Guest mounir 19 Posted October 22, 2011 Partager Posted October 22, 2011 http://www.Forum-Personne.com .................... ton lien ne mène nul part ! Citer Link to post Share on other sites
Guest mimineVnoir Posted October 22, 2011 Partager Posted October 22, 2011 Bon article, c'est bien de rétablir la balance : avec le nombre de vidéos sur le net qui circulent pour raconter des conneries sur lui sws. Citer Link to post Share on other sites
mquidech 10 Posted October 22, 2011 Author Partager Posted October 22, 2011 SALAM Le Prophète, le mari : À ce stade-ci, peut-on dire que le Prophète (BP sur lui), est suffisamment préparé pour la révélation puisqu’il a réussi à connaître les autres peuples et à développer les affaires ? Non, pas encore. Il doit encore prouver qu’il est prêt à être le messager d’Allah, le Très Haut, pour l’univers. Il doit se marier, fonder une famille et réussir dans sa vie conjugale car il lui incombe de montrer au monde entier comment réussir une relation de mariage stable. Comment a-t-il réalisé cela ? L’initiative est venue de la part de Khadîdja, qui a eu l’occasion de le tester, de voir son succès dans les affaires et de juger son caractère facile et clément en tant que commerçant. Elle était bien placée pour connaître la nature des caractères radin, vicieux et coléreux de plusieurs commerçants et a apprécié la clémence du Prophète (BP sur lui). Cette clémence permet aux commerçants d’avoir une vision à long terme pour le succès. C’est une leçon que les occidentaux ont comprise et appliquée depuis longtemps. Khadîdja, à 40 ans, était encore au sommet de sa beauté et recevait, chaque jour, une demande en mariage de la part de nobles Quraychites. Un jour, alors qu’elle était assise en compagnie de son amie Nafissa bint Al-Mounabih, elle commença à lui parler de son admiration envers le Prophète (BP sur lui), la clémence de ce dernier et son succès dans les affaires. Nafissa demanda alors à Khadîdja si elle voulait qu’elle intercède en sa faveur auprès du Prophète pour qu’il la demande en mariage et Khadîdja accepta. Cette situation soulève quelques questions. Une femme peut-elle choisir son mari ? Oui. D’ailleurs ceci va donner suite au mariage le plus noble de l’humanité. Une femme peut-elle avoir des sentiments ? Oui bien sûr, mais il reste à savoir comment elle les exprime ? Nos filles ne doivent pas remettre en cause leur dignité. Khadîdja a envoyé une femme mature qui va parler avec sagesse au Prophète (BP sur lui). Elle commença par lui demander s’il était marié. Il répondit : «Non». Elle poursuit en lui demandant pourquoi. Il répondit : «Qui accepterait de se marier avec un pauvre comme moi ?». C’est alors à Nafissa de lui proposer le nom de Khadîdja et au Prophète de demander si elle accepterait sa demande. Elle lui répondit avec sagesse : «Je vais voir avec elle». Elle repartit chez Khadîdja et le fit attendre quelques jours et revint l’informer que Khadîdja avait accepté sa demande. Comprenez-vous le sens de l’histoire ? L’islam accorde une valeur inestimable à la femme et par conséquent, nos femmes doivent sauvegarder leur dignité. D’ailleurs, les femmes qui acceptent de se marier par un acte non officiel sont abandonnées à la fin par les hommes car ces derniers ne les respectent pas. Le mariage du Prophète (BP sur lui) dura 25 ans et pourtant, il y avait une grande différence d’âge, Khadîdja avait 40 ans et le Prophète (BP sur lui) n’en avait que 25. La clé dans ce cas était la maturité. Khadîdja épousa donc le Prophète, un mariage qui dura vingt-cinq ans. Mais un tel mariage était-il susceptible de réussir ? Est-il possible de nos jours de réussir un mariage d'un couple avec un écart d'âge aussi grand ? Souvenez-vous que Khadîdja était de quinze ans l’aînée du Prophète. Mais leur union était réalisable grâce à la maturité du Prophète. Il était certes plus jeune que Khadîdja, mais il avait mûri grâce aux différentes épreuves et expériences qu'il a vécues. Il y avait aussi un autre handicap qui aurait pu vouer à l'échec le mariage du Prophète et de Khadîdja : la différence de la richesse. Mais ne vous méprenez pas, il a un sens plus profond à relever, Khadîdja était plus nantie que lui, mais ils étaient du même rang social. Il ne suffit pas de choisir la probité et la rectitude chez un futur époux, mais il est important que l'homme et la femme soient d'un niveau social égal. Le Prophète n'était pas riche, mails il était issu de la plus noble famille de Qoraïche. Mais qui allait subvenir aux besoins du foyer ? C'était le Prophète qui pourvoyait aux besoins de sa famille. Le fait qu'il vint habiter chez Khadîdja ne l'empêcha pas de prendre en charge les besoins de son foyer. Car ses affaires commençaient à prospérer et il avait déjà des associés dans son commerce. Certains orientalistes ont avancé que le Prophète s'est lié avec Khadîdja uniquement par cupidité et soif d'argent. Ce qui est complètement faux car Khadîdja était une femme intelligente et elle n'a accepté qu'après avoir bien jugé et testé le Prophète pendant plus de deux années. Alors je dis à nos filles aujourd'hui, ne vous lancez pas dans le mariage sous l'attrait des seules manières ou de l'apparence mais prenez bien soin de bien juger vos futurs époux. Le mariage du prophète et de Khadîdja a donc réussi parce qu’il a réuni ces conditions : · Même rang social, · Maturité du Prophète malgré l’écart d'âge, · Le Prophète pourvoyait aux besoins du foyer, · Khadîdja s'était bien assurée qu'il n'était pas animé par la cupidité mais qu'il était un homme capable de fonder un foyer. Ce mariage a donc duré 25 ans durant lesquels ils ont eu six enfants; quatre filles et deux garçons. Les filles étaient : Zeinab, Rouqaya, Oum Koulthoum et Fatima Zahrae. Les garçons étaient : Al-Kacem et Abdullah. Ils vécurent heureux, liés d'un amour qui n'a pas d'égal dans l'histoire, et qui n'a rien à envier aux célèbres histoires de notre temps, parce que le Prophète a gardé intact son amour pour son épouse longtemps après sa mort. Le jour de la conquête de la Mecque, on avait vu le Prophète s'asseoir avec une vielle femme bavardant avec elle avec grande animation. Aicha lui demanda qui pouvait être la femme qui a reçu tant d'honneurs du Prophète, il lui répondit que c'était une amie de Khadîdja. Alors elle lui dit : de quoi avez-vous parlé ? Il lui répondit : de la belle époque de Khadîdja !! Ce bonheur n'a été troublé que par la mort de leurs deux garçons. Encore une fois, le Prophète est affligé par la mort des siens. Les deux garçons moururent alors qu'ils avaient trois et quatre ans. Une peine qui devait inculquer au Prophète l'aspect éphémère de la vie, une peine qui devait forger dans la douleur et le chagrin celui qui allait porter le message vers l'humanité, et pour cela il devait être pleinement prédisposé à affronter les malheurs et les aléas de la vie. Il perdit successivement son père, sa mère, son grand-père, ses deux fils. Des malheurs qui ont rapetissé la vie à ses yeux au point qu'il dit un jour à son oncle : "Par Allah mon oncle, si on me mettait le soleil dans ma main droite et la lune dans ma main gauche pour que j’abandonne ce sujet, je ne le ferai pas jusqu’à ce que Allah le fasse triompher ou que je périsse." Alors prenons exemple sur le Prophète, vivons pour notre cause, vivons pour l'idée, vivons pour le bien, vivons pour l'Islam. Que la vie soit minuscule à nos yeux. Et là aussi nous saisissons un sens très profond; Allah a fait que nous trouvions dans l'histoire de la mort des enfants du Prophète un exemple de réconfort pour tous les parents qui sont affligés par la mort de leur enfant. Pour que nous comprenions que parfois Allah nous refuse certaines choses pour mieux nous donner. Car il se peut que tu perdes un enfant qui aurait grandi dans le mauvais chemin s’il avait survécu et que sa mort te fera gagner le paradis grâce à ta résignation et ta louange à Allah. Le mariage a donc réussi et le Prophète s'est avéré un parfait époux et un bon père. Cela est-il suffisant pour sa préparation ? Non, le Prophète sera destiné à porter un message à toute l'humanité et il devait donc être humain, il devait vouer un amour à tous les hommes sans distinction. Et cette humanité devait surgir avant la révélation pour qu'elle ne soit pas assimilée à un sentiment pour ses co-religionnaires. A SUIVRE... Citer Link to post Share on other sites
mquidech 10 Posted October 22, 2011 Author Partager Posted October 22, 2011 SUITE... A ce propos, je vais vous conter une histoire sans pareille. Un jour, une femme, Sa’da Bent Ta’laba, était en chemin de son village vers un autre village voisin avec son fils, Zayd Ibn Haritha. A mi-chemin, une tribu ennemie la surprit et lui ravit son fils pour le vendre à la Mecque comme esclave. Il se trouva que celui qui l'acheta était un neveu de Khadîdja et qui entreprit de le lui offrir comme cadeau, car cela était d'usage en ce temps là en Arabie. Khadîdja à son tour offrit l'esclave au Prophète. Zayd était encore petit et il ne cessait de pleurer à cause de la séparation avec sa mère. Mais savait-il que c'était le meilleur jour de sa vie ? N'est-ce pas que nous disions que peut être Allah nous prive de certaines choses pour nous récompenser par la suite sans limites ! Zayd s'est établi donc dans la maison du Prophète comme serviteur. Mais ses parents ne s'étaient pas remis de la perte de leur enfant, et son père était tellement affligé qu'il écrivit un poème dans lequel il pleurait la souffrance qu'il endurait et entreprit de chercher son fils partout en Arabie. Des pèlerins venus à la Mecque lui apprirent que son fils s'y trouvait, chez un homme qui s'appelait Mohamed Ibn Abdallah de Qoraïche. Alors il emprunta de l’argent pour racheter son fils et partit à la Mecque. Arrivé chez le Prophète, il le pria de lui rendre son fils en contrepartie d'une grande somme d'argent qu'il lui proposa. Le Prophète tout humain qu'il était lui proposa une autre façon de régler le litige. Il lui dit: « on va appeler Zayd et on lui demandera de choisir entre partir avec vous ou rester à mes côtés. S'il choisit de partir je vous le concéderai sans argent, et s'il choisit de rester chez moi, alors je ne suis pas quelqu'un qui se sépare de ceux qui l'aiment. » Le Prophète fit venir Zayd et lui soumit la proposition qu'il avait faite à ses parents. A la surprise de son père, Zayd choisit de rester aux côtés du Prophète et dit à son père, qui ne revenait pas que son fils ait choisi la servitude plutôt que de partir avec lui : « j'ai trouvé auprès de cet homme une miséricorde qui n'a pas d'égale sur terre ! » Le Prophète prit Zayd par la main, se dirigea vers la Ka’ba et annonça à toute la Mecque que Zayd était désormais son fils à part entière. Le Prophète a jusque là surmonté toutes les épreuves; il avait réussi dans son métier de commerçant, il avait acquis la connaissance des autres peuples et l'art de la guerre et de la paix, il était un père de famille exemplaire et il était plein d'humanité envers les hommes. Mais était-il tout à fait prêt ? Avait-il acquis l'art de guider les hommes, de bâtir le consensus autour de lui ? Et plus important encore, il fallait un témoignage de Qoraïche de la grandeur de cet homme. Pour cela il lui fallait une préparation pour qu'il acquière les qualités de chef et de leader. A cette époque le Prophète avait 35 ans. Qaraïche avait décidé de reconstruire la Ka’ba qui s'est ébranlée par la suite d'une inondation. Pour ce faire, les Quraychites ont décidé de n’investir que l’argent d’origine licite! Malgré l'égarement dans lequel ils étaient, leur instinct de bien les a guidés à épargner tout ce qui est illicite et impropre dans cette construction toute particulière. Car le sentiment qui distingue le bien du mal est inné en chaque homme. Qaraïche avait su que tout bien acquis dans le mal et la turpitude n'était pas propre, alors que beaucoup aujourd'hui vivent avec de l'argent illicite sans scrupule ni crainte ! La construction de la Ka’ba était un grand honneur pour les tribus de Qaraïche. Toutes les tribus se sont partagées cette noble tâche, chacune de son côté. Arrivés à la pose de la pierre noire, chaque tribu voulut s’attribuer cet honneur ce qui provoqua un grand conflit qui a failli dégénérer en guerre. Trois jours durant ils ne savaient pas comment régler le différend. Alors Al- Walid ibn Al-Moughira leur proposa d’attendre et d’accepter le jugement du premier homme qui apparaîtra au détour du chemin menant à la Ka’ba. Ce fut le Prophète qui apparut le premier. Alors les cris de joie fusèrent, car Qoraïche connaissait la rectitude et la loyauté du Prophète. Là se révélèrent les aptitudes à diriger et commander du Prophète. Qu'avait-il fait ? Il enleva sa cape et la mit par terre loin de la Ka’ba et prit la pierre noire et la déposa dessus. Il demanda alors aux chefs des tribus de la prendre chacun de son côté et de porter la pierre jusqu'à la Ka’ba. Il avait pris soin de poser la pierre le plus loin possible pour qu'ils dépensent leurs énergies en route. Arrivés enfin à la Ka’ba, il prit la pierre et la déposa à sa place. Par Allah, je sens grandir l'amour du Prophète dans mon cœur. Anas Ibn Malek avait dit : le Prophète est entré à Médine un lundi et toute Médine s'est illuminée par sa présence, et il est mort un lundi et toute Médine s'est assombrie par son absence. Tout était préparé pour l'apparition du Prophète et tout contribuait à cela. Un monde, une Arabie, et toute la terre qui étaient en quête d'un réformateur. Le Prophète a été prédisposé en tout pour cette grande mission. Demain, nous verrons l'ultime préparation; la préparation spirituelle. Nous parlerons de Ghar Hir'a et de la révélation. Conclusion : En guise de conclusion nous récapitulons les points et les notions que nous avons touchés : · L'importance du contact avec les gens, · L'importance du travail, · Non à l'isolement vis-à-vis de la société, · La miséricorde envers toute l'humanité, · L'importance du bon choix de l'épouse. Amr Khalid.net Citer Link to post Share on other sites
mquidech 10 Posted October 25, 2011 Author Partager Posted October 25, 2011 SALAM "Ne t’a-t-Il pas trouvé orphelin? Alors Il t’a accueilli!" Au nom d'Allah, le Tout Miséricordieux, le Très Miséricordieux, Seigneur de l'univers et que Ses grâces et Sa paix soient accordées à Son Messager. L’épisode d’aujourd’hui sera articulé en quatre axes : une introduction, une question, l’enfance du Prophète (BP sur lui) et sa jeunesse juste avant son mariage. L’introduction : Je dédie l’introduction à la description du Prophète (BP sur lui), comment était-il physiquement ? Les livres nous rapportent beaucoup de traits physiques spécifiques au Messager d’Allah (BP sur lui) dont la taille moyenne, la blancheur de son visage (avec une certaine rousseur), un corps harmonieux, sans ventre, et des cheveux et une barbe noirs d’ébène. Sa description est connue désormais mais vous n’arrivez pas à l’imaginer, n’est-ce pas ? Comment faire donc ? Allah m’a guidé à le voir à partir de trois histoires de la Sirah, et je vais vous raconter ces histoires en guise de cadeau de ma part pour que vous parveniez vous aussi à l’imaginer. A chaque fois que vous voulez voir le visage du Prophète, n’hésitez pas à vous rappeler ces trois histoires-là : •La première histoire est à propos de AbdAllah Ibn Salam qui était un grand Rabbin juif. Il connaissait la description de l’ultime prophète. Ce personnage n’a jamais vu le Messager (BP sur lui) auparavant, il a préparé à l’occasion de sa rencontre avec Mohammad dix questions qui sauront affirmer ou infirmer s’il s’agit bien du dernier prophète conformément à la description dont il dispose. En compagnie de son fils, il est allé à la rencontre du Prophète (BP sur lui). Rien qu’en le voyant, il s’est dit sans l’interroger : « cet homme est certes le Messager d’Allah ». Une telle affirmation prend source dans l’apparence même du Prophète, du simple regard porté à son visage. S’adressant à son fils qui le presse à poser ses questions, il dit : « Mon fils, ceci n’est point le visage d’un menteur ». •La deuxième histoire est celle de Jaber Ibn AbdAllah. Il raconte qu’il faisait une promenade dans Médine en une nuit de pleine lune. Il admirait l’astre et sa lueur magnifique lorsqu’il vit apparaître de la même direction que la lune, le Prophète (BP sur lui). Il se mit alors à regarder alternativement la lune et le visage du Prophète (BP sur lui) pour se décider à dire enfin que « le Prophète est à mes yeux encore plus beau que la lune même ». Le visage du Prophète réfléchissait en effet une lumière surnaturelle. •La dernière histoire à ce propos est celle de AbdAllah Ibn Rawaha qui était un poète d’une éloquence sans égale. Après la mort du Prophète, on lui a demandé de décrire le Messager (BP sur lui). Ses paroles étaient : « Quand tu vois venir de loin le Prophète (BP sur lui), tu te dis que le soleil s’est levé ». Le Savez-vous ? Le Prophète (BP sur lui) est venu au monde à la levée du jour pour annoncer en fait l’élévation de l’espace (la terre entière) La question Au cours de l’épisode précédent, j’ai annoncé que le dernier miracle était celui d’Abraha, et qu’à la naissance du Prophète (BP sur lui), le temps des miracles était déjà révolu et avait commencé le temps de la science. Comment classer donc les miracles du voyage nocturne et de l’ascension et celui de la fente de la lune ? Il est vrai qu’il y a eu des miracles rattachés au Prophète (BP sur lui) mais qui n’ont affecté aucun événement à l’instar du miracle de Moïse (la fente de la mer par son bâton) ou de celui d’Abraha (les oiseaux par volées provoquant la perte des mécréants), et encore moins celui de l’arche de Noé. Tous les miracles étaient conçus dans le but de renforcer la position du Prophète (BP sur lui) après tout le mal qu’on lui a fait, et pour porter preuve qu’il était l’élu d’Allah, mais sans aller jusqu’à modifier les événements. C’est l’effort humain qui est à même de changer les résultats. Donc, les miracles du Prophète (BP sur lui) étaient pour le soutenir dans sa mission dont la descente des Anges pour combattre dans le clan des musulmans à la conquête de Badr. N’allez pas croire que je nie les miracles du Prophète. En aucun cas ! Mais je préviens la réaction de certains qui diraient que Mohammad était prophète et qu’il avait la révélation et tout le renfort possible et l’appui d’Allah pour sa mission, mais que nous, nous n’en avons point ! On raconte son histoire parce qu’il est susceptible d’être imité. Au cas où tout est miracle, rien ne peut être imité et nous ne serons pas aptes à aller de l’avant pour notre renaissance. Chaque prophète a eu un miracle de son vivant qui s’est éteint à la mort de l’élu lui-même, sauf pour le nôtre : son miracle se poursuit parce qu’il réside dans sa Umma qui a pris le flambeau. C’est pour cela que sa vie n’a pas renfermé de miracles pouvant changer l’apparence des faits. Que sera donc la révélation ? Il s’agit de la méthode qu’il utilise. L’enfance du Prophète (BP sur lui) On va commencer par sa nourrice : Halima Es-Sadïa. A l’époque, les gens de Qoraïche avaient l’habitude de placer leurs enfants chez une nourrice bédouine vivant en dehors de la Mecque. La philosophie en est que les enfants ne doivent pas se trouver en milieu clos mais dans des endroits ouverts, en pleine nature, pour se doter d’une bonne constitution physique. Qoraïche plaçait ses enfants chez des nourrices de la tribu de Sa’d. Les femmes de cette tribu viennent à une période précise de l’année à Qoraïche afin de prendre les enfants pour une durée de deux ans. Elles n’acceptaient pas de l’argent contre cette tâche mais des cadeaux. Elles cherchaient donc des gens riches pour recevoir le plus de cadeaux possible. Le Prophète (BP sur lui) était orphelin et donc aucune nourrice ne voulait de lui sauf Halima qui fut obligée de le prendre faute d’enfants dans la tribu. Son mari lui avait dit : « Je vois que tu as apporté un souffle béni ». Dès qu’elle l’a serré contre elle, il l’a vite adoptée en cherchant son sein. Le fils de Halima a imité cette attitude et a accepté de téter également deux fois de suite. Le mari confirma donc que sa femme avait apporté un souffle béni : son arrivée à sa demeure a produit la pâture pour le troupeau de sa nourrice. Halima rapporte aussi que l’enfant grandissait d’une manière étonnante : il a donc marché avant l’âge prévu et a parlé à un âge avancé : sa parole était donc d’une sagesse évidente. Effectuons un saut dans le temps et voyons ce qu’il en est cinquante cinq ans plus tard à l’avènement de la conquête de la Mecque. Le Prophète (BP sur lui) a croisé le regard souriant d’une vielle femme qui le dévisageait : c’était Halima. La nourrice pouvait être fière de l’enfant glorieux qu’elle avait allaité. Le Prophète (BP sur lui) était content de la revoir, l’appelant à haute voix « Mère » et il l’avait honorée en mettant son manteau par terre pour qu’elle puisse s’y asseoir et en demandant congé auprès de ses compagnons pour une petite heure rien que pour lui parler en tête à tête. N’est-ce pas une magnifique preuve de fidélité ? Et il y a mieux encore : durant la guerre contre les Hawazim et Hounaïn, le Prophète (BP sur lui) a su que son frère de lait était parmi les vaincus. Il a alors demandé à ses compagnons la permission de rendre le butin. On se demanda s’il gardait encore le souvenir de ce frère. Il répondit que non mais que c’était un geste de fidélité envers sa mère Halima. Il est même allé jusqu’à emprunter de l’argent pour combler la valeur du butin non rendu. Je vous demande donc : quel degré de fidélité atteignez-vous? Que faites-vous de vos professeurs, de vos parents ? Surtout ceux qui sont mariés et les résidents à l’étranger ? Combien de fois demandez-vous des nouvelles de vos parents ? Je vous conseille vivement d’être fidèles à l’instar du Prophète (BP sur lui) Concentrons-nous maintenant sur l’expérience de l’orphelin : cette expérience a commencé chez le Prophète (BP sur lui) à partir de la mort de son père AbdAllah. Ce dernier a épousé la mère du Prophète, Amina, et est allé, en commerçant, se procurer de la marchandise, deux mois après son mariage. Elle était alors déjà enceinte, mais le père ne le savait pas. Durant son parcours, il s’est arrêté à Médine, dont il était originaire, rendre visite à ses oncles. Abd-El-Mottalib, qui était le grand-père du Prophète (BP sur lui), était marié et résidait dans cette ville. A cette escale, AbdAllah tomba grièvement malade, son cas s’empira et il finit par y succomber. Il fut enterré à Médine, loin de sa famille. Le Prophète (BP sur lui) a donc su dès son jeune âge que son père était mort et qu’il en serait privé sa vie durant, et pourtant il pouvait avoir la tendresse d’un père envers les jeunes. L’histoire de Zayd Ibn Haritha en est un exemple puisque le Prophète (BP sur lui) sortit lui ouvrir la porte, oubliant qu’il ne portait pas tous ses habits, et le prit dans ses bras avec joie. Il a bien mérité son embrassade, Zayd ! Mais toi ? Qu’as-tu fait pour en avoir une de la part du Prophète au jour de la Résurrection ? Ou pour que les gens t’aiment ? Lorsqu'il a atteint six ans, sa mère a décidé d’entamer le voyage de la Mecque jusqu’à Médine pour que l’enfant se recueille sur la tombe de son père et qu’il rencontre ses oncles paternels. Amina était donc fidèle à la mémoire de feu son mari et c’est pour cette raison que son fils est aussi fidèle en hommage à sa mère. Le Prophète (BP sur lui) voyageait pour la première fois, il était orphelin se dirigeant vers Médine en orphelin pour y revenir plus tard en conquérant. Sur le chemin du retour, en plein désert, sa mère mourut. Il n’avait avec lui qu’une servante appelée ‘Oum-Aymen’. Qui va donc se charger de l’enterrement et des rites ? Il est venu se recueillir pour la première fois sur la tombe de son père et il a vu sa mère agoniser puis mourir alors qu’il n’avait que six ans. Avez-vous ressenti l’épreuve de l’orphelin ? La situation est éprouvante, sentimentalement et physiquement. Quand il est revenu conquérir Médine, il s’est arrêté à l’endroit où était enterrée sa mère pour pleurer au point qu’il a fait pleurer tous ceux qui l’accompagnaient. Allah, que Son Nom soit glorifié et sublime, le préparait dès son enfance en le munissant d’une grande sensibilité et de la conscience que la vie n’est que fugitive. Allah sait que plus tard, le Prophète aura une grande renommée et que la vie ne doit pas le tromper car il est de passage, comme tout mortel. Son don de tout un troupeau d’animaux à un homme en est la preuve, de façon à ce que l’homme a déclaré que « Mohammad distribue le don de celui qui ne craint pas la pauvreté ». Les siens sont morts pour qu’il acquière plus de solidité afin que plus tard il mène sa mission à bien. Allah prend pour te donner plus tard ou te donne pour prendre plus tard. « Or, il se peut que vous ayez de l'aversion pour une chose alors qu'elle vous est un bien. Et il se peut que vous aimiez une chose alors qu'elle vous est mauvaise. C'est Allah qui sait, alors que vous ne savez pas. "(TSC, Al-Baqara (LA VACHE): 216). A partir de ce jour et jusqu'à l'âge de huit ans, le Prophète (BP sur lui) vécut chez son grand–père, âgé de quatre–vingt dix ans et qui éprouvait de la tendresse envers son petit fils. Le Prophète (BP sur lui) aurait donc passé les deux premières années de son enfance chez Halima, puis les quatre années suivantes avec sa mère et par la suite chez son grand-père. Mais était–il content de son séjour chez son grand–père ? Oui, car sa mère, comme on l'a déjà dit, a veillé à ce qu’il connaisse et aime les parents de son père. Avez–vous vu comment cette mère a sauvé son fils ? Si vous aimez vraiment vos enfants, faîtes tout ce que vous pouvez pour qu'ils soient liés à leurs parents et pour qu’ils trouvent une main secourable dans l'avenir si jamais la vie devient dure. A SUIVRE.... Citer Link to post Share on other sites
mquidech 10 Posted October 25, 2011 Author Partager Posted October 25, 2011 SALAM SUITE.... Le Prophète (BP sur lui) vivait donc chez son grand-père Abd El Moutaleb. Ce dernier présidait, chaque jour, au pied de la Ka’ba, une assemblée qui traitait des problèmes politiques, économiques… de Qoraïche. Le Prophète l’y accompagnait, partageait son siège et prêtait attention à ce que les adultes racontaient au lieu de jouer. Remarquant cela, son grand-père dit aux autres notables : "Mon fils occupera un poste très important dans l'avenir." Tout ce qui a précédé a aidé à polir la personnalité du Prophète surtout qu'il n' y a pas eu de miracles à cette époque là. Le Prophète écoutait pour acquérir plus d’expérience dans la vie. Ces expériences lui ont permis de mieux réussir. A l’âge de huit ans, le Prophète (BP sur lui) devint orphelin pour la troisième fois. Il est éprouvé encore une fois par le décès subit de son grand-père. Alors qu’il commençait à ressentir de la stabilité, il perdit la personne chargée de lui. Un autre aurait été éprouvé par de telles afflictions vécues durant les premières années de son enfance, mais le Prophète (BP sur lui) en a acquis de la clémence et de la miséricorde, contrairement à ce que prétendent certains orientalistes. On peut citer quelques preuves de cette clémence : Le jour de Uhud, ses dents ont été cassées et le sang s'écoulait de son visage mais il refusait d’invoquer Allah pour punir les mécréants comme le lui demandaient ses compagnons : “Et Nous ne t'avons envoyé qu'en miséricorde pour l'univers.” (TSC, Al-'Anbiyâ' (Les Prophètes) : 107), il disait aussi : " Ô Dieu, guide mon peuple vers le bon chemin, pardonne-leur car ils ne savent pas." De plus, l’Ange des montagnes lui a dit : " Si tu veux, je fais tomber les deux montagnes sur eux." Mais le Prophète (BP sur lui) a refusé, ce qui a incité l’Ange des montagnes à lui dire qu'il est vraiment plein de compassion et de miséricorde; il est miséricordieux même envers les faibles. D'ailleurs, au marché de Médine, le Prophète (BP sur lui) a trouvé Zaher, un homme laid et rude, seul loin des compagnons qui refusaient de lui parler. Alors, il s'est dirigé vers lui et il l’a pris dans ses bras par derrière. Zaher, qui ne croyait pas que quelqu'un pouvait être si gentil avec lui, dit : " Qui fait cela ? Lâchez–moi." Alors, le Prophète l'a laissé, mais quand Zaher reconnut celui qui était derrière lui, dit : " J'étais très content au contact de mon coeur avec celui du Prophète." Pour plaisanter avec Zaher, le Prophète prit sa main et dit : " Qui achète cet esclave? Mais, Zaher lui répondit : " Ô Messager d'Allah, tu ne trouveras pas acheteur." Le Prophète (BP sur lui) lui répondit : " Mais tu restes cher à Allah." Aussi, il était clément même envers les enfants. Un enfant, qui s'appelait Omaïr, perdit son oiseau que le Prophète (BP sur lui) avait nommé Noghaïr. Il le pleura tellement que, pour le consoler, le Prophète (BP sur lui) s’est mis à jouer avec lui dans les rues de Médine. En plus, le lendemain, il est allé chez Omaïr, frère de Anas ibn Malek, serviteur du Prophète, pour soulager sa peine. Ainsi, on peut dire que la perte du père, de la mère et du grand-père l'a incité à être tendre envers tout le monde. Dans un hadith, il dit : « Moi et celui qui parraine un orphelin sommes (proches) au Paradis comme le sont ces deux-là » en montrant ses deux doigts : l’index et le majeur ». (Rapporté par Al-Boukhâri.). A l'agonie, le grand-père confia la garde de son fils Mohammad (il le considérait comme son fils car il l'aimait beaucoup) à son oncle paternel Abou Taleb car il est le frère germain de AbdAllah, le père du Prophète (BP sur lui). Ainsi, on peut dire que durant huit ans, le Prophète est passé par cinq foyers : celui de sa mère, ensuite celui de Halima au désert, puis de nouveau chez sa mère pour quatre ans, ensuite chez son grand-père et sa femme pour deux ans, et finalement chez son oncle qui avait dix enfants. De nos jours, des jeunes, âgés de vingt ans et qui font des études à l’étranger ne supportent même pas de vivre loin de leurs parents. Mais, est–ce que ces foyers étaient semblables ? Non, en effet, ils étaient tout à fait différents : un foyer au désert, un autre où vivaient deux personnes âgées (son grand-père et sa femme), un troisième où vivait son oncle avec ses dix enfants. C’est la raison pour laquelle, personne ne s'occupait de lui et c'est pour cette raison aussi qu'il était illettré mais il a dit que c'est Allah qui l'a bien éduqué. Mais pourquoi ce déplacement ? Pour apprendre à être responsable de soi, être sérieux, fort, volontaire, souple, c'est-à-dire capable de s'adapter adroitement aux exigences de la situation car plus tard il allait affronter des circonstances très diverses, donc il aura eu besoin de toutes ces qualités. Ce qui est étrange est que malgré toutes ses douleurs, le Prophète (BP sur lui) a toujours trouvé la tendresse pour être clément : Allah l'a privé de sa mère et lui a donné la tendresse de son grand-père. Aussi, la femme de ce dernier n'était-elle pas sa grand-mère, mais elle était Hala la cousine de sa mère ; puis Abou Taleb était clément envers lui. Il ne s'est pas converti à l’Islam, néanmoins il a défendu le Prophète (BP sur lui) toute sa vie durant. En outre, la femme de Abou Taleb, Fatima bent Assad, qui aura été quelques années plus tard la belle-mère de la fille du Prophète Fatima, était tendre envers lui. Avez-vous compris maintenant le sens de " Ne t’a-t-Il pas trouvé orphelin? Alors Il t’a accueilli ! " Apprenez donc du Prophète, si vous passez par des moments très difficiles, dites-vous qu’Allah vous prépare pour de grands sujets dans l’avenir. A cet égard, notez bien qu’Allah, Exalté soit Son nom, aime Ses Prophètes mais Il leur a fait endurer des épreuves très difficiles, et c'est à la fin qu'Il leur a attribué Sa victoire. Le peuple de Nouh (Noé) – que le salut soit sur le prophète Noé – l’a maltraité et s’est moqué de lui, mais après quelque temps il fut sauvé par l’Arche. Abraham -salut sur lui- a été jeté dans le feu, mais ensuite Allah l'a nommé Son ami rapproché ; le noir des yeux de Ya’coub (Jacob) -salut sur lui- a disparu car il a été tout absorbé par son affliction et sa peine d'avoir perdu Youssoûf (Joseph), mais enfin, il a retrouvé la vue au retour de son fils. De même, Moussa (Moïse) -salut d’Allah sur lui- a quitté l'Egypte par peur de Pharaon, mais il y est retourné après avoir remporté la victoire et Allah lui a parlé de vive voix. Aussi, les incroyants ont accusé Mariem (Marie), mère de Issa (Jésus), de déshonneur, puis Issa est devenu un miracle connu par le monde entier ; Mohammad était orphelin, il a été chassé de la Mecque mais y est retourné victorieux et il a dit à ses ennemis : "Allez, vous êtes libres." Avez-vous vu les arrangements d’Allah dans Son univers ? Le Prophète (BP sur lui) a donc vécu chez Abou Taleb jusqu'à l'âge de vingt-cinq ans. Il vivait avec ses dix cousins parmi lesquels citons Okaïl, qui aura été son ennemi mortel et Jaâfar qui aura été son bien-aimé. De longues années plus tard, le Prophète a élevé chez lui son cousin Ali ibn Abi Taleb, par fidélité envers son oncle. Aussi, cinquante ans après, il est resté fidèle à l'égard de l'épouse de son oncle : il l'a ensevelie dans son unique manteau malgré la froideur de l'hiver. De plus, il a dormi dans son tombeau par clémence envers elle. Les compagnons l'ont vu pleurer cette femme plus que Ali son fils ne l’a fait et quand ils lui ont demandé la raison, il a répondu : ‘parce qu'elle m'a éduqué dans mon enfance’. Ainsi, on peut dire que la fidélité est très importante : cherchez ceux qui vous ont aidés, remerciez-les et essayez de leur rendre service. Mohammad (BP sur lui) a pris conscience que son oncle était pauvre, alors il lui a demandé à pouvoir travailler. Il se peut qu'il se disait : " Je suis orphelin et je vais continuer à vivre chez mon oncle " sans se soucier de sa pauvreté, comme on le voit aujourd'hui, mais non. Mohammad a travaillé jusqu'à l'âge de quinze ans, comme berger, quoique ce métier ne convienne guère au fils du chef de Qoraïche. Il est à noter que tous les Prophètes ont été des bergers. Ce métier a appris au Prophète (BP sur lui) la patience, comment rassembler les moutons lorsqu'ils sont dispersés, comment les protéger contre leurs ennemis ; en effet, lui allait garder son peuple contre les ennemis plus tard. Mais pourquoi les moutons et non pas les vaches ou les chameaux ? En fait, les moutons se dispersent rapidement, contrairement aux vaches et aux chameaux qui aiment se rassembler dans un endroit précis ; c'est ainsi que le Prophète (BP sur lui) aura appris à réunir sa communauté. A l'âge de quinze ans, il a dit à son oncle qu'il voulait changer de métier et désirait l'accompagner aux voyages de commerce dirigés vers la Syrie. Instruisez-vous donc de votre Prophète, vous les jeunes qui souffrez du chômage : il a travaillé dans le commerce pendant vingt années. Mais pourquoi le commerce ? Le commerçant est l'homme le plus apte à connaître les caractères des gens, ce qu'on ne peut pas découvrir à la mosquée. Aussi, il n'est pas aisé de tromper un commerçant. Jusqu'à présent, il n'est pas question de miracles car le Prophète s'instruisait de la vie. De ce fait, on peut constater que les histoires de Mohammad et de Youssoûf (qui a appris l'économie dans la maison de Al Aziz) sont celles d’hommes qui ont déployé des efforts considérables et c'est ainsi qu'ils ont atteint le succès. De plus, à l'âge de quinze ans, le Prophète (BP sur lui) a participé à la guerre qui a eu lieu à Qoraïche, et c'est ainsi qu'il a appris l'art militaire. A la suite de cette guerre, Qoraïche a signé un pacte avec ses ennemis, alors Mohammad (BP sur lui) a appris comment négocier un accord de paix. Conclusion : Demain, nous raconterons l'histoire du prêtre Bahira et le mariage du Prophète avec Khadîdja. Maintenant, Résumons les leçons tirées de l’épisode de ce soir : •Nous avons appris à être fidèles, •à travailler, •à être prêts à tout apprendre, si nous voulons réaliser la renaissance de nos pays. Et ceci ne saura avoir lieu par le biais de gens qui ne savent que faire la Salât. Je souhaite avoir réussi à vous donner une image claire de l'enfance du Prophète. amr khalid.net Citer Link to post Share on other sites
mquidech 10 Posted October 26, 2011 Author Partager Posted October 26, 2011 SALAM Naissance du Prophète (BP sur lui) Au nom d’Allah, le Tout Miséricordieux, le Très Miséricordieux, Seigneur de l’Univers et que Ses grâces et Sa paix soient accordées à Son Messager. Nous commençons aujourd’hui la Sirah (biographie) de notre Prophète bien–aimé. La majesté et la grandeur du Prophète (BP sur lui). Le verset nous dit –ce qui peut être traduit par - : “ Et sachez que le Messager d'Allah est parmi vous.” (TSC, Al-Houjourât (Les Appartements) : 7). Ce verset s’adresse aux Musulmans de tous les temps et nous fait comprendre que le Messager est toujours parmi nous. Effectivement, il est parmi nous par sa Sunna, par l’héritage important et riche d’instructions et les exemples de comportement qu’il nous a laissés. Il est bien connu que les personnes célèbres évitent de trop se montrer en public de peur que leurs imperfections soient connues, le Prophète par contre avait des liens étroits avec les gens, et plus les gens étaient liés avec lui plus ils l’appréciaient! Il n’y a jamais eu de personne au monde qui a pu autant donner sans avoir à craindre de diminuer son crédit. Le Messager d’Allah (BP sur lui) disait aux gens “Venez à moi que je vous apprenne et divulguez ce que je vous dis”. Des milliers de personnes l’accompagnaient et ne se sentaient jamais lassées d’entendre ses instructions. Nous savons également que même si un homme réussit à se faire une image en public, il ne peut dissimuler ses défauts à ses proches et surtout à sa femme ! Le Prophète lui, inspirait une estime égale qu’il soit en compagnie des gens ou parmi les siens puisque, ses deux femmes Khadîja et ‘Â’icha sont celles qui ont le mieux témoigné en sa faveur. Quand il doutait de ce qu’il lui arrivait avec les premières révélations, la première lui a répondu: “Non par Allah, Il ne t’humiliera jamais. Tu préserves les liens de famille, tu secours le faible, tu donnes au pauvre, tu honores ton invité et tu aides contre l’injustice.” Et, lorsqu’on demandait à la seconde comment était le comportement du Prophète, elle répondait : “Sa morale était le Coran.” Même ses ennemis disaient du bien de lui. Le Messager avait envoyé une lettre à Héraclès pour l’inviter à L’Islam. Cet empereur voulut savoir qui était l’auteur du message et quelles étaient ses caractéristiques. Il dit à ses gens : -« Trouvez-nous quelqu’un de chez lui qui puisse nous en parler. » Ils cherchèrent dans les marchés syriens et trouvèrent Abu Soufiane venu en commerce dans Ghazza avec des hommes de Quraïche. Ils l’amenèrent lui et ceux qui étaient avec lui au Palais du roi à Beit al-Maqdiss (Jérusalem). Le roi dit à son traducteur : -« Qui est-ce qui a le plus de liens familiaux avec cet homme qui prétend être prophète ? » Abu Soufiane répondit : -« Je suis le plus lié à lui. » Héraclès dit : -« Quelle est la lignée de cet homme parmi vous. » Abu Soufiane dit : -« Il est d’un certain rang parmi nous. » -« Y a-t-il quelqu’un parmi vous qui a dit cela avant lui ? » -« Non. » -« Est-ce que vous le traitiez de menteur avant qu’il ne l’ait dit ? » -« Non. » -« Comment sont sa logique et son raisonnement ? » Abu Soufiane dit : -« Nous n’avons jamais accusé sa logique ni son raisonnement. » -« Ce sont les nobles qui le suivent ou les humbles ? » -« Les humbles. » -« Augmentent-ils ou diminuent-ils ? » -« Ils augmentent. » -« Manque-t-il à ses promesses ? » -« Non. » -« L’avez-vous combattu ? » -« Oui. » -« Comment étaient votre guerre et la sienne ? » -« Des hauts et des bas, nous triomphons une fois et lui l’autre. » -« Que vous ordonne-t-il ? » -« Il nous ordonne d’adorer Allah Seul, de ne rien Lui associer et nous défend d’adorer ce que nos pères adoraient. Egalement d’accomplir la Salat (prière), de donner la Zakat (aumône obligatoire), d’honorer nos promesses et de rendre ce qui est mis en dépôt chez nous. » Abu Soufiane ne mentit pas malgré sa haine pour Mohammad, car des gens de Quraïche étaient présents et il craignait qu’ils le traitent de menteur. Héraclès lui dit : -« C’est un prophète. Je savais qu’il devait apparaître mais pas parmi vous. Si j’étais devant lui, je lui aurais lavé ses pieds. » Abu Soufiane s’en alla de chez lui étonné au sujet de Mohammad (BP sur lui) qui prenait de l’importance. Il n’est pas étonnant de voir que le Prophète (BP sur lui) disait de lui-même : “ Sans fierté, je suis le maître des fils d’Adam.” L’état du monde avant le Prophète (BP sur lui). 1. Le monde : A la naissance du Prophète (BP sur lui) le monde était dominé par deux grandes puissances, la Perse et Byzance. L’oppression et l’injustice sévissaient chez eux comme pour toutes les civilisations à leur point culminant d’où commence la chute. Le faste battait son plein dans la classe des seigneurs à Byzance grâce aux taxes prélevées chez les citoyens pauvres. On y trouvait toutes sortes de racisme, d’oppression et de tyrannie. Il se pouvait même qu’un seigneur assiste, comme passe temps, à une lutte entre un être humain et un lion. Lutte qui se terminait naturellement par la mort du premier. La Perse n’était pas en meilleur état, elle était divisée en Seigneurs, prêtres et serfs. Quant à l’Europe, elle vivait son ère la plus sombre. C’était le moyen âge durant lequel toutes sortes de fabulations ont fleuri. La femme, moitié de la société, était méprisée au point qu’on se demandait si de nature elle était un animal ou un démon. Un écrivain anglais nommé Wales fait ressembler l’Europe de ce temps à un corps mort et pourri. Nous voyons aujourd’hui comment l’Europe s’est relevée de cette décadence sans avoir eu aucune base. Son état en ces temps était bien pire que le nôtre aujourd’hui. Pourquoi alors ne pouvons-nous pas nous faire une grande renaissance ? Nous avons de bien meilleures assises sur lesquelles nous pouvons bâtir. Voyez-vous pourquoi j’ai de l’espoir et comment je suis sûr que nous pouvons réaliser notre rêve de renaissance ? Les civilisations se basent sur deux choses essentielles, la vérité et la justice. Lorsque ces parties du monde les ont perdues, leurs civilisations se sont effondrées. Le plus important est donc la morale qui règne dans la société et l’esprit des individus. Ce sont les vraies richesses. Comment donc ne pas réussir notre renaissance si nous suivons fidèlement la noble morale que nous a enseignée notre Prophète dont Allah a dit-ce qui peut être traduit comme - : “Et Nous ne t'avons envoyé qu'en miséricorde pour l'univers.” (TSC, Al-'Anbiyâ' (Les Prophètes) : 107). Si la justice et la vérité règnent sur la Terre, il n’y aura plus de guerre de civilisations, la prospérité s’étendra sur tout le globe. C’était la principale mission de notre Prophète (BP sur lui); faire régner la paix dans l’univers. C’est le sens de ce verset. D’ailleurs un autre verset du Coran dit-ce qui peut être traduit comme - : “…Et si Allah ne neutralisait pas une partie des hommes par une autre, la terre serait certainement corrompue. Mais Allah est Détenteur de la Faveur pour les mondes.” (TSC, Al-Baqara (La Vache) : 251). Le verset dit “neutralisait” c’est à dire rivaliser et non s’entretuer. Citer Link to post Share on other sites
mquidech 10 Posted October 29, 2011 Author Partager Posted October 29, 2011 SALAM Naissance du Prophète (BP sur lui) 2. La péninsule Arabe : A la naissance du Prophète (BP sur lui), la Péninsule Arabe n’était pas dans un état meilleur que l’Europe. Trois cents idoles trônaient au-dessus du toit de la Ka‘ba. Il y en avait même qui n’avaient aucune forme, juste des blocs de pierre. N’importe quel objet trouvé faisait l’affaire. Le système tribal régnait avec toutes ses défectuosités. Les tribus se faisaient la guerre et la razzia battait son plein. La femme n’était même pas comptée comme un être humain. Elle était juste un objet utile qui faisait partie de l’héritage et était enterrée vivante lorsqu’on n’en avait pas besoin. Combien de pères ont enseveli sous la poussière leurs filles vivantes nouveau-nées ou même âgées de sept ou huit ans. Voyez la différence avec le hadith du Prophète qui dit : “Celui qui a trois filles et les élève bien n’aura rien de moins que le Paradis.” Ils lui ont demandé : “Et deux, ô Messager d’Allah ? Il dit : “Et deux.” Un second dit : “Et une, ô Messager d’Allah ?” Il sourit et répondit : “Et une.” 3. La Mecque : N’imaginez surtout pas que la Mecque était un bout de désert perdu au milieu de nulle part et isolée du reste du monde ! La Mecque était un centre commercial mondial, tout le commerce de la Terre passait par elle. Vous rappelez-vous le voyage de l’hiver et de l’été ? En connaissez-vous le sens ? Les marchandises arrivaient de la Chine, allaient vers le Yémen, elles traversaient la péninsule arabe par le biais des commerçants Quraichites, ensuite elles cheminaient vers la Mésopotamie. Cela signifie que c’est Quraiche qui faisait le relais pour le commerce des Perses et des Byzantins, les deux plus grandes puissances dans le monde à ce moment là. Les voyages d’hiver et d’été étaient donc d’une importance capitale pour eux. Quraiche, surtout ses commerçants, obtenaient d’importants profits grâce à ces deux voyages. En plus de cela, Quraiche possédait l’avantage d’avoir la souveraineté religieuse, grâce à la présence de la Kaaba, là où a vécu Ibrâhîm. Par suite à cela, il y avait le pèlerinage, entraînant une saison culturelle, des rentes d’argent et une économie très florissante. De plus, toutes les réunions culturelles et les rencontres d’informations avaient lieu à la Mecque. La Mecque était également le seul lieu sûr dans le monde. Ecoutez ce qu’en dit le Coran -ce qui peut être traduit comme : "Ne voient-ils pas que vraiment Nous avons fait un sanctuaire sûr [la Mecque], alors que tout autour d'eux on enlève les gens?... " (TSC, Al-Ankaboût (L'ARAIGNEE) : Verset 67). N’oublions pas que la Mecque avait depuis toujours un rang très élevé. Allah, exalté soit-Il dit -ce qui peut être traduit par : «… afin que tu avertisses la Mère des cités (La Mecque)… » (TSC, Ach-Choûrâ (La Consultation) : 7). La Mecque avait en outre, son propre parlement, lieu où les chefs des tribus se rencontraient et prenaient les décisions collectives. Tout cela pour vous montrer le milieu dans lequel le Prophète (BP sur lui) a grandi. Il y avait à la Mecque trois cent soixante idoles, qui ne représentent sûrement pas tous des Dieux de Quraiche. C’étaient, en fait, des Divinités de toutes les tribus arabes. Quraiche avait signé une sorte de pacte avec les tribus. Selon ce contrat, les tribus devaient assurer la protection des caravanes commerciales qui sillonnaient la péninsule arabe durant les voyages d’hiver et d’été. En échange, Quraiche leur offraient le privilège d’avoir leur idole sur la Kaaba. Il était tout naturel que Quaraiche refuse le changement radical apporté par le Prophète non pas par fidélité à ses idoles mais pour protéger ses intérêts. Il ne s’agissait donc nullement de religion, mais plutôt d’économie et c’est le diable qui a créé cet état de choses. Sachant que par nature, l’homme convergerait vers la vérité et délaisserait les idoles pour adorer Allah, il crée des conflits d’intérêt qui force l’homme à choisir entre la vérité et son profit. Il enroule vos intérêts avec des faux principes et vous pousse à commettre des transgressions. Allah, exalté soit-Il dit-ce qui peut être traduit par : « Et ils dirent: «Si nous suivons avec toi la bonne voie, on nous arrachera de notre terre»… » (TSC, Al-Qassas (le récit) : 57) Cela veut dire qu’ils savaient bien qu’il s’agissait de la bonne voie. Et Il leur répond- ce qui peut être traduit par : « …Ne les avons-Nous pas établis dans une enceinte sacrée, sûre… » (TSC, Al-Qassas (le récit) : 57). Faites attention, ne mettez jamais votre profit en balance contre la vérité. Ne trichez pas aux examens, ne vous emparez pas de ce qui ne vous appartient pas sous prétexte que cela vous arrange. Les enseignants qui permettent la triche, c’est prohibé ! Hommes d’affaires vous qui êtes riches, ne cachez jamais la vérité pour protéger votre fortune ! Tous les sacrifices du Prophète et ses compagnons étaient pour un seul mot : la vérité. Les Perses et les Byzantins se sont ruinés car la vérité a été perdue chez eux. Nous aussi, nous avons chuté pour la même raison. Si vous aimez le Prophète, ne jamais oublier que le monde est basé sur la vérité. Et dites-vous bien qu’il n’y aura pas de renaissance dans notre Umma (notre nation) sans vérité. Les opportunités à saisir pour la mission prophétique : Remarquez à quel point la situation était difficile à cette époque. Comment le Prophète (BP sur lui), allait t-il se débrouiller ? En fait, il y a trois opportunités sur lesquelles le Prophète allait insister, et il en fera des points forts qui le mèneront au succès. La première opportunité est le rassemblement des Arabes à la Mecque durant la saison du pèlerinage autour des idoles édifiées par Quraiche. Le Prophète en a profité pour les rencontrer et diffuser son message parmi eux. Il existe dans la science de la gestion une approche méthodique : répertorier toutes les opportunités qui se présentent et en tirer profit ; et c’est ce que notre Prophète a fait. Alors, vous tous : Ministres, hommes d’affaires, venez apprendre de notre Prophète. Au lieu de se dire que tout ce monde venait pour adorer des idoles et que, par conséquent, ils étaient déjà perdus, il a profité de leur rassemblement. N’oublions pas que son hégire (émigration) vers Médine est le fruit de sa rencontre quelques années auparavant avec les Ansar (les habitants originels de Médine qui l’ont accueilli) durant la saison du pèlerinage. Le Prophète n’a pas négligé non plus le fait que toutes les tribus arabes comprenaient parfaitement la langue de Quraiche, fait très utile qui lui a facilité de transmettre son message. Le troisième point, très important, est que l’homme arabe a toujours été un homme libre. Un homme qui n’a jamais goûté à la servitude. Car l’assujettissement n’engendre jamais une renaissance. L’homme arabe est un homme courageux et généreux, car il est libre. Le Prophète allait insister sur ce point : l’homme libre qui n’est pas asservi, peut faire une révolution, il peut être porteur de message. Mais celui qui n’a pas goûté à la liberté restera toujours incrédule, indécis, et jamais vaillant. Si nous voulons réaliser une renaissance pour notre nation, apprenons la liberté et la fierté à nos enfants. Il faut qu’ils aient des personnalités fières et qu’ils soient sûrs d’eux-mêmes, sans quoi il n’y aura pas de soulèvement. Les Arabes à l’époque du Prophète (BP sur lui), n’avaient pas des personnalités velléitaires. C’est ainsi que nous avons eu Ammar, Bilal, Abou Bakr et Omar… Citer Link to post Share on other sites
mquidech 10 Posted November 25, 2011 Author Partager Posted November 25, 2011 SALAM Naissance du Prophète (BP sur lui) Tirons des leçons de l’histoire du Prophète, il ne s’agit pas de simples récits. Nous discutons de la clé de voûte de la nation. Je vais vous raconter une histoire où vous verrez comment le Prophète veillait à créer l’estime de soi chez les enfants : un jour, le Prophète était assis parmi une foule d’hommes notables de Quraiche. Juste à sa droite, était assis un jeune garçon de dix ans probablement. Les gens avaient soif, et on leur a servi à boire. Le Prophète (BP sur lui), a pris la cruche d’eau pour les servir, sachant que la coutume veut qu’on commence par la droite. Il a alors demandé au petit garçon : « me permets-tu de commencer par les plus âgés ? » Alors l’enfant qui était sans aucun doute élevé correctement, a dit : « Non, je ne laisse à personne ma part de toi » alors le Prophète a regardé les autres et leur a dit : « c’est son droit, je commence donc par lui ». Voyez comment le Prophète éduque les enfants, quelle aurait été selon vous la réponse d’un de nos enfants qui n’ont pas une grande estime de soi? Notre nouvelle génération doit compter des jeunes comme cet enfant, je vous prie d’enraciner la fierté chez vos enfants. Un jour, Omar Ibn El Khatab est passé par une ruelle à Médine où jouait un groupe d’enfants. Vu la crainte que Omar suscitait chez les gens, tous les enfants se sont enfuis, sauf un (qui était Abd Allah Ibn Ez-Zoubaïr) qui est resté sur place regardant Omar sans ciller. Omar lui a demandé pourquoi il ne s’enfuyait pas comme les autres, alors il a répondu : « Le passage n’est pas étroit pour que je te fasse de la place, et je n’ai rien fait de mal pour me sauver ». Omar l’a regardé et a dit : « ce garçon aura un avenir prodigieux » et ce garçon est devenu le Calife des musulmans. Nous voulons une génération pareille. La troisième leçon d’aujourd’hui : maintenez la fierté et l’estime de soi, et surtout ne vous rabaissez jamais car il n’y a pas de renaissance sans fierté. Nous en arrivons donc au terme des trois opportunités que le Prophète (BP sur lui), a saisies pour sa mission. Etes-vous à même de faire pareil que lui ? Vous les hommes d’affaire, les dirigeants, les politiciens, les ministres, les femmes aux foyers, les jeunes. Savez-vous comment retrouver les opportunités et les transformer en points forts à votre avantage ? C’est ce qu’à fait notre bien-aimé le Prophète (BP sur lui). Sa naissance et son nom : Son prénom est Mohammad (BP sur lui). C’est son grand-père qui l’a appelé ainsi. Le jour de sa naissance, ce dernier offrit un festin aux notables de Quraiche et leur répondit, quand ils s’étonnèrent devant le choix du prénom de Mohammad, prénom jamais rencontré auparavant à la Mecque: « Je veux qu’il soit loué sur terre par les gens de la terre, et qu’il soit loué dans le ciel par les gens du ciel ». Mohammad est le superlatif de 'loué'. C’est-à-dire qu’il sera tellement loué qu’il deviendra le plus louable de tous : Mohammad. Ses actions sont donc tellement majestueuses qu’il mérite d’être Mohammad. Mais il porte aussi le prénom ‘Ahmad’ qui signifie celui qui loue Allah le plus, personne n’a jamais loué Allah comme lui. Notez un détail très éloquent : son nom cité dans la bible est Ahmad, et non pas Mohammad. Signifiant qu’avant d’être loué grâce à ses faits, il doit louer Allah. Remarquez aussi que le Prophète (BP sur lui) est toujours lié aux louanges. Il dit qu’il portera l’étendard de louange le jour du jugement dernier. Allah lui a donné Sourate Al-Fatiha qui est aussi consacrée aux louanges d’Allah. Le jour du jugement dernier, il va louer Allah, exalté soit-Il, par des glorifications que personne n’avait jamais prononcées. Allah a décidé que dans sa religion, chaque action achevée devait finir par une louange (Dire Louange à Allah après avoir fini chaque travail, même manger ou voyager). Allah lui a rassemblé tous les sens des louages depuis son nom jusqu’à ses faits, car il est le dernier des messagers d’Allah, et Allah veut que tout travail finisse par les louanges à Allah, le verset - ce qui peut être traduit par : « …et l'on dira: «Louange à Allah, Seigneur de l'univers» » (TSC, Az-Zoumar (les groupes) : 75). Il y a autre chose admirable dans son nom : Les louanges sont liées à la renaissance. En effet, celui qui veut réaliser une renaissance doit être de tempérament optimiste et non morose et renfrogné comme le sont certains des fidèles de nos jours. Mais ce n’est pas ainsi qu’est celui qui loue Allah et le remercie ; celui-là est calme, sûr et confiant. Voyons maintenant son nom au complet. Je suis très déçu de voir des jeunes qui connaissent par cœur les noms de célébrités comme les stars de football et ne connaissent pas du tout le nom de leur prophète. Il s’appelle : Mohammad Ibn (fils de) Abd Allah, Ibn Abd El Motalib, Ibn Hachem, Ibn Abd Manaf, Ibn Qossaï, Ibn Kilab, Ibn Morra, Ibn Kaâb, Ibn Loaï, Ibn Ghaleb, Ibn Fihr. Sachant que Fihr est le père de Quraiche et il est des fils d’Ismaïl le fils d’Ibrâhîm. Examinons la famille du Prophète. Qossaï, son arrière-grand-père est l’homme qui a uni Quraïch. Notez qu’il s’agit d’une famille de meneurs. D’ailleurs c’est ce même Qossaï qui a instauré la maison d’assise (le petit parlement de Quraiche). Vient ensuite Hachem qui a signé des traités de commerce avec les Perses. Et c’est également lui qui a établi les pactes avec les tribus arabes. C’est donc lui qui a fait la fortune de Quraiche. Abd El Motalib, quant à lui, a creusé le puits de Zamzam. Voyez-vous le leadership et l’humanisme chez les aïeuls du Prophète ? Mais remarquez bien que cette famille n’a jamais été riche, elle a toujours été une famille modeste. Le Prophète a donc émergé d’une famille noble, marquée par l’esprit de gouvernement et de direction mais qui n’a jamais était riche. C’est pour que notre Prophète soit médian : entre les pauvres (car il est parmi eux) et les riches (car il est noble comme eux). Observez donc, Allah, exalté soit-Il, a préparé pour le Prophète (BP sur lui), le monde, la péninsule arabe, la famille et le nom aussi. Il y avait une autre branche de la famille qui était riche, celle de Bani Oumaya, de laquelle est issu Abou Soufiane. On comprend donc pourquoi ils ont refusé le message du Prophète. Car même si les descendants de Oumaya étaient très riches ils n’étaient pas aimés. Alors que les descendants de Abd El Motalib étaient plus humains, plus modestes et plus nobles. Nous en tirons une très bonne leçon : Vous qui êtes de descendance noble, mais qui êtes pauvres, n’abandonnez jamais vos principes. La classe moyenne dans le monde arabe est entrain de s’effondrer en ce moment. Je m’adresse à ceux dont le revenu est modeste, et qui viennent de grandes familles, ne vous laissez pas humilier parce que vous n’êtes pas riche, car le Prophète lui-même a été ainsi. Soyez en plutôt fiers. Et les riches, je leur dis ne soyez pas comme Bani Oumaya qui ont vécu pour ne s’occuper que de leur propre intérêt et n’ont jamais servi la société. Abd El Motalib, le grand-père du Prophète a une histoire impressionnante. C’est lui qui s’est dressé contre Abraha, qui était venu pour conquérir la Mecque et détruire la Ka’ba. En arrivant à la Mecque, Abraha a commencé par l’acquisition des biens des gens. Et parmi tous les notables de Quraiche, seul Abd El Motalib est allé le voir pour lui demander de lui rendre son troupeau de chameaux. Abraha a ri de sa demande croyant à l’origine qu’il venait le supplier d’épargner la Kaaba. Alors Abd El Motalib lui a répondu : « les chameaux sont à moi, mais la maison (la Ka’ba) a un seigneur qui la protège ». Vous remarquez le courage et la bravoure de cet homme. Méditons le verset où Allah, exalté soit-Il, dit -ce qui peut être traduit par : « Ainsi, Nous avons envoyé parmi vous un messager de chez vous… » (TSC, Al-Baqara (la vache) : 151). C’est-à-dire que le Prophète (BP sur lui) est de votre société et votre milieu. Mais aussi que jusqu’à aujourd’hui chaque Arabe a une relation de sang ou de parenté avec lui : Son grand-père Kanana est du Yémen ; Son grand-père Ibrâhîm est de l’Iraq ; Sa grande-mère Hagar est d’Egypte ; Lui, il est de la Mecque ; Il a vécu à Médine ; Les oncles (maternels) de son père sont de Médine ; Son grand-père Hachem a été enseveli à Gaza; Ses neveux ont vécu en Jordanie et au Maghreb ; Om Aïman, sa nourrice, est du Soudan ; Halima Es-Sadïa, son autre nourrice, est de la campagne du désert. Il est né le matin du lundi le 12 Rabî El Awal, qui coïncide avec le 20 avril de l’année 570 J.C., cinquante jours avant ‘Am Al-Fil (l’année dite de l’éléphant pour marquer l’incident avec l’éléphant de Abraha). Allah, exalté soit-Il, dit - ce qui peut être traduit par : « N’as-tu pas vu comment ton Seigneur a agi envers les gens de l’Eléphant? » (TSC, Al-Fîl (l’éléphant) : 1). C’était un miracle : Abraha et son armée se dirigeant vers la Ka’ba avec leur éléphant destiné à la détruire, et voilà que des oiseaux viennent virevolter autour de la Ka’ba, chacun portant un petit caillou noir pour le lancer sur un des soldats de l’armée de Abraha, leur infligeant un traumatisme épidermique qui les poussaient à quitter le champ de bataille avec la peau en feu. « N’as-tu pas vu comment ton Seigneur a agi envers les gens de l’Eléphant? ». « N’a-t-Il pas rendu leur ruse complètement vaine? et envoyé sur eux des oiseaux par volées qui leur lançaient des pierres d’argile ? Et Il les a rendus semblables à une paille mâchée » (TSC, Al-Fîl (l’éléphant) : 1 - 5). Cet incident est survenu seulement cinquante jours avant la naissance de notre Prophète, et ce pour une bonne raison. Allah, exalté soit-Il, a voulu que Quraiche, qui abusait des légendes sur les idoles, trouve une histoire vraie à raconter aux enfants de cette génération. Car les Quraichites ont vu un miracle, et ont donc raconté sincèrement que Allah a protégé la Ka’ba et non l’un de leurs fétiches. Ainsi, les enfants de la génération à laquelle appartient le Prophète (BP sur lui), ont tous entendu cette histoire. Imaginez le Prophète lorsqu’il n’était qu’un enfant et que sa mère lui racontait l’incident. Imaginez-le avec ses yeux qui brillent à l’évocation du courage de son grand-père, et demandant à sa mère ce que peuvent alors être ces idoles, sans obtenir de réponses. Tous les savants s’accordent à dire que les vérités s’encrent dans les esprits des enfants jusqu’à l’âge de six ans. Racontez donc à vos enfants les histoires de la vérité et des bonnes moeurs pour qu’ils s’en imprègnent. Donc Allah, exalté soit-Il, a choisi ce moment pour la naissance du Prophète (BP sur lui). C’est à cause de cela qu’une fois adulte, et qu’un jour (bien avant la prophétie) un homme lui demanda de jurer au nom de quelques Dieux de Quraiche, il a répondu : « je ne les adore pas pour jurer en leurs noms ! ». Voyez-vous comment Allah tout puissant prépare le monde entier pour l’avènement de la prophétie ? Une famille noble, un monde préparé, un nom significatif : Tout était prêt pour l’accueillir. A SUIVRE... Citer Link to post Share on other sites
mquidech 10 Posted November 25, 2011 Author Partager Posted November 25, 2011 SALAM SUITE.... Il y a un autre point important dans l’incident de l’éléphant : les grands événements engendrent des hommes. Et moi je dis aux jeunes : c’est l’époque de l’apparition des grands, car nous passons en ce moment par de grands événements, depuis le 11 septembre jusqu’à ce jour. Le Prophète est né juste après l’incident de l’éléphant car c’était le moment de l’apparition des grands. Alors préparez-vous, les jeunes, c’est l’époque de l’apparition des grands. Pas des grands qui détruisent la terre ou qui tuent à droite et à gauche. Mais des grands qui apaisent la terre et y instaurent la paix. C’est cette renaissance que nous voulons. Il reste à décrire sa naissance. En fait, il s’agit d’une naissance très ordinaire : une femme qui est tombée enceinte et qui a ensuite accouché. C’est-à-dire qu’il n’y a pas eu de miracles, pas comme les prophètes Issa (Jésus) ou Moussa (Moïse), paix sur eux, dont les naissances étaient marquées par des miracles. Ceci est dans un but bien précis : l’ère des miracles est révolue, et advient l’âge des sciences et de la stratégie ; Ainsi le premier verset dit : « lis! » : travaillez et planifiez, et n’attendez plus de miracles. Il n’y a plus de bâton de Moussa, mais le vrai miracle c’est vous. Des hommes et des femmes qui croient profondément en Allah et décident d’aménager la terre selon son désir, mais seulement grâce à leur travail sans l’aide d’aucun miracle. Parfois on trouve des gens qui racontent des aberrations du genre : l’année de la naissance du Prophète, toutes les femmes de la Mecque n’ont accouché que de garçons. Faites attention, déjà que parmi les enfants du Prophète lui-même il n’y a que les filles qui ont vécu, en plus le Prophète a toujours œuvré pour rendre sa dignité à la femme. D’autres racontent que le jour de sa naissance, la dame Mariam (Marie) et la dame Assia sont venues aider sa mère la dame Amina pour l’accouchement… tout cela est complètement faux. Il n’y a pas eu de miracle, rien qu’une naissance naturelle, pour que l’on puisse dire : « En effet, vous avez dans le Messager d'Allah un excellent modèle [à suivre]… » (TSC, Al-Ahzâb (les coalisés) : 21). Conclusion : Résumons l’épisode de ce soir en quelques points : •« Et sachez que le Messager d'Allah est parmi vous… » (TSC, Al-Houjourât (les appartements) : 7). •La situation du monde avant le Prophète : ◦La chute des civilisations survient lorsque sont perdues la vérité et la justice, ◦La civilisation occidentale n’est pas intégralement refusée, nous voulons une cohabitation pas un affrontement, ◦Non au désespoir, oui à l’optimisme, travaillons ensemble, ◦La dignité des femmes rendue par le Prophète, ◦Ne choisissez jamais votre profit personnel en dépit de la vérité, ◦Transformez les petites opportunités en des points forts, •La naissance du Prophète ◦Celui qui crée une révolution doit louer Allah, ◦Les familles nobles et modestes, soyez fières de vous, ◦Les grands événements engendrent les grands hommes, ◦L’âge des miracles est révolu. ◦ ◦ source:Amr-khaled Citer Link to post Share on other sites
mquidech 10 Posted December 10, 2011 Author Partager Posted December 10, 2011 SALAM La généalogie du Prophète (صلى الله عليه و سلم De Ibrahim (عليه السلام) à 'Adnân A partir de 'Adnân Le Prophète (صلى الله عليه و سلم) a dit : "Ne faites pas remonter ma lignée au-delà de 'Adnân". (As-Souyoûti) Mouhammad Ibn 'Abdillâh Ibn Abd Al-Mottalib Ibn Hâchim Ibn 'Abd Manaf Qocey Ibn Kilâb Ibn Morra Ibn Ka'b Ibn Louëy Ibn Ghâleb Ibn Fihr (surnommé Qouraych, et ancêtre de la tribu du même nom) Ibn Mâlik Ibn Nadr (surnommé Abou Qays), Ibn Kinâna Ibn Kouzayma Ibn Moudrika Ibn Ilyâs, Ibn Modar Ibn Nizâr Ibn Ma'add Ibn 'Adnân. Sa mère Âmina C'est Âmina Bint Wahb Ibn 'Abd Manaf Ibn Zahra Ibn Kilab, une femme Qoureychite. Elle était considérée comme la meilleure des femmes Qoureychites de part sa généalogie et de son rang social. Son grand père paternel : 'Abd Al-Mouttalib 'Abd Al-Mottalib, grand-père du Prophète (صلى الله عليه و سلم), a engendré 10 fils : 'Abbâs, Hamza, 'Abdallâh, qui est le père du Prophète (صلى الله عليه و سلم), Abou Tâlib (رضي الله عنه), Az-Zoubayr (رضي الله عنه), Hârith, Hajla, Mouqqawim, Dirâr et Abou Lahab. Ses filles, au nombres de 6, sont : Oum Al-Hakîm (aussi appelée Al-Baydâ), Barrah, 'Atikah, Safiya, Arwa et Oumayma. 'Abd Al-Mouttalib était chargé du service de la Ka'bah et de son entretien. Pendant la période du pélerinage, il se chargeait entre autres de transporter l'eau nécessaire pour étancher la soif des pélerins. Il était officiellement le chargé de service de la Maison Sacrée. L'évenement de l'éléphant Un chef chrétien d'Ethiopie du nom d'Abraha décida de s'installer en Arabie et d'y ériger un sanctuaire destiné à attirer les pélerins arabes. En ces temps, la période du pélerinage chez les Arabes s'accompagnait en effet de nombreux échanges commerciaux et de nombreuses manifestations culturelles. La mainmise sur cette rencontre annuelle représentait une alléchante perspective d'enrichissement. Les plans d'Abraha, à sa grande surprise, ne réussirent pas à détourner les Arabes de la Ka'ba, dont le caractère divin est bien plus vieux que la mémoire des Arabes. La Ka'ba a toujours été considérée, à travers les âges, comme un sanctuaire sacré. Sa rénovation est attribuée à Abraham (عليه السلام) et son fils Ismaël (عليه السلام) et son histoire s'enracine, bien avant Abraham (عليه السلام), dans l'histoire de la foi. On comprend alors que le temple flambant neuf proposé par Abraha ne fasse pas le poids devant la Ka'ba. Afin de réaliser ses desseins, Abraha décida d'employer la force pour obliger les Arabes à abandonner La Mecque et faire leur pélerinage dans le nouveau sanctuaire (au sud de l'Arabie, du côté du Yemen). Il rassembla ses innombrables troupes (qui lui avaient soumis le Yemen), ses cornacs et ses éléphants d'Ethiopie et se dirigea vers La Mecque pour détruire la Maison Sacrée. Les protestations des tribus arabes n'avaient aucun poids contre la volonté et la puissance d'Abraha. Rendu aux portes de La Mecque, la taille des armées d'Abraha jeta une terreur froide dans le coeur des Mecquois. Leur propre impuissance les désespérait... Un seul homme resta impassible : 'Abd Al-Mouttalib Ibn Hâshim. Il demanda à rencontrer Abraha en personne, dans son camp et au milieu de sa cour et de ses gardes. Au premier abord, le charisme de 'Abd Al-Mouttalib força le respect d'Abraha. Il l'interrogea sur l'objet de cet entretien, et, 'Abd Al-Mouttalib de lui demander de lui restituer son troupeau de chameaux ravis par l'armée d'Abraha !! Abraha lui dit alors : " Je croyais que tu étais venu discuter d'une affaire plus importante que ça, quelque chose en rapport avec votre sanctuaire qui vous est si cher et que j'ai l'intention de raser." 'Abd Al-Mouttalib lui dit : "Je t'ai parlé de mes chameaux car j'en suis le seigneur. Quant au Sanctuaire, sache qu'il a un Seigneur et que ce Seigneur le protégera..." Le despote lui rétorqua : "Il ne le protégera pas de moi !" L'ordre fut donné et les assaillants se dirigèrent vers La Mecque précédés par les phalanges éléphantines. Tout à coup, le grand éléphant qui sert de meneur à tout le troupeau s'arrêta. On avait beau le forcer à marcher vers la Ka'ba, il ne bougeait plus. Dès qu'on le détournait du Sanctuaire, il se relevait. Aussitôt qu'on l'orientait vers la Ka'ba, il refusait de marcher... Face à ce contretemps, Abraha ordonna d'attaquer sans les éléphants. C'est alors que le temps se gâta, le ciel se chargea de nuages et une nuée d'oiseaux apparut dans le ciel. Ces oiseaux lapidèrent les agresseurs avec des milliers de petites pierres et eurent raison des troupes d'Abraha !! Abraha, quant à lui, fut victime d'une maladie douloureuse qui rongea son corps jusqu'à l'os... Allâh (تعالى) a dit : {N'as-tu pas vu comment ton Seigneur a agi envers les gens de l'éléphant. N'a-t-Il pas rendu leur ruse complètement vaine ? et envoyé sur eux des oiseaux par volées qui leur lançaient des pierres d'argile ? Et Il les a rendus semblables à une paille mâchée.** (105/1-5) L'incident de l'Elephant eut lieu pendant l'année de naissance du Prophète. Les traditions les plus sûres à ce sujet précise même que cet incident eut lieu le jour de la naissance du Prophète Mohammad (صلى الله عليه و سلم). Citer Link to post Share on other sites
Khenchella 10 Posted December 10, 2011 Partager Posted December 10, 2011 personnellement j'aime pas lire ce qui concerne ( coran, hadith ) en autre langue que l'arabe Citer Link to post Share on other sites
dada rosa 10 Posted December 13, 2011 Partager Posted December 13, 2011 personnellement j'aime pas lire ce qui concerne ( coran, hadith ) en autre langue que l'arabe C'est pas pour toi ou moi ,c'est pour genre cactus oua reba3atou,tu vois Citer Link to post Share on other sites
mquidech 10 Posted January 15, 2012 Author Partager Posted January 15, 2012 SALAM DeenHD - La vérité absolu sur Mouhamed partie 1 - YouTube Citer Link to post Share on other sites
mquidech 10 Posted February 4, 2012 Author Partager Posted February 4, 2012 SALAM LA DESCRIPTION DU PROPHÈTE MOUHAMMAD Salla l-LAhou 3alayhi wa sallam tبِسْمِ اللهِ الرَّحْمَنِ الرَّح La louange est à AllAh. Nous Le louons. Nous demandons qu’Il nous aide et qu’Il nous maintienne sur la voie de droiture. Nous Le remercions et nous recherchons Sa protection contre le mal de nos Ames. Certes, celui que AllAh guide est bien guidé et nul ne peut guider celui qu’Il égare. Je témoigne qu’il n’est de dieu que Dieu, Celui Qui est Unique, Qui n’a ni associé ni semblable ni égal et je témoigne que notre maître, notre bien-aimé, notre chef, notre guide, la joie de nos yeux, MouHammad est Son esclave, Son messager, Son élu et la créature qu’Il agrée le plus. Que AllAh l’élève davantage en degrés, lui ainsi que tous les autres Messagers. AllAh ta3AlA dit dans le Qour’An honoré au sujet du Prophète Salla l-LAhou 3alayhi wa sallam : { وإنَّكَ لعلى خُلُقٍ عظيم ** Ce qui signifie : « Tu as certes un comportement éminent », [sOurat Al-Qalam / 4]. Al-BoukhAriyy a rapporté du HadIth de 3A’ichah, dans la description du Messager de AllAh Salla l-LAhou 3alayhi wa sallam : « كانَ خُلُقُهُ القرءانَ » c’est-à-dire : celui qui veut connaItre le caractère du Prophète, qu’il récite le Qour’An et qu’il le comprenne. Tout caractère de bien, que AllAh a ordonné dans le Qour’An, fait partie des caractères du Messager de AllAh Salla l-LAhou 3alayhi wa sallam. D’après 3A’ichah, que AllAh l’agrée, lorsqu’elle a été interrogée au sujet du comportement du Messager de AllAh Salla l-LAhou 3alayhi wa sallam, elle a dit : « Il n’était pas vulgaire et n’était ni de ceux qui recherchent la vulgarité, ni de ceux qui crient dans les marchés. Il n’était pas non plus de ceux qui répondent au mauvais comportement par un mauvais comportement. Bien au contraire, il pardonnait et excusait ». Le Messager de AllAh Salla l-LAhou 3alayhi wa sallam a dit : « مَا بعث الله نبيا إلا حسن الوجه حسن الصوت و إن نبيكم أحسنهم وجها و أحسنهم صوتا » ce qui signifie : « Dieu a envoyé les Prophètes, tous avec un beau visage, une belle voix et Certes votre Prophète a le plus beau visage et la plus belle vois d’entre eux », [rapporté par at-tirmIdhiyy]. Notre Prophète Salla l-LAhou 3alayhi wa sallam était celui qui avait le plus beau des caractères et le plus beau des aspects. Al-BarA’ Ibnou 3Azib a dit dans la description du Messager de AllAhSalla l-LAhou 3alayhi wa sallam : « Le Messager de AllAh Salla l-LAhou 3alayhi wa sallam avait le plus beau visage et le meilleur caractère ». Pour ce qui est de la description du Prophète 3alayhi S-SalAtou wa s-salAm qui a été rapporté dans le livre de HadIth : « Il était de taille moyenne, il n’était pas petit, il était plutôt grand, il avait les épaules larges, il était d’une couleur blanche teintée de rougeurs. Son visage était lumineux ». Al-Bayha*qiyy et AT-TabarAniyy ont rapporté de AbOu 3Oubaydah fils de MouHammad fils de 3AmmAr fils de YAçir qu’il a dit : « J’ai dit à Ar-Roubayyi3 fille de Mou3wwidh : Décris-moi le Messager de AllAh Salla l-LAhou 3alayhi wa sallam, elle a répondu : Si tu le voyais, tu dirais le soleil levé ». At-Tirmidhiyy a rapporté ainsi que AHmad d’après AbOu Hourayrah, que AllAh l’agrée, qu’il a dit : « Je n’ai rien vu qui soit plus beau que le Prophète Salla l-LAhou 3alayhi wa sallam, c’est comme si le soleil parcourait son visage ». Le Prophète Salla l-LAhou 3alayhi wa sallam avait des sourcils fins, pas épais du tout ; il avait de grands yeux et des cils fournis. Ses paumes des mains et la plante de ses pieds n’étaient pas maigres, ses avant-bras étaient longs et son ventre, plat, ne dépassait pas le niveau de sa poitrine. Sa voix était forte on n’y remarquait pas de faiblesse. Dans le blanc de ses yeux, il y avait de fins traits rouges. AbOu Hourayrah de qui nous tenons la description précitée a ajouté : « Je ne lui ai jamais vu de semblable ni avant ni après lui ». Son nez était fin et haut, son front était large et plat. Les cheveux du Prophète Salla l-LAhou 3alayhi wa sallam étaient bien noirs, il avait à peine vingt cheveux blancs et tout le reste de ses cheveux avait gardé leur couleur noire d’origine. Le Prophète Salla l-LAhou 3alayhi wa sallam avait pour particularité d’avoir une bonne odeur, qu’il se soit parfumé ou pas. Un des compagnons du nom de 3Ouqbah Ibnou GhazwAn avait eu un jour une maladie, de la taille d’une pièce d’un dirham, il se frottait beaucoup à cet endroit et cela l’angoissait et le dérangeait sérieusement. Le Prophète Salla l-LAhou 3alayhi wa sallam lui avait dit d’enlever le vêtement qui recouvrait cette partie de son corps et avait posé dessus sa main honorée Salla l-LAhou 3alayhi wa sallam. C’est alors que cette partie de son corps était restée parfumée jusqu’à la fin de sa vie. Il avait quatre épouses, chacune essayait de se parfumer plus que l’autre, mais c’était lui qui sentait le meilleur parfum sans même se parfumer parce que le Messager de AllAh avait passé sa main sur son corps pour enlever la douleur qui l’avait affecté. Le Messager de AllAh Salla l-LAhou 3alayhi wa sallam a guéri ce compagnon et le parfum est resté jusqu’à la fin de sa vie sans qu’il ne se parfume, il conserva une odeur meilleure que le musc, l’ambre ou tout autre parfum. Que l’on sache qu’il est possible de voir le Prophète Salla l-LAhou 3alayhi wa sallam dans le rêve sous son véritable aspect, l’aspect dans lequel nous l’avons décrit. En effet, Al-BoukhAriyy a rapporté du HadIth de QatAdah qu’il a dit : « Le Messager de AllAh Salla l-LAhou 3alayhi wa sallam a dit : « مَنْ رءاني في المنامِ فقد رأى الحقَّ لأنَّ الشيطانَ لا يتزَيَّا بي » Ce qui signifie : « celui qui me voit dans le rêve m’aura vu véritablement, car le chayTAn ne prend pas mon apparence ». C’est-à-dire : celui qui le voit sous sa véritable apparence dans le rêve aura vu le dernier des prophètes et ce, car AllAh ta3AlA ne donne pas au chayTAn la capacité de prendre l’image du Prophète Salla l-LAhou 3alayhi wa sallam. Que l’on sache également que si quelqu’un voit le Prophète Salla l-LAhou 3alayhi wa sallam dans le rêve, ce sera pour lui une annonce de la bonne nouvelle qu’il mourra sur la foi. En effet, Al-BoukhAriyy a rapporté du HadIth de AbOU Hourayrah, que AllAh l’agrée, que le Prophète Salla l-LAhou 3alayhi wa sallam a dit : « مَن رءاني في المنامِ فَسَيَراني في اليقظةِ » ce qui signifie : « Celui qui m’a vu dans le rêve, me verra à l’état d’éveil ». L’explication en est que la vision dans le rêve du Messager de AllAh Salla l-LAhou 3alayhi wa sallam comporte une grande annonce de la bonne nouvelle à savoir que nécessairement celui qui l’a vu dans le rêve le verra à l’état d’éveil même si celui qui le voit n’était pas musulman au moment du rêve ; nécessairement il entrera en Islam et verra le Messager de AllAh à l’état d’éveil avant de quitter ce bas monde. Il a été rapporté avec une chaIne de transmission ininterrompue ce qui est arrivé à un homme des prédécesseurs, c’est-à-dire ayant vécu dans une époque relativement proche de celle du Messager de AllAh Salla l-LAhou 3alayhi wa sallam, environ cent cinquante ans après l’Hégire, du nom de Al-Haçan Ibnou Hay. Cet homme faisait partie des savants qui œuvraient pour la religion parmi les gens spécialiste du HadIth et il était pieux. Il avait un frère qui lui était semblable. Lorsque Al-Haçan Ibnou Hay fut sur son lit de mort, son frère l’a entendu réciter la parole de AllAh ta3AlA : { وَ مَن يُطِع الله والرسولَ فأولئك مع الذينَ أنعمَ اللهُ عليهم من النبيين والصِدِّيقين والشهداءِ والصالحين وحَسُنَ أولئكَ رفيقا ** ce qui signifie : « Ceux qui obéissent à AllAh et au Messager seront avec ceux que AllAh a comblés de grAces, parmi les prophètes, les véridiques, les martyrs et les vertueux, et quelles belles compagnies que celles-là » [sOUrat An-NiçA' / 69]. Son frère qui se tenait à ses côtés lui a dit : « Ô mon frère, est ce que tu récites ou qu’est-ce que tu fais ? ». Il lui a dit : « Non, je suis en train de voir le Messager de AllAh Salla l-LAhou 3alayhi wa sallam qui me sourit et qui m’annonce la bonne nouvelle du Paradis, je vois les anges et je vois les houris ». Voilà donc la promesse qui a été rapportée dans le HadIth : celui qui a vu le Prophète dans le rêve, le verra à l’état d’éveil et cela veut dire qu’il le verra dans le bas monde avant de mourir. Nous demandons à AllAh ta3AlA qu’Il nous accorde la vision du Prophète Salla l-LAhou 3alayhi wa sallam dans le rêve, cette nuit. Citer Link to post Share on other sites
googa 10 Posted February 16, 2012 Partager Posted February 16, 2012 SALAM L'IMPORTANCE DE L'ETUDE ET DE LA CONNAISSANCE DE LA BIOGRAPHIE DU PROPHETE (Paix et bénédiction d’Allah sur lui). L’étude de la biographie du Prophète (Paix et bénédiction d’Allah sur lui) a une grande importance dans la marche de la vie humaine. Si les grandes personnalités et les dirigeants écrivent leurs Mémoires et leurs autobiographies afin que les gens trouvent dans ces parcours des bons exemples à suivre et des profits, s’il en est ainsi, la biographie du Prophète Muhammad (Paix et bénédiction d’Allah sur lui) est la plus digne d’être étudiée. L’importance de l’étude de la biographie du Prophète (Paix et bénédiction d’Allah sur lui) se trouve dans les points suivants : * La vérification et l’authentification de la biographie du Messager (Paix et bénédiction d’Allah sur lui) ; parce que sa biographie est considérée comme une illustration du parcours qu’il a suivi ; or Allah nous a ordonné de suivre sa conduite ; il faut donc absolument vérifier l’authenticité de tout ce qu’on attribue à la biographie du Prophète (Paix et bénédiction d’Allah sur lui) car c’est un fondement parmi les fondements de la religion. Pour cette raison, le Coran foisonne d’évocations des biographies des Prophètes précédents. Allah a évoqué la sagesse qu’il y a en cela dans plusieurs versets du Qur’an. Nous pouvons en citer cette parole d’Allah –l’Exalté- : ( Et tout ce que Nous te racontons des récits des Messagers, c’est pour en raffermir ton coeur. Et de ceux-ci t’est venue la vérité ainsi qu’une exhortation et un appel aux croyants. ) (sourate Hud, verset 120). Après qu’Allah ait évoqué dix-neuf Messagers dans la sourate Al An’am dans des versets successifs, il a ordonné au Messager (Paix et bénédiction d’Allah sur lui) de suivre leur direction : ( Voilà ceux qu’Allah a guidés : suis donc leur direction. ) (sourate Al An’am, verset 90) A SUIVRE... salam personne, Muhammad=Dammahum=Adamhuwwa..??? Citer Link to post Share on other sites
mquidech 10 Posted February 17, 2012 Author Partager Posted February 17, 2012 SALAM http://mohammad.islamway.com/ Citer Link to post Share on other sites
mquidech 10 Posted February 29, 2012 Author Partager Posted February 29, 2012 SALAM RÉCIT DU DÉBUT DE LA RÉVÉLATION au Prophète Mouĥammad بِسْمِ اللهِ الرَّحْمَنِ الرَّحِيم 3A’ichah que Allâh l’agréé, a dit : « La première chose par laquelle a débuté la révélation pour le Messager de Allâh, c’est le rêve prémonitoire. Il voyait en rêve des évènements qui se réalisaient exactement comme il les avait vus ». Ensuite, il allait à la grotte de HirA’ pour y méditer de temps à autre. Puis un jour, vint à lui notre maître Jibrîl alors qu’il était dans la grotte et le Messager de Allâh Salla l-Lâhou 3alayhi wa sallam avait alors atteint l’âge de quarante ans. Il lui dit alors : { إقْرَأ ** (iqra’) ce qui signifie : « Récite ». Le Messager dit : « ما أنا بقارئ ؟ » (mA ‘anA biqAri’) ce qui signifie : « Qu’est-ce que je récite ? »[C'est-à-dire je n'ai pas appris quelque chose que l'on récite]. Et Jibrîl dit : { إقْرَأ ** (iqra’) ce qui signifie : « Récite ». [Ce n'est pas pour réaliser une récitation de sa part d'une manière effective à partir de ce qu'il aurait appris auparavant. Ce n'est pas la récitation d'une chose qu'il aurait apprise auparavant. Mais c'est dans le sens de commencer à acquérir une récitation qu'il va lui transmettre, c'est à dire que Jibrîl va lui réciter]. Le Messager de Allâh Salla l-Lâhou 3alayhi wa sallam dit alors : « ما أنا بقارئ ؟ » (mA ‘anA biqAri’) ce qui signifie : « Qu’est-ce que je récite ? » Et Jibrîl 3alayhi s-salAm dit une troisième fois : { إقْرَأ ** (iqra’) ce qui signifie : « Récite ». Et le Prophète Salla l-Lâhou 3alayhi wa sallam dit : « ما أنا بقارئ ؟ » (mA ‘anA biqAri’) ce qui signifie : « Qu’est-ce que je récite ? » C’est alors que Jibrîl 3alayhi s-salAm dit : { اقرأْ بِاسم رَبِّك الَّذي خَلَقَ خَلَقَ الإْنسان مِن عَلَق اقرأ و رَبُّكَ الأَكرم الَّذي علَّم بِالقلم علَّم الإنسان ما لم يعلم ** (iqra’ bismi Rabbika l-ladhI khalaq ; khalaqa l-’insAna min 3alaq ; ‘iqra wa Rabbouka l-’akram ; al-ladhI 3allama bi l-qalam ; 3allama l-’insAna mA lam ya3lam) ce qui signifie : « Récite au nom de ton Seigneur Qui a créé. Il a créé l’homme d’un caillot de sang. Récite ! Ton Seigneur dispense de nombreux bienfaits, Qui a enseigné par le calame, Il a enseigné à l’homme ce qu’il ne savait pas ». [sôurat Al-^alaq / 1-5] Le Messager retourna auprès de Khadîjah et dit : « زَمِّلوني زَمِّلوني » (zammilôunî , zammilôunî) ce qui signifie : « Couvrez-moi, couvrez-moi ». Alors ils le couvrirent et il lui raconta l’évènement. Après cela, le Messager de Allâh Salla l-Lâhou 3alayhi wa sallam commença à appeler les gens à adorer Allâh uniquement et à interdire l’adoration des idoles. Lui-même n’avait jamais adoré une statue de sa vie, mais il grandit sur la croyance en Allâh ta^âlâ depuis son enfance comme tous les prophètes. Cependant, il ne connaissait pas entièrement les détails des Lois avant de recevoir la révélation. La première femme qui crut en lui fut sa femme Khadijah, le premier enfant 3Aliyy Ibnou Abî Tâlib et le premier des hommes Abôu Bakr AS-Siddîq. Citer Link to post Share on other sites
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