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Pressions américaines contre la reconnaissance d'un état palestinien


Guest mackiavelik

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Les pressions qu'exercent certains pays n'empêcheront pas les Palestiniens de demander à l'ONU de leur reconnaître un État, a assuré dimanche un haut dirigeant palestinien.

 

« Il n'y aura pas de marche arrière, ni d'autre choix. Les Palestiniens vont bien aller au Conseil de sécurité de l'ONU pour obtenir l'adhésion d'un État de la Palestine dans les frontières de 1967 », a déclaré Nabil Chaath, qui est l'un des dirigeants de l'Organisation de libération de la Palestine (OLP) et du Fatah.

 

Le président de l'Autorité palestinienne, Mahmoud Abbas, prévoit déposer une requête en ce sens à l'Assemblée générale de l'ONU, qui s'ouvre le 20 septembre prochain, même si les États-Unis ont d'ores et déjà fait savoir qu'ils imposeront leur veto au Conseil de sécurité.

 

Le journal The New York Times dévoilait samedi que l'administration américaine fait circuler une proposition de dernière minute afin de relancer les pourparlers de paix entre les deux parties afin d'éviter la tenue du vote.

 

Selon des responsables américains s'exprimant sous le couvert de l'anonymat, la Maison-Blanche craint le soulèvement d'une vague de colère à travers les territoires palestiniens et le monde arabo-musulman si le vote franchit l'étape de l'Assemblée générale pour ensuite se heurter au veto américain au Conseil de sécurité.

La proposition américaine traduirait en une feuille de route concrète les principes généraux énoncés par le président Obama en mai dernier. Elle tente notamment de satisfaire Israël et de donner aux Palestiniens une option à la reconnaissance devant l'ONU. De nombreux points demeurent litigieux, par exemple la promulgation d'un statut « d' État juif » à Israël, que refusent les Palestiniens, et l'avenir des colonies juives de la Cisjordanie.

 

L'émissaire américain pour le Proche-Orient, David Hale, est attendu mercredi à Ramallah, où il doit s'entretenir avec le président de l'Autorité palestinienne.

 

Il sera précédé lundi par l'ancien premier ministre britannique Tony Blair, émissaire spécial du Quartette pour le Proche-Orient, formé des États-Unis, de la Russie, de l'Union européenne et de l'ONU.

 

La chef de la diplomatie de l'Union européenne, Catherine Ashton, doit également se rendre à Ramallah au cours de la semaine.

 

Les Palestiniens entendent quant à eux lancer jeudi une opération de relations publiques, baptisée « Palestine 194 », en référence à l'espoir de devenir le 194e État admis à l'ONU.

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