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Une petite histoire


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Guest D. ESSERHANE

En fait, elle était un peu dépressive qu'elle se trouvait laide en se regardant. Elle ne dormait pas convenablement et se faisait beaucoup de soucis uniquement pour des broutilles. Elle se doutait de son mari. Et, dans son fort intérieur, elle le croyait s'adonner à une mauvaise fréquentation avec sa voisine d'en face, contre qui, elle vouait une haine viscérale.

 

Pourtant, elle se trompait éperdument de sa fidélité et de sa sincérité.

 

S'il était un tout petit peu moins attentionné comme il était auparavant, c'était tout simplement parce qu'il avait quelques ennuis qu'il ne pouvait les mettre au grand jour, de peur l'incommoder. Il savait qu'elle traversait une mauvaise passe et risquait de sombrer dans un délire maladif, que même les psychotropes qu'elle prenait déjà, ne pouvaient lui être d'un grand secours.

 

Il s’efforçait quand même de se montrer gentil et chaque fin de semaine, il lui offrait un bouquet de fleurs et tout un coffret de friandises qu'il déposait à son chevet. Il ne manquait jamais à ces belles parades faites de baisers singuliers et de jolis mots d'amour.

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Guest D. ESSERHANE

L'hiver, c'était toujours la belle saison des histoires fantastiques et des contes fabuleux des plus sensés au plus loufoques qu'il aimait raconter le nuit venue. Il avait un don narratif des contes qui faisaient rêver, qui faisaient souvent pleurer les âmes les moins sensibles.

 

Et dans de pareilles circonstances, il n'en lassait jamais à imaginer chaque nuit que le bon Dieu fait, un chapitre fantastique, sinon, une belle histoire, histoire de l'aider à oublier ses propres ennuis qui commençaient à empester sa vie...

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Guest D. ESSERHANE

Elle ne que faisait écouter sans broncher, en se laissant entrainer dans un monde irréel, contemplatif proche de la méditation.C'était ainsi qu'elle sombrait, si facilement, dans un sommeil semi naturel. Le matin, elle ne se réveillait qu'étourdie avec de lancinants maux de tête quasi habituels. Elle ne pensait même pas à se laver, ni de prendre son petit déjeuner combien obligatoire, mais, portait son regard à la recherche de son paquet de cigarettes, mettait maladroitement une dans le bec, allumait et tirait de toutes ses forces pour laisser échapper, tout doucement, la fumée droit vers le ciel....

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