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Libye: Kadhafi traqué dans son dernier fief


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Muammar Kadhafi est traqué, mais reste toujours introuvable. L'ancien maître de Tripoli, dont la tête a été mise à prix, a lancé jeudi un nouveau message en appelant ses derniers partisans à la «résistance» et à «libérer Tripoli». Pendant ce temps, les rebelles décident d'installer leur «gouvernement» - jusque-là à Benghazi- dans la capitale qu'ils semblent contrôler à 90%.

 

En toute fin de soirée, la bataille faisait rage dans le quartier Abou Salim, tenu farouchement par les soldats du colonel, toujours insaisissable. Des milliers de prisonniers politiques ont été libérés par les insurgés.

 

Les affrontements continuent dans le centre de la capitale mais aussi à Syrte, autre fief de Kadhafi, que l'Otan bombarde afin d'aider les insurgés à pouvoir investir cette ville, bastion du régime. C'est là que le colonel aurait été localisé, selon des informations circulant dans l'entourage de Nicolas Sarkozy.

 

A l'étranger, l'après Kadhafi est acquis. La plupart des chancelleries ont reconnu le CNT. Le groupe de contact pour la Libye s'est réuni ce jeudi à Istanbul, assurant au CNT que 2,5 milliards de dollars d'avoirs seront débloqués d'ici à la fin d'août. Une conférence des «amis de la Libye» est prévue le 1er septembre à Paris. De son côté, le chef du CNT a promis «de favoriser les pays qui nous ont aidés» lors de la reconstruction du pays.

 

Depuis le début de l'insurrection à la mi-février, 20 000 personnes auraient été tuées, selon le CNT. Depuis samedi, date du début de l'opération rebelle pour la prise de Tripoli, plus de 10 000 Libyens ont franchi la frontière avec la Tunisie au poste de Dehiba, d'après le HCR.

 

Minute par minute, suivez les principaux événements sur leparisien.fr :

 

10 h 20. Un islamiste à la tête du commandement militaire de la rébellion à Tripoli. Abdelhakim Belhadj a été le chef militaire qui a préparé, avec l'aide de l'Otan, la prise du QG de Kadhafi, à Bab Al-Azizya. Al-Jazeera lui a consacré un long entretien en direct du QG à l'issue des combats. Ancien dirigeant du Groupe islamique des combattants libyens (GICL), lié à Al-Qaida, Abdelhakim Belhadj, a été arrêté en 2004 par les Américains en Asie et livré par la suite à la Libye, selon la presse arabe. Il aurait bénéficié de l'amnistie de centaines d'islamistes libyens en mars 2010 ordonnée par Saif Al-Islam, fils préféré de Kadhafi.

 

10 heures. La torture continue dans les deux camps. Amnesty International a appelé à l'arrêt des tortures et mauvais traitements en Libye, pratiqués selon les témoignages recueillis sur le terrain tant du côté des rebelles que parmi les forces loyales au régime du dirigeant en fuite Mouammar Kadhafi.

 

leparisien.fr

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