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Le CNT promet d'accorder 35% du pétrole libyen à la France


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Un accord secret aurait été passé entre la France et le CNT...

 

Le CNT aurait promis d'accorder 35% des nouveaux contrats pétroliers à la France, selon une lettre consultée par Libération. Les réserves du pays sont estimées à près de 44 milliards de barils.

 

La France pourrait tirer profit de son engagement en Libye. Alors que «la conférence des amis de la Libye», qui doit sonner la fin des opérations militaires dans le pays, s'ouvre ce matin à Paris, un document dévoilé par Libération indique qu'un accord secret sur le pétrole aurait été passé entre la France et les nouvelles autorités libyennes.

 

Dans une lettre datée du 3 avril, soit 17 jours après l'adoption par l'ONU de la résolution sur une aide aux insurgés, les rebelles libyens auraient promis d'accorder 35% du pétrole brut produit par le pays aux Français «en échange d'un soutien total et permanent» au Conseil National de Transition (CNT), l'autorité créée par les rebelles libyens.

 

Or, les ressources pétrolières du pays sont particulièrement importantes. Les réserves pétrolières de la Libye sont estimées à 44 milliards de barils, souvent considérées comme sous-exploitées. Jusqu'au début de cette année, la Libye produisait environ 1,6 million de barils de pétrole par jour, ce qui la classait au 17e rang mondial. En 2010, la France était le deuxième acheteur de pétrole libyen, derrière l'Italie, avec plus de 15% de son or noir importé de Tripoli.

Les États récompensés «en fonction du soutien»

 

Si l'accord en tant que tel n'était pas connu, le CNT n'a toutefois pas caché que la priorité pour la reconstruction et l'attribution des contrats pétroliers serait donnée aux pays qui ont soutenu le mouvement de révolte. À ce titre, Alain Juppé, le ministre des Affaires étrangères, a indiqué au micro de RTL ne pas avoir «connaissance de cette lettre et ignorer l'existence d'un accord formel» avant d'ajouter ce que je sais c'est que le conseil de transition a dit très officiellement que, dans la reconstruction de la Libye, il s'adresserait de manière préférentielle à ceux qui l'ont soutenu. Ça me parait assez logique et assez juste.» Le numéro un du Conseil national de transition, Moustapha Abdeljalil a recémment indiqué que les États seraient récompensés «en fonction du soutien» apporté aux insurgés.

Ainsi, dans la bataille économique qui s'annonce, les deux grands gagnants devraient être la France et le Royaume-Uni. Les deux pays sont en effet à l'initiative de la résolution 1973 de l'ONU qui a permis le recours à la force contre les forces de Kadhafi.

 

Total pourrait ainsi jouer un rôle de poids dans le redémarrage de la production pétrolière en Libye. Un chantier de taille puisque depuis le début des conflits, la production a littéralement chuté : elle représentait moins de 100.000 barils par jour au mois de juillet. De son côté, BP, qui a dû suspendre ses projets dans le pays en début d'année, a dit vouloir reprendre ses explorations.

 

Le groupe italien Eni devrait lui aussi continuer à être très présent sur le terrain. Le principal producteur étranger de pétrole en Libye sous le régime Kadhafi a déjà débloqué une aide de 350 millions d'euros pour la reconstruction libyenne. L'italien, dont les contrats de production pétrolière ont été conclus jusqu'en 2042, a en outre annoncé fin août la reprise de ses activités en Libye et le retour de ses employés.

 

Le CNT risque par ailleurs de se montrer méfiant à l'égard des compagnies de Russie, Chine ou Brésil, car les gouvernements de ces pays étaient opposés à la guerre contre le régime de Kadhafi.

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Un accord secret aurait été passé entre la France et le CNT...

 

Le CNT aurait promis d'accorder 35% des nouveaux contrats pétroliers à la France, selon une lettre consultée par Libération. Les réserves du pays sont estimées à près de 44 milliards de barils.

 

La France pourrait tirer profit de son engagement en Libye. Alors que «la conférence des amis de la Libye», qui doit sonner la fin des opérations militaires dans le pays, s'ouvre ce matin à Paris, un document dévoilé par Libération indique qu'un accord secret sur le pétrole aurait été passé entre la France et les nouvelles autorités libyennes.

 

Dans une lettre datée du 3 avril, soit 17 jours après l'adoption par l'ONU de la résolution sur une aide aux insurgés, les rebelles libyens auraient promis d'accorder 35% du pétrole brut produit par le pays aux Français «en échange d'un soutien total et permanent» au Conseil National de Transition (CNT), l'autorité créée par les rebelles libyens.

 

Or, les ressources pétrolières du pays sont particulièrement importantes. Les réserves pétrolières de la Libye sont estimées à 44 milliards de barils, souvent considérées comme sous-exploitées. Jusqu'au début de cette année, la Libye produisait environ 1,6 million de barils de pétrole par jour, ce qui la classait au 17e rang mondial. En 2010, la France était le deuxième acheteur de pétrole libyen, derrière l'Italie, avec plus de 15% de son or noir importé de Tripoli.

Les États récompensés «en fonction du soutien»

 

Si l'accord en tant que tel n'était pas connu, le CNT n'a toutefois pas caché que la priorité pour la reconstruction et l'attribution des contrats pétroliers serait donnée aux pays qui ont soutenu le mouvement de révolte. À ce titre, Alain Juppé, le ministre des Affaires étrangères, a indiqué au micro de RTL ne pas avoir «connaissance de cette lettre et ignorer l'existence d'un accord formel» avant d'ajouter ce que je sais c'est que le conseil de transition a dit très officiellement que, dans la reconstruction de la Libye, il s'adresserait de manière préférentielle à ceux qui l'ont soutenu. Ça me parait assez logique et assez juste.» Le numéro un du Conseil national de transition, Moustapha Abdeljalil a recémment indiqué que les États seraient récompensés «en fonction du soutien» apporté aux insurgés.

Ainsi, dans la bataille économique qui s'annonce, les deux grands gagnants devraient être la France et le Royaume-Uni. Les deux pays sont en effet à l'initiative de la résolution 1973 de l'ONU qui a permis le recours à la force contre les forces de Kadhafi.

 

Total pourrait ainsi jouer un rôle de poids dans le redémarrage de la production pétrolière en Libye. Un chantier de taille puisque depuis le début des conflits, la production a littéralement chuté : elle représentait moins de 100.000 barils par jour au mois de juillet. De son côté, BP, qui a dû suspendre ses projets dans le pays en début d'année, a dit vouloir reprendre ses explorations.

 

Le groupe italien Eni devrait lui aussi continuer à être très présent sur le terrain. Le principal producteur étranger de pétrole en Libye sous le régime Kadhafi a déjà débloqué une aide de 350 millions d'euros pour la reconstruction libyenne. L'italien, dont les contrats de production pétrolière ont été conclus jusqu'en 2042, a en outre annoncé fin août la reprise de ses activités en Libye et le retour de ses employés.

 

Le CNT risque par ailleurs de se montrer méfiant à l'égard des compagnies de Russie, Chine ou Brésil, car les gouvernements de ces pays étaient opposés à la guerre contre le régime de Kadhafi.

 

Gaz de schistes plus pétrole Libyen : 35% ce qui équivaut à la production du Bled; nous aurons un niveau de vie comparable à vous, et sans travailler.

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