatoire jusqu’à l’âge de 16 ans. Selon de nombreux organismes, le pays compte près de 6, 5 millions d’analphabètes.

 

Source: TSA

[Zinou 10]

Je suis d'accord avec cette décision du Ministère de l'Education. Je pense que les parents ont un rôle primordial à jouer dans le déroulement de la scolarité de leurs enfants. L'Algérie à un taux de scolarisation très élevé; d'ailleurs le plus élevé de toute l'Afrique et du monde arabe. Cependant, je pense qu'il faut se battre sur le registre de la qualité.

[Zombretto 1 127]

Une très bonne initiative.

 

Adieu Cova l'Agua

... pour les gamins d'Oran

[ABSO 10]

Je suis d'accord avec cette décision du Ministère de l'Education. Je pense que les parents ont un rôle primordial à jouer dans le déroulement de la scolarité de leurs enfants. L'Algérie à un taux de scolarisation très élevé; d'ailleurs le plus élevé de toute l'Afrique et du monde arabe. Cependant, je pense qu'il faut se battre sur le registre de la qualité.

 

Mais alors que l'Etat mette à disposition des enfants une structure sans lacunes. Ainsi, j'ai pu lire que certains enfants de Kabykie devaient parcourir en bus 20 kilomètres pour rejoindre leur école. Les parents étant astreints à payer 50 dinars par jour pour le transport.

 

La répression ne donne jamais les résultats escomptés, d'où un projet algérien dont j'ignore s'il était mis en pratique: allouer une somme aux parents pauvres afin qu'ils scolarisent en internat leurs enfants.

[Zinou 10]

Mais alors que l'Etat mette à disposition des enfants une structure sans lacunes. Ainsi, j'ai pu lire que certains enfants de Kabykie devaient parcourir en bus 20 kilomètres pour rejoindre leur école. Les parents étant astreints à payer 50 dinars par jour pour le transport.

 

La répression ne donne jamais les résultats escomptés, d'où un projet algérien dont j'ignore s'il était mis en pratique: allouer une somme aux parents pauvres afin qu'ils scolarisent en internat leurs enfants.

 

Je ne sais pas si c'est vrai!

Moi, je suis originaire de Boghni, dans la wilaya de Tizi-Ouzou. Quand j'étais jeune lycéen-il y a longtemps- j'allais au lycée de Draa-El Mizan(qui en comptait 2 d'enseignement général), ma ville n'en comptait qu'un seul, mais d'enseignement technique. Je prennais le bus de ramassage, réservé par la mairie. Je faisais environs un km à pied, jusqu'au point de ramassage. Mes parents payaient 100 DA, le mois. C'était dans les années 80.

Aujourd'hui, Boghni compte 3 lycées( 2 généralux et 1 technique). 3 seulement des communes avoisinantes n'ont pas encore leurs lycées; la plus éloingnée n'est qu'à 8 km. Le ramassage scolaire existe.

Le problème, c'est les points de ramassage qui n'arrangent pas toujours les élèves, vu que les habitations se trouvent parfois à la péréphérie des villges et villes et sont parfois dispersées.

 

Je pense que globalement la kabylie est bien Pourvue en écoles et lycées. Dans certains villages, on a même procédé à la fermeture d'écoles fondamentals, fautes d'effectifs suffisants. A Boghni, je sais que dans l'école fondamentale où vont mes neveux, cette année, on n'a pu inscrire aucun enfant en 1ère année fondamentale(l'équivalent du cp).

 

Voila, c'est un temoingnge de la Kabylie profonde!!

Je pense que le combat de l'école algèrienne devrait être porté sur le registre de la qualité de l'enseignement.

[ABSO 10]

Que des parents (de villages éloignés) d'élèves doivent délier leur bourse afin de payer le transport de leurs progénitures à l'école est exact et totalement dingue.

 

Dans les années 1970, la scolarisation algérienne était vantée d'exemple pour le tiers-monde et son recul ne s'explique pas. Actuellement, l'Etat distribue de 2 000 dinars aux parents indigents afin de constituer le trousseau d'écolage des enfants...et ce pays se prétend "démocratie populaire"? Alors, les actuels dirigeants algériens seraient bien inspirés de se rendre à Cuba, ce pays pauvre qui parvient néanmoins à rivaliser l'Occident par son instruction scolaire.

 

Il n'en reste pas moins que la solution d'internat souscrit à une autre nécessité: celle de contrôler l'alimentation des enfants dont tous n'ont pas accès à certains produits et une nourriture variée afin de garantir leur bon développement. Il s'agit d'un challenge pour le pays, car en l'état actuel, les recruteurs de terroristes possèdent un "vivier" inépuisable.