Guest D. ESSERHANE Posted September 10, 2011 Partager Posted September 10, 2011 Qui est ce personnage? Chakib Khelil est né à Oujda au Maroc en 1939. Il passe sa jeunesse entre Oujda, Tlemcen et Oran. En 1964, il part aux États-Unis pour continuer ses études. Il a accepté la nationalité américaine et porte toujours les deux passports américain et algérien. Chakib Khelil obtient son doctorat en ingénierie pétrolière dans la Texas A&M University en 1968. Après avoir travaillé aux États-Unis, il retourne en Algérie en 1970 où il travaille pour la Sonatrach. Entre 1973 et 1976, il dirige le programme Valhyd (ou « valorisation des hydrocarbures »). En 1980, il accepte un poste à la Banque mondiale. À la fin des années 1990, il devient chef de département du secteur énergétique d'Amérique latine. Il quitte la Banque mondiale en 1999 par retraite anticipée pour devenir conseiller du président Abdelaziz Bouteflika. Le 31 décembre 1999, il est nommé ministre de l'énergie et des mines, ce poste lui permet également de devenir le président de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) durant toute l'année 2008 1. Chakib Khelil quitte le gouvernement algérien le 28 mai 2010 suite au remaniement ministériel 2. Il est accusé de corruption, principalement au sein de la Sonatrach. Wikipédia Citer Link to post Share on other sites
Guest D. ESSERHANE Posted September 10, 2011 Partager Posted September 10, 2011 Par Didine Rayan -L’enquête a débuté durant l’automne 2OO9, lorsque les officiers du département du renseignement et de sécurité ont fourré le nez là dans un essaim d’abeilles. On a beaucoup entendu dire ceci ou cela, comme par exemple les dissensions présidence/armée…Non, rien de tel. Laissez-moi vous dire qu’une enquête de cette envergure ne pouvait être diligentée que par des officiers ayant les castagnettes en plombs comme celles du Drs. Ni les éléments de la police, ni ceux de la gendarmerie ne peuvent investir société aussi hermétique que Sonatrach. Le Drs le pouvait grâce à ses sources d’information qui fusent de partout, même des hautes sphères de l’Etat . Ainsi, il semble qu’il aura fallu d’une dénonciation détaillée d’une personne ou d’un groupe de personnes -de pétroliers- signalant les abus pour déclencher une enquête sous les auspices du parquet, comme cela s’est produit dans l’affaire du fameux Achour-Abderrahmane. Souvenons-en, ce type à la carrure d’un mafioso qui a siphonné les banques algériennes des années durant. Seulement dans ce dernier scandale, la lettre de dénonciation des banquiers, adressée aux hautes instances de l’Etat, a été quelque peu ignorée pour ne pas dire mise carrément sous mise le coude. Elle a été répercutée et dispatchée un peu partout, pour enquête, sauf au département de sécurité de l'Armée. Pourtant, ce sont des sommes stratosphériques qui ont été détournées. Le chiffre a de quoi donner le tournis et tourne autour de 21 milliards de dinars, si l’on se fie aux expertises comptables Citer Link to post Share on other sites
Guest D. ESSERHANE Posted September 10, 2011 Partager Posted September 10, 2011 Donc, le parquet saisi, une unité spéciale d'enquêteurs est alors appelée à conduire les investigations nécessaires. Munie d'un pouvoir qui lui confère la loi, elle aura le pouvoir d’un juge. Le but étant de réunir les preuves et d’arrêter, le cas échéant, le ou les auteurs désignés, conformément à l’esprit du code de procédure pénal. Voici grosso modo, la procédure empruntée par le Drs. Et pour ce faire, il n'y avait pas eu trente six chemins. Donc, l’idée de dissensions des appareils de l’Etat est une foutaise qu’il ne fallait pas prendre en considération. C’est un argument fallacieux, destiné à alimenter et tromper l’opinion publique. Il y a lieu de relever que notre armée a bien évolué ces derniers temps en se dotant d’un apport substantiel en ressources humaines, en recrutant en son sein, des élites et autres majors de promotions, sortis des grandes écoles et des universités. Bref, la crème de la société algérienne destinée à affronter la grande criminalité. Citer Link to post Share on other sites
Guest D. ESSERHANE Posted September 10, 2011 Partager Posted September 10, 2011 Le Drs, s'investi avant tout, dans la prévention (le renseignement et la collecte de l’information), la surveillance du territoire, le contre espionnage, le terrorisme, la fausse monnaie, les détournements, le crime organisé…etc. C'est pour cette raison qu'il nous parait discret...Ce sont des personnes tout à fait ordinaires, comme vous et moi qui n’ont de rien de mister Bond. Ce service n’a que foutre des petits larcins, les scènes de voisinage ou du maintien de l'ordre qui relèvent, bien entendu, de la compétence des services de la Sûreté et de la Gendarmerie Nationales. Cela ne veut pas dire que ces deux derniers services ne sont taillés qu'à l'exercice du maintien de l'ordre ou bien à réprimer les infractions habituelles du droit commun. Ils sont appelés aussi à lutter avec rigueur, contre tous les fléaux touchant à la sécurité, à la tranquillité et à la salubrité publiques, le terrorisme, la drogue, la contrebande et le détournement, pour ne citer que ces crimes, faisant partie de leurs missions quotidiennes. Citer Link to post Share on other sites
Guest D. ESSERHANE Posted September 10, 2011 Partager Posted September 10, 2011 Voilà à mon avis comment a démarré la fameuse affaire Sonatrach, menée avec dextérité par le prestigieux service des renseignements et transmise à la justice qui, à l’issue des auditions et des confrontations d’usage entre témoins et des suspects, a jugé utile de placer certains en prison, pendant que d’autres sont laissées en liberté conditionnelle, en attendant l’ouverture du procès qui doit se tenir, dans les mois à venir aux assises d’Alger. Parmi les chefs d’inculpation, on ne peut occulter le crime d’association de malfaiteurs qui, sans lui, le préjudice d'une telle ampleur ne serait jamais produit. C'est un crime commis en réunion et en concertation entre deux ou plusieurs individus. Un 'crime de conspiration' contre la société qui pourrait coûter la réclusion criminelle à temps de 10 à 20 ans pour les personnes reconnues coupables. Je pense qu’il ne s’agit-là que d’un travail tout à fait dévolu au Drs qui a eu le mérite d’accomplir en toute fidélité. C'était une de ses missions dévolues que la rumeur voulait attribuer à de dissensions et de luttes de clans au sein des appareils de l’Etat. Ce n'est en fait qu’un tissu de mensonge. Citer Link to post Share on other sites
Guest D. ESSERHANE Posted September 10, 2011 Partager Posted September 10, 2011 Certaines personnes non averties, ignorent tout de la mécanique de l'administration judiciaire dont les rouages, ne souffrent d'aucune carence. Il est théoriquement et pratiquement impossible de prétendre que les services de sécurité diligentaient cette enquête à l'insu du chef de l’Etat. Tout officier de police judiciaire, quel qu'il soit le service auquel il appartient, civil ou militaire, est dirigé par le procureur de la république, contrôlé par le procureur général et surveillé par la chambre d’accusation. Aucun officier de police judiciaire ne peut accomplir d'actes en dehors de ce que lui permet la loi ou sans l'aval du procureur. Encore moins de violer les secrets d'une administration, quelque soit le motif avancé. Dans une affaire comme celle-ci, qui revêt, comme chacun le sait, un caractère assez particulier, j'imagine mal la complicité de la justice. Les bulletins de renseignements quotidiens (BRQ) ont du circuler, en cette occasion, à la vitesse de l'éclair, d'aval en amont. Autrement dit, du parquet à la présidence via le garde des sceaux. Et puis, n'oublions pas aussi que le président cumule les fonctions du premier magistrat de la république. Alors, qui oserait jouer avec le feu ? Le PG d’Alger ou le garde des sceaux ? Aucun des deux n'irait jusque là. Citer Link to post Share on other sites
Guest D. ESSERHANE Posted September 10, 2011 Partager Posted September 10, 2011 Maintenant, revenons sur la fameuse expression de Chakik Khalil " je suis du clan du président". Il semble, première vue, qu’elle a été faite dans un moment d'exaspération, un lapsus, une réaction inconsciente tout à fait compréhensible d’une personne aux abois, sinon, comme on le suspecte, un geste grandement mesuré, prémédité pour anticiper son limogeage Il semble que ce dernier savait que de fortes présomptions pesaient sur sa personne et tout ce qui se disait à son sujet n’est pas du ragot Il a gauchement agi en ‘innocentant’ ses proches collaborateurs mis en cause avant que la justice se prononce, dont certains sont aujourd’hui, en détention préventive. Il s’est versé dans des déclarations qu'il aurait pu subtilement s’éviter. Mais, pourquoi avait-il fait cette piteuse expression aussi stupide qui puisse paraître. Chakik Khalil est pourtant assez intelligent pour ne pas se laisser prendre pour une broutille par des journalistes toujours à l'affût des moindres déclarations pour agréer leurs feuilletons sur le scandale du siècle? Chakib Khalil intelligent? Eh oui, l'intelligence de Chakib Khalil a prévalu, me suis-je dit, moi qui suis de nature assez curieuse et que mon vilain défaut frise toujours la paranoïa. Citer Link to post Share on other sites
Guest D. ESSERHANE Posted September 10, 2011 Partager Posted September 10, 2011 Chakib Khalil n'est pas stupide à ce point pour se laisser abattre de cette manière, ni même fou pour se donner lui-même, un coup de grâce. Je mettrai la main sur le feu, quitte aussi à parier sur ma tête que ce gentleman avait mesuré son acte d'une manière subtile, aussi digne d'un vrai professionnel dans le but de se voir dessaisir de son poste de ministre. Il n’en pouvait plus. Oui, Il ne pouvait plus. Au rythme de l’enquête, les révélations en cascades qu’ ‘on’ lui rapportait quotidiennement, le rapprochaient de la mort. Le ministre craignait pour sa vie, craignait de se voir lâcher par ses collaborateurs, au cas où l'un d'entre eux, finirait par péter les plombs et le balancer à la justice. Il est presque certain qu'il était constamment aux aguets et prêtait une oreille attentive sur tout ce qui se tramait autour de lui. Il était renseigné du déroulement de l’enquête par ses collaborateurs. Il avait aussi l’intime conviction que le tribunal allait un jour ou l'autre, le convoquer ne serait-ce que pour recueillir sa déclaration, en qualité de témoin, comme l’exige la procédure. Il ne pouvait écarter cette éventualité sur laquelle il focalisait tous ses esprits et l’idée de se voir un jour confronté à un juge, le révulsait énormément. Bref, Chakib Khalil vivait constamment la peur aux tripes. C'est une réaction tout à fait compréhensible pour un personnage à la carrure mondialement connue. Citer Link to post Share on other sites
Guest D. ESSERHANE Posted September 10, 2011 Partager Posted September 10, 2011 Il a du se rappeler des menaces faites par Bouteflika à l'adresse de ceux qui oseraient enfreindre la loi. Les menaces, à peines voilées du président, s’adressaient essentiellement à ses ministres dont certains ont été traînés dans la boue par la presse, notamment, dans de sales affaires de corruption. Il sait qu'il ne ferait pas exception à la règle, ni lui, ni personne d'autre d’ailleurs. Alors l’idée prendre le large a germé dans son esprit et ne le quittait plus. C’est une obsession dont il ne peut plus s’en passer depuis le jour où on a commencé à s’intéresser à son secteur. Comme il ne pouvait proposer sa propre démission, il lui fallait se débrouiller tout seul, pour trouver une issue salvatrice du moment qu’il trouvait le président peu empressé à le remplacer, en tout cas, pas pour l’immédiat. L’on ne s’attendait pas que les diligences des services aillent assez vite. Les surprises se succèdent les unes aux autres et l’enquête progresse très positivement. La presse de son coté ne tari pas de critiques des plus véhémentes en rapportant des détails ahurissants sur l’ampleur des dégâts. Et pour chaque révélation qu’on le lui rapporte au sujet de l’enquête, c’est une bonne dose d’adrénaline supplémentaire qui lui malmène le cœur. Il vit un état d’usure et les répercussions de types psychosomatiques commencent à se faire sentir. Sa santé subit les contrecoups : Troubles du sommeil, manque d’appétit, surexcitation, défaut de concentration, nervosité… J’imagine qu’il vivait très mal cet épisode. Bref, dans de telles conditions, on se sent souvent à deux doigts de la folie. C’est une terrible expérience qui ne peut aboutir qu’à l’obsession et au délire. Citer Link to post Share on other sites
Guest D. ESSERHANE Posted September 10, 2011 Partager Posted September 10, 2011 Alors, il se croyait abandonné et persécuté par les gens du Drs, au point de s’imaginer que, quelque part, se trame une véritable conspiration contre lui, une machination visant à déstabiliser le président et renverser le régime en place. Et dans son délire paranoïaque, il prenait les enquêteurs piétinant son secteur, pour une poignée de conjurés spécialement téléguidés par l’état major militaire pour lui régler son compte à lui et aussi au président de la république. D’ailleurs, se dit-il, la presse fait aussi, allusion à cette lutte fratricide que se livrent l’armée et la présidence. Mais pendant ses rares moments de lucidité, il ne croyait pas cette information fallacieuse à laquelle, il n’accordait aucun crédit. C'est ainsi que l’idée géniale a jaillit de cette piteuse hypothèse : ‘Je suis du clan du président’ Un beau jour, il ne manquera de déclarer publiquement aux médias ‘qu’il fait partie du clan présidentiel’. Une déclaration lourde de sens qui finira dans les colonnes de la presse où chaque journaliste développe la prétendue situation conflictuelle à son bon vouloir. Excédé par cette déclaration stupide, Bouteflika finira par se passer des ses services. De quelle manière, il l’a fait ? Personne ne le sait ! De toute façon, ce geste est perçu comme une traîtrise, un coup de poignard dans le dos. Le ministre sera enfin libre de ses mouvements. Maintenant, il pourra se retirer sur la pointe des pieds, s’éloigner aussi loin que possible, là où il pourra couler les beaux jours qui lui restent à vivre. Loin de l’enquête des gens du Drs et du tumulte tapageux des médias. :confused: Citer Link to post Share on other sites
Guest D. ESSERHANE Posted September 10, 2011 Partager Posted September 10, 2011 Chakib Khalil est-il auteur ou complice dans ce terrible scandale? Si, j'étais à la place du magistrat instructeur, j'aurai émis contre lui une mesure d'interdiction de sortie du territoire national à défaut de le coffrer tout d'abord pour complicité ou pour non dénonciation de crime, en attendant d'y voir clair les articles qui vont suivre vont nous renseigner un peu plus et peut-être l'innocenter.... Citer Link to post Share on other sites
Guest D. ESSERHANE Posted September 12, 2011 Partager Posted September 12, 2011 Mais, entre nous, si j'étais juge qui instruisais cette affaire, je ne pourrai rien faire au ministre, en dépit des preuves tangibles motivant son inculpation...parce que celui-ci est suffisamment protégé. Toutefois, je transférerai mon argumentaire à la Cour suprême et ce, conformément à la loi, notamment l’article 573 du code de procédure pénale qui couvre les fonctionnaires de l’Etat par ce qui est appelé le privilège de juridiction. La cour suprême prendrait alors, le relai Donc, comme il a été indiqué plus haut, la mécanique de la justice algérienne est bien réglée. En d'autres termes, elle ne souffre d'aucun dysfonctionnement, mais les rouages sont extrêmement lourds. Citer Link to post Share on other sites
djallalnamri 10 Posted September 12, 2011 Partager Posted September 12, 2011 il y'a une rumeur qui circulait sur chakib khalil ... disant entre autres qu'il aurait abusé du gré à gré en faveur d'un de ses fils ... Citer Link to post Share on other sites
Guest D. ESSERHANE Posted September 12, 2011 Partager Posted September 12, 2011 ce que dit Wikipédia Lisez et concentrez-vous bien ce que dit Wikipédia au sujet de Chakib Khelil .......Il a accepté la nationalité américaine et porte toujours les deux passeports américain et algérien. si vous êtes intelligents, vous remarqueriez que quelque chose ne va pas dans ce bout de phrase...:confused: Mais qui écrit wikipédia? Citer Link to post Share on other sites
Guest D. ESSERHANE Posted September 12, 2011 Partager Posted September 12, 2011 il y'a une rumeur qui circulait sur chakib khalil ... disant entre autres qu'il aurait abusé du gré à gré en faveur d'un de ses fils ... En effet, Djallal. L'information a été donnée par le Matin Dz. Il signale que la dame de Chakib et son rejeton ont crée une société 'de circonstances' chargée, entre autre, de l'équipement en matériel de télésurveillance. Il atteste que c'était cette société qui a obtenu le contrat de gré à gré avec Sonatrach pour plusieurs millions de dollars. Une fois, le 'travail' achevé, ils ont déposé le bilan et dissous la société. Le Journal a même publié un fac simili de la société CHAKIB établi aux États Unis. Mais, comme ce journal n'est pas en odeur de sainteté avec l'actuel gouvernement, je prends cette information aux pincettes. Je ne le déments pas aussi. Citer Link to post Share on other sites
Guest D. ESSERHANE Posted September 13, 2011 Partager Posted September 13, 2011 Mais comment est-il arrivé là, lui, ce brillant technicien que Bouteflika avait fait de lui un conseillé éclairé au début des années 2000 pour lui confier, par la suite, le secteur le plus sensible de l’énergie et des mines? Bouteflika en diplomate avéré, connaît peu en matière des techniques de bien gérer Sonatrach dont dépend entièrement le pays, Aux commandes de ce super ministère, Chakib Khelil gère son secteur avec brio qu’il sera distingué par ses pairs. Il pense bien faire en initiant la loi de 2OO6 sur la libéralisation des hydrocarbures qu’il voulait passer au parlement. Mais celle-ci soulève un tôlée de la société galvanisée par certains partis qui s'illustrent par des critiques les plus véhémentes suivies de la menace d’investir la rue, si celle-ci verrait le jour. La loi est rejetée. Chakib Khelil est tellement frustré qu’il perd de sa ferveur. Il pense qu’il ne pourra changer de politique dans le domaine des énergies tant que les mentalités restent cloîtrées. Il se désintéresse peu à peu de son secteur. Il va commettre, par la suite, un impair qu’il regrettera toute sa vie en recrutant un parent à lui, en la personne de Reda Hamch, de passé terni et d’intégrité douteuse à qui, il confiera presque les commandes pour gérer Sonatrach. Reda Hamch fera la pluie et le beau temps. Il n’est pas seulement le parent du Boss, mais le chef du cabinet de la puissante et riche Sonatrach. Reda Hamch sera le pivot corrompu autour duquel gravitera un monde de crapules sans scrupules qui ira, de longs années, parasiter un des fleuron de l’Algérie. Citer Link to post Share on other sites
Guest D. ESSERHANE Posted September 13, 2011 Partager Posted September 13, 2011 Croit-il vivre dans un monde crédule lorsqu'il déclare ignorer ce qui se passait dans son secteur? Un homme de cette carrure, brillant et intelligent n'arriverait jamais à ce stade de crétinerie - Il sait dans son fort intérieur que personne ne pourra le croire. Chakib Khelil a érigé la culture de la corruption, comme certains étrangers le diront par la suite. Le préjudice causé aux algériens n'est pas encore connu, mais tout porte à croire qu'il se chiffre en milliards de dollars. Une blessure assez profonde qui marquera l'Algérie indépendante une fois de plus, comme si les autres blessures toujours béantes n'ont pas suffit. L’Algérie vit de tragédie en tragédie. Elle court à sa perte si de tels crimes se perpétuent et restent impunis Citer Link to post Share on other sites
Guest D. ESSERHANE Posted September 13, 2011 Partager Posted September 13, 2011 Qui est Reda Hemch? Il est le parent à Chakib Khelil Il était un agent consulaire en Europe avant de devenir l'un des personnages le plus puissant de Sonatrach, après Chakib Khelil. Sonatrach est tombée sous l'emprise de ces deux personnages qui vont érigé -de concert- la culture de la corruption. Avant son emprise sur Sonatrach, il est arrêté à Marseille et présenté au Tribunal qui le reconnait coupable de trafic de voitures et l'incarcère. Il ne sera libéré, dit-on, grâce à l'intervention des autorités algériennes. Lesquels? On ne citera pas de noms. A Sonatrach, il va connaitre une 'montée vertigineuse' sur l'échelle de la promotion-Du marketing, il se voit vite, chef du cabinet du Pdg Md Meziane. N'allez pas croire qu'il s'agit là que c'était grâce à ses compétences, mais de coups de pouces des uns et des autres. On parlera de lui pour la première fois, dans le scandale des tours de Hydra. Aujourd'hui, on dit de lui 'El mokh', le cerveau, matière grise de la rapine et de corruption - Démasqué tardivement, il prendra le large et des largesses aussi - Une retraite 'bien méritée' et quelque 8OO millions en guise de gratitude pour services "rendus" à Sonatrach. Il est aujourd'hui en Suisse où il pourra admirer à son aise, le Lac Léman Citer Link to post Share on other sites
Guest D. ESSERHANE Posted September 13, 2011 Partager Posted September 13, 2011 Mohamed Meziane est une victime du système et rien de plus. Il était dévoué et accomplissait servilement, aveuglement même, les instructions de son maitre sur qui, il exerçait une forme d'ascendance presque divine qu'il lui arrivait à ne pas se poser de questions, ni se soucier de ses actes irréfléchis. Mohamed Meziane dont un pied se trouve aujourd'hui en prison, l'autre en liberté conditionnelle, murmura à celui qui veut le croire, qu'il n'est rien par rapport aux autres qui ont contribué subtilement à sa perte. Il voulait insinuer par là, qu'il n'est qu'une marionnette et qu'il faudrait aussi impliquer les vrais pantins toujours en liberté Mais, n'a-t-il pas a aussi abusé de l'influence en mettant un doigt dans du miel, geste qui a valu à son rejeton de s’enrichir indument au même titre que tous ceux qui sont impliqués d'une manière ou d'une autre à malheureux scandale. Je suis sur qu'il regrette amèrement ses faits et gestes. Aura-t-il le toupet de se mettre un jour à table? Si tel serait le cas, les algériens lui seront reconnaissants, ils savent aussi pardonner. Citer Link to post Share on other sites
Guest D. ESSERHANE Posted September 15, 2011 Partager Posted September 15, 2011 Contre toute attente, l'on apprend du sources sûres que l'affaire Sonatrach, qui a tenu en haleine l'opinion publique nationale et internationale depuis de longs mois, vient de se terminer en queue de poisson, puisque la chambre d'accusation n'a décelé, semble-t-il, aucun fait susceptible de mener les présumés auteurs vers les assises. Autrement dit, on a jugé que l'affaire ne mérite pas d'être classée dans le répertoire des affaires criminelles. Tous les faits qui ont été rapportés, tous les préjudices causés à Sonatrach, ne sont que de pures spéculations, un tissu de mensonges, sinon, le produit d'une hystérie collective d'illustres spécialises chevronnés, de journalistes consciencieux, des Wikileaks aux tuyaux crevés, de l'espion américain M. Pearce et de l’envieux président de Britisch prétroléum, enfin de tout le monde, y compris moi-même et ma satanée de paranoïa. Dieu merci, je vois que je ne suis pas le seul mythomane-spéculateur dans cette affaire et Je n'ai plus peur de subir un procès en règle pour diffamation du moment que je serai bien accompagné dans le box des accusés... Citer Link to post Share on other sites
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